n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

and see roses in the rain (beth)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

and see roses in the rain (beth) Empty
Jeu 30 Mar - 22:37
Invité

and if we could float away, fly up to the surface and just start again. and lift off before trouble just erodes us in the rain.
Le bitume s'est assombri quand les étoiles se sont allumées dans le ciel. Au centre-ville, l'agitation naît, les voix s'élèvent et les verres tintent. Tandis qu'il écrase sa clope d'un mouvement de chaussure, souple, ses oreilles captent une conversation : deux jeunes femmes se racontent leurs péripéties de la veille. Alcool, rencontre avec des inconnus, nuits sans inhibition. Cobb passe telle une ombre, son pas résolu ne faiblit pas. Le sac en papier dans ses bras se froissent, sa main droite fourrage dans la poche de son blouson. Nouvelle cigarette entre les lèvres, le feu s'échappe du briquet dans un geste automatique. Il expire, fumée qui dessine des vagues dans le bleu de la nuit. Le détective n'a pas vraiment idée de ce qu'il fait, il n'a pas prévenu la principale intéressée ; le comble étant qu'il arrive devant porte close, appartement silencieux. Après tout, rares sont les jeunes qui n'ont rien de prévu en soirée un samedi. Il n'est pas découragé cependant, pas pour une fois que de pareilles intentions (louables) l'animent. Il arrive rapidement au pied du petit immeuble ; charmant, pense-t-il, doigt sur l'interphone. Bientôt, la voix de son amie l'interroge sur son identité. "C'est moi," souffle-t-il, nicotine dévorant sa langue. L'espace d'une courte seconde ou deux, il perçoit l'hésitation à travers les murs. Puis, petit grondement sourd et familier ; il s'engouffre dans la moiteur des couloirs.

Elle l'attend devant la porte, iris interrogateurs. Beth est surprise de sa présence, l'effet est réussi. Après tout, d'ordinaire, c'est plutôt à elle d'être chez lui, les soirs où elle écume les bars à sa recherche, qu'elle le ramasse et le traine jusqu'à ses locaux. Il passe la porte derrière elle, la referme. "J'ai pris ça," explique-t-il en ouvrant quelque peu le sac. Bières, steaks et une bouteille de vin — au cas où elle n'apprécierait pas l'amertume des premières — tout ce dont est constitué une belle amitié, en somme. "Promis, cette fois, c'est moi qui te tient les cheveux." Il jette un regard circulaire. Il ne connaît pas vraiment l'appartement, n'y est venu qu'une seule fois auparavant. Ce soir-là, il avait atterri sur son canapé car incapable, dans son état, d'être ramené chez lui. Elle avait baissé les bras et l'avait embarqué charitablement chez elle. Car Beth, c'était son petit ange gardien. Elle ramassait ses morceaux brisés et épars, tentait vainement de les recoller. Il fait quelques pas, se retourne vers elle en réajustant sa prise sur le sac en papier. "J'espère que t'as de bons couteaux à steaks," fait-il, et son visage se fend d'un sourire presque carnivore.


Dernière édition par Cobb Ashcroft le Lun 3 Avr - 11:04, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

and see roses in the rain (beth) Empty
Dim 2 Avr - 10:35
Invité

and if we could float away, fly up to the surface and just start again. and lift off before trouble just erodes us in the rain.
Ce soir tes doigts ne parcourront pas le piano du piano bar. Exceptionnellement en ce samedi soir tu avais ta soirée de libre car le patron avait fait venir un pianiste renommé. Tu connaissais l’œuvre de cet homme et tu n’avais nullement envie d’enfiler une belle robe et d’aller l’écouter ce soir. Tu l’aurais peut-être fait si l’une de tes colocataires était là pour t’accompagner. Cette soirée aurait été envahie de rires, de joies et de musique aussi un peu. A la place, tu étais seule dans cet appartement à parcourir l’espace alors que la feuille te guettait sur la table de la cuisine. Tu profitais toujours de l’absence de tes colocataires pour écrire un peu et ce soir tu comptais bien le faire aussi. Des fois, tu aimais écrire sur de belles mélodies qui te ramenaient à d’autres périodes, qui t’embarquaient avec elles dans leurs notes magiques mais ce soir tu avais besoin de silence. Tu sens les odeurs de nourriture t’arriver car tes voisins mangent. Il est l’heure tu le sais mais tu n’as pas envie de te mettre derrière les fourneaux. Pas encore. Tu laisses parler ton corps dans cet espace qui te semble immense quand elles ne sont pas là, tu danses sans musique dans ce silence et les idées arrivent. Ecrire les scènes les plus érotiques de tes romans n’est jamais un problème, tu ne sais pas pourquoi mais tu n’as aucun mal à imaginer toutes sortes de situations coquines. C’est plus difficile de leur trouver une storyline, d’imaginer une histoire qui peut les amener à ce paroxysme de leur plaisir. Mais ce sont ces storylines qui font de la plus value dans ton domaine et tu finis toujours par trouver. Alors que tu te mets à danser une valse, imaginant tes personnages virevolter dans des bals tous plus majestueux les uns que les autres, la sonnerie de l’interphone retentit te sortant brusquement de ton imagination. Tu manquais de tomber tellement le retour à la réalité avait été dur. Tu regardes l’heure et tu fronces les sourcils, tu n’attends personne pourtant. Tu t’approches de l’appareil, tu décroches et tu dis : « C’est qui ? » Tu n’as pas peur, tu es intriguée plus qu’autre chose. « C'est moi. » Tu fronces les sourcils. Tu regardes l’heure de nouveau et tu te demandes bien ce que Cobb peut te vouloir à une heure si correcte. Tu hésites à lui ouvrir mais tu ne peux jamais résister à ses appels, tu ne peux t’empêcher d’être là et de lui montrer que des gens tiennent à lui.

Tu te précipites sur la table, tu ranges tes papiers en tas avant de les glisser sous la table du salon. Tu te diriges ensuite vers la porte, tu l’ouvres et tu l’attends. Tu ne sais pas à quoi t’attendre, avec Cobb c’était toujours compliqué de savoir mais tu espérais qu’il avait laissé la bouteille au placard ce soir. Tu ignorais pourquoi il était là mais tu verras bien. Il monte les marches et tu es soulagée de voir qu’il est sobre, il en a l’air en tout cas. Tu l’invites à rentrer sans un mot et il ferme la porte derrière lui. « J'ai pris ça. Promis, cette fois, c'est moi qui te tient les cheveux. » Tu regardes dans le sac et tu laisses un sourire se dessiner sur ton visage. Cette situation est anti climatique, Cobb ne vient jamais chez toi, pas quand tu ne l’y invites pas pour décuver en tout cas. Et pourtant il était là aujourd’hui et cela te faisait plaisir. Peut-être que finalement tes efforts portaient leurs fruits ? « Et si personne ne tenait les cheveux de personne ? » Lui proposas-tu un sourire taquin sur le visage. Tu ne lui tenais jamais les cheveux, il n’en avait pas besoin mais tu étais toujours là à ses côtés près des toilettes de peur qu’il s’étouffe dans son vomi. C’était une amitié étrange peut-être mais elle vous convenait. « J'espère que t'as de bons couteaux à steaks. » Tu souris, tu ne sais pas si tes couteaux sont très bon mais il faudra faire avec. Ils ne coupent pas trop mal même si tu as dit à Saga qu’il faudrait penser à les aiguiser bientôt. « On va vite vérifier ça. » Dis-tu en lui faisant signe de te suivre dans la cuisine. Une fois le sac posé sur le comptoir, tu attrapais la bouteille de vin avant de sortir le tire-bouchon. « Tu m’accompagnes sur du vin ou tu préfères rester sur de la bière ? » Tu n’étais pas fanatique de bière mais tu respectais les goûts de chacun et que Cobb t’ait amené une bouteille te touchait. « Merci d’ailleurs d’y avoir pensé. Je nous prépare quoi avec ce steak ? » Lui demandas-tu prête à mettre la main à la pâte.
Revenir en haut Aller en bas
 
and see roses in the rain (beth)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Set fire to the rain {Nolan}
» parodie artificielle // beth
» Some people don't understand the promises they're making when they make them (beth)
» - there are no rainbows without rain
» blame it on the rain. (erin)

+

Sauter vers: