n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

sweet dreams. (adonis)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Lun 24 Avr - 22:04
Invité
une énième manifestation. tessaly est éreintée, fatiguée, sa voix commence à dérailler. sasha n’est pas là, sasha fuit toujours les manifestations comme ça… mais tessaly s’en fiche un peu, tessaly est heureuse de ce qu’elle fait, des plaintes qui sont exprimées. c’est important pour garder une démocratie, c’est important de se faire entendre…
c’est mieux que de garder une grosse rancœur dans son petit cœur.
elle ressemble à une gitane ou à une bohémienne, esmeralda revisitée. avec sa longue jupe bariolée, ses bracelets qui dansent autour de ses poignets dès qu’elle esquisse le moindre geste, avec sa chevelure un peu courte et bouclée qui remonte un peu sur sa nuque gracile, avec ses grands anneaux où pourraient se poster des moineaux…
elle est belle, tessaly. elle est un peu ailleurs, un peu marginale, complètement différente. hors de la réalité.
elle marche encore dans les rues alors que la manifestation s’est dissipée sans heurts. tessaly, elle fait souvent des vagues, elle aime pas quand c’est trop calme, mais elle va rarement mettre les pieds chez les flics… elle essaie toujours d’être tempérée. y’a qu’avec sasha où elle retrouve un peu de sa douceur d’antan, son insouciance aussi. elle doit être la grande sœur qui veille, à côté du naïf qui a les mirettes plongées dans les étoiles.
et puis elle le voit.
elle se souvient pas forcément tout de suite, mais ses opales s’arrêtent net sur les courbes fantomatiques d’un garçon, d’un homme même.
« adonis ? »
elle murmure, elle est pas sûre.
adonis, c’est le coup de cœur de jeunesse. les gamins qui se croisent alors qu’ils accompagnent les parents en voyage, pas très loin, dans un camping du coin. adonis, c’est ce garçon qu’elle avait tant aimé (secrètement) pendant toutes ces années. de l’enfance jusqu’à l’adolescence, à prier les étoiles pour que les vacances arrivent plus rapidement pour plonger ses iris dans celles, toutes sombres et presque noires, d’adonis. pour passer un peu de temps avec lui.
il est beau, adonis. une beauté atypique, un peu bancale, pas vraiment joli… mais c’est lui avec tout ça qui est beau. et de le voir, ça lui fait un choc.
de le voir comme ça, surtout.
maman, elle lit les lignes dans la main et elle comprend un peu les auras des gens des fois. maman, elle lui a appris quelques petits trucs, et tessaly en est certaine : adonis a changé. il a l’air plus sombre, moins doux, plus confiant… plus proches des idéaux capitalistes contre lesquels tessaly ne cesse de gueuler. il a cette gueule de loup plutôt que d’agneau.
elle a toujours vécu ici tessaly, mais ils s’étaient perdus de vue. paraît que liberty c’est pas une si grande ville, mais adonis, elle l’avait pas croisé depuis un moment. elle est un peu émue, un peu déçue aussi, elle sait pas bien ce qu’elle ressent. alors elle s’approche.
proie qui vient tenter le prédateur.
elle s’avance pour claquer un baiser sur sa joue, pour le couver du même regard amouraché qu’elle avait quand ils avaient une dizaine d’années de moins. physiquement, il a pas vraiment changé. plus grand (trop, elle se noie dans sa silhouette), plus massif. tessaly, elle se souvient avec un léger sourire de toutes ces fois où il l’a protégé. il était un peu le grand-frère qu’elle a jamais eu, l’âme-sœur qu’elle a toujours cherché.
adonis, il est là. adonis, elle l’a rêvé. adonis, elle peut le toucher.
mais elle est plus forcément certaine d’en avoir envie.
y’a son cœur qui continue de crever pour lui.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Mer 26 Avr - 16:33
Invité
tu t'es promis de jamais t'laisser attraper par le passé.
tu t'es assuré que tout ce qui dévorait considérablement tes pensées était derrière toi. en oubliant tes souvenirs d'ombre, en oubliant la violence et les mots, tu pensais que tout changerait. toi y compris. t'y croyais un peu, suffisamment fort pour chasser les cauchemars. alors tes yeux ont arrêté de se méfier de la douleur et tu t'en es tiré, t'es devenu quelqu'un d'autre et t'as pensé que c'était bien mieux ainsi. et même si rien n'est positif autour de toi, les couleurs s'trouvaient quelques par au fond de ton être.
faux.
t'as tout faux.
tu l'as su à la seconde où tu l'as vue.
tu l'as su dès que tu as reconnu son visage rond, la couleur familière de ses cheveux, ses lèvres délicieusement dessiné, et tout ces détails que tu t'étais tué à apprendre, avant.
tu t'croyais à l’abri du passé, adonis, mais il vient brutalement t'offrir un coup dans le ventre. t'as juste à cligner des yeux pour te faire subir les quelques souvenirs qui te restent. son rire et le tiens qui s'unissent, vos mains qui se frôlent, les deux trois promesses lancées au vent, les étoiles qui constellaient vos rêveries. pourquoi ça te semble si clair, d'un seul coup? pourquoi t'as l'impression que rien n'a changé? pourquoi tu te sens exactement comme au début?
et puis, sa voix qui vient détruire un peu plus ton coeur.
«tessaly.»
il lui était dédié, ton organe. depuis que la première fois que tu avais posé les yeux sur elle. tu n'avais jamais vraiment compris pourquoi ça battait aussi vite dans la totalité de ton corps, sûrement un défaut, sûrement une hallucination, rien de grave. l'amour, ça n'existe que dans les yeux des gens fous. tu n'y as jamais cru, et pourtant, il te lacérait sans te laisser une seconde de répit. rien qu'elle, toujours elle.
ses lèvres viennent brûler ta joue et tu t'sens crever. elles sont là les couleurs, elle est là la lumière. t'as cherché trop loin. et si ça ne dépendait que de toi, tu te serais emparé de ses lèvres, de sa peau, de son corps, sans ne perdre une seule seconde ou quelques dizaines d'années de plus. ça t'éclate, ça te consumes, ce feu ardent qui te dévore langoureusement. t'arrives encore à sourire, à frôler ses cheveux avec une douceur qui t'étais perdue. «t'as pas changé.» en tout cas, tu l'espère profondément. qu'elle soit toujours si angélique, si parfaite à tes yeux. tu pourrais encore lui offrir ton coeur, à genoux, si tu n'étais pas aussi honteux de tes sentiments détériorés. ridicule.
«tu vas bien?» tu sais pas vraiment si tu veux savoir. t'as juste envie de l'entendre parler, pendant des heures, l'air ahuri. tu veux dépendre du son de sa voix jusqu'à en devenir idiot. tu veux qu'elle te raconte chacune des années qui vous ont séparés, qu'elle chante les mots alors que toi, tu seras simplement pendu à ses lèvres, admiratif.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Ven 28 Avr - 22:20
Invité
«tessaly.»
la voix lourde et grave, la voix d’adonis.
y’a un frisson d’un plaisir voluptueux qui serpente contre sa colonne vertébrale, qui remonte l’échine. et en même temps, c’est un plaisir un peu piquant, un peu désagréable. ils étaient dans la même ville tout ce temps, et ils se sont oubliés. ils se sont jamais plus croisés.
le temps a fait son chemin, le temps les a séparé. mais elle voulait pas, tessaly, en être séparée. adonis, c’était un de ses repères… et p’têtre même que sasha en était jaloux. parce que tessaly, elle en parlait tout le temps, de ce garçon à la peau toute colorée, toute boisée. avec ce regard sombre qui la chamboule, avec ce regard sombre qui sait lire dans son âme, qui la met à nu.
elle est heureuse, tessaly, de pouvoir reposer les yeux sur lui. les larmes lui grignotent les mirettes mais elle les retient, parce que tessaly, elle est forte. c’est plus la petite fille qu’elle était quand ils se sont rencontrés… elle a changé. et lui, est-ce qu’il est différent ? tessaly, elle le pressent. et elle le pressent de manière négative. mais elle vient quand même lui embrasser la joue, savoure ce contact qui lui avait tant manqué.
sauf que c’est pas pareil cette fois. y’a un peu de barbe drue qui lui écorche les lèvres. y’a cette masculinité, ces os saillants sous-jacents. y’a ce parfum de mauvais garçon, ce parfum qui l’enivre un peu. elle a envie de se laisser aller dans ses bras, de s’y laisser tomber, de s’y engouffrer pour ne plus jamais en sortir. elle se dit qu’avec lui, y’a tout qui ira bien.
mais elle se trompe.
«t'as pas changé.»
elle lui adresse une moue boudeuse, le défi du regard.
« c’est pas vrai. »
elle croise les bras sur sa poitrine, retrouve un peu ce caractère de gamine capricieuse qu’elle avait tendance à avoir quand elle était gamine. quand elle était encore le centre de l’univers, naïveté la poussant à croire en ces conneries d’enfants indigos venus bouleverser la terre, choisis par les étoiles.
« j’ai pris quelques centimètres. »
elle argue, non sans une certaine ironie, non sans auto-dérision.
« toi par contre, t’as changé. »
elle rétorque avec la voix un peu triste, un peu amère, complètement mécontente.
« je me noie dans ta silhouette maintenant. tu vois, si quelqu’un nous regarde de là-bas, elle montre du doigt. bah il me voit pas. il voit que toi. adieu, tessaly. »
elle soupire. en vérité, ça lui fait plaisir. elle se sent en sécurité, alors même qu’elle est en présence d’un molosse aux canines élimées.
«tu vas bien?»
il demande, et ça lui fait bizarre à tessaly d’avoir une conversation normale. c’était pas arrivé depuis des années. depuis qu’ils se sont quittés, un matin, en s’promettant qu’ils se reverraient vite… et qu’ils ont attendu une dizaine d’années effritées.
« ça va, oui. et toi ? »
elle demande alors qu’les questions lui brûlent les lèvres. « qu’est-ce que tu deviens ? t’as fait quoi tout ce temps ? dis-moi que t’as pas changé, adonis, que t’es toujours le garçon dont je suis tombée amoureuse. dis-moi que je peux recommencer. » elle demande rien qu’avec ses yeux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Dim 30 Avr - 23:48
Invité
c'est insupportable comme sentiment.
y'a ton coeur qui tremble, tes organes qui se serrent et ta peau qui frémit. t'as l'impression d'être coincé au sol sans rien pouvoir faire, d'être forcé à la regarder elle, et au fond, c'est le plus agréable des supplices. et le passé revient, plus terrible que jamais. tu la croyais loin, l'époque en noir et blanc, où tu pouvais courir dans les ruelles abîmées. tu la croyais loin, tessaly, tu pensais même pas la revoir un jour. c'était un rêve, probablement le plus pur que tu pouvais faire, qui s'était dissipé sans que tu ne t'en rende vraiment compte. et puis il revient, avec une brutalité qui te coupe le souffle. le monde se tait et il n'y a plus que sa voix à elle, splendide mélodie qui réanime lentement ton coeur fané.
chaque geste qu'elle fait, chaque mouvement qu'elle réalise, t'hypnotise complètement. elle te semble si nouvelle, tout les détails qui construisent son être ta passionnent plus que tu devrais te le permettre. tu voudrais revenir en arrière, comment c'était avant, comme t'étais avant. et grandir à ses côtés, aimer à ses côtés, chaque seconde qui passe à partager ton coeur avec elle. mais c'est trop tard, et tu peux juste sourire, parce qu'elle, elle est toujours aussi adorable qu'avant. «qu'est-ce que tu racontes? t'as pas grandis du tout.» c'est cette moue boudeuse qui te fais rire, les taquineries comment quand vous aviez encore l'âge de tomber amoureux des autres. bien sûr qu'elle a grandit, bien sûr qu'elle a changé. c'est toujours plus facile de jouer l'ignorant, de toute façon. et puis d'un seul coup, elle vient briser tes couleurs, parce qu'elle a comprit tout de suite que tu n'es plus rien. elle sait mieux que quiconque. c'est elle qui t'as connu au tout début, elle ne peut que prédire ta fin. «j'ai pas trop changé.» tu murmures, pour cacher l'inconfort qui t'étouffe misérablement. c'est pas grave, si? ça compte? allez, persuades-toi qu'elle t'offrira sa douceur de la même manière qu'avant. persuades-toi que tu ne vas pas finir en morceaux. adieu, tessaly. adieu, adonis. adieu, les rêves.
elle va bien, mais tu pourras sûrement jamais savoir si c'est vrai. tant pis. tu laisseras ton imagination s'en occuper, quand vous serez à nouveau séparés. parce que tu sens que ça va arriver, c'est obligé, tu n'as pas le droit d'être heureux, tu n'as même pas le droit de frôler du bout des doigts le sentiment du bonheur. elle te retourne la question, tu manques de devenir tout bleu, tout ridicule, tu sais pas trop, sûrement que non, sûrement que, ça ira jamais. «ça va.» ça va, hier, tu vendais des sachets empoisonnés à des visages qui épellent ta mort, la semaine dernière, tu as oublié qui tu étais au creux d'une soirée qui t'as brûlé l'âme, et la semaine d'encore avant, tu te retrouvais dans des draps inconnus. tu ne sais pas trop ce que tu deviens. mais quand tu vois les yeux de tessaly, quand tu t'imprègnes de sa voix, t'as envie de devenir quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui sort de la poussière. elle pourrait te faire changer, si t'y croyais un peu plus.
si t'étais pas complètement perdu.
«tu...» tu crois qu'on peux faire comme avant? tu crois qu'on peut s'aimer, s'il te plaît? tu crois que si je t'embrasse, maintenant, toute de suite, tout sera effacé? «tu habites toujours par ici? on pourrait se recroiser.» au moins tout les jours, jusqu'à la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Jeu 4 Mai - 21:50
Invité
le boom boom qui retentit, mélopée funèbre qui susurre le destin des deux âmes enlacées, des deux âmes enchaînées. tessaly, elle se sent perdue. elle a l’palpitant qui vacille, là, en face d’adonis, avec son odeur musquée qui vient violer ses narines. avec sa face qu’elle connaît par cœur à force de la détailler, étant enfant et même maintenant, depuis ces quelques minutes passées à se reluquer.
c’est un peu comme deux animaux : ils se jaugent. ils se sentent. ils s’apprivoisent. elle a l’impression d’l’avoir jamais quitté… et elle aimerait que ce soit le cas. elle aimerait qu’ils soient encore ces deux gamins innocents qui gambadent, s’émerveillent de la nature, discutent du lever du soleil (boule purpurine qui lèche l’horizon) jusqu’à ce que les étoiles s’éteignent. qu’ils partagent pleins de moments l’un avec l’autre, se redécouvrent, qu’ils soient toujours les mêmes… mais c’est pas possible. «qu'est-ce que tu racontes? t'as pas grandis du tout.»
elle lui adresse un regard courroucé, guns à la place des opales.
« je sais que j’ai pas beaucoup de poitrine, mais quand même. »
elle grogne un peu. elle est que douceur, tessaly, mais elle ressent le besoin de l’envoyer sur les roses. elle a toujours ce même instinct qui la picote, qui la picore : c’est pas adonis.
enfin, c’est adonis, mais une autre version. mieux ou pire ? ça reste à voir.
«j'ai pas trop changé.»
elle le dévisage, le déshabille du regard (de façon presque professionnelle : c’est pour voir s’il dit vrai).
« avant, j’avais presque la même taille que toi. maintenant, j’existe plus. »
elle soupire, le gratifie toujours de la même bouille boudeuse et agacée.
« mais c’est pas plus mal… je me sens protégée. »
elle souffle, sourit, ronronne presque. et y’a une question sous-jacente contre ses lèvres : « tu vas me protéger, hein ? pas me manger ? » et elle espère qu’il comprendra, qu’il répondra avec son cœur, parce qu’elle a besoin de savoir, tessaly… de savoir que c’est toujours le même, qu’elle peut continuer de l’aimer comme avant, recommencer, l’aduler.
« je suis sûre que t’as changé. t’as l’air d’un caïd. »
elle revient à la charge pour obtenir les réponses désirées. mais le mot caïd elle le crache presque, parce que c’est pas une bonne chose dans sa tête d’être un caïd. parce qu’elle veut pas qu’adonis se soit laissé grignoter par la saleté de la ville, par les rues dégueulasses où traînent les gens malfamés. elle veut qu’il reste le prince charmant (noir) qu’elle a toujours imaginé. celui qu’elle a toujours voulu à ses côtés.
«tu...»
elle est pendue à ses lèvres. « tu » quoi ? tu veux qu’on aille ailleurs ? tu veux qu’on reprenne là où on en était ? tu veux rester avec moi ? des tas de questions qu’elle imagine… la déception quand la véritable question arrive.
«tu habites toujours par ici? on pourrait se recroiser.»
elle hausse les épaules, n’arrive pas vraiment à cacher sa déception.
« oui, toujours. »
elle rétorque, les mirettes éteintes. pourtant, elle aimerait bien le recroiser justement.
« je vis à côté du cinéma en plein air… t’auras qu’à passer ? »
elle suggère. mais elle a toujours l’air un peu triste.
« adonis… »
elle murmure, relève les yeux vers lui, le cœur gonflé de tristesse. adonis, ça semble irréel quand elle le chuchote. comme si c’était qu’un rêve… mais une chimère imparfaite.
« adonis, j’ai le sentiment qu’on a une conversation plate… j’ai l’impression d’être face à un inconnu… »
elle soupire, un long soupir où résident quelques sanglots gardés jalousement cachés dans la gorge.
« pourquoi ça peut pas redevenir comme avant ? je peux pas juste te revoir là et espérer qu’on se reverra si tu passes, si t’as envie de me revoir… »
elle sait plus rien, tessaly. elle se laisse un peu tomber contre adonis, pose son front contre le torse du garçon. geste tendre qui trahit son affection alors que son âme est en proie à de nouveaux démons. elle a envie d’se dire tessaly que même s’il a changé, même si c’est plus son adonis, elle l’aimera quand même. elle s’en fiche, adonis, il peut pas être si différent d’avant…
si ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Sam 6 Mai - 13:01
Invité
c'est ridicule d'être comme ça. de se sentir étouffé par son propre coeur, et de n'avoir envie de rien, si ce n'est d'elle. cette deuxième rencontre ridicule, alors que tu aurais pu organiser un meilleur contact avec ses yeux. tu aurais loué la lune pour une soirée, rien que pour elle, rien que pour son sourire inchangé. t'as l'impression de ne plus rien être, juste ce petit tas de poussière, susceptible de s'envoler à la seconde où tessaly prononcera un autre mot.
t'as juste à tendre le bras, et tu pourras sentir ce que ça fait, d'être capturé par un rayon de soleil. mais tu ne mérite pas, tu ne mérite rien venant d'elle, tu serais brûlé sur le coup. ses yeux, sa voix, ses lèvres, rien de tout ça devrait t'être adressé. tu le sais. ton cerveau te l'hurle. et pourtant, tu souris encore, t'es encore sensible à ses remarques enfantines. tu n'dis rien, de peur de laisser ton regard prendre possession de son corps - tu n'as pas le droit.
tes pensées affluent, à en devenir sourd. "j'existe plus". ah, si seulement. si seulement elle n'était pas chacun de tes battements de coeur, chaque cellule qui traverse ton corps, chaque pigment qui construit les couleurs du monde que tu vois. elle est de partout et ne s'éteindra sûrement jamais, tu le réalise, et elle n'a jamais vraiment disparu de ta vie. si ça avait été si simple, tu n'en serais pas là. «je vois pas pourquoi tu devrais ressentir le contraire.» parce que je te protègerais toujours, parce qu'il ne pourra rien t'arriver.
il faudrait être fou pour désirer le contraire, pour ne pas donner sa vie pour elle, penses-tu. ça te rassure, d'un côté. si elle avait insinué que tu lui faisais peur, tu te serais haït avec une telle force. et puis, d'un coup, t'es un caïd. tu sais qu'elle déteste ça, tessaly. tu sais que pour elle, ça représente les gens dangereux. tu te souviens de vos discussions insensées et multiples, sur chaque détail de la vie. ça te revient que maintenant, toi qui méprise chaque chose appartenant au passé, si ce n'est elle.
ça t'prend un peu par surprise, tu dis rien. on t'as appris à pas parler pour rien dire. mais elle continue, elle parle et ça fait mal, elle parle et tu t'sens terriblement idiot. foutu temps, foutue vie, foutu passé. tu t'apprêtes à riposter avec un peu de violence, tu te sens déjà énervé. un inconnu, hein? un "caïd", remplis de vide, pas capable de faire briller le coeur de la seule personne qui compte.
alors voilà, ça va exploser, c'est bon.
mais avant que ça arrive pour de vrai, elle vient se mettre contre toi, et tout le feu qui grandissait s'éteint subitement. c'est rien, c'est qu'un petit contact, mais ça te suffit.
«je suis désolé, tess.» ta main vient se glisser sur sa nuque, c'est tout ce dont tu peux te permettre, et ça t'fais un peu frissonner, sa peau contre la tienne. «mais, ça fait quoi, 10 ans? on peut pas rattraper ça en dix minutes.» même si tu en rêve. même si c'est tout ce que tu voudrais. taire le monde et rattraper le temps. «moi non plus, j'veux pas me limiter au "on se reverra si tu passes dans le coin". j'aurais horreur de ça.» t'as pas l'habitude d'être si honnête, alors ça te brûle la gorge. pleins de choses sortent pas, comme, "je refuse catégoriquement de laisser le temps passer", ou, "ça me tuerais de te laisser me glisser entre les doigts". «je compte bien te revoir. tout les jours de la semaine, si il faut. si j'dois être honnête, je dirais même que j'ai envie que de ça.» tu l'approche un peu plus contre toi, toujours plus près. tu ne veux sentir qu'elle.
tu n'aimes qu'elle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Mar 9 Mai - 21:24
Invité
«je suis désolé, tess.»
y’a les étoiles qui meurent sur la langue d’adonis, les étoiles qui s’entrechoquent contre ses dents. y’a le firmament qui explose, les nuages qui se déchirent pour laisser passer un éclair qui vient les frapper tous les deux. amour ravivé dans les cœurs électrifiés. la main (trop grande) contre sa nuque (trop petite), le frisson qui remonte le long de l’échine, le soupir de bien-être (léger) qui la trahit.
«mais, ça fait quoi, 10 ans? on peut pas rattraper ça en dix minutes.»
le palpitant qui éclate un peu aussi. et pourquoi on pourrait pas, qu’elle a envie d’demander, la tessaly-gamine, toute naïve. mais il a raison, elle le sait. pourtant, elle voudrait. pourtant, elle espérait avec toujours la même ardeur.
« oui… surtout qu’il faudrait savoir ce qu’on avait, avant. »
elle souffle du bout des lèvres. qu’est-ce qu’ils étaient, à part deux gamins innocents, deux gamins insolents qui égratignent les minutes et les heures ensemble ? qu’est-ce qu’ils étaient, les deux cœurs séparés, les deux cœurs pourtant reliés par le fil rouge de leur amour naissant ?
«moi non plus, j'veux pas me limiter au "on se reverra si tu passes dans le coin". j'aurais horreur de ça.»
elle est totalement perdue, tessaly. là, dans cette ruelle perdue de liberty, les deux âmes-sœurs qui se retrouvent, tentent d’apprivoiser cette âme devenue inconnue à force de ne plus être fréquentée.
« t’as envie qu’on se revoit ? plus ? »
elle demande, et y’a ses opales sombres qui pétillent un peu. elle passe une main dans ses cheveux indomptables, frisettes qui lui causent bien des problèmes. elle sait plus qui elle est, où elle est. tout ce qui compte, c’est adonis juste devant elle, adonis tout près d’elle, la chaleur qui émane de son corps et qu’elle sent contre la chair de poule qui apparaît contre sa peau.
«je compte bien te revoir. tout les jours de la semaine, si il faut. si j'dois être honnête, je dirais même que j'ai envie que de ça.»
elle s’attendait pas à ça tessaly. adonis, ça a toujours été le garçon un peu taciturne, toujours prêt à rire, à faire des bêtises, à partager un instant qu’ils iraient grignoter au bord d’un étang. mais adonis, il parlait jamais beaucoup : c’était le rôle de tess, ça, de papoter. d’ouvrir la bouche pour rien dire, elle, l’enfant indigo qu’on écoute avec l’cœur endormi, les rêves et les espoirs dans la tête en une myriade de galaxies. elle a l’cœur qui répond plus vraiment, l’esprit abasourdi, endormi.
les corps qui se rapprochent, les mirettes qui se lèvent vers adonis. il est grand. sécurité, confort. doute : il a changé, elle en est persuadée. et le haussement d’épaules mental : on s’en fiche, c’est adonis.
« moi aussi… moi aussi je veux que ça. te revoir. continuer de te regarder… »
« de t’aimer » elle souffle juste avec ses yeux. elle espère qu’il comprend le langage de l’amour, qu’il sait le déchiffrer, ça simplifierait tout. parce que tessaly elle sait pas comment l’dire, comment l’exprimer.
et puis d’un coup, elle trouve. elle s’met sur la pointe des pieds, dépose ses lèvres (un peu sèches) contre celles d’adonis. l’envie qu’elle ressentait d’puis des années, enfin, dévoilée. c’est bref, un peu maladroit (elle a aimé qu’lui, a jamais fait très attention aux autres garçons… ça s’trouve, elle s’est jamais donnée à personne, tessaly), pas forcément aussi agréable qu’elle le voudrait.
« j’ai toujours eu envie de faire ça. »
elle confesse dans un murmure, avec un petit sourire timide. tessaly, elle est jamais comme ça. tessaly, c’est la force brute, la force de la nature qui renverse tout sur son passage. c’est pour ça qu’elle fait ça si bien d’manifester, qu’elle est souvent en tête pendant les manifestations. parce que tessaly, elle dit toujours c’qu’elle pense, elle a peur de rien. mais avec adonis, tessaly, elle a peur de tout.
c’est donc ça, l’amour ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

sweet dreams. (adonis) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
sweet dreams. (adonis)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» cotton candy hair and blue dreams (olive)
» adonis
» [m] sweet child
» charlotte ☆☆ sweet creature
» fauchée par SATURNE // adonis

+

Sauter vers: