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elle m'attend déjà au tel-hô (blue)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Sam 16 Sep - 22:40
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putain de semaine. putain de vie surtout.
le bordel. la merde. les emmerdes qui s'accumulent. comme si elles s'attirent les unes les autres. lazare, il est au beau milieu d'tout ça. la tête entre diverses guillotines qui n'attendent qu'une seule chose. tomber. la sanction ultime. le gamin, il vrille. il sait plus où donner de la tête. galère sur galère. mais il tient. les épaules solides. enfin l'épaule solide. parce que l'autre est en ruine. déboitée, remise en place, douloureuse encore et encore. la douleur qui n'est pas le seul témoin de cette foutue soirée. y'a les regards de son frère. en permanence. les foutus sourires aussi. comme pour s'foutre encore un peu plus de sa gueule. comme pour lui rappeler ce qu'il lui a fait. ce que son père a fait à blue. les coups qui pleuvaient. sous ses yeux. lui, impuissant.
y'a eu le passage à l'hôpital. les deux étendus au sol quand l'ambulance est arrivée. mais personne n'a parlé. personne n'a dit qui leur a fais ça. lazare, il pouvait pas balancer ça. pas balancer son père. ça lui retomberait dessus. à un moment ou un autre. gamin qui ne peut pas trahir à ce point sa famille. gamin qui a pourtant évité de donner de l'argent à cette dernière cette semaine. blue, elle a commencé à bosser. de nouveau pour la famille. à se dandiner sous le nez de quelques types. pour leur plaisir. lazare, il a pas eu l'envie de la voir faire. pas l'envie de se prendre la tête. de se faire suivre du regard par les gars du coin. ceux qui bossent pour son père. ceux qui s'assureront qu'il ne refasse pas la même connerie. qu'il n'essaie pas de se tirer avec blue une nouvelle fois. alors lazare, il s'est tenu à l'écart de tout ça. il s'est contenté de bosser. et de se reposer. programme chargé. mais il avait besoin de tout ça. se retrouver au calme pendant un temps. de remettre toutes les infos dans le bon ordre. bout à bout. les menaces. les blessures. lazare, il se souvient de blue, allongée au sol. qui ne bougeait presque plus. le sang un peu partout. la grande nouvelle, c'est une fois à l'hôpital. le bébé toujours là. accroché à la vie. parce que les coups étaient clairement destinés à lui ôter la vie. tuer cet être en devenir. seulement âgé de quelques semaines. le père qui agissait comme si c'était pour le bien de sa famille, de son fils. pardon, de son bâtard. pour qu'il ne reproduise pas les mêmes erreurs que lui.
mais les erreurs, il les collectionne lazare. même quand on lui donne une bonne leçon, ça lui suffit pas. il continue. s'enfonce un peu plus là-dedans. et ce soir ne fera pas exception. vraiment pas. on le voit quitter une ruelle. décidé. pas rapide. de peur de changer d'avis surtout. il marche. marche. encore et encore. les pieds qui le mène jusqu'à un hôtel. il le connait bien. trop bien. à force d'être venu. il ouvre la porte. le regard qui se pose sur la personne à l'accueil. mais il dit rien. pas besoin. il trace. se dirige de suite vers l'ascenseur. les portes qui se referment. et en un rien de temps, les portes s'ouvrent de nouveau. trop tôt. bien trop tôt. parce qu'il sait pas quoi lui dire pour le moment. mais il sait juste qu'il veut la voir. là maintenant. l'avoir à côté d'elle. parce que depuis la dernière fois, c'est plus pareil. ils se sont rapprochés tous les deux. épreuve qui les a rapprochés.
sa main qui frappe sur la porte. blue est là, il le sait. il a vu la lumière sous la porte. et l'ombre arriver d'un coup. elle est de l'autre côté de la porte. porte qui s'ouvre. doucement. y'a sa tête qui passe. pour voir de qui il s'agit. et finalement, elle l'ouvre. en grand. j'peux entrer ? question qui ne sert à rien puisqu'il entre déjà. il fait comme chez lui. comme toujours. lazare qui s'avance un peu dans la chambre d'hôtel avant de se retourner vers elle. l'analyser brièvement. il veut pas s'attarder. pas s'imaginer les autres types qui ont laissés leurs mains parcourir son corps. ça va ? question qui semble juste adressée à blue. mais qui au final concerne les deux êtres. blue. le bébé. parce que ouais, il commence à se faire à l'idée lazare. d'avoir un bébé. un vrai. avec blue. il s'imagine bien toutes les conneries qui viendront avec. les réveils la nuit. blue et ses crises.
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Jackie Ells
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Lun 30 Oct - 0:47
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Elle est allongée sur son canapé, les yeux rivés sur le plafond, l'oeil vitreux et absent. Il est tard, mais elle n'est pas plongée dans le sommeil - plutôt submergée dans ses souvenirs. Ceux qui la ramènent sans cesse à cette journée, à cette peur qui lui a rongé les entrailles, à ce poing qui a mordu sa peau, affamé, sans pitié. Le souffle de vie au bout des doigts. Deux coeurs qui ralentissent. Elle se souvient de ce bruit affreux, celui des os que l'on brise. Ceux de Lazare. Lazare. La douleur revient, comme une vieille amie qui refuse de quitter son chevet. Comme une maladie qui s'obstine à souiller son sang. Il est là, tout le temps, partout. Et quoi qu'elle fasse, où qu'elle aille, il est là. Constamment. Comme une partie d'elle qu'elle ne peut oublier. Comme celle qui continue à grandir dans le creux de son ventre, malgré les coups portés et le sang qui tâché ses vêtements et son innocence déjà bien abimée. Elle se revoit sur ce lit d'hôpital à verser des larmes pour un enfant qu'elle ne désirait même pas garder, à préférer risquer sa vie plutôt que de le savoir mort-né. Dans les effluves chimiques et nauséabondes d'une chambres aux murs bien trop blancs, elle se revoit, main dans la main avec Lazare, à prier pour un miracle, à rêver d'une vendetta. Eux deux contre le reste du monde, unis dans le vice et les bas-fonds de Liberty. Et pourtant, le silence. Des jours que la vie s'est frayée un chemin entre leurs âmes balafrées, déchirées. Des jours sans nouvelles, loin de l'autre, alors que Blue s'abandonnait à nouveau dans les bras d'hommes en mal d'amour. Elle a honoré leurs corps sous la contrainte, la gamine, alors qu'ils souillaient le sien sous couvert de quelques billets verts. billets dont elle n'a même pas vu la couleur, esclave d'une dette qu'elle s'efforce de rembourser. Et les yeux rivés sur son plafond, elle se dit qu'elle préférerait la mort, pour la première fois dans sa jeune vie. Elle y songe sérieusement. Le flingue dans le tiroir de sa commande. Ses cachets dans la salle de bain. La lame d'un rasoir. Un rien pour en finir. Pour partir dignement, pour ne pas se rendre - comme Cléopatre et sa morsure de serpent. Ouais, elle se dit que ça serait plus digne de tirer sa révérence. Mais on frappe à la porte et ça la sort immédiatement de ses pensées. Elle se dirige vers la porte sur la pointe des pieds, pas vraiment rassurée que quelqu'un vienne la déranger à cette heure-là. Elle regarde par le judas et son coeur se soulage à la vue du jeune homme qu'elle reconnait immédiatement. Mais le repos n'est que de courte durée. Elle a le palpitant qui se serre violemment à nouveau, parce qu'elle ne sait plus comment se comporter avec lui. Il entre et elle se dépêche de refermer la porte après lui, zieutant dans le couloir pour s'assurer que personne ne l'a vu. Une fois prisonniers d'une intimité salvatrice, elle souffle, se dirige près de lui et contre toutes attentes, se fond dans ses bras jusqu'à s'y perdre. Une fois plus apaisée, elle relève finalement la tête pour lui faire face. - Je danse pour des connards, j'ai l'interdiction de te voir et mon ventre ne va pas tarder à me trahir... je suis la pute de ton père, lazare. J'ai connu mieux. Qu'elle répond, sarcastique, comme pour l'aider à affronter cette réalité qu'elle déteste par dessus tout. Elle finit par se détacher de lui, lui tournant à présent le dos. - Tu n'aurais pas dû venir... S'il l'apprend tu... c'est pas une bonne idée, qu'elle conclut tristement avec amertume.  
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Ven 3 Nov - 0:09
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son quotidien change. pas par envie. clairement pas. mais par nécessité. question d'survie. s'plier aux règles, au moins pour un temps. faire semblant d'coopérer. parce qu'il savait dès l'début qu'il ne tiendrait pas. qu'ils ne tiendraient pas. et puis d'toute manière, ça va foirer. quand l'paternel bonezzi va apprendre qu'le foetus qu'il était censé avoir exterminé à coup d'pieds est encore là. bien présent. bien vivant. alors évidement, lazare, il coopère. évite d'amener l'attention sur eux. sur lui. puis sur elle. s'fond dans la masse. s'concentre sur l'boulot. évite d'passer au club. lazare, il y passait ses soirées avant. à monopoliser blue. l'avoir juste pour lui. toute une soirée entre ses mains. moment bien souvent gâché. moment regretté maintenant. parce que la gamine, elle danse pour d'autre en c'moment. des mains inconnues qui parcourent son corps. s'délèctent à sa place d'sa peau trop douce. posent leurs mains sur son ventre, qui abrite la vie. posent leurs mains sur leur enfant. ça l'fait vriller lazare. d'imaginer ça. d'imaginer tout ça. alors l'voir, ça serait pire. pour l'bien d'tous, il reste à l'écart. pour l'bien d'blue surtout. pas l'envie d'lui causer plus d'emmerdes. la gamine, elle bosse quasi bénévolement pour la famille d'lazare. donne tout c'qu'elle gagne. rembourser une dette. putain d'connerie. c'était à lazare d'payer tout ça. pas à elle. mais c'plus simple comme ça. plus emmerdant pour les deux. lazare, il s'noie dans l'boulot. et quand tout s'termine, il dort. routine qui s'installe. les jours qui s'succèdent. qui s'ressemblent. lazare qui tient. qui n'va pas la voir. qui n'cède pas à la tentation. ça serait simple pourtant d'croiser son chemin. d'aligner les billets, comme les autres clients, pour partager un moment. il l'pourrait. mais faut pas. pas sous leur nez. pas alors que c'est exactement c'qu'ils attendent. lazare, il sait qu'en franchissant simplement la porte du club, il trouvera un putain d'sourire sur l'visage d'son aîné. pour lui faire comprendre à quel point il est faible face a elle. s'faire comparer aux autres clients. chien rampant pour obtenir quelques caresses. rien d'plus. il peut pas lazare. il veut pas. les chemins qui s'évitent. soigneusement. il s'contente de croiser son paternel. son aîné. et c'est déjà bien trop. parce que les souvenirs reviennent vite. trop vite. les coups qui pleuvaient sur la gamine. lui, impuissant. qui s'débattait pourtant. mais rien. l'tout qui s'passe sous ses yeux. il s'en est voulu lazare. il s'en veut encore d'ailleurs. parce qu'il aurait du pouvoir la défendre. prendre les coups à sa place. il en est sortit avec l'épaule en miette. elle en est sortit avec des bleus recouvrant son corps. les souvenirs gravés à jamais. mais l'pire, c'est qu'lazare, il a vu bien pire. il a fait bien pire. sauf qu'il n'a jamais été d'ce côté. celui d'la victime. celui qui n'peut rien faire. qui encaisse. qui observe. mais il sait pas comment elle vit tout ça, elle. il sait pas parce qu'il ne l'a pas vu depuis la sortie de l'hôpital. il sait pas si elle survit à c'putain d'bordel ou si elle s'laisse submerger. il peut même pas s'renseigner. parce qu'tout l'monde est contre eux. c'est ça l'pire. eux deux contre l'reste du monde. et ça depuis l'début. triste réalité.
mais lazare, il peut pas s'tenir à l'écart trop longtemps. c'est au-dessus d'ses forces. clairement. alors ce soir, il saisit l'opportunité. suit l'idée folle qui vient d'germer dans son esprit. sur ses gardes malgré tout. l'regard qui explore les environs. s'assure qu'personne ne le suit. ça serait con d'se faire prendre maintenant. il marche lazare. pousse la porte de l'hôtel et file de suite dans l'ascenseur. il connait l'chemin. habitué des lieux. parce que quand il n'retrouvait pas la gamine au club, c'était ici qu'il venait la chercher. là où il n'avait rien à faire. gamin qui forçait clairement pour s'faire une place. une fois face à la porte, il s'sent con lazare. s'demande maintenant si c'est une bonne idée. sauf que c'est trop tard pour faire demi-tour. alors il frappe. les phalanges qui rencontrent doucement la porte. faudrait pas alerter tout l'monde à tambouriner comme un malade. faut s'faire discret. plus ou moins. y'a du mouvement de l'autre côté. et la porte s'ouvre. il entre. en vitesse. et elle referme la porte derrière lui. et les voilà seuls. là où personne ne peut les déranger. dans leur bulle. leur monde. qui s'reconstruit après des jours de séparation. qui s'reconstruit au moment même où blue s'jette dans ses bras. et lazare, il la sert. fort contre lui. ignore la gêne à son épaule. ignore l'fait qu'il puisse lui faire mal. besoin quasi vital de l'avoir là. fermement contre lui. quand elle relève la tête, leurs regards se trouve, instantanément. et elle répond la gamine. à sa question con. parce que la réponse va de soit. mais il demande quand même lazare. parce que c'est ce qu'on fait en temps normal. parce qu'il n'a rien trouvé d'mieux. parce qu'il s'inquiète aussi, au fond. même s'il ne le dira pas. pas clairement. il est comme ça lazare. d'puis toujours et pour toujours. il voudrait lui dire que tout ira bien. que tout finira par s'arranger. mais il n'en sait rien. rien du tout. il sait pas si d'ici deux mois, tout ira mieux. ou si dans deux ans, ils en seront encore là. et il n'veut pas mentir. ça n'servirait à rien. aucun des deux n'y croirait. alors il ne relève pas lazare. n'répond pas. rien à redire. elle a tout dit. tout résumé. situation de merde. lazare, il aurait aimé qu'elle reste dans ses bras. encore un peu. quelques minutes. quelques heures. l'éternité tout entière même. mais elle s'échappe de son étreinte. lui tourne le dos pour lâcher quelques mots. paroles censées. mais qu'il ne voulait pas entendre. pas maintenant. personne ne m'a vu. il n'pourra pas l'apprendre. et puis ... j'devais passer. il ne développe pas. n'dit pas qu'il ressentait c'putain d'besoin viscéral de la voir, enfin. qu'il s'inquiétait et devait s'assurer qu'elle allait bien. gamin qui est bien loin d'se douter des pensées qui traversaient la tête d'la gamine alors que son poing rencontrait la porte. lazare, il tend la main pour saisir la sienne. et il la tire, d'un geste vif, vers lui. contre lui. elle se heurte contre son corps. et ses bras s'enroulent de nouveau autour d'elle. l'visage dans ses cheveux. il n'dit rien. il profite. et au final, c'silence, il vaut bien plus que n'importe quelle parole.
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Ven 3 Nov - 17:04
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“Et puis... j'devais passer.”
Il dit pas grand chose Lazare, mais ça veut tout dire. C'est plus que ce qu'elle aurait jamais espéré, avant. Avant – quand leur amour n'était que le fruit d'une haine réciproque, d'un conflit constant et destructeur. Quand ils passaient plus de temps à se cracher au visage qu'à essayer de se comprendre vraiment. Elle a l'impression que ça remonte à loin, tout ça. Même si ça date d'hier. Ils n'en sont pas au point de s'aveugler de drôleries mielleuses et écoeurantes, mais Blue, elle a bien remarqué le changement. Il y a sa peau qui frisonne sous cette tendresse qui se dissimule dans la brutalité des mouvements du gamin. La force de l'habitude. Et elle sait que c'est stupide, mais elle se surprend à apprécier cette attention nouvelle, même si elle est la conséquence de la noirceur de leurs âmes balafrées par un patriarche assoiffé de sang. Et quand elle ferme ses yeux, elle peut le revoir animé par la fierté, échouant son poing assassin dans le creux de son ventre. Elle peut encore sentir les coups. Et c'est de la haine assassine qui germe dans son cœur calciné. Comme une envie de lui rendre la pareille, mais il y a son corps qui s'emmêle à nouveau à celui de Lazare et contre son torse, elle en oublierait presque ses pensées meurtrières. L'homme qui possède son corps n'est plus qu'un lointain souvenir au profit de celui qui possède son cœur. Un même nom. Et pourtant. Elle s'abandonne dans ses bras, humant lentement son parfum comme pour ne pas en rater une seule miette. Elle n'est jamais sûre de rien Blue. Mais elle est certaine des sentiments qu'il fait jaillir en elle, comme un halo de lumière dans l'obscurité. Et depuis le jour où ils ont frôlé la mort, elle ne lutte plus. Elle profite. De chaque instant. De chaque seconde. Même si le repos n'est que de courte durée. - Tu m'as manqué, qu'elle murmure en relevant la tête, plongeant instinctivement son regard océan dans celui du jeune homme. Ses lèvres s'émeuvent à peine, mais ses yeux crient, hurlent : Terriblement, horriblement. Il lui a manqué, comme un morceau d'elle arraché, sans lequel elle n'arrivait plus totalement à respirer. Et pour la première fois depuis longtemps, elle vit, à plein poumons. Et c'est la beauté du visage de Lazare qui efface tous les autres. Ceux aux mains baladeuses, ceux aux mains avides d'un amour qu'elle refuse de leur donner. Mais elle n'a pas le choix, Blue. Elle n'a plus le choix. L'esclave d'un homme qui tient sa vie à bout de doigts. Mais quand elle voit son fils, quand elle plonge son regard dans le sien, elle comprend, Blue. Elle comprend pourquoi elle fait tout ça. Pour lui. Pour eux. Pour ce petit oiseau qui fait son nid dans le creux de son ventre. Celui qui mettra bientôt la puce à l'oreille. Celui sur qui la foudre s'abattra à nouveau. Et Blue, elle sert fort Lazare dans ses bras. De toutes ses forces. Animée par la peur et la colère qui la rongent. Et le feu qui brûle en elle la pousse à l'embrasser avec passion, brutalisant ses lèvres de son amour, celui qui lui donne la force de se réveiller encore chaque matin. Elle se défait finalement à contre-coeur de cette étreinte et elle le fixe à nouveau, le visage plus grave. - Je vais pas pouvoir continuer comme ça longtemps Lazare... à passer de mains en mains, à te voir tous les quatre matins, à vivre dans la crainte. T'façon, c'est une course contre la montre, ton père il va bientôt le remarquer qu'il a pas réussi à le crever, l'gosse. Elle soupire, fatiguée d'être prisonnière de cette situation. - Sans parler de l'argent qui commence à manquer. Elle se fait plus sèche et brève sur cette phrase, parce qu'elle a honte, Blue. Et parce qu'elle n'a pas envie de susciter la pitié. Elle n'en voudra jamais plus des thunes de Lazare, même s'il lui propose, même si ce ne sont pas des billets déposés sur la table de nuit. Elle attrape sa main qu'elle porte à sa bouche, embrassant chaque parcelle de sa peau, sans jamais détacher son regard du sien. Elle réfléchit un instant, demeurant silencieuse. Elle a une idée derrière la tête, la gamine. Et elle hésite à en parler. - Lazare... Tu crois que tu pourrais me trouver une arme ? La douceur des retrouvailles est bien vite balayée par la vendetta qu'elle planifie depuis le jour où la famille du jeune homme a porté la main sur eux. Elle veut mettre son plan à exécution, même si cela signifie de faire sauter la cervelle au père et au frère de l'homme qu'elle aime.
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