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you lose (stig)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Mar 11 Avr - 13:39
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insomnie.
accroupie sur le perron. appuyée contre la rambarde en bois mité, les bras qui entoure tes genoux dénudés et le regard qui se perd dans la voûte assombrit de la nuit. paumée, le sommeil te fuit depuis que ta mère est rentrée. tu l’as entendu. ses pneus crisser sur la caillasse. la porte d’entrée s’ouvrir puis se refermer sèchement et cette démarche, lasse et lente avant que le silence ne revienne. et comme ce besoin de t’assurer que sa présence n’a rien de fictive, de fantasque, tu t’es levée pour rejoindre le séjour. là. alanguis dans les coussins défraîchis, la télé en sourdine et les images de mauvaises qualités balançant des flashs de lumière, tu l’as vu. visage enfuit dans les cousins et sa chevelure opaline contre le bras du canapé. immobile dans les ombres silencieuses du mobile-home, la respiration en suspension, t’es restée un long moment à la contempler, à prendre lentement conscience qu’elle était enfin rentrée. d’un geste mal-assuré, t’as écarté quelques mèches de son visage, t’as caressé cette joue creusée par la fatigue, t’as goûté cette chaleur, cette présence, son odeur de tabac froid et de parfum bon marché et tu t’es trouvé con et totalement désarmée. désarmée devant se plaisir pourtant simple de te retrouver en sa présence. et puis, comme dérangée par le faite qu’elle reprenne ses droits dans cette putain de baraque branlante, t’as préféré fuir et t’enfermer dans la fraîcheur estivale qu’apporte le mois d’avril sur liberty. t’as préféré t’asseoir loin d’elle, sur les marches poussiéreuses. t’as préféré  fuir sa présence, ne sachant plus comment agir, parler, avec cette femme. cette inconnue. agitée par cette sombres marées de sentiments contradictoire, malstrom incontrôlable, tu sors ton paquet de clope des poches de ton gilet. à moitié écrasé, cigarette chiffonnée que tu portes à tes lèvres, que t’allumes, inspires longuement pour mieux te perdre dans cette langue de fumée brulante et opaque. les idées en vrac, ton regard se vrille sur les habitations, toutes aussi mitées. sur ces lampadaires dysfonctionnels. sur cette fange. sur cette population oubliée. pour ces hommes et femmes vivant sous le seuil de pauvreté. sourire amère alors que t’arrives au bout des ces baraques aux allures de cabanes hurlantes, ton attention se pose sur le garage. sur cette vieille devanture. jerry’s auto. les lumière sont encore allumés comme celle de l’appartement surplombant du hangar.

hésitation.
tu jettes un bref regard derrière toi. par dessus ton épaule alors que tu te redresses prestement tout en serrant un peu plus les pans de ta veste contre toi. laissant là tes incertitudes, t’avances prudemment dans la poussière de la zone industrielle, la clope qui pend aux lèvres pour rejoindre le garage et cette présence rassurante. tu sais jamais sur qu’elle pied danser avec lui. ton aîné de plusieurs années… pourtant, malgré ses rebiffades, ses gestes, paroles, qui n’ont de cesse de te repousser, toujours plus, t’arrives pas à t’en détacher. t’arrives pas et ne veux pas. t’as toujours cette impétueuse envie de le voir, de te tenir à ses cotés, parler, échanger. de tout. de rien. auprès de cette présence qui t’apaises. alors, devant les portes fermés du garage, poussant la porte de derrière, celle qui donne directement accès à l’appartement d’hørek, tu grimpes les escaliers d’un pas décidé, agrippée à la rampe de sécurité avant de t’arrêter un instant sur le palier. petit palier de quelques mètres carrée, face à sa porte d’entrée, bref moment d’hésitation, tu frappes légèrement. doucement. parce qu’en réalité, t’as pas vraiment envie qu’il t’entende. stig ? et sans attendre de réponse de sa part, t’entres. t’entres comme si l’endroit t’appartenait. t’as toujours été comme ça. t’approprier des lieux, des endroits. te sentant à l’aise, à ta place. comme ici. depuis quelques mois, déjà. à venir squatter les lieux, le garage. à vider ses placards avec tes fringales, à rechercher sa présence. chaude et rassurante. béguin d’adolescente, t’arrives pas à aller de l’avant. à accepter ses refus. toujours, tu reviens, l’air de rien mais le vague à l’âme de voir l’inaccessible s’éprendre d’autrui et continuer sa vie sa t’attendre. grimace amère, fermant la porte à clé derrière toi, tu délaisses ton téléphone, tes clés sur la commode, ta veste sur le dossier d’un fauteuil et tes chaussures à coté du canapé. t’en profites pour aller fouiner dans le frigo à la recherche de quelque chose de te mettre sous la dent. moment d'errance à ne savoir quoi prendre, tu te rabats sur une tranche de jambon que tu roules pour mieux l’engloutir. claquant la porte du frigidaire, faisant s’entrechoquer les bouteilles, appuyée un instant contre le comptoir de la cuisine pour manger ton bien volé, tu prends un instant pour écouter le silence ambiant. te passant les mains sous l’eau, t’éteints la lumière de la cuisine ainsi que celle du salon, plongeant dans une semi-obscurité les lieux. regardant la pièce, ton regard se pose dans le couloir qui dessert l'arrière de l'appartement. prenant la direction de la chambre, porte déjà entr’ouverte, tu la repousses un peu plus, du bout des doigts. immobile, sur le pas de le porte, contemplant un long instant cette ombre silencieuse, entre ses draps, abandonnée, t'as un léger sourire. tu devrais vraiment fermer cette porte à clés. tu risques d'avoir un jour de sérieux problèmes au final, sans trop te poser de question, tu finis pas t’avancer, short et tee-shirt dix fois trop grand, pour soulever les draps et venir te glisser dans la tiédeur de son lit. de son corps. gamine qui n’a de cesse de rechercher la présence, la chaleur réconfortante de ces êtres aimés, tu te sers étroitement contre son dos, tes bras sur glissant contre ses flancs et ton front se posant doucement. contre ses omoplates. t'enserres un peu plus son corps dans ton étreinte avant de lâcher ce léger soupire de bien être. l'âme moins en émois et l'esprit plus tranquille.
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Sam 15 Avr - 15:12
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des trainées blanches déchirent le ciel bleu. les nuages, il n’y en a pas un qui menace à l’horizon. il est au milieu d’une mer calme, trop calme, bien trop silencieuse. y’a le bleu du ciel et le bleu de l’eau qui l’agressent, lui l’âme en détresse désertée par tout. son radeau prend l’eau, les mégots usés roulent et se perdent dans les eaux qui réclament la peau du navigateur solitaire. stig est impuissant. il regarde ses orteils, ses chevilles, ses genoux se faire submerger, les crocs des flots silencieux conquérants sont insatiables, et stig sait que la descente sera éternelle. sur la plage, y’a deux silhouettes, il les voit. elle bande un arc alors que l’homme bande ses muscles. elle décoche une flèche, alors qu’il décoche un poing contre une cible imaginaire. stig est frappé par le carreau empoisonné, qui corrompt son sang et brûle ses veines. stig est frappé par le poing sauvage qui lui brise le cœur. stig tombe lentement à la renverse. il traverse l’eau et se retrouve ailleurs, au milieu d’hommes et de femmes qui dansent le dernier slow autour de lui. ses mains sont vides, elles ne tiennent les hanches de personne. elles ne tiennent les mains de personne. c’est une drôle de fête. il n’entend pas la musique, il ne perçoit que les respirations lentes et doucereuses des couples qui voguent ensemble, les mots intimes susurrés, les propositions d’union. stig, lui, il tourne et tourne sur lui-même, personne ne le cherche, pas un garçon, pas une fille. pourtant il est si tendre. il est si prêt. et ils sent que deux paires d’yeux le fixent dans la pénombre. lentement tout s’écroule autour de lui. écran noir.
stig ouvre les yeux, les plisse. respiration saccadée, bouche sèche. il sent un bras autour de lui qui l’étreint, un corps collé au sien. une étreinte douce mais sincère. il pose sa main contre celle posée sur son torse. il caresse la peau douce de celle qui a violé son intimité, fait glisser ses doigts le long de l’avant-bras de celle qui persiste à l’assaillir. ses doigts se referment sur sa peau, sur sa chair, et il se défait de l’étreinte imposée dans un soupire râle. il n’a pas besoin de regarder son visage pour la reconnaître. son odeur, le grain de sa peau, sa présence sont sans pareil. noa souffle-t-il la voix nouée d’exaspération. il se libère et se retourne pour faire face à la belle sirène dont le chant n’a jamais réussi à l’attirer. il lui sourit, même si elle le fatigue. elle est belle, elle est tentante, et il sait que dans d’autres circonstances, à vrai dire, il se perdrait dans ses bras, entre ses cuisses, il s’abandonnerait le temps d’une nuit ou quatre sous ses griffes assoiffées. il lui sourit. il fait courir son index le long du visage de la belle et ramène une mèche de cheveux rebelles derrière son oreille. il ne veut pas lui faire du mal. il sait qu’elle se briserait sur lui, contre lui, avec lui, et ses rêves sont trop occupés, sont déjà trop peuplés, sont trop troublés pour laisser une autre âme s’installer dans les méandres de son cœur labyrinthe. elle ne lui demande que l’élégance d’une nuit, pour commencer. mais il ne peut pas assouvir ses envies. il lui refuse son désir. il étouffe le sien.
qu’est-ce que tu fais dans mes draps ? murmure-t-il, un sourire plus franc, moins douloureux, sur des lèvres entrouvertes. la réponse il l’a connait. il n’est pas son avenir. il n’a rien à lui offrir, à part des larmes et des morceaux de verres dans le cœur.
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