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22 jump street † lyov  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Ven 11 Aoû - 23:42
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✯✯✯
toujours être sur la route, c'est son credo, son coeur bat au même rythme que rugit son moteur, il se nourrit du vent plus que d'amour et d'eau fraîche, d'adrénaline et d'allumette craquée. ne pas se retourner, ne pas regarder en arrière, ne pas avoir de présent, ni de passé, ni de futur. être libre. c'est ça la vraie vie avec un grand v comme vitesse.
libre de ne pas rentrer ce soir, de ne pas avoir de maison, de murs entre lesquels on finit par s'ennuyer, il s'inflige pas cette peine, de franchir le pallier de son chez lui pour se retrouver emprisonné dans tout ce qui respire sa propre personne. parce qu'altaïr est foncièrement mortel pour lui même et qu'il n'est pas sur d'arriver à se supporter trop longtemps. ça fait trente-six ans qu'il le fait et plusieurs fois il s'est presque senti dérailler, glisser.
il est libre de s'allonger et de dormir sous un arbre comme-ci c'était normal, se de prendre pour un cowboy solitaire et coincer son fidèle destrier derrière un tronc d'arbre aux initiales gravées, sans se dire qu'il est à la rue pourtant ou clochard. il a fait son choix. le choix de toujours avoir le choix. c'est comme ça qu'il voyait les choses, pas autrement.
maman disait toujours un truc du genre, trouve toi une belle fille, fonde une famille, grande maison avec un bouledog. et altaïr il s'est trouvé un homme, il a commencé à mentir pour ne pas avoir à toujours revenir - il a peur de rentrer altaïr, d'arriver à la fin du voyage. et surtout, il a adopté ses enfants dans la rue pour leur apprendre à se servir d'un fusil, leur a appris ce que sur le tas il a capté déjà tout jeune et tout con, la loi du plus fort. frapper c'est ce qu'il fait de mieux, il réinvestit son talent dans la bonne cause. je suis justicier. elle serait fière maman.
il est avocat (du diable).
il est soldat ( d'un gang).
il est prof ( d'armes).
il est médecin (...non).
non il est pas médecin.
lui il coupe directement la jambe, ricane. le handisport c'est à la mode. gras et irrespectueux l'humour reste en travers de la gorge coincé, les doigts dans son dos irrévérencieux des anges qui désapprouvent son envolée lyrique. pardonnez moi mon père, j'me fais chier. le respect qui peut aller se faire -. et dans tout ça, il se démerde plutôt bien en loup solitaire, l'idée peut pas lui déplaire, il sait y faire. il a peu de gens dans sa vie, juste assez pour pas devenir fou, pas trop pour commencer à devenir sentimental. il est bien alta.
seul plutôt que mal accompagné. le rêve.
y a bien lyov. son petit prodige. celui a qui il a encore quelques bottes secrètes à apprendre. une parade mortelle qu'il pourra lui réveiller que sur son lit de mort. lyov c'est sa bonnie, sans nichon et qu'il peut pas épouser vu qu'il est déjà marié. c'est son twix gauche - ils est pas toujours d'accord mais il le dit pas. lyov c'est tout et n'importe quoi tant que ça fonctionne en duo.
alors tous les samedis c'est un peu la même rengaine, quand le lavomatic est fermé et qu'il se surprend à s’ennuyer un peu. y a des mecs qui se retrouvent autour d'un ballon, d'une bière.
lyov s'occupe du linge sale. dans tous les sens. et altaïr frappe toujours trois fois à la porte. il sonne une fois. une deuxième fois. puis il cogne. c'était une habitude de gosse. c'est devenu une signature. de la mauvaise augure, pire que des corbeaux nichés sur les barrières, que les chats noirs dans les gouttières. il le sourire idiot à chaque fois sur ses lèvres quand la porte s'ouvre, comme un gosse qui vient de voir le père-noël. giselle, je t'ai ramené mes slips. et j'crois qu'il m'en manque, t'es sur que tu m'en as pas volé ?
bien sur, bien sur que non. et il est content de le voir aussi.
il dit pas bonjour, jamais. il se doit comme ça altaïr, que ça évite de dire au revoir. il n'a jamais revu les gens qu'il a salué.
superstitieux.
c'est toujours cool de voir ta gueule, tu m'offres à boire ?
profiteur. il vient surtout pour crécher un peu, se reposer. chaparder ce qu'il peut, le paquet de chip dans le placard, la tablette de chocolat qui file dans sa poche. discrètement mais surement. et une fois même une chaussette qui traînait.
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Sam 12 Aoû - 10:13
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☆ ☆ ☆

trois coups. trois coups comme au théâtre. trois coups comme les trois de foutus petits cochons. trois parce qu'au final pourquoi pas, c'est plus joli que quatre, plus harmonieux que deux. trois c'est représentatif. trois ça laisse pas de doute sur qui se cache derrière la porte, y'a aucune surprise, pas de oh, de ah, de ih, de oh seigneur et de dames tombant à la renverse sous l'émotion. quand lyov il se traîne devant la porte, il papillonne juste des cils et se laisse submerger par la vaguelette qui lui tombe sur les pompes. c'est pas qu'altaïr manque d'entrée en scène, c'est seulement que c'est tellement habituel que plus rien saurait le sortir de sa composition à la fois abstraite et réaliste. altaïr c'est comme un virus, c'est se choper même pire que ça, une bonne mst à en mettre k.o le service pendant un mois ou deux. un truc exotique, façon chlamydia et crustacés. il sourit quand même, se retient de se marrer parce que ce serait lui donner bonne conscience - ou le conforter dans sa connerie, avec ses fringues poisseux et sa gueule terminée au charbon. vague soupir, il a pas le temps d'en placer une qu'il est déjà à l'intérieur, baluchon en prime qui pourrait ressembler à un fennec mort.
lyov s'étire,
lyov baille,
lyov reste dans un train-train qui lui va, altaïr est dedans depuis un moment. il saurait plus dire quand exactement - tellement qu'il le prendrait presque pour un père, ou une figure de ce type, sans basculer dans l'oedipe inversé. porte refermée, il passe une main malhabile dans sa nuque pour la masser. il est quelle heure déjà ? il saurait plus dire. lyov il a plus trop le sens des priorités, du sommeil et même de sa vie en général. il laisse planer un rire avant de lancer à son tour.
- c'est pas comme si j'pouvais dire non. si j'dis non tu vas t'mettre à convulser, et j'aimerais éviter la paperasse autour tu vois ? épaules qui se haussent, il file fissa dans la cuisine pour chercher dans son frigo deux bières. il jette un regard autour de lui, c'est pas encore trop le merdier, ça semble même plus bien rangé - à la mode ikea, ça sait faire son effet en grandes pompes. il en ouvre une, puis une autre, se pose sur son canapé, laissant les boissons sur la table basse. et bien sûr que si, c'est moi qui l'a volé. j'me touche dessus chaque soir papa, t'as pas idée de l'effet d'boeuf que tu m'fais, genre, oh wow. éclat de rire, bras qui se croisent sur son torse, il fait craquer, presque délicatement, sa colonne vertébrale.
- même quand j'suis en repos tu viens m'voir. sans déconner, j'aurais mieux fait d't'appeler rex et d'te demander de m'chercher la baballe. grimace, il sourit malgré tout. quoique, ça passerait pour un trip bdsm qu'a mal tourné. et altaïr, il a rien d'un bon vin qui devient encore meilleur en vieillissant. ça prend le chemin inverse, de la piquette. pour autant, ça se laisse boire, apprécier, pour l'alcoolo du coin qui demande pas plus qu'une dose de planage pour la journée.
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Sam 12 Aoû - 21:55
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✯✯✯
il en a vraiment rien à faire. vraiment.
pourtant c'est pas faute d'essayer, d'avoir un peu de volonté pour changer, pour être un peu moins clodo et un peu plus beau gosse, moins crevard. moins beaucoup de chose et plus ça va, plus moins et moins font plus. ça va qu'en empirant, comme la vieillesse, plus le temps passe et plus il porte la crasse sur le visage et toutes les mauvaises choses. c'est même plus de la terre qu'il traîne sous ses godasses c'est une armée de fantôme à lui tout seul et de mauvais esprits.
mais c'est pas dans sa nature altaïr. sa nature elle est sauvage, bestiale,
il ressemble plus à fauve qu'à un être humain jusque dans la manière de sourire avec ses crocs, le truc flippant et on a beau lui dire d'arrêter il se trouve encore plus effrayant quand ses traits sont pas adoucis par les fossettes de ses joues. c'est un peu comme lui demander de se raser, c'est bien parce que tuer quelqu'un et cacher un corps prend du temps qu'il garde son calme.
tu peux répéter la question ?
lyov c'est un chat - un chaton. c'est dans ses petits yeux malicieux, il l'a repéré y a des années, c'était inscrit dedans comme l'avenir s'inscrit dans les étoiles. y avait le choix entre faire de lui le fils de satan ou le prendre en vidéo et le poster sur les réseaux sociaux quelques années plus tard. altaïr il a tendu sa patte et son sourire d'acier et il lui a proposé de devenir son élève, entre autre. mais si y a bien une personne qu'a vraiment appris quelque chose c'est lyov.
et c'est pas pour rien qu'il lui fait assez confiance pour le laisser laver son linge, il imagine bien qu'il ira pas foutre du piment dans son slip.
j'vois que t'es toujours aussi ravi de m’accueillir dans ta demeure, super l'esprit d'équipe, dit surtout si j'te fais chier et quel doigt je dois te couper pour la peine. il lui adresse son petit clin d'oeil de bonne entendre. allez c'est le jeu, il sait bien altaïr qu'au fond, ce qui emmerde lyov, c'est surtout l'heure à laquelle il vient le déranger.
et pour continuer dans le bestiaire, il fait un peu poule aussi alta, papa poule, il se lève avec le soleil et il se couche avec la lune. sauf quand il sort en boite, mais parce qu'il peut pas voir la lune, nuance.
c'est même un mari cool mais ça c'est secret défense. faudrait pas que ça se sache.
surtout pas qu'un con de son genre est rangé. heureux faut pas déconner.
faut pas déconner. putain, il est rangé, même y penser ça surchauffe les serveurs dans ses neurones.
j'ai toujours cru que tu dormais à poil, tu brises mon fantasme un peu. j'suis déçu, choqué, là j'vais vraiment convulser, clamser genre mon coeur il va lâcher. c'était bien parti avec le bdsm pourtant.
intrusif, clairement. et un peu acteur, exagère toujours tout. il a plein de défaut, le pire c'est que clairement il aurait bien ramené la balle, fut un temps. parce que rendre service c'est sympa. et le problème d'altaïr c'est qu'il comprend pas le second degrès.
lyov est son second degrès, chapitre un, première ligne. je t'emmerde.
il est pas drôle. altaïr, l'humour il a jamais compris le principe, la meilleure blague qu'il ait jamais faite justement c'est d'épouser quelqu’un et malheureusement. c'est pas une blague.
la seconde blague c'est son existence. là encore bide total.
il hoche la tête tout content comme un petit toutou bien appris.
cause toujours.
tu m'intéresses.
il se noie dans sa bière, pour réfléchir à comment il va lui annoncer à lyov.
déjà, qu'il sera pas son témoin.
pas le parrain.
non plus pas l'amant, pas intéressé.
bon j'suis ravi de savoir que je te plais encore malgré toutes ces années mais j'dois te dire lyov, j'ai des images en tête et je vais avoir besoin de beaucoup de bières pour oublier ce que je viens d'imaginer.
comme ci lyov il avait une vie. c'est pas possible ça. avoir une vie, c'est un truc inconcevable pour lui, peut-être parce que la sienne tourne uniquement autour des red devils et de concerts dans des bars moisis à affiner son oreille et rêver de finir gypsy king. il se gère depuis tellement de temps, il sait pas ce que c'est d'avoir des gens autour, juste une vague idée qui devrait se concrétiser.
mais il dit que ça ne lui fait pas peur, qu'il n'a pas de raison de s'inquiéter, même s'il est surpris par toutes les émotions qui sont remontées.
la vie des autres, quel mystère. on la dirait si passionnante, incroyable, quelle hypocrisie. il voit pas ce qu'il y a de si fou quand on taffe comme un type banal juste ennuyant.
déprimant.
fait pas genre t'as une vie privée, t'as pas l'air de cacher quelqu'un derrière ton canapé où de t'être discrètement rhabillé quand tu m'as entendu entrer - si ça doit arriver reste nu je t'en prie.
c'est quand que tu me présentes ta meuf ? ou ton mec ? ou ton chinchilla ?
 
il zieute la pièce, rien à signaler que le bordel organisé de n'importe quel être humain. il se demande comment on peut accumuler autant de trucs, s'attacher à du matériel, lui qu'à juste une collection de cailloux - des minéraux qu'il dit fièrement. et encore le seul truc qui lui manque quand il reprend la route c'est le canapé. c'est trop abstrait ça.
une maison.
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Jeu 17 Aoû - 13:00
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☆ ☆ ☆

altaïr quand il l'ouvre c'est comme un flux ininterrompu de bruits dérangeants qui poussent à tourner la tête pour les chasser, des abeilles en essaim qui viennent courir après la victime en course. altaïr c'est comme une constante bataille qui prendra jamais fin, juvénile pourtant, mis à part la sensation de défaite, il laisse pas grand-chose derrière lui - faut être du bon côté de la barrière. parce que quand il frappe lui, ça fait moins plaisir, ça laisse d'infâmes ecchymoses au mieux, ça se laisse disparaître et dissoudre au pire. il était pas crédible le jour où lyov lui a été foutu dans les pattes, perçu par le plus jeune comme étant un genre de clown délavé qui sait plus comment bien faire le show. puis le rideau s'est levé, puis les capacités se sont déployées - ailes d'albatros qui font tourner le vent d'une autre manière. altaïr il est devenu comme un mélange entre un dieu moqueur et un humain mauvais, une substance difforme dont il tente de percuter encore les réactions. il est pas prévisible - ou peut-être que si, tellement qu'il en devient ennuyeux, assez ennuyeux pour laisser aucune chance de prévoir le coup. vicelard serpent à la langue de bois, il parle tellement que ses mots emplissent l'espace, pourraient se faire vomir par l'appartement qui contient un surplus. ça le fait juste rire lyov, parce que c'est une qualité qu'il pourra toujours lui donner - ce pouvoir mystérieux de claquer des doigts pour éradiquer le malheur ici-bas.
il s'étire, laisse son dos épouser la forme du dossier.
(quel con)
il ferme les yeux quelques secondes lyov, croise puis décroise ses bras sur son torse, cherchant bonne position pour dissimuler son engouement. soirée pyjamas sans les pantoufles à licornes, soirée pyjamas sans les gloussements pour témoigner d'une joie gigantesque, soirée pyjamas avec peut-être, les discussions gênantes autour des amours, des emmerdes, et des potes parfois.
- aucun des trois. j'préfère, et de loin, mater ton cul plat senpai. un clin d'oeil se fraie un chemin pour donner du grotesque à ses mots. puis il éclate de rire lyov, un peu insouciant, un peu bête aussi. retournant des années auparavant, sortant tout juste de l'adolescence et atteint d'une flemme rocambolesque le menant pieds et poings liés devant le gang redouté de la ville. rien pour faire rêver, pas même un passif à en faire crier les plus sensibles amourachées. lyov, il a juste été ce con qui a joué au con, lui-même entraîné par un con, qui continue, et qui continuera à faire le con. il se penche, attrape sa bouteille, fait couler une gorgée avant de remettre en place sa tignasse - timide manie. en vrai commence pas à parler d'ça, on en aurait pour la nuit. et y paraît que j'dois laver tes culottes en dentelles. grincement de dents, il le regarde quand même avec une genre de tendresse un peu propre à celle qui se porte par un père. si tant bien est qu'il aurait pu l'être. si tant bien est qu'ils auraient pu, dans une autre dimension, être liés par le sang - pas grave, ça vaut déjà ce que ça vaut. puis d'toi à moi, c'est toi l'plus louche. y'a pas une fois où j't'ai vu emballer une nana sur l'arrière de ta moto ou j'sais pas quoi. t'es impuissant ? haussement de sourcils, recherche intense des raisons de son introversion sociale et sentimentale. oooh pire, t'es croyant ? genre pur jusqu'au mariage ? ou eunuque ? ah si c'est ça mec, mea culpa j'manque de délicatesse.
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