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nothing like home / stig  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Dim 21 Mai - 12:06
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Personne ne sait avec certitude l'impact qu'il a sur la vie des autres.
La plupart du temps, on en a pas la moindre idée.
Ce qui ne nous empêche pas de continuer comme si de rien n'était.

Cette fois, tu ne repartiras plus de Liberty. Tu as vendu ton appartement new-yorkais, a pris tes affaires et es parti sans te retourner. Tu as oublié de prévenir Stig de ton arrivé, ou plutôt tu ne l’as pas fait parce que tu appréhendais sa réaction. Tu ne savais pas trop quoi lui dire. Alors au dernier moment, tu as saisi ton téléphone et tu as tapé : Je suis là pour le week-end. Je t’aime. Mais tu effaça les trois derniers mots, comme d’habitude. De toutes façons, toi et Stig, vous n’avez pas besoin de mots pour vous comprendre. Vous vous comprenez, c’est tout. Tu mens, tu es là pour une durée indéterminée qui pourrait bien être toute ta vie. Le voyage en avion t’a fatigué mais la joie de le revoir te fait oublier que tu es épuisé. Tu déambules dans les couloirs de l’aéroport, Stig et vos retrouvailles imminentes occupant tes pensées. Tu tires tes lourdes valises et appelles un taxi. Tu attends. Les minutes qui te séparent de lui te semblent être des heures. À l’idée de le revoir, ton coeur bat déjà la chamade, tu as du mal à respirer. Tu laisses le chauffeur prendre tes valises et tu t’engouffres dans la voiture. Le trajet jusqu’au centre-ville de Liberty te paraît durer une éternité. Tu regardes défiler le paysage en pensant à lui. Bientôt les champs se transformèrent en habitations, en usines. Ils étaient arrivés dans la zone industrielle de Liberty, the south lake district. Il connaissait bien ce coin de la ville, le coin de Stig. Le conducteur arrêta enfin la bagnole devant le garage où travaille Horek. Tu le remercias et le paya, lui disant de garder la monnaie. Tu es généreux, c’est comme ça. Tu restes un moment devant le Jerry’s Auto Repair sans vraiment réaliser ce qui est en train de se passer. Tu t’es fait beau pour lui, même si tu sais qu’il t’aime tel que tu es, que tu sois habillé de guenilles ou de ton plus beau smoking. Tu es vêtu d’un pantalon beige et d’une chemise bleu ciel qui souligne tes yeux azurs. Le gérant du garage t’aperçoit et te fait un signe de sa main pleine de cambouis. Tu lui souris. Tu te demandes s’il sait pour vous. Tu pénètres dans le bâtiment et te rends jusqu’à sa porte. Tu sors un petit paquet de ta poche. Tu espères que ton cadeau lui plaira. Tu prends une grande inspiration et sonne. Tu trépignes d’impatience sur le paillasson, tu n’as jamais été aussi fébrile. Ton rythme cardiaque s’accélère et ton coeur semble vouloir sortir de ta poitrine. Tu entends la clef jouer dans la serrure. Les images défilent dans ta tête. Tout est allé très vite ces derniers mois. Il y a quelque temps encore, tu étais un journaliste chevronné, avant que tout ne vole en éclat. Un article un peu trop subversif, un ton un peu trop irrévérencieux et ton patron décidait de te mettre à la porte. Toi tu te sentis enfin libre et décidait de rejoindre l’homme de ta vie sur un coup de tête. Voilà comment tu te retrouvas derrière cette porte qui finit par s’ouvrir…
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Dim 21 Mai - 19:32
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Je suis là pour le week-end.
Sept mots. Il n’arrive pas à oublier la sonnerie de son téléphone. Il ne lui sert qu’à une chose. Recevoir les messages de Marian. Depuis qu’il est parti. Depuis qu’il l’a acheté à l’aéroport. Pour qu’il lui écrive. De temps en temps. Pour pas qu’il l’oublie, certainement. Par peur que la distance n’efface leur histoire. Pour rester prêt de lui, d’une certaine façon. C’est un vieil appareil. Obsolète. Abimé par le temps. Mais il fonctionne. Et sa sonnerie d’un autre temps qui le fait sursauter à chaque fois. Qui le fait exploser. Qui lui fait perdre ses moyens. Sept mots. Sept mots qu’il n’arrive pas à se sortir de la tête. Sept mots qui se sont emparés de lui. Il était avec Babe lorsqu’ils les a reçus. La sonnerie lui a déchiré le cœur. Parce qu’il savait ce que ça signifiait. Il savait ce que ça voulait dire. Il savait qu’il allait devoir faire demi-tour. Mettre un terme à leur virée. Rentrer à Liberty. Une sonnerie qui a sonné comme un clapet de fin. Mais comme le début d’autre chose. Il n’avait pas d’autre solution. Cette sonnerie c’est Marian. Marian c’est des fulgurances. C’est des moments volés. C’est du temps précieux. Il n’a donné aucune explication à Babe. Il s’est contenté de faire un demi-tour. De rentrer chez lui. Et d’attendre. Attendre. Attendre que Marian toque à sa porte. Profiter de chacun moment. Et le regarder partir à nouveau. Toujours la même mise en scène. Toujours la même histoire. Toujours le même bonheur de le retrouver. Toujours la même déchirure de le laisser s’envoler.
Il est couché sur son matelas. La tête enfouie dans l’oreiller. Il n’a pas bougé depuis qu’il est rentré. Il a déposé Babe devant l’entrepôt. Il s’est excusé, sans s’attarder. Il ne voulait pas la regarder dans les yeux. Il ne voulait pas voir la déception. La colère. L’incompréhension. Il ne voulait pas voir ce qu’il se passait dans son regard. Stig, ça lui a fait du mal de la laisser. Mais Babe est à deux pas de chez lui. Marian vit ailleurs. Marian se tue à son travail. Marian n’a jamais le temps. Alors il ne pouvait pas ne pas revenir. Il ne pouvait pas le louper. Babe comprendra. Il suffira de lui expliquer. Il soupire, un long soupire qui se transforme en cri, étouffé dans l’oreiller. Il est perdu. Il n’a jamais été aussi perdu. Il ne sait pas ce qu’il fait. Il ne sait pas où il en est. Il ne sait pas ce qu’il veut. Il ne sait plus. Il crie, à nouveau, et il se relève. Il a essayé de ranger, un peu, mais c’est toujours un foutoir, comme sa vie. Un grand désordre dans lequel il commence à se perdre. Un grand n’importe quoi. Il n’a l’impression de ne plus rien maîtriser. Il a l’impression de faire complètement pied. Et ça l’épuise. Ça l’énerve. Il sent la frustration qui se propage en lui. Et ça l’effraie. Il ne sait pas comment il va réagir devant Marian. Il ne sait plus rien du tout.
Il entend une portière qui claque, et son cœur passe à 400 battements la seconde. Il attrape des fringues jetés sur le canapé et les lance dans la chambre. Il attrape des cadavres de bouteilles et les pose dans l’évier. Il sent l’appréhension. L’excitation. La colère. La tristesse. Il sent une myriade d’émotions l’emporter comme un raz-de-marée. Sa respiration s’accélère lorsqu’il entend les pas de Marian s’approcher de la porte. Lorsqu’il l’entend toquer. Il reconnaît sa démarche. Sa façon délicate de s’annoncer. Il peut même sentir son parfum à travers la porte. Il s’en approche en deux foulés. Il l’ouvre.
Stig perd pied. Il lui sourit, c’est plus fort que lui. Il ne maîtrise pas cette vague électrique qui le traverse. Il soupire, attrape Marian par le bras et le tire à l’intérieur. Loin des regards indiscrets. Loin du monde extérieur. Il le tire dans son monde. Celui qu’il n’aurait jamais dû quitter. Il lui en veut. Il lui en veut de revenir comme ça. Il lui en veut déjà de repartir. Il lui en veut de lui faire vivre ce bel enfer depuis tant d’années. Il lui en veut de l’avoir forcé à faire du mal à Babe. Il arrache la valise des mains de Marian et la pose par terre. Il glisse une main derrière sa nuque et l’attire vers lui.
C’était quand, la dernière fois ? C’était quand, la dernière fois que Stig l’a embrassé ? Pourquoi il a l’impression que c’était il y a une décennie ? Il l’attire vers lui et pose ses lèvres sur les siennes avec une fougue qu’il ne contrôle pas. Il lui vole sa respiration. Il l’embrasse comme si sa vie en dépendait. C’est plus facile que de lui parler. C’est plus sûr que de lui parler. Il ne veut pas lui faire des reproches. Il ne veut pas qu’ils se disputent. Pas maintenant. Pas avant d’avoir rattrapé le temps perdu.
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Dim 21 Mai - 22:33
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Il ouvre la porte et ton coeur rate un battement. Il est toujours le même, il n’a pas changé d’un iota. Est-ce que toi tu as changé à ses yeux ? Tu sors cette pensée de ta tête et tu pénètres dans son antre. Perdre ton travail a été un mal pour un bien, cela t’as permis de lever le pied, de te retrouver et surtout de le retrouver lui. Tu jettes un rapide coup d’oeil dans la pièce, c’est un peu le bordel, comme d’habitude, mais tu soupçonnes Stig d’avoir essayé de mettre de l’ordre avant de te recevoir. Peu importe qu’Horek n’habite pas un palace, ce que tu veux, c’est lui, t’évanouir dans ses bras et ne plus jamais en ressortir. Alors, quand il se met à te sourire, tu ne réponds plus de rien. Pourtant, tu n’es pas dupe, tu n’es pas le seul que le sourire de Stig fait fondre à en devenir bêta. Tu peux sentir l’odeur de cette fille se mêler à celle de celui que tu aimes. Cette nana, il t’en a parlé et tu as vite compris qu’il pouvait se passer quelque chose entre eux une fois que tu étais retourné vaquer à tes occupations à des kilomètres de là. Quand tu l’avais soupçonné de voir quelqu’un d’autre, Stig n’avait pas pu te mentir. Faut dire que tu lis en lui comme dans un livre ouvert. Il n’avait pas cherché à t’embrouiller, il t’avait averti qu’il y avait cette gonzesse. Peut-être que c’était pour te faire réagir, que tu restes à ses côtés, mais comme d’habitude, le devoir t’avait appelé et tu étais rentré à New-York. Tu ne lui en veux pas vraiment de côtoyer d’autres personnes, même si cela te fait un petit pincement au coeur. Tu ne peux pas lui demander de t’attendre, tu le sais bien. Pourtant tu l’aimes et ça te fait mal de savoir qu’il ne t’appartient pas entièrement. C’est aussi pour ça que tu as décidé de t’installer à Liberty une bonne fois pour toutes. Pour le faire tien, pour l’éternité. C’est sûrement égoïste mais tu ne te vois plus vivre à des kilomètres de lui, te languissant de lui. Quant il t’arrache ta valise des mains, tu te laisses faire, tu n’es plus que sa marionnette et quand il passe sa main derrière ta nuque, tu sens un courant électrique te parcourir. Il te fait cet effet là Stig. Le petit paquet cadeau que tu avais dans les mains t’échappe et vient s’écraser sur le sol, mais personne ne s’en préoccupe. Tu passes tes bras autours de son cou et répond langoureusement à son baiser. Tu fermes les yeux, le temps semble suspendu. Tu ne veux pas que ça s’arrête, jamais, jamais plus. Tu sais qu’il t’en veut à chaque fois que tu repars, que tu l’abandonnes pour de nouveaux horizons. Tu te promets de ne plus le laisser, quoi qu’il arrive. Tu passes ta main dans ses cheveux, te rapproches encore et t’empares de sa nuque, y déposant des baisers comme pour marquer ton territoire. Tu prends une grande inspiration, te laisses enivrer par son odeur. Ce mec te fait tourner la tête, littéralement, et il le sait bien. Tu ne peux plus contenir ce désir qui monte en toi, tes mains se faufilent malgré-elles sous son tee-shirt. Tu caresses ce torse que tu ne connais que trop bien. Tu l’embrasses à nouveau passionnément, ce moment te semble irréel, en-dehors du temps. Pourtant tu es bien là, lui tout prêt de toi. Tu redécouvres chaque parcelle de son corps. Qu’est-ce qu’il t’avait manqué. Tu as retrouvé ton repère, ton guide et te promet de ne plus le quitter.
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Dim 21 Mai - 23:17
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Stig pose les mains sur celles de Marian, glissées sous son tee-shirt. Elles les accompagnent, elles les guident. Elles l’aident à se défaire de ce bout de coton. Pendant quelques secondes ils ne touchent plus. Stig le regarde. Marian plonge son regard dans le sien. Stig brûle. L’alarme à incendie pourrait retentir s’il en avait une. Il sent chaque centimètre carré de sa peau s’enflammer. Le désir le consume, rend sa respiration haletante. Il reprend son souffle. Quelques secondes suffisent. Il avait eu peur. Peur d’avoir à échanger des mots maladroits. Des mots malheureux. Tout aurait pu être plus compliqué. Peut-être qu’il ne fait que retarder l’inévitable. Peut-être que c’est qu’un artifice. Il franchit les quelques centimètres qui les séparent. Il découvre à son tour le torse de Marian. Ce torse ciselé. Il pose une main dans le creux de ses reins. L’autre dessine la ligne de ses pectoraux. Marian il est bien trop beau. Il le colle à lui. Il le fait tourner et le guide jusqu’au matelas posé dans sa chambre. Il l’empêche de regarder derrière lui. Sa main solidement posée sur sa nuque, il le force à le regarder, à lui faire confiance. Sa jambe droite entre les siennes, Marian suit les mouvements de Stig, jusqu’au matelas, sur lequel ses pieds butent,  sur lequel ses pieds se cognent. Il tombe en arrière et Stig le suit dans sa chute. Il le suivrait partout. Comme il suivrait Babe. Tito. Putain … il le déteste, Marian, d’être parti. De l’avoir quitter une vingtaine de fois. Stig lui mord la lèvre. C’est sa façon de se venger. Il lui mord la lèvre et ne la libère que quelques secondes après. Elle claque lorsqu’elle regagne sa place. Stig ne sourit pas. Il le fixe, ses yeux se fondent dans les siens. Stig il est sérieux. Il le déteste. Il le déteste. Il le déteste. Peut-être qu’on le répétant à haute voix, il pourra se convaincre que c’est vrai ? Il s’approche. Il pose ses lèvres, délicatement, contre les siennes. Il l’embrasse, avec toute la douceur qu’il peut trouver en lui. Il l’embrasse, lentement, brisant le contact entre chaque baiser. L’excitation grimpe. L’électricité ambiante. Stig il a des vertiges à chaque fois qu’il pose ses lèvres contre les siennes, à chaque fois que son torse touche le sien. Il attrape ses mains et les fait glisser au-dessus de sa tête. Leurs doigts s’entremêlent. Il pourrait vivre comme ça le reste de sa vie. Il aurait pu vivre comme ça le reste de sa vie. Si seulement. Si seulement... Il veut se mélanger à lui. Il veut se fondre en lui. Il veut faire de son corps le sien. Ne plus jamais se défaire de cette situation.
Stig est doux. Il prend la plus grande délicatesse dans chacun de ses mouvements. Il veut prendre tout son temps. Même s’ils doivent prendre tout le week-end. Tout ce week-end. Ce sera plus simple, comme ça. C’est une bonne idée. Il approche ses lèvres de l’oreille de Marian. Je veux qu’on fasse l’amour, tout le weekend. Il l’embrasse le long de sa mâchoire. Jusqu’à ses lèvres, qu’il conquiert à nouveau, avec fougue maintenant. Tout le week-end, on ne quitte pas ce matelas … Il l’embrasse. On reste là … Il l’embrasse. Et on ne fait que ça. Il l’embrasse, il défait une de ses mains de la sienne et il la fait glisser le long de son torse, sous son pantalon. Je vais te donner envie de plus repartir aussi … Fait gaffe. Il trouve le trésor. Il retrouve ses lèvres.
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Lun 22 Mai - 20:58
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Tes mains parcours le torse nu de Stig, maintenant débarrassé de ce futile bout de tissu. Tu connais par coeur le moindre centimètre carré de sa peau et tes doigts redessinent les muscles de ton ami. Ta respiration est saccadé, tu suffoques mais tu t’en fiches, l’excitation te ferait même oublier de respirer. Vous n’avez pas échangé un mot depuis que tu as franchi le seuil de la porte, c’est peut-être mieux comme ça. Tu retardes le moment où tu devras lui dire, où tu devras lui avouer que tu n’es pas que là pour deux petits jours. Tu as peur des conséquences de ton acte, que cela ne soit plus pareil entre vous. Vous avez grandi ensemble, avez appris à vous aimer ensemble et tu ne veux pas briser ce lien indescriptible qui vous uni. Tu crains sa réaction alors le silence, c’est peut-être le meilleur des remèdes. Tu chasses tes idées noires et te concentre sur ce moment. Tu te laisses déshabiller sans réticences et Stig te reluquer comme s’il découvrait ton corps pour la première fois. Tu le laisses te contempler, te toucher. Tu te laisses diriger jusqu’au matelas qui sert de lit. Bien trop concentré sur les gestes d’Horek, tu te prends les pieds dedans et trébuches. Stig t’accompagne dans ta chute. Stig, il ne te laisse jamais tomber. Par contre, toi, tu n’avait pas hésité pas à le laisser planter là pour suivre ta vocation. Tu te promets de ne plus le laisser. Stig te mord la lèvre et tu te laisses faire. Ça fait un peu mal mais tu comprends que Stig te fait payer l’attente de ta venue. Quand ton ami plonge son regard dans le tien, tu sens le défi dans ses yeux. Tu peux aussi sentir sa déception, sa rancoeur pour l’avoir abandonné, encore une fois, avant de te pointer à l’improviste. Tu sais que ça lui passera, du moins tu l’espères. Tu réponds délicatement à son baiser, tu sens qu’il se contrôle mais qu’au fond de lui il bouillonne. Comment lui en vouloir ? Si tu t’étais écouté, tu lui aurais déjà sauté dessus sans retenue. Tu frissonnes à chaque baiser. Ses lèvres sont douces, si bien que tu n’as plus envie qu’elles se décollent des tiennes. Tu sens la chaleur de son corps contre le tien et à cet instant, tu te sens vraiment bien, tu voudrais que cela ne prenne jamais fin. Tu n’es qu’un pantin dont Stig tire les ficelles. Tu lâches prise. Tu lui appartiens tout entier. Tu veux que vous ne formiez plus qu’un. Qu’il s’enfouisse en toi pour que vous ne soyez jamais plus séparé de nouveau. Tu te laisses porter par les mouvements de Stig comme on se laisse porter par mouvement des vagues. Tu lui fais une confiance aveugle, c’est Stig après tout. Tu le laisses tapisser ton visage de tendres baisers avant d’entendre pour la première fois depuis bien longtemps la voix de celui que tu aimes. Cela t’as presque surpris, tu t’étais habitué au mutisme de Stig et t’y étais presque fait. Tu veux répondre mais ne réussis à sortir qu’un « Je… » avant de t’abandonner à ses baisers. Ta main libre descend jusqu’à son sexe, tu déboutonnes son pantalon et descends délicatement la braguette. Tu crèves de désir pour lui. Tu n’es plus qu’un animal répondant à ses pulsions, à son instinct.
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Mer 24 Mai - 14:57
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Avec Marian, toutes les fois ont un goût de première fois. Non pas parce que c’est maladroit. Ça ne l’est pas. Tous les baisers, tous les gestes, leur peau qui se frotte, les battements de leur cœur qui battent en rythme, tout est parfait. Tellement qu’il a l’impression d’avoir vertige permanent depuis que ses mains se sont refermés sur Marian. Non pas parce que c’est effrayant. Stig il pourrait se perdre dans les bras de Marian pour le restant de sa vie. Le monde autour de lui pourrait s’embraser, même. Là où il est il ne craint rien. Non, avec Marian, toutes les fois ont un goût de première fois, car c’est intense, c’est puissant, et qu’à chaque fois, Stig, il a l’impression de le redécouvrir. Même s’il le connaît par cœur. Des premières fois, avec Marian, il en a connu des dizaines. Peut-être plus. Il en a tellement connu. C’est beau, en y pensant. De se redécouvrir à chaque fois. Mais c’est fatiguant. C’est frustrant. De ne pas savoir quand. De ne pas savoir pour combien de temps. C’est rageant. Ça l’énerve. Parce que Stig, il n’avance pas. Il n’avance pas avec Marian. Alors qu’avec lui il aurait pu faire quelque chose. Ils auraient pu faire quelque chose. Ensemble. Ils auraient pu être heureux. À deux.
Il arrête de l’embrasser. Ses mains restent noyés dans les cheveux de Marian. Stig, il pourrait faire comme d’habitude. Lui faire l’amour. Et lorsqu’ils auront fini, le refaire encore. Ils pourraient vivre reclus dans vingt-cinq mètres carrés, se donner un aperçu de ce que ça pourrait être, une vie partagée. Mais Stig, il se voit, accompagner Marian jusqu’à l’aéroport. Refuser d’y rentrer, comme toujours. Refuser d’attendre avec lui que son vol apparaisse. Rester devant les portes. Il se voit lui dire au revoir, faire demi-tour et le quitter sans se retourner. Il se voit avec Babe, dans la voiture de ses rêves, roulant vers des horizons inconnus, mais ensemble, elle et lui. Il voit Tito, qu’il attrape par les épaules, pour l’interdire de courir, pour lui interdire de s’enfuir, pour rester avec lui. Ensemble. Marian il va partir. Encore. Et Stig ça va le tuer, encore. Et ça l’empêchera d’avancer. Y a son cœur qui se brise. Il le sent. C’est douloureux. Y a ses yeux qui se mettent à piquer. Il se déteste. Il se déteste, parce qu’il devrait continuer à l’embrasser. Il devrait lui faire l’amour et s’endormir dans ses bras. Ils devraient planifier leur week-end. Et rêver des prochaines retrouvailles. Mais Stig, il n’en a plus la force. Et il réalise ce qu’il se cache depuis toujours. Et c’est encore plus douloureux.
Il attrape les mains de Marian et les stoppe. Il est assis, sur le bas-ventre de Marian.
Je… Je peux pas. Je peux plus. Je peux plus faire ça. Pourtant il en a envie. Il en a besoin. Ses pulsions s’insurgent. S’il les écoute, Stig serait toujours en train de mêler sa langue à celle de Marian. Stig l’inviterait là où personne d’autre n’a le droit. Mais Stig il ne peut plus écouter ses désirs. Son cœur. Stig, il veut ce qu’il y a de mieux. Pour lui. Pour Marian.
Combien de temps on va continuer à faire ça ? Il murmure, Stig, parce qu’il a peur de dire ces mots. Il a peur de sa réaction. Il est presque étonné par le volume de sa voix. Il pensait qu'il exploserait de colère. Qu'il exploserait de rage. Peut-être est-ce pour plus tard.
Je suis fatigué, Marian. Il est presque inaudible. Il s’en veut. Il est effrayé. Il aimerait revenir en arrière et se lover dans ses bras, reprendre là où il s’était arrêté, s’évader sous son corps et se rappeler de tous les moments passés ensemble.
Il se sent soulagé. Il se sent vide. Et il se déteste, mais il se sent soulagé. Il ferme les yeux pour les cacher à Marian. Il les ferme pour ne pas avoir à supporter son regard. Pour retenir prisonnières des petites perles indésirables.


Dernière édition par Stig Horek le Dim 28 Mai - 10:13, édité 2 fois
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Jeu 25 Mai - 0:06
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Il y a quelques minutes encore, Stig voulait que vous fassiez l’amour tout le week-end et maintenant il est là, à cheval sur toi te disant qu’il ne peut plus. Tu ne le reconnais plus, tu ne le comprends plus et cela te fais peur, toi qui le connais si bien. Tu doutes, tu commences à te faire des films, à penser qu’il a peut-être quelqu’un d’autre dans sa vie et tu ne lui en veut pas vraiment. Tu as cru quoi, qu’il allait t’attendre éternellement ? Par amour, tu serais presque prêt à le laisser partir avec une autre personne, même si cela te briserait le coeur en mille morceaux. Tu sais qu’il y a cette nana qu’il côtoie et sûrement quelques mecs bien plus présents pour lui que tu n’as su le faire ces derniers-temps. Ça te rend malade mais tu fais mine de rien. Tu as envie de t’immiscer dans sa tête pour savoir ce qui s’y passe, pour trouver des réponses à tes interrogations, te rassurer aussi. Un peu.
Tu l’écoutes sans pouvoir bouger et une fois qu’il a terminé, te relève pour t’asseoir. Tu l’observes de ton regard bleuté, admirant ce visage parfait à tes yeux, le regard implorant son pardon. Tu ne trouves rien d’autre à dire que : « Je suis désolé Stig. Sincèrement désolé si j’ai pu te faire du mal. » Tu te rapproches et le prends dans tes bras. Tu ne veux pas qu’il soit triste à cause de toi. Tu donnerais tout ce que tu as pour qu’il soit heureux. Pourtant, tu n’oses pas lui dire que tu as acheté un appartement au centre-ville de Liberty et que s’il le veut, il y a de la place pour lui. Tu ne sais pas pourquoi, tu appréhendes sa réaction, tu as peur que la vie à deux vous change, que l’amour s’étiole comme un vêtement s’userait avec le temps. Tu le contemples en silence. Tu le trouves toujours aussi beau. Peut-être que tu ne lui as pas assez dit, c’est que vous êtes un peu pudiques avec Stig parfois. Vous vous voyez, vous faites l’amour et n’échangez pas un mot avant un long moment. C’est comme ça que ça se passait jusque-là, et ça vous convenait. Vous parlez rarement de ce que vous ressentez, vous pensez que cela n’est pas nécessaire tant vous avez vécu ensemble mais aujourd’hui, tu ressens le besoin de mettre des mots sur tes sentiments pour Stig. Tu as du mal à respirer, tu pensais que ce serait plus facile que ça. Tu chuchotes à l’oreille de Stig : « Je t’aime Stig. » tu marques une pause avant de reprendre : « Je sais que tu m’en veux de partir loin de toi mais je te jure que je t’aime et que je vais faire des efforts. » Tu ne sais pas s’il va te croire, si tu as été convainquant et si cela va changer quelque chose à ce qui se passe dans la tête de ton ami. Tu le serres un peu plus fort contre toi et dépose un tendre baiser sur sa nuque en fermant les yeux. Tu passes ta main dans ses cheveux ébènes comme pour l’apaiser. Tu ne veux pas qu’il soit malheureux, tu ne veux que son bonheur. Tu te dis qu’il sera peut-être mieux sans toi, que tu es la cause de son chagrin et que tu ne le mérites décidément pas. Tu te détaches lentement de lui, attrape ta chemise qui jonche le sol et retiens tes larmes lorsque tu la boutonnes, dos à lui pour qu'il ne voit pas ton visage. Tu te retournes vers lui et ne trouve rien d’autre à dire que : « Il est tard, moi aussi je suis fatigué, je vais rentrer. Tu sais comment me joindre. » La vérité, c’est que tu meures d’envie qu’il te dise de rester, qu’il te retienne et que vous mettiez tout à plat avant de vous réconcilier sur l’oreiller.
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Dim 28 Mai - 10:10
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Il veut se noyer dans ces draps froissés. Disparaître. Si seulement. Il ne sait qui prier pour que son souhaite soit exaucé. Il sait simplement qu’il aura beau crier, supplier, plonger son visage dans son oreiller, il ne peut pas s’échapper. Quelle idée l’a pris ? Pourquoi a-t-il ouvert la bouche ? Pourquoi ne s’est-il pas tu, pourquoi. Il aurait du se contenter de le caresser. De l’embrasser. De s’enivrer de lui, de son odeur, de ses râles, il aurait du se perdre sous le toucher de ses doigts, sous la force de ses mains, sous la douceur de ses lèvres.
Stig ose un regard vers Marian. Il est plus beau que jamais. Il ferme les yeux et le laisse le prendre dans ses bras. Il regrette, il regrette, il se sent sans défense en lui, impuissant. Incapable. Mais il a ce droit. Stig, il a ce droit, celui d’être égoïste, de penser à lui. Ils ne peuvent pas fonctionner. Pas de cette façon. Marian doit le savoir, au fond de lui, parce que Stig, il l’a réalisé. C’est douloureux. Il a senti son cœur se déchirer. Mais … mais c’est plus simple ainsi. Ils ont pris deux chemins différents. Stig a peut-être un peu dérapé sur sa route. Il est tombé. Il s’est égratigné les genoux et la paume des mains. Marian, lui, il s’est sublimé, en quittant Liberty. Son destin, son avenir, il est ailleurs. Son futur n’est pas à Liberty. Et Stig, Stig c’est Liberty. Une ville corrompue. Une ville prisonnière. Stig ne quittera jamais Liberty. Il crie. Intérieurement. Aussi fort que possible. Marian … Perdu dans ses bras, il l’écoute s’excuser. Il l’écoute s’expliquer. Et c’est trop. C’est trop pour Stig, qui ferme un peu plus fort les yeux, qui mort l’intérieur de ses joues. Il n’aurait jamais du le laisser l’apprivoiser. Il n’aurait jamais du le laisser le faire sien. C’est de sa faute. C’est de la faute de Marian. C’est lui qui les a mené là. Là où ils sont. Stig il pensait que Marian se contenterait de ces quelques mots. Qu’il se contenterait de lui dire qu’il est désolé. Mais Marian a encore des cartouches. Elles frappent Stig en pleine poitrine. En plein cœur. Il le sent partir en lambeaux. Il sent un tourbillon l’emmener. Il sent des vertiges l’emporter.
Ce sont les mots que Stig redoutait depuis toujours. Ce sont les mots qu’il n’a jamais eu besoin d’entendre. Ce sont les mots que Marian a toujours prononcé avec ses yeux. Ce sont les mots que Stig n’a jamais appris à murmurer, ce sont les mots que Stig n’a jamais entendu de sa vie. Il n’a pas le droit. Il n’a pas le droit, Marian, de les lui murmurer maintenant. Ainsi. Il sent une vague de chaleur se répandre en lui. Il n’est plus à l’aise, là, dans ses bras. Il n’est plus à l’aise, là, dans ces draps. Mais Stig il ne veut pas bouger. Il veut rester dans ses bras, même si ça fait mal, il veut y rester toute sa vie pour ne pas à lui répondre. Il veut s’endormir, comme de si nombreuses fois, dans ses bras et oublier ces trois mots. Ce sera un happy end, de cette façon.
Stig il sent Marian le serrer un peu plus fort contre lui. Il sent une main passer dans ses cheveux. Stig il sent la colère se répandre dans ses veines, qui pulsent un peu plus fort, jusqu’à l’assourdir. Quand Marian se détache de lui, enfin, Stig rouvre les yeux. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Il fronce les sourcils et l’observe se rhabiller. Il scrute chacun de ses mouvements. Chaque geste. Quand il se retourne vers lui et que son regard se mélange au sien, Stig ferme les yeux à nouveau.
« Il est tard, moi aussi je suis fatigué, je vais rentrer. Tu sais comment me joindre. »
Non. Non. Stig se lève en une fraction de secondes. Il y a bien de choses qui se passent en lui. Il y a tellement de choses en suspens. Tellement de mots jamais échangés. Tellement de mots oubliés. Il traverse la chambre, en deux pas, il traverse le couloir, et il se pose devant la porte. Son pied cogne contre un petit paquet qui l’accompagne dans sa folle traversée. Stig le remarque. Il fronce un peu plus les sourcils, avant de se concentrer à nouveau sur Marian, qui lui fait face.
Hva faen - t’as pas le droit, ok ? T’as pas le droit de dire ces mots, parce que – t’as pas le droit. Il prend une respiration. Ça va être plus dur qu’il ne le pensait. C’est trop simple de t’excuser, de dire que – que ça – et de te tirer. Encore. Tu ne pars pas, okay ? Sa main tâte la porte dans son dos. Il trouve la clef, qu’il tourne. Il la jetterai bien à la mer s’il y en avait une à portée. Il l’avalerai si besoin. Et … Comment ça, tu rentres ? Tu rentres où ? Stig regarde les valises de Marian. Les valises. Pourquoi autant, pour un weekend. Stig il fronce un peu plus ses sourcils. Il ne comprend pas. Il essaie de mettre bout à bout les indices sous ses yeux, mais il n’y arrive pas. Il le regarde, marque un temps d’arrêt, et ses yeux lui crient de lui donner la réponse.
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Carmen Lynch
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Carmen Lynch
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Dim 11 Juin - 14:38
Carmen Lynch
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