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(fb) So give me love and all your hate /Babe  :: (générique de fin) :: dead end :: v1
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Dim 2 Avr - 0:47
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So give me love and all your hate
feat. clyde & babe

La liberté. Il se noyait à la saveur de cette vérité. Il s'abreuvait à chaque sensation qu'il lui semblait avoir oubliée. Il pouvait faire ce qu'il voulait, aller où bon lui semblait. Personne ne serait là pour lui rappeler que des murs et des grillages barbelés, ainsi que des gardes, l'empêcheraient d'aller ailleurs. Il pouvait partir. Mais pouvoir et vouloir sont deux choses bien différentes. Liberty, il l'avait dans la peau, comme une malédiction qui le condamnerait à toujours revenir à cette terre souillée par le sang de son père et les souvenirs malsains. Il avait retrouvé sa vie d'avant, sa place au salon de tatouage... talent qu'il avait continué à cultiver en prison, gravant les chairs parce que c'était ce qu'il savait faire de mieux. Il avait retrouvé sa position au sein des Red Devils, comme s'il ne les avait jamais quitté, comme si durant trois ans il n'avait pas fait des alliances douteuses avec les maîtres des murs clos. Ils étaient sa famille... ceux qui le comprenaient, ceux qui connaissaient ses sales manies. Blake aussi. Mais Blake c'était différent, un ami, le meilleur. Et puis son petit frère aussi faisait parti de sa famille, sauf que c'était autre chose. Parce qu'il avait pris sa place en taule malgré les rancunes. Parce que Clyde avait osé se faire sa petite amie, la chercher, la souiller, la déflorer, la baiser, peindre son corps, apprendre ses courbes jusqu'à en rêver parfois dans ses nuits solitaires sur sa putain de couchette même pas confortable.

Babe. Elle avait eu l'innocence, l'honnêteté pourrie d'avouer la vérité à sa famille. Il n'avait pas compris pourquoi ça l'avait démangé à ce point de parler du fait qu'il avait pu se glisser entre ses cuisses. Il était resté con quand son cadet lui en avait parlé, du fait qu'elle s'était fait jeter dehors à cause de ça, ne trouvant qu'une réponse laconique à cracher parce qu'il n'était pas du genre à clamer le nom de ceux entre les cuisses de qui il se glissait. Mais avec Babe, il s'était contenté pratiquement d'elle, de cette souillure dont il imprégnait sa peau. Elle perdait de sa pureté, de cette perfection qu'il voulait peinturlurer du noir de son existence. C'est commun, les filles de bonne famille craquent toujours pour les mauvais garçons, pour le mal qu'ils leur font. Clyde avait fait éclater sa vie si parfaite, réussissant plus qu'il n'avait pensé le faire, avec son aide.  Elle faisait parti de ces traces indélébiles de son passé. L'une de celles dont il n'avait pas eu de nouvelles, ignorant tout de ce qui avait pu lui arriver après. Lui purgeait sa peine, et ce n'était pas son cadet qui allait lui parler de Babe, jamais. Et maintenant qu'il était libre, il savourait le vent frais sur sa peau, alors que même sa clope semblait avoir une autre saveur tandis que la fumée nécrosait ses poumons à chaque taffe qu'il prenait. Il était le plaisir à l'état pur, l'esprit libre qui retrouvait familièrement ses marques dans les rues de Liberty. Et puis il la vit. Babe. Là, devant lui, à quelques pas à peine, comme une illusion trop réelle. Un tumulte s'agitant derrière ses prunelles, tandis qu'ils se fixaient comme deux idiots figés au milieu de la rue. « T'as l'air en forme. » qu'il souffla après avoir éloigné sa clope de ses lèvres, des mots enfumés libérés sous un demi-sourire au coin des lèvres. T'as l'air en forme. T'as l'air baisable. T'as l'air... trop pur. Encore. Comme si elle n'avait pas été assez souillée par le passé.

♡ ♡ ♡
MACFLY
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Dim 2 Avr - 19:41
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les poings qui s’serrent et s’désserrent à un rythme régulier.
y’a des jours où, quand tes paupières se soulèvent, tu sais qu’ça va pas aller. babe, elle vit un jour comme ça. elle est tendue partout dans son corps, les épaules un peu voutées. faut dire qu’elle a eu du mal à pioncer.
le corps endolori à force de se contorsionner sur le matelas pourri d’où s’évadent quelques ressorts meurtriers, à éviter ces derniers pour garder la vie sauve. le froid qui passe sous la porte du bureau, tout en haut du hangar. y’a pas l’chauffage dans c’trou pourri, c’est ça d’être sdf.
parfois babe elle papillonne des cils et elle dort chez un mec trouvé dans la rue après s’être laissée posséder (non sans s’protéger, un marmot non merci) juste pour dormir bien le temps d’une nuit. et des fois, quand elle a un peu d’chance, le mec est friqué et il la laisse pioncer un moment, il la laisse même prendre un bain.
mais ça c’est rare. souvent, babe prend une douche, se donne à l’inconnu, et elle prend ses affaires juste après. même quand il est gentil, même quand il la chasse pas au petit matin. (parce qu’elle attend quand même de sentir les rayons chauds du soleil se répercuter contre les volets) parce que ça la gêne, babe. qu’elle veut pas d’sentiments, qu’elle veut pas qu’on la regarde trop longtemps.
babe, c’est un puzzle d’une difficulté incroyable. brisée par maman, brisée par la maladie de luka, brisée par clyde.

rien que d’penser à lui, babe elle sent la bile remonter d’son estomac pour flirter avec l’écume de ses lèvres. clyde. elle l’a aimé, elle pense. assez pour délaisser le cadet, le tromper, abandonner sa virginité tant protégée par le seigneur et la marâtre. assez pour cracher sur sa vie et préférer le chaos et l’anarchie. clyde, il l’a marqué, avec son corps, avec sa virilité, avec son aiguille qu’il a planté dans sa chair à différents endroits.
et aujourd’hui, babe, elle est aussi impure que lui. il a réussi ce qu’il voulait, n’est-ce pas ? babe elle a pas su mentir à maman. maman, elle se doutait de quelque chose : babe était différente. alors babe a lâché l’morceau et quand elle a eu besoin d’un allié, besoin de retrouver clyde pour lui en parler et quérir un peu d’aide, y’a eu personne.
elle s’est juste faite baiser babe, et jetée. clyde dans sa tête, c’est le pire des enfoirés. si elle venait à le recroiser… qu’est-ce qu’elle ferait ?
eh bien il est temps de trouver. parce que clyde est là, aussi beau que par le passé, aussi tentant, aussi attirant. aussi énervant.
« T’as l’air en forme. » qu’il lâche.
ouais, c’est ça.
ça fait quoi, trois ans ? et elle le hait toujours autant.
babe, elle a pas envie d’s’arrêter. elle préfèrerait l’ignorer… mais y’a toute sa rancœur qui remonte.
« c’est l’fait de plus croiser ta gueule pendant quelques années, ça fait un bien fou. »
elle grogne, le toise de son regard le plus hautain (celui que maman lui adressait souvent).
« t’étais où ? »
qu’elle demande, les mâchoires serrées. dans sa voix, y’a pleins d’autres questions, de précisions. t’étais où pendant que j’étais foutue à la porte à cause de toi, juste parce que t’arrivais pas à résister à l’appel de ta queue ? t’étais où quand j’t’ai appelé, que j’pouvais plus compter sur ton frère parce que j’l’avais trompé à force que t’insiste ?
babe, elle est pas souvent furieuse comme ça, mais avec clyde c’est différent. clyde, il la fait sortir de ses gonds tant elle l’haine.


Dernière édition par Babe Kidd le Dim 2 Avr - 22:21, édité 2 fois
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Dim 2 Avr - 21:00
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So give me love and all your hate
feat. clyde & babe

Il la fixait, ce demi-sourire aux lèvres, sa clope qui les regagnait, prête à se faire voler une autre taffe cancéreuse. Il l'observait, la poupée parfaite dont il avait brisé la porcelaine trois ans plus tôt. Il pouvait presque lire sur ses traits les différentes envies qui la traversaient, ce besoin de lui en vouloir, comme s'il y avait eu un nous, comme s'il y avait eu un couple, comme si... c'était lui qui avait clamé qu'il lui avait pris la frêle rose innocente qui avait éclos entre ses cuisses. Les mots lui répondirent, sortes de gifles pugnaces et rancunières qui ne mordirent même pas la chair du rouquin. Clyde, il souriait un peu plus à l'attaque où elle prétextait que ne plus le voir l'avait aidé à l'être, en forme. Mais alors, pourquoi cette colère qui pulsait sous chaque parole prononcée. Hautaine, petite fille précieuse, gamine aux origines bien trop visibles alors qu'elle l'observait de toute sa hauteur, comme si elle lui était supérieure, qu'elle avait tous les droits de lui demander des comptes. Parce que ce fut précisément ce qu'elle fit avec ce "t'étais où ?" Il ne lui avait fait aucune promesse. Il n'avait même pas soufflé l'hypothèse d'un lendemain. En même temps, difficile de l'imaginer, lui, faire de tel serment sans qu'il finisse par les briser les uns après les autres. Il ne se voyait pas prendre une femme un jour, ni même un mec, c'était presque du domaine de l'utopie, parce que sa vie ne ressemblait pas à un truc bien rangé. C'était même tout le contraire.

Il se mit à ricaner, moqueur, coinçant la tige ardente entre le pouce et le majeur, la regardant en biais. « J'étais où ? Parce que ça t'intéresse ? Je croyais que ne plus voir ma sale gueule t'avait réussi. » Il la cherchait, comme autrefois, quand il rôdait autour d'elle, qu'il titillait ses bonnes manières, ses maigres résistances face à un mec comme lui. « A moins que tu mitonnes, que je t'ai manqué. » qu'il soufflait encore, se rapprochant d'elle, la fixant de toute sa hauteur. « Hein Babe ? » Il tira une nouvelle fois sur sa clope, savourant la nicotine dévorante autant que l'attirance qu'il avait toujours pour ce délicat papillon aux ailes encore trop lumineuses. Les mauvais garçons se fracassent toujours, les crocs perdus dans une pureté à souiller, à bouffer. Affamés. « T'en crevais d'envie mais t'étais trop fière pour ramper, pour insister ? » Qu'il la baise dans son lit, contre un mur, ailleurs, partout. On pouvait parler de fierté, lui n'irait pas lâcher qu'il rêvait parfois d'elle dans sa cellule moisie. Même si avant de se faire arrêter, il n'avait pas volé à son secours pour la sortir de la merde dans laquelle elle s'était mise comme une grande en balançant toute l'histoire, en lui mettant son cadet à dos. Fallait qu'elle comprenne qu'elle l'avait emmerdé avec sa bouche trop bavarde. Et pourtant, elle l'attirait toujours, petit papillon qu'il avait à nouveau envie d'épingler. Petite luciole à qui il aurait été si simple de dire qu'il était en taule depuis trois ans, qu'il en était sorti il y a peu.

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Lun 3 Avr - 12:51
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elle fulmine, babe, quand elle entend son rire con résonner. c’est qu’il s’fout d’sa gueule en plus le bâtard, comme s’il l’avait pas assez humilié en la baisant pour ensuite l’oublier.
babe, elle avait pas forcément imaginé un futur entre eux. mais ils étaient tellement complices, clyde était tellement attentionné (pour obtenir ce qu’il voulait) que peut-être, quelques sentiments fluets s’étaient mis à germer dans l’palpitant innocent.
m’enfin ça, c’était avant.
« J’étais où ? Parce que ça t’intéresse ? Je croyais que ne plus voir ma sale gueule t’avait réussi. »
arg. touché. babe, elle en perd sa répartie, la chique coupée. alors elle préfère continuer de l’insulter dans sa caboche esseulée, où seule sa voix vient résonner.
« A moins qu’tu mitonnes, que j’t’ai manqué. »
qu’il ajoute. alors les joues de babe se mettent à vibrer, le rouge à monter, la colère à irradier.
« prends pas tes rêves pour des réalités, chéri. les loser dans ton genre, y’en a un paquet. »
elle lui adresse un clin d’œil pour mieux le déstabiliser. elle le laisse finir de tirer sur sa clope avant d’l’attraper du bout des doigts, d’la jeter sur le sol et de l’écraser du bout d’sa bottine usée. qu’il arrête d’la faire chier putain !
« t’en crevais d’envie mais t’étais trop fière pour ramper, pour insister ? »
babe, elle s’met aussi à ricaner. c’est pas un rire joli, c’est un rire un peu meurtri, comparable à celui des hyènes affamées se moquant de la proie qui viendra bientôt remplir leur estomac.
« j’vois que t’as pas perdu ta modestie légendaire. »
elle lâche d’un ton sec, coupant, violent.
« devant quoi j’aurais rampé steuplé ? les princesses ne courbent pas l’échine devant les insectes. »
elle hausse les épaules, tourne les talons avec l’envie d’en finir. pourtant, y’a des tas de questions qui lui brûlent encore la gorge, la tension qui durcit ses muscles et ses mirettes sombres. elle repense, entend le bruit de l’aiguille s’enfonçant encore et encore dans sa chair pour dessiner quelques arabesques colorées, marque déposée. elle est ce qu’elle est grâce à lui. à cause de lui.
« t’étais où ? »
elle redemande, lui faisant face à moitié, le corps contorsionné. elle le toise de son regard le plus hautain, le genre de regard que lancent les filles de bourges écrasées par les mondanités, écrasées par une estime de soi haut placée.
« à moins qu’t’aies trop honte de ta p’tite vie de merde pour l’avouer. »
nouveau haussement d’épaules alors qu’elle cherche toujours plus à le provoquer, à le faire sortir de ses gonds. parce que babe, elle a changé. c’est plus la gamine toute effrayée à l’idée d’être effleurée. babe, elle sort les crocs, elle prend c’qui lui plaît, elle est libérée, délivrée.
et babe, elle aura l’dernier mot sur clyde, même si elle doit lui casser les dents pour ça.
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Lun 3 Avr - 19:08
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« prends pas tes rêves pour des réalités, chéri. les loser dans ton genre, y’en a un paquet. » Ça oui, il en savait quelque chose. Mais c'était à lui qu'elle avait cédé. A lui qu'elle avait appartenu. A lui qu'elle en voulait aujourd'hui, parce qu'elle n'avait plus eu de nouvelles. Et ça le faisait sourire comme un con, la fierté qui lui bouffait le cœur qu'après trois ans il ait pu avoir assez d'importance à ses yeux pour qu'elle soit furieuse aujourd'hui. Le clin d’œil pour dire qu'elle s'en était fait d'autres. Il pensait pas, Clyde, que ça pouvait le toucher, que ça pouvait l'atteindre. Il n'était pas assez con pourtant pour croire qu'elle l'aurait attendu, la virginité volée, envolée, dérobée, chapardée. Mais il ne montrait rien, comme s'il s'en foutait. Peut-être que c'était un peu le cas. Peut-être que d'une certaine façon, c'était l'idée qu'elle en vienne à se dérober qui l'emmerderait vraiment. Instant de pensées qu'elle choisit pour lui voler sa clope, pas pour la fumer, non, pour la jeter et l'écraser rageusement. Il n'appréciait pas son geste, comme en réponse à ses paroles. Pourtant ce n'était pas le cas, puisque ce fut un ricanement qui se fracassa à ses pieds, souffle de vérité sur ce qui avait pu être la conséquence de leur passé commun sur sa vie. Elle avait grandi Babe, il s'était trompé, la pureté s'était fissurée -mais toujours pas assez. Il l'avait souillée pourtant, il en avait la preuve, dans ses mots, la sècheresse de son timbre, la violence de ses paroles, l'arrogance comme dernier rempart érigé. Elle le traitait d'insecte, la garce. La princesse s'était fait la malle, perdue en cours de route. Et elle pivotait déjà pour le planter, lui et sa fierté, parce qu'il avait à son avantage le fait de l'avoir fait céder, elle, la si pure petite amie de son frère si parfait. Il en était fier en plus. Fier d'avoir obtenu ce qu'il voulait, d'avoir su se faufiler jusqu'à ce petit cœur qui avait battu plus vite, trépignant sous ses baisers, cavalant sous ses coups de rein.

Il souriait encore, et il allait ouvrir les lèvres quand il la vit se figer à moitié face à lui. Elle n'en avait visiblement pas fini, et il attendit ces nouveaux mots, comme une sempiternelle interrogation. « t’étais où ? » Ça la torturait de ne pas savoir où il avait pu disparaître. Pourquoi elle ne l'avait pas recroisé en trois ans. Il esquissa un sourire moqueur à présent, laissant ses doigts venir triturer sa barbe, comme s'il réfléchissait à ce qu'il pourrait bien lui répondre, ou plus simplement sur la possibilité de le faire. Elle avait beau jouer les petites filles bourges, c'était lui qui avait toujours mené la danse. Toujours. « à moins qu’t’aies trop honte de ta p’tite vie de merde pour l’avouer. » A son tour de ricaner. Sa petite vie de merde, comme elle dit, elle lui a toujours plu, et elle l'a attirée, elle. « J'ai jamais eu honte de ce que je suis, ni de ce que je fais. » qu'il déclara avec toute l'arrogance du motard qu'il était, de l'ex-taulard qui s'assume parfaitement, y compris de ce qu'il avait pu faire derrière des murs, dans les ténèbres du silence carcéral. « Toi t'en as eu honte quand tu l'as dit à ta mère ? » qu'il insista, en la contournant parfaitement, se plaçant dans son dos pour venir la saisir par la taille, l'attirer brusquement contre lui, lèvres affamées et retenues, souffle brûlant et usé sur sa tignasse en feu. « J'étais en taule, j'ai renversé quelqu'un avec une caisse. » souffla-t-il en redessinant un tatouage invisible sous le tissu, mais qu'il savait présent sur sa peau. Bizarre de la part d'un motard ? Personne n'avait trouvé à y redire. Lui qui ne conduisait jamais de voiture, était au volant de l'une d'elle ce soir-là. Et oui, on l'avait cru sur parole, parce qu'il n'avait pas fuit, parce qu'il était au volant, parce qu'il était seul sur le lieu de l'accident. Et puis pourquoi il mentirait, hein ? Même là, lui qui était d'une franchise déstabilisante parfois, rabâchait une culpabilité qu'il avait fait sienne pour protéger ce frère qu'il avait trahi des heures durant avec elle.

♡ ♡ ♡
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Mer 5 Avr - 17:41
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clyde, il l’a marqué.
plus qu’elle ne l’avouera jamais.
avec sa barbe rousse (destin funeste tout tracé sur les traces de ses ancêtres), avec son air de vilain garçon qui la fait frissonner depuis des années, l’palpitant décadent à l’idée de s’emparer de ses lèvres, de son corps, d’le marquer comme lui il l’a marqué.
elle a jamais pu l’oublier, babe. son sourire, son arrogance de connard qu’elle a jamais supporté, qui l’a toujours faite succomber. son absence, l’envie qu’elle continuait d’avoir de lui tard le soir quand les étoiles avaient engloutis le ciel. elle rêvait de ses bras qui s’fermaient autour de son corps frêle, quand elle était dans d’autres contrées insoupçonnées. elle rêvait d’un futur qu’ils vivraient jamais.
parce que clyde, c’est rien qu’un bâtard qui s’pose jamais. barbra, ça a été une fille de plus sur son tableau d’chasse, une fille à oublier en quelques signaux d’fumée.
alors barbra elle peut pas juste tourner les talons et s’en aller sans lui avoir demandé une fois d’plus où il était. où t’étais quand j’mourrais d’froid sous les ponts à cause de toi. mais c’est plus facile de le blâmer lui, clyde dépourvu de sa bonnie, plutôt que d’accepter la vérité :
elle a cédé parce qu’elle le voulait.
qu’le Seigneur à prier tous les soirs, ça lui a toujours cassé les pieds.
qu’le mal, y’a qu’ça d’vrai.
elle a envie d’le blesser, babe, pour avoir l’impression d’s’être ancrée et encrée toute seule dans sa peau, pour avoir l’sentiment d’faire partie d’sa vie au moins un peu comme lui fait partie d’la sienne parce qu’il a créé sa chute, l’a longuement préparée. mais elle y arrivera jamais babe, un p’tit lapin ne peut que s’empresser d’courir en voyant les babines remplies d’écume du loup menaçant. pourra essayer d’grogner… ce sera ridicule.
« J’ai jamais eu honte de ce que je suis, ni de ce que je fais. »
il répond simplement.
encore loupé, babe a les mâchoires serrées. elle arrive pas à l’décontenancer, pour la simple et bonne raison qu’il s’en fiche. du moins, elle en est persuadée.
« toi t’en as eu honte quand tu l’as dit à ta mère ? »
comment tu sais ?! elle aimerait gueuler, l’rouge qui monte aux joues entre colère et embarras. c’est forcément son cadet qui a balancé.
elle sait même pas quoi répondre, barbra. elle aimerait l’gifler mais elle a pas l’temps qui la contourne pour l’enfermer dans l’étau de ses bras. elle retrouve sa chaleur qui vient percuter son dos, la tendresse un peu violente qui n’appartient qu’à lui.
les lèvres qui brûlent l’épiderme de sa nuque, le frisson qu’elle peine à maîtriser et qui remonte, serpente contre son échine.
putain.
« J’étais en taule, j’ai renversé quelqu’un avec une caisse. »
elle tourne un peu l’visage babe, pour le dévisager.
« en voiture ? t’as jamais conduit. »
elle lâche, dubitative.
« en taule… bouh, t’es vraiment un méchant maint’nant. »
elle ricane un peu, fait genre d’avoir peur. puis elle s’retourne complètement, mais toujours bloquée par ses bras qui la serrent un peu trop fort.
elle a l’cœur qui manque un battement, l’envie d’l’embrasser qui lui picore les doigts, les lèvres, tout l’corps tendu à l’extrême. elle a envie d’passer ses doigts dans sa tignasse alors qu’les images du temps passé ensemble reviennent s’imprimer sur sa rétine. tous ces moments partagés, quand il s’appropriait sa peau en l’encrant avec son talent, pour mieux l’embraser de ses baisers pour apaiser la douleur.
pour mieux la faire crier quelques secondes après, parce que c’est rien qu’un p’tit con, et qu’il s’emparait d’elle (et de son âme) sans lui demander. parce qu’il s’insérait toujours plus dans les tréfonds interdits d’sa personnalité, s’incrustait dans sa vie.
et qu’il s’enfonçait dans sa chair pour la faire sienne. pour transformer les cris hargneux en cris d’plaisir.
« tu m’aurais écouté, tu m’aurais laissé t’parler, tu m’aurais aidé si t’avais pas été en taule ? »
qu’elle demande, trop préoccupée par leur relation avortée, par sa p’tite personne (babe égocentrique et égoïste par moments) pour s’intéresser plus à la raison pour laquelle il a été en taule. d’façon c’est fait, hein ? même s’il a menti, même s’il a croupi dans l’trou à rats pendant quelques années pour rien, il l’a mérité parce qu’il aurait pu dire la vérité et qu’il l’a pas fait.
et puis babe, elle le connaît pas vraiment. pas autant qu’elle le voudrait… ou qu’elle l’avait espéré.
« y’avait quoi entre nous, clyde, tu peux m’le dire ? »
elle demande, et elle redevient barbra la gamine innocente, pureté incarnée, naïveté brûlant au plus profond des prunelles caramélisées. pourtant, elle est pas prête à s’faire encore écraser, son cœur lui livrer.
« t’as vraiment juste voulu jouer ou y’avait un peu plus que ça ? plus que t’as jamais voulu avouer ? »
elle demande encore, feignant une assurance qu’elle ne contrôle pas face à lui, qu’elle possédera jamais vraiment devant son bourreau. elle lève la main pour la passer contre la joue de son ancien amant, le premier, geste tendre pour le pousser à avouer.
elle a beaucoup d’questions babe. les années ont rien effacé d’son affection, même s’il a forcément changé.
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Lun 24 Avr - 19:05
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