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same blood / jasim  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
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Jeu 27 Juil - 19:09
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nur, elle a la tête qui va exploser. il y a tout qui déconne, tout qui part en ruines autour d'elle. elle perd le contrôle de ce monde qu'elle a construit de ses propres mains. tout ça, c'est de la faute de jasim. c'est de sa faute à lui et à ses mots à l'effet d'une bombe atomique. il a tout foutu en l'air, absolument tout et nur, elle lui en veut. elle lui en veut autant qu'elle voudrait pouvoir recommencer à zéro, retrouver ce frère, ce double qu'elle continue d'aimer malgré tout. et au fond, elle a mal. elle a mal à en crever parce que jasim, il lui a bien fait comprendre qu'il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle, qu'il ne souhaitait même pas qu'elle ait une place dans la vie de sa gamine. pourtant, c'est bien elle qui a décidé de partir, de quitter sa famille sans regarder derrière elle. c'était son choix et jusqu'à maintenant, elle ne l'avait jamais regretté, ne s'était jamais dit qu'elle avait fait le mauvais. et il a fallu qu'elle revoit son aîné pour se poser des questions. à cause de lui, elle tourne en rond, se triture l'esprit. nur ne sait pas quoi faire - oublier, avancer de son côté avec ses regrets ou les affronter. c'est un foutu dilemme, l'un qui écorche, sépare en deux.
deux semaines qu'elle y pense, nur, et ce n'est que maintenant qu'elle se décide. veste sur les épaules, elle monte sur sa bécane et démarre. si la vitesse a l'habitude de la détendre, ce n'est pas le cas aujourd'hui. rien ne peut la détendre aujourd'hui. parce que nur, elle a choisi de retourner en arrière, d'affronter ses regrets et ses erreurs - et entre autre, son frère. arrivée à destination, elle se gare, descend de son scooter et enlève son casque. ses yeux se posent sur l'immeuble, son cœur, lui, il bat plus vite. beaucoup plus vite. elle a peur, la gamine. elle a peur de ce qu'elle est entrain de faire, de ce qu'elle risque de se prendre à la gueule et des dégâts que ça fera - pour elle comme pour jasim. après une grosse inspiration, elle pénètre dans le bâtiment, monte les marches quatre par quatre. elle n'a pas hâte, nur, pas du tout mais elle sait que si elle ne se dépêche pas, elle risque de faire demi-tour. elle se rappelle de l'étage, du numéro, de tout et quand elle y arrive, elle est nauséeuse, à deux doigts de vomir sur le pallier. nur toque avec hésitation et nervosité. merde, faut qu'elle se reprenne. lorsque la porte s'ouvre et que la silhouette de jasim se dessine devant ses yeux, elle sent la panique montée d'un cran. – je... courte pause. assez courte pour qu'il n'ait pas le temps d'en placer une. j'peux rentrer ou tu vas m'claquer la porte au nez comme la dernière fois ? qu'elle demande, insolente sans le vouloir. sa main libre, celle qui ne tient pas le casque, passe dans sa nuque alors qu'elle soupire. j'veux juste... est-ce qu'on peut parler ? c'est ça qu'elle veut, nur, parler avec son frère. elle veut pouvoir s'expliquer auprès de lui et au fond, elle veut se faire pardonner.
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Dim 6 Aoû - 20:32
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Il se plaint tout le temps, Jasim, à chaque heure de la journée, toujours à bougonner dans sa barbe, comme le font les vieux. Pourtant, il n’a pas de quoi se plaindre, il a un toit sur la tête, une jolie petite fille, et un boulot (illégal) pour payer les factures. Une famille décousue, mais hey, on peut pas tout avoir. Et lui, il a la santé, en plus de plein d’autres trucs chouettes, donc c’est déjà pas trop mal. Et pourtant. Il y a toujours sa voix roque qui résonne pour un oui ou un non. Quand c’est pas les factures, c’est les jeunes dans la rue, quand c’est pas les jeunes, c’est le maire ou le réchauffement climatique. Il y a toujours un truc qui part en couille et qui le fait chier. C’est un peu l’histoire de sa vie. Et sans ça, il ne serait pas vraiment lui. Mais ça s’empire quand la petite est chez sa mère. Livré à lui-même et tiraillé par la tristesse, il s’empresse d’étouffer ses émotions sous un tas de jurons en trouvant un coupable à ce qui le ronge. Aujourd’hui, c’est l’évier qui fuit. Chaque goutte qui s’échappe est comme un coup d’couteau dans sa cervelle et ça l’agace, bordel, que ça l’agace. Il y a son sang qui n’fait qu’un tour alors qu’il se pince les lèvres, à deux doigts de la crise de nerfs. Ça va péter, il le sent. Alors en moins de deux, il enfile un vieux jogging et un vieux tee shirt, bien décidé à réparer cette putain de fuite qui lui fout le cerveau en compote. Et Jasim, il s’improvise plombier. Mais même s’il est plutôt manuel (surtout grâce à sa bécane qui nécessite pas mal d’entretien), il ne connait pas tout sur tout. Et c’est un peu les mains dans les poches, sans se poser trop de questions, qu’il se glisse sous l’évier avec sa clef à molette, prêt à s’abrutir une heure ou deux afin d’oublier sa peine. Celle de n’être qu’un père à temps partiel. Oh, bien sûr, c’pas le genre de boulot qu’on peut abandonner ou bâcler, mais il ne supporte pas l’idée de ne l’avoir qu’une semaine sur deux. Et de savoir qu’il pourrait perdre sa garde à jamais, ça le déglingue, Jasim. Il ne supporte pas. – Putain de ta race ! Qu’il hurle en se recevant une masse d’eau inattendue. Il ne sait pas ce qu’il a touché ou fait de mal, mais ça fuit de tous les côtés, à en inonder le sol de sa cuisine qui se trouve dans son petit salon. Trempé, il tente en vain de réparer sa connerie avant que la voisine du dessous ne vienne s’en plaindre. Mais ça frappe à la porte. Beaucoup plus tôt que prévu. Il se relève, au bout du rouleau, prêt à grogner et à mordre. Il saisit la poignée de la porte et l’ouvre brusquement, le visage ruisselant de gouttes d’eau et fermé d’agacement. – Quoi ?! Qu’il balance sans même faire attention à qui se trouve derrière la porte. Quand il se rend compte que c’est Nur, il ne sait pas s’il doit être content ou d’autant plus énervé. Il la laisse en placer une, c’est déjà ça. Elle a l’air bien moins fière, la gamine. Comme quand elle était petite et qu’elle venait s’excuser après avoir fait une bêtise. Et Jasim, mine de rien, ça la touche. Il préférera crever plutôt que d’le dire, mais il l’aime, sa petite sœur. Même si parfois, les liens du sang ne suffissent pas. – Vas y dépêche-toi, entre, j’ai un truc à régler mais pose-toi sur le canap’ si tu veux, des paroles qu’il accompagne d’un coup de tête alors qu’il lui laisse la place de passer avant de refermer la porte pour retourner à son évier. Il s’allonge à nouveau par terre et recommence à triturer les tuyaux. – J’t’écoute, qu’il dit, capable de tenir une conversation de là où il est, tant son appartement est petit.
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Mar 8 Aoû - 13:15
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la porte ouverte, les deux luna se retrouvent face à face, yeux dans les yeux. il n'a pas l'air dans son meilleur jour, jasim, et c'est peut-être ça qui lui fait le plus peur. c'est peut-être son regard, seulement son regard, qui lui glace le sang et pousse sa raison à lui dire de s'en aller. elle aurait pu venir un autre jour, nur. à un autre moment, un plus propice et pas à l'improviste. elle aurait pu mais elle n'en a fait qu'à sa tête, pas certaine que jasim accepte de l'écouter autrement. et là, elle est paralysée, incapable de faire autre chose que de cligner des yeux - même lorsqu'il l'invite à rentrer, à s'installer sur le canapé. ses sourcils se froncent. nur, elle n'en croit pas ses oreilles, n'arrive pas à croire que ce soit si facile. elle s'attendait à une porte qui claque - ou du moins, à des mots sanglants pour accompagner son arrivée. au lieu de ça, prenant une grande inspiration, elle entre à l'intérieur, s'assoit où il lui a dit - comme la gamine obéissante qu'elle n'a jamais été. ses yeux se perdent sur les murs de ce petit appartement, accueillant mais pas trop. il n'y a rien de très personnel, si ce n'est les dessins de la fille de jasim. et ça, ça étire un sourire timide sur les lèvres de nur. – j’t’écoute, qu'il dit, installé sous son évier. son attention se repose sur lui et son sourire, lui, disparaît. faut qu'elle parle, maintenant. faut qu'elle lui dise ce qu'elle a sur le cœur, au risque de se faire rire à la gueule, virer de chez lui pour de bon. elle est là pour ça, nur. pour lui dire, tout lui dire. – je... ça se coupe, reste coincé dans sa gorge. nur, elle n'a pas l'habitude de s'excuser et devant son aîné, elle n'aurait jamais pensé avoir à le faire. j'suis désolée, jasim, qu'elle affirme d'une petite voix. j'suis désolée de t'avoir laissé tomber, de pas être venue te rendre visite. parce qu'elle est égoïste, nur, assez pour laisser son frère pourrir derrière des barreaux sans lui offrir un peu de compagnie. parce qu'elle a trouvé bon de couper les ponts, de s'enfuir loin de lui, loin des autres luna, de devenir nur pour remplacer jamilah. j'suis pas la meilleure sœur du monde, peut-être bien que j'suis la pire mais j'espère que t'accepteras mes excuses. c'est con parce qu'après toutes ces années, elle ne trouve rien d'autre à lui dire.
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Sam 19 Aoû - 0:03
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Il fait le malin, caché sous son évier, Jasim, la tête dans la plomberie plutôt que les yeux dans ceux de sa sœur. Il fait le malin parce qu’il n’a pas à soutenir son regard quand il entend le grain dans sa gorge s’enrailler comme une mécanique rouillée quand elle tente de s’excuser. Il reconnait bien ça, Jasim, la fierté étouffante, un trait de famille qu’ils partagent comme bon nombre d’autres défauts et qualités. Ils se ressemblent bien plus qu’ils ne veulent l’admettre – c’est sans doute pour cela qu’ils ne se supportent pas, à tenter d’affronter l’adversaire dans le miroir. Dix ans les séparent l’un de l’autre. Une décennie émiettée qui ne cesse de creuser la distance entre deux cœurs faussement frères. Des cœurs traitres – se trompent l’un, l’autre, se trompent eux-mêmes. Et Jasim, il a le palpitant en chute libre quand elle prononce ces quelques mots qu’il croyait condamnés, partagé entre la fureur qui fait de lui ce qu’il est et la tendresse que l’ainé ressent malgré tout pour sa cadette. Putain d’sentiments contraires. Putain d’sentiments tout court. Il y a un silence assourdissant qui crée le vacarme dans l’appartement. Tout ce qu’il entend c’est le sang qui pulse dans ses tempes alors qu’il a le regard perdu sur les tuyaux. Il y a quelques années, il lui aurait sûrement dit d’aller se faire foutre, mais il a changé depuis sa gamine. Il tente de gérer son impulsivité et ses montées de colère, même si Nur a toujours le don de réveiller le volcan qui dort. Même après toutes ces années. Une heure. Une seconde. Il ne sait pas bien depuis combien de temps il est abasourdi, planqué sous son évier, comme le lâche qu’il peut être parfois, quand il s’agit de son passé. Il se relève finalement, appuyant ses mains sur le comptoir de la cuisine, le dos faisant face à Nur, ses soupirs comme un leitmotiv. – Qu’est-ce que tu veux que j’te dise Djamilah ? Qu’il siffle entre ses dents. – T’es ma sœur… Il s’arrête un instant. Ce mot lui semble indigeste. Inexistant. Comme ceux qu’on répète trop souvent et qui semblent inventés. Il y a de la poussière qui s’est accumulée sur les rancœurs d’une relation bousillée. – Mais ça suffit pas, le sang. C’est trop facile de revenir la bouche en cœur après autant de temps. Il s’est passé trop de choses, il conclut, la langue assassine, le ton désemparé. Trop de choses. Et pas assez. Rien. Un néant qu’il n’a jamais réussi à combler, malgré les mots d’un homme qui tente d’oublier sa peine. Celle d’un abandon qu’il n’a jamais réussi à avaler. – La confiance, ça se mérite. C’pas inné, qu’il dit en se retournant pour lui faire désormais face. C’est facile les reproches. Plus facile que de revenir la queue entre les jambes pour demander pardon. Mais Jasim, il est aveuglé par sa colère, à en oublier que lui aussi, il a merdé. Qu’il n’a pas été un modèle de compréhension et qu’il n’a pas tendu la main quand elle en avait le plus besoin. – Je comprends même pas ce qu’il t’es passé par la tête, il y a le ton qui reste calme. Il aimerait comprendre, Jasim. Ce serait au moins un bon début.
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