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Le premier jour du reste de nos vies {Blanche}  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Jeu 27 Juil - 12:57
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C’est le grand jour pour toi. L’officiel jour de ta sortie de prison, après trois longues années de réclusion. Trois longues années perdues, simplement parce que tu as été trop con pour te ranger, en devenant adulte. Pour accepter de devenir responsable et de te comporter comme un type de ton âge. Mais ça a toujours été plus facile pour toi d’être le type un peu immature, bercé par les excès et les conneries. Depuis tout jeune déjà, à te faire exclure de l’école, du collège et du lycée. Le gamin turbulent, toujours à faire des conneries. À finir au poste de police, récupérer par ton père qui t’en a quelque fois collé une, faisant rougir ta joue de gamin. Mérité. Tout était mérité, parce que tu étais imbuvable pour ta famille. Trop turbulent, trop insolant, trop arrogant, aussi. Tu t’es calmé, en partant de chez toi, en entamant un brin de carrière, régie par l’illégalité et un petit job de couverture. Tu t’es calmé, en aménageant avec Blanche. Pourtant, demeurait au dessus de vous, l’ombre des ennuies. La chute qui menaçait ta grandeur, chaque jour un peu plus. Jusqu’au point de non retour. Choppé pour possession de drogue, pour petit trafic, petit recel. Rien de trop suffisant pour te garder à l’ombre longtemps. Mais déjà conséquent pour te faire enfermer quelques années. Années longues où heureusement pour toi, tu as su te faire respecter. Parce qu’avoir une belle gueule en taule, n’est certainement pas un avantage. Tes poings ont servi, beaucoup trop de fois. Ton bagout, tes manipulations, ton insolence, aussi.

Mais aujourd’hui, tout semble derrière toi, alors que l’on t’escorte hors de ta cage, après un bref au revoir à Bruce, ton compagnon de cellule de l’époque. Tu te retiens de trop sourire, de trop imposer cette victoire alors que pourtant, tu sens déjà l’appel de l’extérieur faire battre un peu plus ton cœur et titiller tes sens. Après quelques formalités, tu récupères tes fringues, ceux-là même avec lequel tu es arrivé, dés lors que tout a commencé. Un jean, un t-shirt clair, simple, ta chaîne, avec le pendentif que Blanche t’a offerte, tes chaussures bien sur et ta montre, cadeau de ton père. Heureux de retrouver ces bribes de souvenirs de ta vie, de tes belles années. Pourtant, même si ton visage semble encore arborer cette suffisance légendaire, tu sembles un peu changé, transformé. En partie puisque tu sais que tu ne pourras jamais te tenir loin des ennuies, complètement. Comme un bout de métal attiré par un aimant trop puissant. Mais tu veux te laisser une chance. Blanche le mérite. Oui, le reste, tes parents, tu y penses, mais moins. Forcé d’admettre que la seule personne autour de laquelle ton univers gravite, c’est elle. Elle que tu n’as jamais trompé, malgré ta réputation de mec étant souvent bien trop entouré. Elle a qui tu as pensé, les nuits de solitude à faire le bilan de ton existence. Elle qui te le sait, est derrière les immenses grilles et murs, à attendre que tu sortes enfin.

Finalement, le buzzer de la porte d’entrée et ses multiples sécurité retenti, pour te laisser sortir. Le jour, bien que légèrement grisé des nuages de pluies, t’apparaît comme une délivrance, un gout de paradis. Tu observes autour de toi, devant toi. Cette sensation grisante d’être enfin libre. Comme une drogue dure qui fout le bordel dans tes sens, prête à te rendre euphorique. C’est là que tu la vois, la frêle silhouette blonde qui se dessine contre son imposante voiture. Tu as un sourire en coin alors que déjà, tu te diriges vers elle. Tes cheveux ont poussé, plaqués en arrière sur ton crâne, descendant jusqu’à ta nuque. Ta barbe n’a plus rien de taillée. Tu as l’allure du taulard, du mauvais garçon. Pourtant aujourd’hui, tu es décidé à changer, pour elle. Elle qui commence à faire quelques pas vers toi, alors que tu accélères le tiens. La retrouver. Ton cœur en bat à tout rompre, comme un con amoureux. Lorsqu’elle arrive à ton niveau, se jetant dans tes bras, tu la serres presque à l’étouffer, la soulevant même un instant de terre. Retrouver son parfum, la douceur de ses traits. La reposant enfin, tu viens l’embrasser comme jamais. Un baiser plein de fougue, de passion et d’amour dégoulinant. Les rares visites conjugales que tu réussissais à négocier n’ont jamais été suffisantes. N’ont jamais été qu’un goût d’échec au milieu de ta vie de taulard. Mais désormais, tout te semble derrière toi. Tu n’as même pas réussi à ouvrir la bouche, à lui offrir quelques mots. Tes lèvres sont bien trop occupées à posséder les siennes. Tes mains, puissantes, serrent son corps, le plaque contre le tien. Tu sens même déjà le désir t’envahir. L’envie d’elle, de l’aimer. Fort, trop fort. Trop intensément, surement.
Tu la retrouves, enfin !
La femme de ta vie.
Celle qui ne t’a jamais abandonné.
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Jeu 3 Aoû - 19:26
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C'est tellement long, trois ans. Tu aurais pu décider que tu ne voulais pas subir tout ça, son absence, les visites, les regards du voisinage. Tu aurais pu l'abandonner, parce qu'il t'a laissée tomber. Mais tu n'es pas amère, enfin plus maintenant. Evidemment, tu lui en as voulu, tu as crié, n'as pas manqué de lui dire à quel point il était con. Mais tu l'aimes, ton gros dur imbécile. Tu lui as toujours pardonné ses conneries, ses dérapages, et tu les lui pardonneras sans doute toujours. Tu n'y as pas vraiment cru, à son calme apparent lorsqu'il s'est posé avec toi. Tu ne l'as jamais cru capable de se ranger, parce que c'est encré en lui, que rien ne l'arrête. Tu sais que, même pour toi, il ne pourrait pas se tenir à carreau. C'est pourquoi tu ne le lui as jamais véritablement demandé. Tu ne le feras probablement jamais, la décision lui revient, tu ne feras toujours qu’espérer qu'il apprenne de ses erreurs, qu'il grandisse. C'est toujours le même gamin dont tu es tombée amoureuse il y a bien des années, le même emmerdeur, la belle gueule qui ne trompe personne. Tu ne tiens pas à savoir ce qu'il fait, à vrai dire cela t'arrange de pouvoir dire que tu ne sais rien lorsque l'on t'interroge à son sujet. Mais, au fond, tu n'es pas dupe, il faudrait être stupide pour croire que Jude Williams ne traîne plus dans de sombres affaires et magouilles. Ou n'y traînera plus. Tu ne lui fais pas toujours confiance, mais tu n'as pas besoin de ça pour l'aimer, et tu sais que tes sentiments ne seraient pas les mêmes pour un homme plus fiable. Tu n'as pas besoin de te sentir en sécurité. Vous vous aimez, trop fort, et c'est tout ce qu'il te faut.

Aujourd'hui, il sort enfin, Jude. Il a purgé sa peine, après ce jour ce sera derrière vous, et tu espères de toutes tes forces qu'il ne fera plus de détour par la case prison. Qu'il continue les trafics et les histoires pas nettes si cela lui chante, mais qu'il soit au moins discret, que personne ne l'y prenne. Tu ne veux pas revivre ça. Tu ne veux pas qu'il revive ça. Avant lui, tu n'étais pas familière avec ce genre de milieu, tu as toujours été de l'autre côté de la barrière. Très loin de l'autre côté. Tu n'es même pas sûre d'avoir déjà eu un PV. Ta famille est du genre irréprochable, et avant de leur annoncer que tu t'installais avec Jude, que tu l'aimais, et qu'ils ne pourraient rien y changer, tu semblais tout aussi parfaite. Tu ne lui raconteras probablement pas les disputes que tu as eue à son sujet avec ta soeur ces dernières années. Tu mentiras, tout s'est bien passé. Depuis qu'il est enfermé, tu as brisé pas mal de vaisselle dans des conversation agitées, personne ne parvenant à comprendre comment et pourquoi tu acceptes de vivre ça. Côté Williams, tu n'as eu que soutien, mais côté Thewlis tu as bien failli couper définitivement les ponts. Puis tu as pensé à Agnès, qui ne pense pas à mal, croyant bien faire. Tu as pensé à ces bracelets que vous avez échangés et ne quittez jamais, et tu t'es dit que tu pouvais encore supporter le manque d'ouverture d'esprit de ton clan.

Tu t'es plantée à quelques mètres des portes, adossée à la voiture. T'as fermé la clinique pour le reste de la journée, et conduis jusqu'ici. Les minutes s'égrainent avec une lenteur infinie, et ton regard fait la navette entre les aiguilles de ta montre et la silhouette sombre de la prison. Un bruit retentit, tu sursautes, et ton cœur entame une danse victorieuse lorsque tes yeux clairs tombent sur la silhouette de Jude. Tu te décolles de la voiture et t'avances, d'abord lentement, comme hésitante. Depuis quand ne l'as-tu plus touché ? Alors que la distance vous séparant s'amenuise, tu t'aperçois qu'il a encore changé depuis ta dernière visite. Ses cheveux ont poussé, ainsi que sa barbe. Il a tout du prisonnier qu'il était jusqu'ici. Mais son sourire, son sourire n'a pas changé, et il est là, juste pour toi. Tu finis par courir, entres en collision avec lui, enroules tes bras autour de son cou et te perds contre lui. Tu n'as plus envie de le lâcher, comme s'il ne s'agissait que d'un mirage dont il suffirait que tu te détaches pour qu'il disparaisse. Mais Jude est bien là, ses bras fort serrés presque douloureusement autour de ton corps, ses lèvres trouvant bientôt les tiennes. Il a le goût de l'absence et du manque. Tu ne détaches tes lèvres des siennes qu'une fois à bout de souffle, et tu restes proche, quasiment collée à lui. Un rire s'échappe de tes lèvres, rire presque nerveux, mais heureux. Il est là, face à toi, contre toi, tangible, et surtout libre. L'une de tes mains s'échappe de sa nuque pour caresser son visage. Sa joue, ses lèvres, sa barbe désordonnée qui t'arrache un sourire amusé. Ton autre main joue avec ses cheveux trop longs. « Je t'aime. » Ta voix n'est qu'un murmure, sans doute car il pourrait déceler un sanglot si tu parlais ne serais-ce qu'un tout petit peu plus fort.
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Sam 19 Aoû - 10:37
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Sa présence, son parfum. Sa frêle silhouette qui s’accroche à ton cou. Tes yeux se ferment, tu savoures l’instant comme une douce libération. L’euphorie de la situation. Toi toujours trop fier, toujours au dessus de tout. Trop désinvolte, trop arrogant. Et pourtant aujourd’hui, si humain. Parce que malgré tes grands airs, malgré ce côté hautain, presque dédaigneux, la prison t’a marqué. A laissé des traces en toi qui ne disparaitront jamais. Blanche, elle demeure la seule personne qui t’a permis de te raccrocher à la réalité. À ta vie, là dehors. À cette vie là que tu retrouves aujourd’hui. Parce que tous sont partis. La connerie de trop. Jude et ses exploits idiots, trop dangereux. Jude qui ne sait rien faire d’autre que gâcher sa vie et celle des autres. Beaucoup se sont détournés, mais elle, jamais. Bien sur là, tout de suite, alors que tu l’étreins avec force, tu ne vois que le positif. Ton envie de changer. Ton envie de remettre à plat toutes tes décisions. Ton envie d’être quelqu’un de mieux. De bien. Pour elle. Juste pour elle. La seule personne en ce monde qui a tes yeux, le mérite réellement. Elle t’aime. Oh oui, tu n’en as jamais douté, mais lorsque ses mots résonnent à tes oreilles, tu sens ton cœur battre plus fort. « Tu m’as manqué… » Parviens tu à articuler, l’émotion dans les pupilles. Les yeux brillants d’intensité. « Je t’aime tellement putain » T’en viens à jurer, parce que dans le fond, tu n’es pas un véritable romantique. Que ces mots là, même évidents entre vous, sont parfois difficiles à prononcer. Mais pas aujourd’hui. Parce qu’aujourd’hui, tu n’es qu’une entité de sincérité et de franchise.
Tu la reposes finalement sur le sol, restant proche d’elle. Tu pourrais tout oublier. Le lieu où vous vous trouvez, toi fraichement sorti de prison, ta sale dégaine face à sa beauté habituelle. À son élégance innée. Le moment est bien trop hors du temps pour que tu tendes à le briser. Tu saisi ses mains entre les tiennes. Tu les presses entre tes doigts. Tu la regardes, tu l’admires, avec toute la fierté dont tu peux être capable. Blanche c’est la femme de ta vie et ça, tu ne peux plus jamais en douter. Plus après tout ça, ces années à t’attendre, à venir te voir, à ne pas faiblir. Bien sur tu n’étais pas en coulisse, tu ne voyais que ce qu’elle t’offrait, mais dans le fond tu savais qu’elle ne partirait pas. Parce que si Blanche t’avait abandonné à ton sort, là bas, derrière les barreaux, tu n’oses imaginer ce que tu serais devenu.

« J’dois avoir une sale gueule ça faisait un petit moment qu’on ne s’était pas vu » Dis-tu finalement, avec un large sourire, plus amusé, plus léger. L’intensité de l’instant se dissipe pour laisser place à une douce euphorie. Plus apte à rire, à reprendre le cours de ta vie, avec elle. Tu ne sais même pas ce que donneront tes retrouvailles avec les autres. Tes parents, ton frère, Emerson. Toute ta petite famille. Mais cette seule pensée te ferait grimacer. Tu ne veux pas penser à eux. Juste à vous. À toi, à Blanche, à votre histoire et à votre amour que tu pressens comme encore davantage renforcé. Elle mérite tout ce que tu es capable de lui donner, Blanche. Le bien, bien plus que le mal. Tes bons côtés. C’est pour ceux là qu’elle est revenue vers toi. Qu’elle est tombée amoureuse. Qu’elle t’aime, encore aujourd’hui. « On rentre ? » Demandes-tu enfin en l’attirant vers la voiture, avec un sourire en coin. « J’ai hâte de voir c’que t’as fait de la maison, me dit pas que ta tout repeint en rose ! » Nouveau rire amusé. Tu as besoin de ça, ce bonheur de la liberté retrouver. De renouer avec Blanche hors d’une exiguë chambre destinée aux visites conjugales. Tu as besoin de la retrouver comme avant, de la choyer comme jamais. De lui montrer que tu es et seras toujours là.
Alors, une fois dans la voiture, assis sur le siège passager, tu tournes la tête vers elle, tandis que attrape ses clés pour démarrer le contact. Tu fixes tes mains un instant, pensif, perplexe. Le sérieux te rattrappe au galop. Reprend le dessus pour te pousser aux confessions. « J’te promet que ça n’arrivera plus, j’vais changer, pour toi. Pour nous » Déclares-tu en fixant tes mains avant de relever le regard vers elle, tournant la tête pour la fixer de tes prunelles azur. Ton cœur s’emballe. Tu l’aimes Blanche. Tu l’aimes comme un taré. Et tu ne peux pas risquer de la perdre. Pas pour des conneries aussi futiles qu’un peu de drogue vendue à quelques gamins.
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