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mauvaise graine  :: (interlude) :: into the wild :: a place like home
Lou Jorah
lost in the world
Lou Jorah
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Sam 20 Jan - 18:41
Lou Jorah
rosa lou jorah
citation
âge 21 putains d'années. genre une petite fille aux formes à peine nouvelles ; une gosse qui vend ses légères courbes de rêve. origines vegas ; casinos, feux d'artifices ; overdoses ; excès de malice. nationalité américaine. en ville depuis l'été 2015. statut seule ; elle souille parfois son corps. orientation sexuelle elle croque toutes les chairs humaines. emploi étudiante en médecine vétérinaire le jour ; impudique déhanchée flamboyante le long d'une barre métallique la nuit. situation financière elle dort sur un matelas sans ressorts ; elle a trois robes ; elle vit sans or. quel clan ? aucune allégeance ; plusieurs tribus alléchantes. groupe cloudy sky.

feat bridget satterlee

caractère— Elle a la gueule d’une ardeur incandescente. Elle a la gueule d’un saint indécent. Mais la fièvre nocture l’emporte dans une pitrerie inhumaine ; sans pareil. Chaque crépuscule ; la gamine crève. Elle se bat la gosse ; elle martèle la pitié qui lui bouffe l’écorce. Increvable ; elle fait ce qu’on lui dit ; elle s’écrase face à cette putain de vie. Surdouée ; la mémoire intempérie ; les membres reconquis. Elle prend de sa cellule au fil de ces saisons qui se consument sans pudeur. Elle apprend de ses gestes tonnant de rancœur. Elle joue les putains qui polluent les quais de la Seine ; elle les aperçoit quand ils traînent. Ces gangsters aux blousons de jais jaillissant sans un son ; sous la lueur d’un satellite trop sombre. Elle en veut de cette vie de truands ; mais elle n’en fait pas partie. C’est la dans ces légendes urbaines qu’elle y perd sa tête la « traînée » comme on la traite. Sa poussière grise s’entraîne s’étire s’enchaîne ; elle s’enchaîne à la fierté d’une reine, de sa peine, de sa veine, de sa haine. Elle en sait cette barbie aux poumons engorgés d’un air trop pourri. L’éducation l’a éduquée. Sa mère aimée l’a éduquée. Elle a su s’élever dans la beauté. La beauté de l’intelligence. Bâtir un gouffre pour la décadence.
pseudo/prénom silke/abygaëlle. âge 21 ans. genre féminin. pays france. connexion tous les jours. tu vas bien ? non. crédits ? savage.


Code:
<nb2>bridget satterlee</nb2>— lou jorah (00/00)



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Lou Jorah
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Lou Jorah
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Sam 20 Jan - 18:41
Lou Jorah

fuckin' doll in fuckin' world
lost in the world
INFRÉQUENTÉE.. Papillon éclos d’un cocon de perles étoilées. Chérubin tapissé d’une soie indienne raffinée. Môme éberluée dans un couffin d’or et d’argent. Brodé de saphirs, de diamants. Rosa-Lou ; c’est la dernière. La dernière d’un magot illuminé. D’une richesse invétérée. Une Jorah est née ; là crevant le printemps chaud et altier. La plus gâtée ; aussi le plus exigée. Celle-ci devra réussir. Comme les autres. Mais le dernier des gosses est toujours le favori, c’est ainsi. Warren son frangin bataillait encore contre monstres et fées. Haut comme trois pommes. Et elle l’aimait ; bordel. Qu’elle l’aimait ce foutu frère. Qu’elle l'aimait cette mère qui l’a contenue sous sa peau terne. Qu’elle l’aimait ce père trop affaissé par ses fructueuses affaires. Brûlant comme une braise le soleil a battu sa peau de carrare. L’orage dans les cotons du ciel a frappé ses deux prunelles d’un fiévreux noir. Le noir qui présageait la mauvaise graine.
La mauvaise graine.

Celle qui faisait pourrir la chair de l’intérieur. Celle qui laissait un sale goût sur la langue ; le goût d’une torpeur. Elle l’aimait ce nom Lou. Jorah. Un chaste don, les veines giclant la vigueur. Une veine ; d’être différente ; de connaitre le paradoxal rêveur. Elle était la seule des deux frangins. La seule à en avoir besoin. Se loger sous le sein de sa mère. S’embastionner dans les bras de son père. Quelques vacances passées ensemble. Mais c’était que trop d’occasions maigrichonnes de réunir cet or de sang. Le sang Jorah. Le sang fauve. Le sang qui prêche l’absence dès chacun des aubes. Absence de famille. Marmots trop soumis. Soumis à la perdition. Elle n’était plus personne. Elle n’avait plus de paternel ; plus de maternel. Enfant pourri. Enfant enlaidi. Elle se reprochait jusqu’à être née. Pourquoi n’étaient-ils pas là ? Lou enfant croit et comprend que ses géniteurs ne l’aiment pas. Qu’elle la vilaine gosse aux boucles trop banales n’était pas à leur goût. Ils ne voulaient pas d’elle. Mais maintenant, elle comprend la môme.

AVIDITÉ.. Alors Lou, elle se réfugie dans ses coffres à jouets. Elle se réfugie dans sa frayeur d’être gamine mal-aimée ; mal léchée. Elle se réfugie dans les pas de Warren. Elle le discerne poupon maladroit ; le type de chialeur qui se prend dans ses propres pas. Mais elle l’aime. Elle peut rien faire sans son aide. Elle a besoin de son grand frère. Elle est dépendante, Lou. Elle a même encore peur du noir battant dans ce rejeton de cœur trop lourd. Elle est argentée ; jolie ; céleste. Mais elle n’aime pas sa vie de maladresses. Elle dessine beaucoup ; ses chimères ; ses mirages ; les parages. Elle est très détachée de la menteuse réalité. Elle s’envole loin. Loin dans un putain de parasite de monde qu’on la pensait impossible de revenir. On la croyait folle allier. On la croyait déboussolée. Mais Lou, elle en est revenue. Pas ses parents. Elle faisait ces trucs d’adultes parfois. Elle fuyait ce maudit trépas. Elle regardait la télé tard ; tombait sur des programmes qu’il ne faut pas voir. Pas à son âge. Du sang ; du cul ; du parloir. Un foutu foutoir. Et les enfants ne le restent jamais. Les enfants deviennent grands et condamnés. Lou elle a connu la hargne du tard trop tôt. Le caractère se fonde. Cosmos et cieux se confondent. Lou ; elle comprend enfin. Elle comprend qu’elle peut pas rester une suiveuse toute sa vie de marbre pantin. Son passé devait devenir oubliettes ; elle devait tout revendre. D’abord elle devient batailleuse, l’angelot aux yeux noirs comme le charbon. Sa crinière de flammes fatiguées et débris désossés s’est embrunie elle aussi, comme si elle savait ce futur électron. Électron qui rejaillit enfin. Réveillé de l’intérieur comme un corps endormi depuis des temps anciens. Lou elle s’éveille ; elle se réveille. Des ses dessins ; de ses mirages ; de ses névroses naît un rêve. Gouverner. Gouverner pour ne plus jamais être mal-aimée. Pour être respectée. Pour agacer. Ne plus être seule ; chien battu dans son linceul. Plus jamais.
Alors le sale rejeton lâche ses trains de bois à peine repeints ; elle largue ses oursons peluchés de lascifs câlins. Ouais elle range son coffre à jouets ; accable ses pollués mégots sous ses pompes déchiquetées. Elle laisse fuir une fumée aux fumets russes juste entre ses deux lèvres charnues. La gamine fume pas que du tabac ; incongrue inconnue méconnue insalubre. Elle s’isole elle s’affole et se fait ronger ; ronger par le temps ; ronger par le vent ; ronger par l’alcool ; ronger par l’école. Rat mort à la peine pas encore purgée. Elle veut vivre Lou. Elle veut vivre sous ces artifices de Vegas ; elle veut vivre comme un fou. Sauf que fou son esprit l’est. Elle veut vivre ; mais elle vit pas comme il le fallait.

CAMBRIOLÉE.. Plus rien ne la touche. Le cœur s’est éteint. La flèche virevoltante fait mouche. L’esprit l’âme perdus, offerts au lointain. L’air semble apaisé. Mais Lou dort en souffrance. La souffrance de n’être aimée. La souffrance de n’avoir jamais osé. La souffrance d’avoir toujours volé. Ce bonheur factice. Foi d’une existence ratée. Foi d’une évidence damnée. Pourtant l’haleine rugit ; la haine frémit. Bercée sur un sol dru et glacé. Le berceau ultime pour un esprit aliéné. Alors ; le cœur bat. Le nez frémit. Le cerveau aux émois. Et le corps bondit ; toujours. Toujours. Toujours. Toujours ; même quand l’annonce d’acmé vient du ciel. Et frôle les oreilles. Des condamnés qui marchent sans but. Qui pleurent sans lutte. Les phalanges de la mère unies à celles de l’enfant le temps d’un souffle. Le temps d’une vie. Le temps de ce qu’il en reste. La combustion a commencé. Emportant monts et merveilles à ses côtés. Ils craquent ces doigts, sous les plaies infectées de l’inhumanité d’un monde entier. Alors c'est au bras de sa mère que Lou s’attache. Ils craquent ces doigts, sous le véritable amour qu’elle a pu lui donner ; à elle seule parmi toute l’humanité. Ils craquent, ces doigts.
Enfin elle le voit. Elle le voit dans ses yeux plus narquois. Elle le voit dans son teint plus froid. Elle le sens. Cette odeur. Cette fin. Cette odeur de fin si désaltérante. Alors ses doigts affamés de sa souffrance s’engouffrent tout contre les siens au point d’en connaître chaque défaut. Une union malsaine ; liaison condamnable ; condamnée ; impossible par l'arène de l’humanité qui les relie. Le temps est sucré. Le temps est doux. Le temps s’éternise. Pour un cœur battant la chamade qui dégringole dans l’agonie. Pour une passion invétérée qui jamais de sa matière ne se désunie. Le cœur perd pied. Le corps prend le large infecté. C’est une lutte sans faille ; sans fin aussi profonde et intense que l’entière voie lactée. Le père rugit ; il bondit ; il traite sa mère de chienne. Il va l’évincer jusqu’au dernier gramme. Jusqu'au dernier billet à la face verte de marécages condamnables. Silencieux. Il fuit. Il s'enfuit. Il échappe déjà sans que personne le voit. Une raclure d’homme. Une raclure de père. A qui Lou aurait égorgé pour une peine de mort. La sotte à laquelle on lui arrache son frère. Il leur arrache tout et les laisse agonisant à leur sort. Elle connaissait chaque avocat ; tous les jours elle les voyait. Elle était là ; avec à bout de bras une mère exécutée. Scènes publiques ; stress affûtés. Plus rien n’allait. Le père a tout pris ; il a pris le fric ; il a pris le frère ; il a buté le cœur de la mère ; pour rejoindre sa fraîche catin décomplexée. Sale pute. Lou elle avait dix-sept ans ; des joints dans les poches ; surdouée sans capacités. Lou elle avait pas vingt ans ; une larme à l’œil gauche ; un solde débité. Sale enculé.



Réalité.. Et puis le coup qui transperce la chair du seul que la poupée a tant aimé. Tant apprécié.  Ce foutu frère. Et puis ; un râle. Et puis. Et puis Lou pense. Ouais elle y pense ; à tout. A ce qui l’attend là-bas. A ceux qui ne l’attendent pas là-bas. Ces chiens, ces rats d’ignorants sans honneur ; sans rancœur. Ceux-là la détruiront sûrement plus que sa famille l'a fait. Comme d’autres ont fait. Isolée dans son petit monde de mirage fortune ; elle se questionne. Putain pourquoi ? Pourquoi se battre ? Pourquoi croire encore à ces lendemains qu’on pensent moins obscurs alors qu’ils le sont toujours plus. Toujours plus ; et jamais moins. Ils sont tous des menteurs. Tous des violeurs. Tous des voleurs. Des sacrifices incommensurables. Des doutes indomptables. Du sang. Du sang sur les mains. Du sang en eux ; dans les boyaux dans les intestins. La putrescence les envahit. La putrescence les haïe.
Et son esprit meurt. Son espoir meurt.
Liberty. La douce ballerine qui pleure chaque nuit. La tendre passionnée aux relents aigris. La ville qui ne dort jamais ; celle qui pourrit les âmes invétérées. Elle ne sauve pas les amours enterrées. Elle les enterre. Et on vit avec. On passe son existence plénière à déraciner l’intellection condamnée des âmes d’enfants damnés. Ce qu’on est. Ce qu’on naît. Des pourritures qui se décomposent jusqu’à l’os. Un cadavre caillé agonisant accouché d’un démon aux yeux de fée. 
Le monde est pittoresque. Le monde est pitoyable.
Un délit de fuite. Un passé rejouée à la suite. La maternelle y est née ; elle y a vécu. Elle y a souffert sous l’héritage de ses deux darons corrompus. Son âme délavée ; son cœur entaché. Mais elle veut y retourner ; la femme qu’elle est veut s’y embastionner; la mère blâmée veut s’y ressourcer. Une maigre baraque louée à l’allure d’un bled mal-famé. Les néons saccadés y crachent leur flammes sur le portillon trop sale. C’est pittoresque ; mais c’est pas la plus crade des maisons du quartier. Il y a une niche pour son rottweiler. Il y a un matelas pour y prendre la poussière à chacune des heures. Y a même une vilaine cour pour y perdre ses heurts.
Elle vit Lou. Elle vit entachée à sa mère trop saignée. Elle y vit Lou. Elle vit et elle y grille ses joints trop cramés.

Cruauté.. Son frère est parti la veille et déjà l’éternité a bouffé son sommeil ; bafoué la vérité. Lou souffre ; elle souffre de son absence. Elle souffre de sa décadence. Les joints crient à l’agonie au coin d’une fenêtre. Les arbustes carbonisés dans la cour estompent à peine la gueule du quartier infâme d’en face. La fumée coule et crame dans le ciel sans présage. La lueur de la flamme dégarnie tressaute entre les mains ; comme l’essoufflement de flammes ardentes voilées de satin. Le reflet de son corps inflammable battu contre la vitre trop propre, elle s’aperçoit sous ta vraie nature. Une larme, une femme, une gosse hagarde. Le regard noir. Il s’éboule. Il éblouit aux enfers les plus démunis. Les lèvres épousent le bout de feuille qui empeste cette drogue malsaine. Au creux d’une gorge pourrie par cette souillure amène. Elle s’évade au large d’une langue rugueuse ; rugueuse comme les phalanges éreintées d’un marin perdu en mer. La beauté est une force. La beauté est féroce. La beauté est une gosse. La beauté est la plus belle arme sur Terre. La beauté s’exploite par ses bonnes manières. Et Lou elle en regorge. Dès ses trois ans elle portait déjà les robes satinées à milles balles que lui offrait son père. Des bagues en argent ; une montre en or sincère. Elle sait. Elle sait se faire convoiter. Elle sait se faire contempler. Elle sait mettre un joli minois en chaleur par deux trois mots alignés. Ce sourire arrogant lui mordille les lèvres ; et c’est ce qu’ils aiment tous. Ce regard bruni d’angelot né de braises empestées de mauvaise animosité ; c’est ce qu’ils veulent tous. La fierté dans l’allure. La vétusté comme armure. Les courbes évoluent. Les courbes obsessionnelles. Les seins fusionnels. Elle est devenue créature divine ; monstre en guerre ; môme trop fière. La pureté assoupie ; la malhonnêteté assouvie. Une vie de paria. Un bonheur de malfrat. Un mafieux du dimanche ; prêt à craindre sa vie doux liquide s’évaporant ; tout ça pour quelques bouffonneries crapuleuses face au jugement de Dieu qui tranche. Qui flanche.
Mais cette gosse là s’habille en haillons aujourd’hui. Amers. Acerbes. Foutue vie de merde. Foutue nécessité qui l’achève. Une idée mal lotie. Un penchant interdit. Elle rêve. Et elle rêve. Lou, elle a vingts ans. Lou elle doit sauver sa mère devenue fantôme en latence. Lou elle doit acheter cette matière grise qu’elle suit à distance. Lou doit payer les factures, les ordonnances. Lou elle a vingts années. Et Lou se fait traiter de traînée.
Elle avait vu la première fois le Undressed Desires pas loin de chez elle ; Dag tirant pour sprinter au bout de sa chaîne. Muselière. Armure de guerrière. Avec son clébard elle craignait rien des Ells et de leurs sbires qui fondaient ce coin avarié. Elle s’est approchée. Lou s’est mise à nue ; nue comme un vers. Elle n’était plus rien, mais faire la pute elle savait faire.

Écrouée.. Le bonheur se vaut. La souveraineté se prend par le pouvoir. Lou a appris à ne plus aimer. A ne plus jamais aimer. Le cœur arraché par une enfance d’ignoré. De gosse chassé. Sentiments estropiés. Corps et âmes esseulés. Y bat plus rien à l’intérieur de son corps. Les femmes les hommes elle ne les adore pas ; elle les dévore. Elle leur abandonne ce goût amer de l’effroi. Effroi d’être méprisée ; usée ; d’être un déchet ; une progéniture non-désirée. Elle a elle aussi appris à s’adorer. Vénérée comme une déesse pour rattraper les décennies passées. Elle est le bleu du ciel ; le noir de la terre ; l’indomptabilité de l’océan ; et la braise des flammes. Liberty est enfer. Comme partout sur Terre. Liberty est devenu orages grésillants pleurant des nuées de violence en démesure. La peine d’un monde qui souffre de deuils à l’excès. La haine de ces pixels étrangers. L’éveil de ces âmes dérangées. La paresse de ces hommes assiégés. Plus rien ne pourra faire machine arrière au jeu de la guerre. Elle les voit tous s’ébouler. Tous crever. Le monde a troqué ses uniformes de rêves contre un cosmos désenchanté. Lou le sait. Elle sait comment plaire à tous. Ces motards fous furieux, ces familles onéreuses ; même ces idiots qui crèchent encore dans l’ombre. Lou elle craint pas les balles. Elle craint pas les rafales. Elle craint juste de rester l’esclave de ces désolées terres. Lou elle veut être la reine de l’univers. Elle sait que dans le monde qui peine à repousser ces vagues de crises ; elle peut se démarquer ; elle peut sortir de cette impasse où elle s’est enlisée. Elle peut devenir une future altesse ; altesse Las Vegans d’une ville surexploitée. Sin City.
Le regard plonge dans un vide trop lointain ; un gouffre ; une fosse à purin. Celle que Lou mérite. Celle que Lou médite. Celle qui l’attend dissidente. Alarmante. Comme pour annoncer la couleur de la perdition. L’acmé sacrée qui la fera périr d’une rancœur sans péremption. Mais le temps n’est plus. La crinière se lasse ; le brun décolore ; la haine est dégeulasse. Et Warren n’est plus là. Papa est ailleurs. Lou n’a rien. Plus rien. Sinon la peur. Le corps en ébullition. Le cœur en dérision. Le rail de cock lui bousille les narines d’un tourment de martyre. Elle a juste l’avidité de partir. La haine d’en finir. Tenir bon. Le jeu est une drogue déraisonnable ; une quête mortelle d’un monde agréable. La vide comblé de violence et d’ennui. D’appétit et d’envie. Le jeu voué à tous. Des pions insaisissable crevant dans une acmé périssable. Elle tient pervers vicieuse ; elle tient sson dégoût à ces proies pernicieuses. Tenir bon putain.
Lou a tout balancé. Ce qu’elle avait connu ; ceux qui l’avaient reconnue. L’histoire partie en cavale depuis trop longtemps. Et puis la nouvelle espérance des nouveaux temps. Les virements surprises de son père sur un compte bancaire trop souvent dépouillé. Son déhanché renaissant. Sa nudité sous les couleurs des projecteurs éradiqués. Ses rejetons de poumons convulsant. Ces foutus buildings dévastés de leur richesse ; par ces sous-fifres d’Al Capone qui ne tiennent pas la route. Et puis la déraison de la drogue perpétuelle. La mollesse d’une sécheresse financière.
Lou a repris sa course personnelle. Une course à la vie. Une course à la survie. Un jeu où elle fut la maillon faible. Les buter. Les buter tous putain. Pour que jamais aucun ne puisse transpercer ce qui lui reste d’une lame trop acérée. D’un couteau trop aiguisé. D’une balle trop avisée.
Elle joue dans la cour des grands Lou.
Elle la poupée au regard sanguinolent de rancune. La rancune d’avoir été abandonnée. La rancune d’être trop effrayée. En dépit de ces cheveux brasiers un brin altiers. Trouver une arme. Trouver une âme bordel. Qui pourra tous les renverser. Avec habileté.


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Sam 20 Jan - 18:43
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magnifique! amour
bienvenue mauvaise graine 2039705977
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Sam 20 Jan - 18:44
Invité
elle est tellement cute cette fille. cara
bienvenue parmi nous et courage pour ta fiche ! coeur
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Invité
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Sam 20 Jan - 19:09
Invité
bridget la bombasse dead
bienvenue à la maison, amuse-toi bien coeur
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Lou Jorah
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Lou Jorah
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Sam 20 Jan - 19:34
Lou Jorah
j'avoue elle est bandante mauvaise graine 3878617233
merci beaucouuup pour ce magique accueil mauvaise graine 3365024095
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Nephtys Woods
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Nephtys Woods
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Sam 20 Jan - 23:51
Nephtys Woods
elle est trop jolie grosyeux
bienvenue ici beautey I love you
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Abel Teller
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Abel Teller
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Dim 21 Jan - 9:33
Abel Teller
BRIDGET I love you
bienvenue sur lotw petit chat I love you
l'avatar sera réservé pour trois jours
bon courage pour ta fiche
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Adonis Ells
choir of furies
Adonis Ells
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Dim 21 Jan - 12:25
Adonis Ells
le pré-lieeeeeeen dead
bienvenue par ici I love you
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Lou Jorah
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Lou Jorah
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Dim 21 Jan - 12:48
Lou Jorah
Merci vous trois mauvaise graine 3365024095 vous êtes trop beaux mauvaise graine 3878617233
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Stella Burrows
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Stella Burrows
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Dim 21 Jan - 13:04
Stella Burrows
bienvenue sur le forum ma belle, j'adore le pseudo et ta signature mauvaise graine 1881658346
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Invité
Invité
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Dim 21 Jan - 15:58
Invité
Je me pose enfin de tout mon weekend. mauvaise graine 3365024095 Bienvenue, très officiellement. mauvaise graine 1984981113
T'es belle, j'aime déjà toutes les petites choses que je lis... hâte d'en voir plus !
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Nathanaël Jaeger
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Nathanaël Jaeger
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Dim 21 Jan - 16:43
Nathanaël Jaeger
bienvenue coeur
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Lou Jorah
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Lou Jorah
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Dim 21 Jan - 17:50
Lou Jorah
merci vous trois mauvaise graine 3878617233

carmen j'espère que le charme va opérer entre les deux bellesgosses eat eat eat eat
:dva: :dva: :dva:
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Invité
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Dim 21 Jan - 18:18
Invité
Bienvenue, bon courage pour ta fiche. coeur
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Invité
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Mer 24 Jan - 23:16
Invité
Je re-dépose ma patte pour dire que c'est parfait. I love you
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Stella Burrows
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Stella Burrows
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Mer 24 Jan - 23:25
Stella Burrows
ce que j'ai pensé de ta fiche: oaalla quelle plume de folie cara cara j'ai trop aimé !! amuse-toi bien sur le forum mauvaise graine 1881658346

Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une héhé Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous mauvaise graine 501876318 mauvaise graine 501876318

Maintenant que tu fais partie de la bande, tu peux recenser ton métier, poster un scénario ou des pré-liens et bien entendu, te chercher des liens en postant ta fiche mauvaise graine 1984981113

Pour finir, n'oublie pas de faire un tour dans le flood et dans les jeux I love you

Amuse-toi bien sur litw mauvaise graine 1881658346
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Lou Jorah
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Lou Jorah
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Mer 24 Jan - 23:45
Lou Jorah
oooh merci stella ange
ravie que ca t'ait plu
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