n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
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Wilder mind.  :: (générique de fin) :: dead end :: v1
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Dim 2 Avr - 5:55
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[VERA FAROW]
"Blessed with beauty and rage."
(Phoebe tonkin) // eriam

[âge] Ses vingt-huit ans la rapprochent dangereusement d'une trentaine qui la démoralise plus qu’elle ne veut l’admettre. Franchir le cap des trente ans a quelque chose d’effrayant, et elle aurait souhaité avoir accompli davantage avant de passer à cette étape. [origines] De nationalité américaine, il en va de même pour ses origines puisque ses parents sont tous deux originaires de sa ville natale. Sans pouvoir l’affirmer, elle n’en est pas moins convaincue qu’ils sont typiquement américains, et ce, de générations en générations. [en ville] Bien qu’elle ait passé une grande partie de sa vie dans cette ville, son retour à Liberty est tout récent. Ce n’est pas tant un sentiment d’appartenance qui l’a poussée à revenir dans la ville qu’elle a quitté quand elle s’est mariée, qu’un simple besoin de repartir à neuf en laissant son affliction derrière elle. Et quoi de mieux pour tourner la page qu’un retour au bercail. [statut] Bien qu’elle ne soit qu’à l’aube d’une jeune trentaine, Vera est déjà veuve. Les circonstances entourant la mort de son mari sont mystérieuses, ou du moins plutôt vagues en raison de sa tendance à raconter une différente cause à son décès chaque fois qu’on s’avance à la questionner à ce délicat sujet. [emploi] Son parcours professionnel n’a rien de bien glorieux, bien au contraire. Il faut dire qu’elle n’a aucune ambition professionnelle, et ça ne date pas d’hier. Ce n’est pas qu’elle ne veut rien faire, mais plutôt qu’elle ne sait pas quel métier l’intéresserait réellement. Ses années d’études en théâtre se sont avérées être une monumentale perte de temps, et les quelques mois à étudier les lettres n’étaient que prétexte pour ne pas décevoir sa tante. Elle est pourtant très intelligente, et une fervente lectrice, mais elle a éventuellement cessé de se donner la peine, préférant enchaîner les petits boulots. Le temps de son union avec Byron, il ne lui était pas nécessaire de travailler, mais son orgueil la poussa néanmoins à prendre un poste d’assistante dans une minuscule maison d’édition. En arrivant à Liberty, après des années d’absence, elle s’est trouvée par hasard un job dans une librairie dissimulée et peu connue, mais qui la séduisit dès qu’elle y mis les pieds. [$$$] Sa situation financière n’a rien à voir avec sa situation professionnelle, elle y est même diamétralement opposée. Suite à la mort de son mari, Vera s’est retrouvée avec un héritage important, dont une coquette somme d’argent qui lui permet amplement de vivre plus qu’aisément. Beaucoup ont d'ailleurs pensé qu’elle était avec Byron que pour sa fortune et les cadeaux qu’ils lui offraient. En vérité, bien que Vera aime les belles choses, son nouveau statut financier n’a que très peu d’influence sur sa vie. La très modeste maison dont elle a fait la récente acquisition en est la preuve. [groupe] shining star.

keywords: arts – culpabilité – bijoux – livres  – sensibilité – incertitudes – magnétisme – rêves – deuil – lassitude – ragots – beauté naturelle – abandon – amertume – s’évader – lingerie et dentelle – enchanteresse – fougue – style victorien – effluves douces et sucrées – intelligence – petit déjeuner au lit – ravages – contradictions.

[a lot on my mind]
[001] Ses parents n’ont jamais été vraiment présents dans sa vie, et ce, depuis le tout début de son enfance. Vera n’était pas prévue et est le résultat d’une grossesse surprise qui a pris ses parents au dépourvu. Ébranlés, incertains de l’avenir qu’ils pouvaient offrir à cet enfant, mais surtout très peu enthousiastes à l’idée de devenir parents, ils ont néanmoins décidé de mener la grossesse à terme, n’assumant qu’à contrecœur leurs responsabilités. Grands amateurs de voyages et d’aventures, ils ne restaient que très rarement au même endroit et leur train de vie ne montrait aucune stabilité. C’était pour cette raison que tous deux n’avaient jamais réellement voulu fonder une famille et ils ne se sentaient pas prêt pour le nouveau rôle qui les attendait, menant une vie beaucoup trop mouvementée, mais ils ne pouvaient accepter l’idée d’interrompre la vie du petit être qu’ils avaient créé. Ils tombèrent évidemment sous le charme de leur petite fille dès sa naissance et si elle les combla de bonheur les premiers temps, la fatigue, les nouvelles responsabilités et les sacrifices qu’ils devaient à présent faire les ramenèrent durement à la réalité. Ils ont pendant quelques années charroyé leur fille d’un bout à l’autre du continent, l’impliquant dans toutes leurs escapades, mais plus elle grandissait et moins ils l’apportaient, la laissant souvent de nombreuses semaines chez des membres de la famille à Liberty. Avant qu’elle n’atteigne ses six ans elle ne voyait déjà presque plus ses parents, qui ne se contentaient habituellement que d’une carte à son anniversaire, quelques cartes postales  et de rares appels téléphoniques. C’est la sœur de son père, femme seule, sans enfant et au train de vie calme qui pris la relève pour élever la petite Vera. [002] Aujourd’hui, ses parents se sont installés quelque part en Europe, de savoir où lui importe peu, et Vera ne leur a pas parlé depuis au moins quelques années. Elle ne retourne plus ou peu leurs appels, prétextant être trop occupée, et quand elle daigne leur adresser la parole, leurs échanges sont plus souvent qu’autrement froids et banals. Ils ne savent plus rien de sa vie, et elle ne leur a même pas fait mention de son mariage, et encore moins du décès de de Byron. Le moins ils en savent sur sa vie privée, le mieux elle se porte. Ainsi, elle les a complètement coupés de sa vie et se contente de les tenir le plus vaguement possible au courant de son quotidien. Elle vit difficilement avec ce qu’elle qualifie d’abandon, elle leur en veut énormément et est incapable de leur pardonner. Ils ont à maintes reprises tenté de réparer les pots cassés, ont tant bien que mal essayé de renouer avec leur fille, mais leurs efforts demeurent dérisoires puisqu’elle refuse catégoriquement de les laisser s’infiltrer dans sa vie. [003] Magnifique et dotée d’une beauté aussi captivante que naturelle, Vera a toujours fait tourner les têtes sur son passage. À l’école, déjà, elle avait une certaine popularité qu’elle n’avait jamais vraiment cherché à gagner et pour laquelle elle n’avait fait le moindre effort. Naturellement extravertie, quoiqu’un peu intimidante, mais surtout d’une beauté déroutante, Vera représentait le cliché ambulant du rêve des hommes et de l’envie des femmes. On voulait être avec elle, ou absolument faire partie de son cercle d’amies. Humble, pour ne pas dire indifférente, elle n’ignorait pas l’effet qu’elle avait sur ceux qu’elle croisait, mais ça ne l’affectait pas réellement. Sociable, souriante, exubérante, elle allait vers tout le monde avec aisance. Elle semblait pourtant pour certains inatteignable, ou difficile d’approche autant par sa beauté que par sa déroutante assurance. Bien entourée, populaire, désirée et enviée, on aurait pu croire qu’elle avait tout pour elle, mais en vérité, elle se sentait souvent terriblement seule, abîmée par la persistante amertume qui pesait sur elle depuis l’abandon de ses parents. [004] Bien qu’elle n’en parlait pratiquement jamais, et qu’elle prétendait que ça ne l’atteignait pas,  Vera a toujours mal vécu le fait que ses parents l’aient si aisément laissée derrière alors qu’elle n’était qu’une enfant. Leur lâcheté et leur détachement face à leur fille ont laissé chez elle des séquelles permanentes et ont longtemps influencé ses relations interpersonnelles. Elle a, avec les années, transformé sa tristesse en une impénétrable carapace lui permettant à son tour de les évincer complètement de sa vie sans trop de remords. Mais pendant sa jeunesse, elle vivait très mal avec la cicatrice laissée sur son cœur suite leur départ. Beaucoup plus angoissée qu’elle ne laissait paraître, Vera avait beaucoup de difficulté à s’attacher, de peur qu’on l’abandonne à nouveau. Ainsi, elle s’entourait de beaucoup de gens, sans attaches, et ses relations amoureuses s’avéraient souvent éphémères et peu sérieuses. [005] Avant Byron, les histoires d’amour de Vera étaient éphémères et quasi inexistantes. Bien sûr, les amourettes sans avenir éventuel s’étaient avec les années accumulées, mais elle n’avait jamais rien vécu de concret et sérieux. De toute façon, le mariage, fonder une famille, ça n’avait jamais réellement fait partie de ses projets de vie. C’est la rencontre de Byron qui vint tout chambouler. Il eut un violent coup de foudre pour elle, et elle, elle se laissa rapidement charmer par ce bel homme riche et séduisant, de dix ans son aîné, qui lui faisait mille et une belles promesses. Tout déboula rapidement entre eux, et quelque part entre le premier regard qu’il posa sur elle et leur premier baiser échangé après un rendez-vous à faire rêver, elle abandonnait tout derrière elle pour le suivre dans un état voisin. Incertaine, complètement terrifiée, mais aveuglée par la promesse d’une meilleure vie qu’il lui faisait et de cet amour démesuré qu’il lui portait, elle baissa sa garde et pour la première fois, elle permettait une chance à l’amour. [006] Si Byron était tombé éperdument amoureux d’elle dès leurs premiers moments passés ensemble, il fallut à Vera largement plus de temps pour développer de sincères sentiments pour celui avec qui elle partageait à présent sa vie. Évidemment, il lui plaisait beaucoup et elle se sentait bien avec lui, même qu’il allumait dans son regard une étincelle nouvelle. Il la faisait rire, illuminait ses traits d’un sourire par diverses petites attentions, mais surtout, il garnissait son quotidien de multiples moments de bonheur. Elle vivait en sa compagnie ce qu’elle n’avait jamais auparavant vécu, et découvrait à ses côtés, petit à petit, ce qu’était l’amour. C’est d’ailleurs sans même s’en rendre compte qu’elle tomba, à son tour, amoureuse. Leur histoire était pourtant banale et simple, elle savait que Byron ne serait jamais ‘l’homme de sa vie’, ce n’était sans doute pas l’amour avec un grand V, mais il la rendait heureuse et ça avait quelque chose de réconfortant. Ils franchirent tellement d’étapes rapidement dans leur relation, après tout, elle avait tout abandonné pour le suivre après à peine quelques semaines de fréquentations, que Vera ne fut pas surprise quand une attendirssante (et un peu trop grandiose) demande en mariage arriva un peu trop hâtivement. C’est pourtant sans réellement prendre le temps d’y penser qu’elle lui dit oui. C'était, après tout, la suite logique dans laquelle les choses devaient se dérouler, non? [007] La mort, le deuil, c’était quelque chose qui, selon Vera, n’arrivait qu’aux autres. Bien sûr, elle avait dû vivre avec l’abandon de ses parents, mais c’était complètement différent, elle n’avait jamais été confrontée à la mort de quelqu’un de proche. Quand la vie lui arracha son mari, elle fut frappée de plein fouet par ce drame qui la bouleversa complètement. Les premiers jours suivant sa mort furent un chaotique mélange d’émotions qu’elle ne savait pas comment gérer, alors qu’elle tentait tant bien que mal de comprendre comment passer à travers cette dure épreuve. Elle avait beau ne pas l’avoir aimé assez, et n’avoir jamais été à la hauteur de son amour, Byron n’en restait pas moins l’homme qu’elle avait aimé, qui avait été son complice et celui avec qui elle avait tout traversé au cours des dernières années. Déboussolée et  atterrée d’un immense chagrin, elle traversait avec difficulté cette période de deuil qui lui semblait insurmontable. [008] En plus de cette profonde et sincère tristesse qui l’habitait depuis la mort de Byron, en plus de ce terrible vide en elle, Vera était tenaillée d’un pesant sentiment culpabilité. Ces remords qui lui grugeaient l’intérieur s’expliquaient par son impression de ne pas avoir été à la hauteur de l’amour qu’il lui portait et de ne pas le lui avoir suffisamment rendu. Et c’est une fois qu’il était parti qu’elle se rendait compte que, peut-être, ne l’avait-elle pas aimé assez, ou de la bonne façon. Le simple fait de se répéter incessamment qu’il aurait mérité mieux l’affligeait. Elle se sentait coupable qu’il l’ait autant chérit, alors qu’elle n’avait jamais été certaine de rien. Il était indéniable qu’elle l’avait aimé, et qu’elle l’aimait probablement encore, mais elle ne pouvait s’empêcher de regretter ne pas avoir vu en lui celui avec qui elle voulait finir sa vie, alors que de son côté, il aurait tout fait pour elle. Ainsi, en dépit de ses sentiments qui furent sincères tout au long de leur union, elle ne pouvait faire autrement que se sentir ingrate. [009] C’est d’ailleurs ce sentiment de culpabilité qui la poussa à partir. Elle ne pouvait simplement pas rester dans cette maison, leur maison, celle dans laquelle ils avaient bâtit une histoire qui demeurerait à présent inachevée. Elle ne pouvait supporter d’être entourée de toutes ces choses qu’il avait faites pour elle, qu’il lui avait offertes et de cette vie de rêve qu’il avait essayé de lui offrir. De toute façon, cette sublime demeure était pour elle, ou même quand ils étaient deux, beaucoup trop spacieuse et à présent empreinte d’un trop-plein de souvenirs qu’elle voulait oublier et laisser loin derrière elle. Rapidement elle fut louée, Vera y laissant beaucoup d’effets personnels ainsi que ses regrets, et elle mis le cap sur Liberty, dans l’Oregon, sa ville natale qui, sans nécessairement lui manquer, lui permettrait de repartir à neuf. [010] Son retour à Liberty ne passa pas inaperçu, contrairement à ce qu’elle aurait espéré. Elle était de retour avec l’espoir que son ancienne vie resterait loin derrière elle, mais il n’en fut malheureusement pas ainsi. La jolie et captivante Vera, qui s’était fait enlever par un prince charmant des temps modernes, était de retour, veuve, mais surtout, riche. Il y avait de quoi faire jaser et n’étant pas dupe, elle n’ignorait pas ce qu’on racontait à son sujet. Elle excellait cependant à faire comme si elle n’en savait rien, même s’il lui était impossible d’ignorer les regards curieux tournés vers elle et les murmures indiscrets à son passage. Tous se posaient la même question; de quoi son mari était-il mort? Et les plus audacieux allaient même jusqu’à supposer que la belle avait quelque chose à voir avec son soudain décès… dans le but de toucher son impressionnant héritage, évidemment. [011] Les ragots à son sujet ne l’atteignent que très peu, ou du moins, c’est ce qu’elle tente de laisser paraître, chérissant l’infime espoir qu’on finisse par l’oublier. Et si parfois elle accepte les diverses indiscrétions à son sujet avec indifférence, d’autres fois elle rétorque d’une agile répartie. Même que souvent, quand on la questionne un peu trop sur la mort de Byron, elle s’amuse aux dépends des commères un peu trop fouineuses, inventant toujours sur le vif une nouvelle cause à la mort de son défunt mari. Ainsi, elle se laisse guider par une imagination un peu blasée, et raconte la première chose qui lui vient en tête, parfois loufoque, d’autres fois tragique, mais toujours imaginée de toute pièce : maladie rare et incurable, étouffement prompt et inévitable, terrible crise d’allergie malheureusement inéluctable, chute fatale dans les escaliers, mort de faim à la suite de trois jours pris en otage dans un ascenseur dysfonctionnel… Vera n’est pas à cours d’idées pour leur fermer le clapet, mais surtout, nourrir leur intérêt déplacé. La véritable circonstance dans laquelle l’homme qu’elle aimait lui a été arraché demeure inconnue de tous et c’est pour elle un moyen de se détacher de tous ces gens qui l’horripilent. [012] C’est par un total hasard que Vera a mis le pied pour la première fois dans la petite librairie ou elle travaille à présent. Pensant entrer dans un petit café, elle fut enchantée de plutôt découvrir une petite boutique aux multiples étagères garnie de plusieurs centaines de bouquins. Dépourvue d’enseigne, dissimulée entre deux boutiques insignifiantes, cette petite librairie l’avait instantanément charmée, comme si elle représentait un repère secret pour ceux qui parvenaient à en faire la découverte. Vera s’y sentie immédiatement bien, comme si un énorme poids avait quitté ses épaules dès qu’elle avait franchi la porte menant vers ce petit paradis caché. Grande amatrice de lecture, elle nourrissait depuis l’enfance le rêve d’avoir jour accès à  collection aussi impressionnante que celle de Belle, dans la Belle et la Bête, et bien que cette petite librairie n’avait rien d’aussi grandiose, elle avait ce petit je-ne-sais-quoi qui fit en sorte qu’elle eut un réel coup de cœur pour l’endroit. Endroit qui devint d’ailleurs rapidement son nouveau lieu favori en ville. [013] C’est suite à un quiproquo avec un autre client de la librairie que Vera a commencé à y travailler, un poste lui ayant été offert par le propriétaire. Elle n’avait pas réellement besoin de cet emploi, mais il lui permettait de se changer les idées, de s’évader un peu, et elle s’y sentait, de toute façon, réellement bien. Vera n’avait pas pu dissimiler sa surprise en constatant que le propriétaire de cette petite librairie n’était pas du tout comme elle se l’était imaginé. En effet, elle se serait attendue à rencontrer un vieux retraité passionné, mais quand elle tomba face à lui, elle constata qu’il était non seulement largement plus jeune que l’idée qu’elle s’était faite, mais il était aussi un très bel homme qui la charma immédiatement avec son regard profond et les adorables bouclettes formées dans sa chevelure. Légèrement introverti, le nez toujours plongé dans un nouveau bouquin, mais surtout d’une adorable timidité, Vera fut immédiatement séduite par ce que dégageait cet intriguant Booker. Travailler à ses côtés lui plaisait énormément et elle se faisait un réel plaisir à essayer d’en découvrir un peu plus sur lui en dépit du fait qu’il se montrait très timide. Avec lui, elle se sentait bien, à l’aise, légère même, et surtout, elle ne ressentait de sa part aucun jugement déplacé. Il ne semblait s’intéresser ni à son ancien mari, ni à son argent, et encore moins aux ragots qu’on murmurait à son sujet. Jamais il ne posait de questions indiscrètes et prêtait une oreille attentive quand, parfois, elle décidait de s’ouvrir à lui. Vera ne se doutait aucunement que dans une ancienne vie, alors qu’ils étaient plus jeunes, Booker était éperdument amoureux d’elle, et que, bien malgré elle, elle lui avait brisé le cœur sans le savoir. Quand ils se sont revus pour la première fois, et qu’il lui a offert de travailler pour lui, il lui laissa entendre qu’ils avaient été à l’école ensemble, et c’est sans prendre le temps d’y réfléchir que Vera prétendit garder une souvenir de lui. En réalité, elle ne se souvient pas du tout de lui, alors que lui, évidemment, n’a jamais réellement pu l’oublier. [014] Après s’être acheté une petite, mais coquette maison avec l’héritage laissé par Byron, ainsi que quelques effets personnels, un peu de vêtements et une voiture, Vera n’a plus touché à cet argent, ou du moins, qu’en faible quantité. Elle est financièrement stable, bien que son nouvel emploi à la boutique ne rapporte pas tellement, et elle préfère garder cet argent en cas d’absolue nécessité. La vérité est qu’elle ne sait pas réellement comment gérer une telle somme d’argent et bien qu’elle soit à présent fortunée, elle ne veut pas que sa vie soit définie par le montant qu’elle a en banque. Elle s’efforce donc de vivre le plus humblement possible, sans tomber dans les excès. Depuis qu’elle a touché cette énorme somme, elle reçoit de nombreux appels de gens qui, tel des vautours, s’inventent un lien privilégié avec elle, prétextant qu’ils sont soudainement en manque cruel d’argent. C’est avec lassitude, parfois même avec agressivité, qu’elle repousse tous ceux qui essaient de s’immiscer dans sa vie. Définitivement, cet héritage la laisse plutôt blasée et agacée, si bien que parfois, elle aurait préféré ne rien avoir du tout.  [015] Aussi surprenant que ça puisse sembler, Vera adore cuisiner. Que ce soit pour des repas élaborés, de petites gâteries, ou encore simplement pour de petits plats rapide, elle s’est toujours appliquée à la tâche. Il n’était pas rare qu’elle concocte d’épatants plats pour impressionner Byron au tout début de leur relation, et cette habitude s’est prolongée tout au long de leur vie commune.  Innovatrice et un peu aventurière, elle n’a jamais suivit de recette, ou sinon que très brièvement, suivant plutôt son instinct, ce lui a valu quelques gâchis, mais ça, Byron ne le disait jamais et de toute façon, elle aurait nié.  Encore aujourd’hui, bien qu’elle soit dorénavant seule, il n’est pas rare qu’elle noue sur ses hanches le vieux, mais adorable, tablier de sa tante et qu’elle met aux fourneaux pour concocter des tonnes de petits plats qui s’accumulent dans son congélateur. C’est dans de tels moments que parfois elle s’arrête pour penser à lui, celui pour qui elle cuisinait avant, et qu’il lui manque un peu plus qu’elle ne voudrait l’avouer.


[PSEUDO/PRENOM]
[âge] un tout nouveau 26 ans  Wilder mind. 3457857094  [pays] Ô Canada ! [personnage] inventé. [commentaires] Ce forum est vraiment magnifique!  bril  cara On voit immédiatement tout le travail qu'il a derrière, et il est très soigné  cara Et des membres accuillants, que demander de plus wop  coeur  



Dernière édition par Vera Farow le Sam 8 Avr - 15:51, édité 27 fois
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Dim 2 Avr - 9:03
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La jolie Phoebe wop
Bienvenue à liberty red
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Dim 2 Avr - 9:41
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bienvenue parmi nous coeur tu verras, on est bien. héhé
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Dim 2 Avr - 10:16
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bienvenue et bonne chance pour ta fiche bril
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Dim 2 Avr - 10:37
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Bienvenue parmi nous I love you

Phoebe dead
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Dim 2 Avr - 10:44
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tonkin
j'en veux plus I love you
bienvenue
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Dim 2 Avr - 14:10
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pseudo, avatar, phoebe, titre.. mygad, j'en veux plus moi aussi dead bigeyes
hestia est à ta disposition si jamais héhé bienvenue parmi nous I love you
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Dim 2 Avr - 14:41
Stella Burrows
ton avatar I love you
ET ENFIN TONKIN BORDEL.
j'trouvais ça bizarre de pas la voir
j'te la réserve pour trois jours coeur
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
(le veuve m'intrigue)
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Invité
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Dim 2 Avr - 14:42
Invité
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! I love you
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Dim 2 Avr - 14:53
Invité
j'aime le pseudo !
bienvenue toi
I love you
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Dim 2 Avr - 17:16
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Mais quel accueil merveilleux soumis cara coeur
Vous êtes géniaux  bril  amour  amour
Merci beaucoup à vous tous I love you I love you

cobb, ce pseudo et ce que je lis de ton personnage dead

beth, ton avatar est divin cara Et ton personnage bien intriguant, je vais aller en lire plus héhé

stella, merci pour la réservation I love you J'avoue que je n'arrivais pas à croire que Phoebe soit encore libre dead

hestia, merci  cara  coeur  j'irai jeté un oeil à ta fiche, question de voir si ça ne m'inspire pas quelque chose wop
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Invité
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Dim 2 Avr - 20:10
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Tout ce vide est frustrant grosyeux
Mais bienvenue quand même, tu es belle. coeur
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Dim 2 Avr - 20:24
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Bienvenue ici ma jolie !
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Mar 4 Avr - 0:06
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Merci I love you
Abram, ne t'inquiète pas ça s'en vient héhé
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Mar 4 Avr - 3:46
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la belle phoebe I love you !
bienvenue parmi nous cara
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Mer 5 Avr - 14:21
Invité
Emily est si belle et trop peu vue grosyeux cara
Merci I love you
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Sam 8 Avr - 16:15
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Aloha sur le forum bella Wilder mind. 1881658346
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Sam 8 Avr - 16:30
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Merci à toi cara coeur
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Sam 8 Avr - 17:56
Stella Burrows
Tout parfait pour moi, j'aime bien l'idée que l'aies fait veuve, c'est intéressant à jouer je pense !
Amuse-toi bien ma belle Wilder mind. 1881658346
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