☆ âge 55 ans assumés. Au coeur on a jamais de rides comme l'a écrit Victor Hugo. C'est le principal. Ces traits qui se sont creusés autour de sa bouche ne sont que le reflet des innombrables sourires qu'elle a esquissé et des fous rires qu'elle a partagé. Cinq accouchements et autant de sourcils froncés et de yeux crispés par la douleur, ça laisse forcément des traces. C'est les séquelles de ces nuits blanches passées à attendre le retour de son mari qu'on peut lire  sur son front. Bien des souvenirs qu'elle porte fièrement. ☆ genre Plutôt bottes de cuir que chapeau melon. ☆ origines Italiennes de père et mère, milanaises plus précisément. Enfin Milan plus rive droite que rive gauche. Les grands couturiers et les fashion week c'étaient pour les autres, son quotidien c'était plutôt bons alimentaires et seconde main. ☆ nationalité We the people...blablabla. ☆ en ville Trente-cinq ans qu'elle bat le pavé de Liberty mais son accent la trahira toujours. Elle avait 20 ans lorsqu'elle est arrivée avec Bianca, sa mère. Bianca connaissait Andrea depuis l'école primaire, ça à son importance puisque en 1983 Andrea travaillait à l'ambassade américaine d'Italie et c'est grâce à lui qu'elles ont pu obtenir un visa vers les Etats-Unis sans trop d'encombre. L'idée de s'installer seule avec sa fille dans une ville telles que New-York, Washington ou Chicago terrorisait Bianca alors elle préféra opter pour une plus petite agglomération comme Liberty. Sans se douter que si Liberty ne rivalise pas avec New-York par sa taille, son taux de criminalité la place très loin devant. ☆ statut Veuve ☆ orientation sexuelle Plutôt chapeau melon que bottes de cuir. ☆ emploi Mère maquerelle du Blue Velvet. Statut de reine régente depuis la mort de son mari. Tout le monde n'est pas forcément très à l'aise à l'idée que ce soit une femme qui reprenne les rennes. ☆ situation financière Confortable. ☆ quel clan ? Fille de personne, c'est aux Bonezzi qu'Odessa a juré allégeance jusqu'à sa mort. Elle en a épousé le parrain mais aussi les valeurs, les traditions et les règles. En rejoignant les Bonezzi, Odessa s'est également affiliée aux Ells. Une famille qu'elle respecte et protège au même titre que la sienne. ☆ groupe écrire ici.

caractère— Chez les italiens, la terre tourne non pas autour du soleil mais de la mama. C’est encore plus vrai chez les Bonezzi. Odessa a un instinct maternel qui ferait pâlir une lionne, une louve et même une ourse de jalousie. Ses enfants sont sa priorité absolue et les moyens qu’elle serait prête à déployer pour les protéger sont absolument infinis. Tout l’amour qu’elle reçoit elle le rend au quintuple. Elle qui a été si peu entourée durant son enfance, qui a si souvent été assourdie par sa solitude ne supporte pas d’être éloignée des siens. Envahissante, ses enfants l’ont sur le bout de langue sans jamais trop osé le dire. C’est comme ça, Odessa s’enquiert de tous les aspects de leur vie privée. C’est elle qui les a mis au monde, il lui paraît tout à fait logique que ce soit elle qui les prenne en main une fois sur place et ce, quel que soit leur âge. Ainsi chaque dimanche, ils sont conviés – convoqués serait plus approprié – dans la grande maison familiale pour déjeuner. A cette occasion ce n’est pas le papa qui préside la table mais bien la mama. + Sous son aile, elle prend également ses employés et tous les membres du clan. En particulier les filles qui travaillent au Blue Velvet. Odessa a bien conscience qu’elles n’y travaillent pas par vocation ou par choix mais plutôt par nécessité alors elle s’efforce de leur rendre la tâche la moins pénible possible.  Elle s’assure de leur bien-être, de leur santé, de leur sécurité, elle vieille sur elles comme une mère de substitution. Toutefois elle n’en reste pas moins exigeante. Partie de rien, perdante à 10 contre 1 qu’on l’annonçait, elle connaît la valeur de l’argent, du travail et la réussite de sa famille ne lui a certainement pas fait tourner la tête. De pair avec son époux ils attendent un certain niveau de rigueur et ce de la part de tout le monde ; quels que soient le rang, l’ancienneté ou le nom de famille.  Même s’il ne reste qu’Odessa pour patrouiller, personne ne dérogera à la règle. + Elevée dans la religion catholique, tout comme son mari, Odessa s’est chargée de transmettre les bons réflexes à ses enfants. Ainsi tous les Bonezzi vont à la messe chaque dimanche matin, se confessent régulièrement et ont tous été baptisés. Sans doute plus par respect des traditions que par conviction profonde. En même temps difficile de croire à la charité et à la rédemption dans leur milieu. Plus spirituelle que religieuse donc, l’italienne a tout de même ses croyances. Héritées selon sa mère, de la communauté tzigane dont son père était issu. Adepte de divination, de communication avec les esprits et de sorcellerie, elle se rend régulièrement chez une tireuse de cartes. Il y a bien longtemps cette dernière lui avait confié que les gênes Bonezzi avaient été frappées par le mauvais œil et s’en étaient retrouvées infectées, condamnées à transmettre la maladie de génération en génération. Le cancer de son beau-frère et la mort soudaine de son mari sont venus confirmés la prémonition et depuis elle vit dans la peur profonde de voir ses enfants frappés par la malédiction. + Dans leur culture une mère de famille italienne qui cuisine est aussi vrai qu’une journée à vingt-quatre heures. Ce qui tombe plutôt bien puisqu’Odessa y prend beaucoup de plaisir et montre de vrais talents. Aujourd’hui elle passe beaucoup moins de temps derrière les fourneaux puisqu’elle a le luxe de pouvoir employer des gens qui le font à sa place mais elle n’hésite pas à y retourner pour les occasions spéciales comme les anniversaires ou les fêtes de fin d’année. C’est sa manière à elle de faire plaisir à sa famille et jusqu’à peu c’était son devoir. Une épouse doit pouvoir satisfaite l’appétit, quel qu’il soit, de son mari ; c’est la tradition. Les us et les coutumes il y en a beaucoup en Italie et elles sont profondément ancrées chez les Bonezzi. Un étranger reste un étranger, une famille reste une famille, une épouse reste une épouse, les règles restent les règles et se sont les seules avec lesquelles Odessa ait grandi alors il ne lui viendrait même pas à l’esprit de les remettre en cause. + La matriarche des Bonezzi n’a jamais vraiment développé de goût pour le luxe et ne s’est jamais montrée particulièrement dépensière, vestige peut-être de son enfance avare. Le seul faste auquel elle succombe c’est celui de la haute couture. Elle en a vu passé des robes et des tailleurs magnifiques sans oser toucher la simple idée d’en posséder un jour. Elle prend donc un plaisir infini à faire venir des tenues de grandes maisons directement depuis Milan. Toujours apprêtée, elle cultive un style élégant et féminin qui se marie très bien à son physique d’italienne aux courbes généreuses et à la chevelure ébène. Ce qui lui a valu bien des prétendants dans sa jeunesse mais dont elle s’est toujours amusée, consciente très tôt du pouvoir qui résidait dans sa séduction. Un atout qui l’a sorti de nombreuses situations très précaires. Même si elle ne s’est liée qu’à peu d’hommes dans sa vie, Odessa n’est certainement pas en reste quand il s’agit de former les nouvelles recrues du Blue Velvet. Aujourd’hui elle laisse deviner une beauté plus feutrée, plus mature mais qui fait toujours son effet.