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almost like the blues † billie  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Anonymous
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almost like the blues †  billie Empty
Ven 18 Aoû - 22:56
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✯✯✯
les habitudes ont toujours eu la vie dure avec lui, malgré qu'il n'ait jamais nulle part où aller, il trouve toujours le moyen de s'arrêter dans un café à l'aube pour prendre sa première gorgée de la matinée, le plus corsé possible pour le sortir de l'état comateux des rêves. altaïr vide sa tasse en trois temps, juste un instant pour se poser avant de repartir, pour sans doute ne jamais oublier qu'il n'aura pas de répit. jamais de paix pour les tyoes comme lui, il a choisit la guerre sans fin. c'est pas qu'il rêve particulièrement quand il dort ou qu'il soit pourchassé par ses idées toutes la journée, en général ce sont des souvenirs qui remontent à la surface sans qu'il n'ait rien demandé, dans ses songes y a toute sa vie de tracée comme inscrite dans les étoiles. des ouvrages qu'il peut consulter que quand la nuit est tombée dans le ciel et derrière ses paupières, des paysages qu'il se souvient avoir exploré, il y a si longtemps que parfois il a l'impression qu'il n'y a jamais vraiment été. simplement fruit de son imagination et de ses envies, projetées sur le sable chaud et derrière le sourire discret d'une femme qu'il appelle inlassablement maman. qu'il appelle dans son sommeil et parfois pour de vrai. maman. , un morceau de lui resté derrière, une pièce détachée qui continue d'évoluer de son propre gré et créer une distance entre l'enfant qu'il était et l'homme qu'il est.  
le premier pas avant les regrets comme un premier pas dans la tombe. cette femme  qui semble lui manquer, être à l'origine du vide qui l'a toujours rongé, de cette pointe douloureuse qui continue de le piquer même quand il peut rentrer dans les bras de l'être aimé.  ça ne s'arrêtera jamais. il le sait, il n'en fait pas cas. dans les yeux de toutes les femmes il cherche encore discrètement cet éclat. il s'égare tard dans des bars.
ce soir là.
à la recherche de sa prochaine star, un nouveau genre de manager, il offre pas des roses, que des problèmes et des ecchymoses, les mêmes qui marquent sa face abîmée, fatiguée, vieillissante au fil du temps qui ne cesse de passer. il le laisse s'égrener dans son dos sans broncher, sans s’attacher aux précieuses années qu'il regarde mourir sous ses yeux. une de plus, une de moins au compteur, il soupire en attendant la fin, rêve d'un paisible sommeil tout en sachant que c'est probablement un frère d'arme qui l'aura. c'est ce qu'il y a de mieux, ça coïncident avec son âme, ça s'inscrit bien sur le marbre de sa tombe.  il s'allume une cigarette et louche sur les jeunes qui dansent, qui braillent, qui boivent trop et qui consomment le genre de came qu'il fait passer de mains en mains. membre à part de la société, il est cet engrenage invisible dont auront toujours besoin les jeunes pour survivre, pour s'oublier, ce poison insidieux qui séduit plus l'âge s'efface. il a déjà donné des paquets à des gosses qui pourraient être les siens ou ceux d'adam, sans aucun remords, pas la place aux larmes. aux dommages. le travail c'est le travail.  
la première fois qu'il l'a vue c'était la semaine dernière et il a tout de suite su qu'elle ferait l'affaire. il a le flair maintenant pour ce genre de nanas, dans le visage, dans l'attitude, la façon dont elles bougent leur corps de manière létale. elle lui évoque ces tueuses fatales, les veuves noires des vieux films, le regard froid et la main encore accrochée au canon. elles ont toute la même nom de parfaite, l’identité oubliée dans toutes les nanas rabattues pour le sale boulot.
elle a rien de spécial. est juste ce qu'il faut.
il la regarde danser presque tous les soirs depuis, en sirotant son whisky coca, en relisant ses derniers messages - parfois il songe à envoyer un sms à adam puis il ne trouve jamais les bons mot sur son clavier. il attend trop longtemps. il attend jusqu'à la fermeture, prétextant qu'il doit patienter  que l'alcool redescende un peu, il en profite pour l'épier sous toutes les coutures de ses fringues.
la musique joue sa dernière note et il bouge enfin de son siège, le verre toujours à la main pour s'approcher des danseuses. il connaît même pas son nom, il sait pas comment l’appeler mais il sait qu'elle se reconnaîtra, au regard qu'il jette sur son corps, copié sur ceux des hommes qui envient leurs formes. il se contente d'imiter le processus naturel auquel il a échappé.
on vous a déjà dit que vous étiez très mignonne vous ? clin d'oeil, n'importe qui le prendrait pour un alcoolo ennuyé.
ennuyé oui. il pense pas être assez alcoolisé pour pendant à autre chose qu'au boulot qui semble jamais s'arrêter. y a moyen qu'on se voit en privé ?
les billets qui se froissent entre ses doigts.
on peut tout acheter quand on a de l'argent, règle numéro un.
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