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retourne dans ta cage dorée (feat ethel).  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Jeu 1 Juin - 1:45
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t'es en pause. tu décompresses. enfin. t'en avais besoin. t'as encore la voix des clients qui te raisonnent dans le crane. ils sont d'un pathétique parfois. entre la petite vieille qui croit mieux savoir que toi et le jeune homme qui a à peine plus de trois en pulsation t'es servie aujourd'hui. c'était d'un pénible. y a des jours comme ça où tu ferais mieux de rester au lit. t'étais bien ce matin. à observer le ciel dans ta couette. mais la réalité t'a rattrapée. elle te rattrape toujours. pour mieux te foutre par terre. tu commences à avoir l'habitude. tu soupires. un nappage de fumée sort de ta bouche. t'aimes cette sensation. tu apportes à nouveau ta cigarette à tes lèvres. tu te fiches pas mal des effets que ça peut te faire. crever de ça ou d'autre chose. au moins c'est toi qui l'as choisie. et pis ça te détend. t'y penses pas encore à cette pause qui va bientôt se finir. tu veux pas y penser. tu te sens comme un condamnée qui attend la guillotine sur sa nuque. tu la sens cette lame qui te chatouille la peau. tu veux pas y retourner. as-tu vraiment le choix ? non. faut bien gagner sa vie après tout. pauvre de toi. tu éjectes à nouveau le poison de tes poumons. tu perds ton regard sur le parking. il semble parsemé de voiture. mais c'est pas non plus la folie douce. c'est là où tu la vois. la grande dame. c'est presque ironique. tu le vois pas tous les jours ce genre de clientèle. voire presque jamais. généralement c'est pas elles qui font les courses. ou alors pas ici. parce qu'ici c'est plutôt le repaire des mères célibataires qui cumulent deux boulots et celui des vieux alcooliques prêts à tout pour acheter de la boisson. alors tu les repères facilement ces ovnis. bien trop beaux pour la population habituelle du supermarché. tu l'observes un instant. vu la voiture, elle doit pas être malheureuse la petite. et t'en es pas encore à ses vêtements. c'est toi qui l'avais servi tout à l'heure. à peine quelques phrases du bout des lèvres. sans doute une trop pressée. ou pas assez bien pour te parler. parce que tu le sais. t'es rien toi comparée à ce genre d'individu. t'es qu'une punaise qu'on écrase d'un coup de semelle. t'es bien loin de son monde au final. à cette poupée de glace. elle te fait penser à ces femmes frigides incapable d'aimer. à ces femmes qui ne jurent que par leur collier de diamant et leur bague de vingt-quatre carats. avec son regard. presque glacial. presque pitoyable. t'avais jamais pu les comprendre. et tu ne les comprendrais sans doute jamais. trop de gouffre entre vous. trop de distance que tu pourras jamais rattraper. c'est comme ça. ça a toujours été comme ça depuis la nuit des temps. les pauvres ne côtoient pas les riches. c'est tout. il n'y a pas à débattre là dessus. alors tu ne fais que l'observer. la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. c'est ce qu'on dit. tu la regardes vaguer entre les voitures. tu remarques son air. elle semble contrariée. tu pourrais presque la voir cette barre sur son front. pauvre petite. tu ne bouges pas. tu préfères fumer. c'est ton seul échappatoire. ton seule luxe à toi. alors tu veux en profiter. tu fermes les yeux. profitant du rayon du soleil sur ta peau blanche. tu vas pas couper ton précieux moment de pause pour elle. non. pourtant elle va le briser. te le prendre ton moment. elle ne va pas te permettre de te détendre à fond. avant de reprendre pour deux dernières heures. les plus intenses. celles où le monde ne devient que d'arrogantes charognes. t'entends déjà ses talons raisonner au sol. génial. et pis sa voix. « excusez-moi. vous n'auriez pas vu une bague ? elle est d'or et comporte un... » tu vois déjà le tableau. la pauvre femme en détresse a perdu sa bague. probablement une sur la dizaine qu'elle doit avoir dans sa boîte à bijoux pleine à craquer. t'en rirerais presque. tellement que tu lui coupes la parole. t'as la cigarette encore fumante dans les doigts et la voix embuée de fumée.  « pourquoi ? vous n'en avez pas déjà assez ? » ton ton annonce la couleur. tes pensées à l'égard de son monde. de ce monde diamant et de paillettes. « qu'est-ce que vous attendez de moi au juste ? vous avez perdu votre bague ? et alors. tout le monde en perd et le monde continue de tourner. » tu reprends alors une autre bouffée de ta cigarette. tu te fiches pas mal de ce qu'elle peut penser. parce que toi tu fais pas dans la dentelle. t'en as marre de te faire piétiner le coeur. t'en as marre qu'on te passe toujours dessus. t'es là. t'existes. et tu mâches pas tes mots. oh que non. « vous avez qu'à demander à votre mari de vous en offrir une autre. ça doit pas le gêner trois zéros en moins sur son compte en banque. » tu vas dans les clichés. ceux dont t'as été gavé et qui te dégoûtent. tu t'acharnes un peu. au final, elle incarne ce que tu détestes. elle pue le luxe et la vie parfaite. alors que toi. toi t'as rien. t'as pas eu la chance d'avoir la fée miracle au dessus de ton berceau. t'as trimé comme une dingue. et elle, elle a encore ses gants blancs immaculés.
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Jeu 8 Juin - 17:19
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Tu sais qu’en ayant fait le choix d’épouser une personnalité politique du coin, homme d’affaire connu, réputé, à l’imposant patrimoine, tu allais changer de vie. Bouleversé tout ce que tu as toujours connu. Cette vie, plus modeste, plus légère, que tu avais avec Bruce. Ce n’était pas pour l’apport des biens matériels, de la richesse, de la vie confortable, que tu as choisi Chris, ton époux actuel. C’était pour la deuxième chance. Celle de mieux, celle d’une autre vie. Pour toi et tes enfants qui méritaient mieux qu’un père absent, derrière les barreaux pour bien trop d’années. Alors oui, au fil du temps, tu as troqué les jeans abîmés contre les robes de couturiers. Les baskets usées contre les talons trop hauts. Les bijoux fantaisies contre ceux en or. Tu es devenue l’image même d’un mariage parfait, élitiste. De la réussite. De la classe haute, aisée, de Liberty. Ta réputation te précède, à bien des endroits, surtout lorsqu’ils entendent ton nom. Mais toi, tu n’as jamais voulu de ça. Parfois, le pouvoir a du bon. La richesse aussi, dire le contraire serait mentir. Parfois, la simplicité de ta vie d’avant, pouvant être pleine de défauts comme de qualités. De joies comme de tristesse, au grand jour, te manque. Ici, désormais, tu dois faire attention à ce que tu dis, à ce que tu fais, à ta façon de te comporter. Il n’y a que le petit bar du coin, miteux, dans le quartier industriel de la ville, où tu retrouves Nolan, ton meilleur ami, qui reste un sanctuaire où te réfugier sans craindre un quelconque jugement sur ta personne.
Bien à l’oppose du supermarché où tu t’es rendu en urgence pour quelques courses pour ton ainé, Lucas. Ayant bien évidemment oublié son activité de l’après-midi et de ce fait le goûter organisé par un autre de ses copains d’école. Alors oui, tu as cherché le premier commerce du coin pour palier à cette idiotie, toi dont tout semble regardé, passer au crible. Tu ne pouvais pas laisser ton fils se pointer les mains vides. Absorbée dans tes pensées, tu es courtoise, polie, sans pour autant être très bavarde, encore moins regardante. Tu songes, un peu trop. Tu oublies, un peu trop. Depuis que tu as revu Bruce. Depuis que tout se chamboule dans ta tête.

C’est après avoir déposé Lucas que tu t’es rendu compte que quelque chose manquait. Qu’après ton geste machinal de porter ta main à ton cou où trône la bague de fiançailles de ta grand-mère, gardé comme un vestige, précieux, que tu réalises qu’elle n’y est plus. La peur te prend aux tripes. Tu n’as plus rien de ta famille. Juste quelques brefs souvenirs perdus, enfouis, au fond de ton esprit. Tu as tout quitté, tout abandonné, mais cette femme-là, c’est peut-être bien la seule a avoir réellement compté. Alors tu retournes en trombe au petit supermarché où tu sors de ton véhicule comme une bombe, commençant à arpenter le parking, là où tu t’étais garé, à la recherche de la fameuse bague. Tu n’en as que faire de la chaîne qui tenait le tout, seule la bague conserve un réel intérêt pour toi. Tu paniques, tu cherches, contrariée, les sourcils froncés. Jusqu’à remarqué, non loin de l’entrée des employés, une nana qui fume une clope. Tu t’approches et la questionnes, rapidement, sait-on jamais. Sauf que sa réponse, elle, est bien loin de la courtoisie que tu as pu imaginer, malgré la jeunesse de la donzelle. « Sérieusement ? » Lâches-tu en arquant un sourcil. « C’est bien, de cultiver les clichés comme ça, j’admire » Renchéris-tu, cinglante. « Tu ne connais rien de moi ma petite, alors avant d’oser lâcher un vieux jugement approximatif, tu ferais mieux de revoir tes manières et ta politesse » Craches-tu, froide. Tu as beau avoir cette apparence bourgeoise et snob, tu n’en demeures pas moins une fille de la campagne, qui n’a grandi avec rien. Qui a travaillé trop tôt. Qui a morflé une bonne partie de sa vie. « Alors du coup, ça te parle cette bague oui ou non ? » Tu en viens au fait, parce que, pourquoi tergiverser davantage avec une nana qui vraisemblablement, n’est là pour que te cracher sa haine au visage.  
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