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l'espoir meurt en dernier. (jasim)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Lun 29 Mai - 23:23
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nala, elle sait pas comment elle est arrivée là.
elle sait pas comment elle a eu cette stupide idée de se mettre à commander des cocktails. alcoolisés. mais l'piège, c'est qu'elle ne sentait même pas l'alcool soigneusement dissimulé derrière le jus de fruit.
gamine un brin perdue. dans l'immensité que représente ce foutu bar. elle sait vraiment pas ce qu'elle fout ici. à cette heure-ci, elle devrait être tranquillement installée dans son appartement. le cul sur le canapé, le nez dans la télévision. mais elle est là. les idées en vrac. à essayer de se remémorer le truc qui l'a fais arriver ici. à se demander quel verre l'a rendu si joyeuse. quel verre l'a empêché de descendre de ce foutu tabouret sans prendre le risque de rencontrer mystérieusement le sol.
la jeune femme, elle se rappelle du coup de fil hebdomadaire de son père. pour lui demander comment ça s'passe. savoir quand elle vient les voir. mettre un peu son nez dans les affaires de sa fille en fait. mais nala, ça la dérange pas. ça lui a sauvé la mise plus d'une fois. quand son père ou des membres des red devils sont venu, plus d'une fois, rendre une petite visite à ceux qui lui ont causés des ennuis.
elle se rappelle aussi avoir terminé sa journée de boulot au café du coin vers les seize heures. évitant de justesse l'heure de pointe. la sortie des écoles. et celle des bureaux. elle se démerde toujours pour éviter ce moment. parce que la gamine, elle perdrait bien vite son sang froid face à l'impatience des clients. et elle a eu cette envie de se changer les idées nala. penser à autre chose qu'à son quotidien bien trop calme ces derniers temps. penser à autre chose qu'à ses parents. qu'au stupide visage de jasim qui passe en boucle dans sa tête. comme pour la narguer. jour comme nuit. pour lui faire comprendre qu'il lui filera toujours entre les doigts. que jamais elle ne pourra réellement lui mettre les mains dessus.
alors la gamine, elle boit. elle boit pour s'amuser. elle boit pour oublier.
nala, elle titube sur son tabouret. la place étant bien chaude. ça doit bien faire trois ou quatre heures qu'elle est assise là. à tenir le comptoir. ou peut-être que c'est le comptoir qui la tient. on sait plus trop. on cherche même pas à savoir. la gamine, elle tient pas en place pourtant. y'a ses pieds qui bougent dans tous les sens. comme une gamine impatiente. y'a ses yeux pétillants qui parcourent les environs. et un stupide sourire qui étire ses lèvres. j'te remet la même chose ? y'a le sourire du barman qui se joint aux paroles. le tutoiement de rigueur depuis que la gamine l'a exigé. depuis qu'ils ont quasiment sympathisé. y'a un décalage entre ce que nala veut dire et le moment où les mots franchissent ses lèvres. quelques secondes. pourtant, c'est loin d'être voulu. mais elle s'en rend même pas compte. oh ouais ! enthousiasme qui ne manque pas de faire rire. le barman. et les quelques personnes autour d'elle. nala, elle s'tape de ce que les gens peuvent penser d'elle. parce qu'elle sait ce qu'elle vaut. elle s'amuse juste de ce qu'ils peuvent bien penser. ce soir, elle sait qu'on a du la traiter de tous les noms. quand elle est entrée dans ce bar avec cette foutue robe qui n'a pourtant rien de spéciale. quand elle a recalé ce type un peu lourd. quand elle a osé regarder un peu trop une fille qui riait comme une bécasse. quand elle a commencé à discuter avec le barman aussi. mais ça l'amuse tout ça. qu'on puisse la traiter de salope alors qu'on ne sait rien d'elle. de fille superficielle, voire maniérée, sous prétexte qu'elle ne se jette pas encore sur les quelques cacahuètes mises à sa disposition. elle sait simplement se tenir. encore un minimum.
la gamine, elle sait qu'elle va devoir rentrer. dans cinq minutes. ou dix. ou peut-être bien dans deux heures. mais elle va devoir retourner dans son appartement. pour dormir. ou peut-être qu'elle finira dans les bras (et les draps) d'un quelconque gars. pourtant, l'idée ne lui effleure même pas la tête pour le moment. non. mais elle a une idée bien plus bête que ça. ridicule à souhait. un joli bordel qui s'organise dans sa tête. les idées en vrac n'aidant en rien. nala, elle sort son téléphone. le déverrouille. difficilement. elle s'plante de code. le fameux dessin. le motif semble trop difficile à reproduire. mais elle y parvient. une once de fierté la parcourant. pourtant, elle ne s'attarde pas. elle enchaîne. allant dans ses contact. son doigts glisse. glisse. elle doit descendre un peu pour arriver au bon endroit.
ivy ? non.
ivan ? non plus.
jasim ? ouais. bingo.
y'a un sourire qui fend ses lèvres. de nouveau.
oui ?
non ?
elle sait pas si elle doit le faire ou pas la gamine. alors elle attend. tranquillement. elle attend que le choix se fasse de lui-même. mais y'a rien qui se passe. pas même une foutue mouche qui s'pose sur l'écran de son téléphone. rien. juste son verre qui s'pose devant elle sur le comptoir. elle lâche un vague remerciement avant d'appuyer sur son écran. le mobile se retrouvant collé contre son oreille. une tonalité. puis deux. trois. et y'a sa voix qui répond. jasim ? elle s'fait mielleuse la gosse. laissant traîner la dernière syllabe. la voix pâteuse. au moins un peu. elle le laisse même pas répondre nala. elle enchaîne. rapidement. le temps que les idées fusent dans sa tête. je suis ... elle laisse le silence reprendre ses droits. le regard s'posant sur le barman. à l'insomnia. elle hoche la tête. ça lui revient. ouais, à l'insomnia. tu peux venir ? elle ronronnerait presque à l'appareil. minaudant presque pour lui dire de venir. là. maintenant. on va bien s'amuser. faut que tu viennes. gamine qui n'est franchement plus décidée à rentrer se reposer. gamine décidée à jouer. avec jasim. avec ses nerfs. sa patience. nala, elle sait qu'il viendra. parce qu'il ne la laissera pas seule, ici. pas ivre. parce que ça finirait par se savoir. et ça lui retomberait sûrement dessus. elle en joue. un peu. aller jaja, j't'attend. à tout de suite. et elle raccroche. sans rien attendre de plus. le portable à plat sur le comptoir. apportant alors son verre à ses lèvres. elle parlait fort nala. alors y'a des oreilles indiscrètes qui se sont intéressées à sa conversation. mais elle s'en est même pas rendu compte.
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Mer 14 Juin - 2:51
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Journée de merde.
Journée de merde.
JOURNÉE DE MERDE.
Il hurle intérieurement alors qu’une envie de meurtre pulse dans ses veines. Aujourd’hui, il a encore essuyé des refus et il sait qu’il devra encore vendre de la verte à des gamins pour payer ses factures. Qui voudrait embaucher un ex-taulard ? Putain d’cercle vicieux. C’est le serpent qui se mange la queue. Pas étonnant qu’une fois perdu dans le système, les mecs retournent directement à la case taule. Il y a pas de carte bonus dans la vraie vie. Pas d’joker quand tout part en couilles. Et c’est lui qui en fait les frais. Lui qui mange la poussière. Et pourtant, il a changé, Jasim. Il est plus mature qu’avant. C’est sans doute la paternité qui fait ça. La prison, aussi. Il en a vu des choses l’gamin de riches. Il s’en est pris des coups. Mais c’est à sa fille qu’il pensait durant tout ça. C’est pour elle qu’il essaye d’être quelqu’un de mieux. Quelqu’un de respectable. Et il y a une petite voix dans le coin de sa tête qui lui affirme qu’il pourra toujours demander un boulot à papa s’il trouve rien. Et ça l’énerve, Jasim, ça le fout en rogne. Il ne veut rien devoir à personne. Encore moins à son paternel qu’il n’a pas vu depuis des lustres. Mais il commence à douter, à s’dire qu’il n’a pas vraiment le choix. Surtout à cause de son ex qui lui s’amuse avec ses nerfs, qui menace de lui prendre sa gamine. Devant un juge, l’affaire sera vite classée. Ils la confieront à sa mère. Pas à celui qui a passé du temps derrière les barreaux et qui continue à dealer pour les red devils. Le calcul est vite fait. Même pour lui qui a arrêté les cours à seize ans. Il soupire et se rend dans la cuisine de son petit appartement. Il choppe une bière dans le frigo et la colle contre son front pour se rafraichir un peu. Putain de chaleur étouffante. Putain de problèmes qui lui collent à la peau. Il soupire à nouveau avant d’ouvrir sa canette, laissant le liquide magique s’écouler le long de sa gorge. Il peut pas s’imaginer sans sa gosse. Il. Ne. Peut. Pas.
C’est la solitude qui meuble le silence qui pèse dans l’appartement. Prison réelle dont il est l’heureux locataire. Les minutes passent. L’ennui, lui, reste. Comme un faux-frère. Comme son ombre. Il tente de le tromper en enchainant les activités sans but précis. Il commence par balancer une balle de tennis contre le mur à plusieurs reprises jusqu’à ce que le voisin pète un câble. Ce qui arrive vite, très vite. Ça tambourine de l’autre côté du mur. Ça le fait marrer, Jas. Mais il arrête, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pourtant, ça lui ferait du bien de s’embrouiller avec l’mec d’à côté, ne serait-ce que pour lui infliger toute sa frustration. Peut-être que ça l’aiderait à mieux dormir. Mais il a la flemme de chercher inutilement des noises à ce type qui n’a rien demandé. Il trouvera autre chose pour combler le vide. Comme lire un bouquin. Ses yeux parcourent les lignes, mais le cœur n’y est pas. Il arrête très souvent sa lecture, rongé par les doutes et ses songes. Il pense à sa fille. Il angoisse. Putain de vie. Le téléphone vibre sur la table basse alors qu’il est affalé dans son canapé lit (la chambre, elle est à sa fille). Au début, il entend pas, trop perdu dans ses pensées. Puis il s’énerve, irrité par le fait d’être dérangé même si dans le fond, ça l’arrange. Il attrape son téléphone et répond sans même voir qui l’appelle. – Allô ?! Qu’il balance, violemment. Mais il y a ses sourcils qui se se relâchent quand il entend la voix mielleuse de la jolie Nala. Celle qu’il a vu grandir. Celle qu’il connait depuis qu’elle est toute petite. Celle qui est devenue une femme. Et pas n’importe laquelle. L’ours mal léché la laisse causer pour voir ce qu’elle veut. Et il lui en faut peu pour comprendre qu’elle est dans un endroit bondé de monde et qu’elle est sous l’influence de l’alcool. Peut-être même d’autre chose. Et Jas, il connait la gamine. Il sait qu’elle n’est pas du genre à boire comme un trou. Il comprend pas bien pourquoi elle l’appelle. Mais il s’inquiète, surtout. Etrangement. – J’comprends rien à c’que tu m’dis, tu fais chier, tu peux pas m’appeler d’un coin plus calme ? Mais c’est des mots qui tombent dans l’oreille d’un sourd puisqu’elle raccroche sans même se soucier de ce qu’il a à dire. Il fronce violement les sourcils. Putain de journée. Putain de gamine. Il balance son téléphone dans le canapé, à présent assis, les coudes appuyés sur ses genoux, à fixer le mur en face. – Jaja… j’vais t’en foutre du jaja, idiote, qu’il se bougonne alors que sa jambe se secoue toute seule, comme s’il tentait de canaliser toutes ses tensions. – J’irai pas là-bas, qu’elle se démerde, j’suis pas son père, qu’il prononce, l’air agacé, comme pour se convaincre lui-même de ne pas y aller. Il tente de se remettre dans sa lecture, mais l’idée reste. Trop présente. Trop imprégnée. C’est pas dans sa nature à Jas de laisser les siens dans la merde. Encore moins quand il s’agit d’une gamine qui a l’âge de sa sœur. Il balance son bouquin, soupire un grand coup. – Putain d’gosse, qu’il balance avant de se lever pour aller la rejoindre à l’insomnia. Putain de journée de merde qui n’en finit pas.
Les basses résonnent dans tout son corps alors qu’il tente de se frayer un chemin parmi ces âmes en perdition. Parfois, il perd balance et pousse des gens parce qu’il est agacé de se retrouver là alors qu’il n’avait rien demandé, parce qu’il est saoulé de faire l’ange gardien de la fille d’un mec qu’il commence à détester. Son regard balaye l’immense salle à la recherche de Nala. Et ses yeux se posent finalement sur elle. Elle est magnifique, même dans cette lumière. Trop belle pour ce monde. Et davantage pour ce lieu de la crasse et de la débauche. Il trace pour arriver à sa hauteur, l’air renfermé. Il va pas jouer des mots avec elle, elle va le suivre et point barre. – Nala, viens, je vais te ramener chez toi, c’est clair et expéditif et il espère que ça suffira. Il y a son lit qui l’appelle et ses propres problèmes qui l’attendent.
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Mer 14 Juin - 18:55
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elle voulait s'amuser ce soir nala. mais contrairement à d'habitude, elle a refusé de se contenter d'un ou deux verres d'alcool avant de se rabattre sur les sodas. non, elle veut s'amuser comme avant. comme quand elle abandonnait sa dignité au coin de la rue. comme quand son estomac se vidait à tout bout de champ, ne supportant plus la dose d'alcool ingurgitée.
tester ses limites encore et toujours.
alors elle boit. boit. encore et encore. verre après verre. les pensées qui s'égarent. les capacités qui se dissipent. elle arrive encore à discuter. avant le barman. toute seule aussi. elle se parle à elle-même de ce qu'elle va faire demain. des cours qui vont suivre. de ses potes qui ont refusés de venir ce soir. de son père. de jasim. tout le monde y passe. elle parle sans s'arrêter pendant quelques longues minutes. elle marmonne plus qu'elle ne parle d'ailleurs. dans sa barbe inexistante. nala, elle se perd dans ses pensées. elle repense à ce qu'elle a fais de sa journée. à sa journée de boulot. au fait qu'elle se soit brulée trois fois avec la machine à café. elle merde depuis des semaines, mais le propriétaire fait comme s'il ne s'en rendait pas compte, comme s'il oubliait les remarques de la gamine. pourtant, elle a bien insisté. nala, elle est capable de se souvenir de tout ça. et pourtant, elle a oublié comment elle est arrivée ici. sur ce tabouret. elle n'arrive pas à se souvenir quel verre a été celui de trop. alors elle réfléchit, une légère moue sur les lèvres. lui donnant un air enfantin. mais elle s'en rend même pas compte. le reste des événements se déroule rapidement. elle discute avec le barman. se marre avec lui même. un peu. et son téléphone se retrouve entre ses doigts. le nom de jasim se trouvant sous ses yeux. l'appeler. ou non. le dilemme.
et pourtant, elle se décide bien vite. son doigt glisse sur l'écran. et hop. la conversation débute après quelques tonalités. elle lui demande de venir. pour s'amuser. avant de raccrocher. sans même lui laisser vraiment le temps de râler. nala, elle sait qu'il viendra. même s'il n'en a aucune envie. parce qu'il ne la laissera pas seule, complètement ivre, dans un endroit bien trop fréquenté. lieu de débauche en plus de ça. la gamine, elle se remet bien sur son tabouret une fois l'appel terminé. verrouillant son téléphone. et un sourire prend place sur ses lèvres. prête à attendre sagement la venue de jasim. elle s'accoude au comptoir, ses doigts reprenant leur place autour de son verre. l'apportant à ses lèvres pour en boire une bonne gorgée. nala, elle ne bouge pas. pas d'un poil. pendant environ trente seconde. moment d'absence quasiment. comme si elle n'était plus totalement là. pendant un court instant. flippant. mais personne ne s'en rend compte. pas même elle. alors t'as trouvé quelqu'un pour venir te sortir de là ? la voix du barman résonne à nouveau. et la gamine, elle hoche vivement la tête. chose qu'elle regrette presque immédiatement en laissant une brève grimace déformer ses traits. ouais, un a ... mon jaja va venir. nala, elle utilise une marque de possessivité. son jaja. pure idée. parce que jasim, c'est un ami, au mieux. parce qu'en fait, c'est juste un des gars qui bosse pour son père. rien de plus. mais nala, elle l'aime bien. un peu trop peut-être. elle aimerait plus. bien plus. mais il veut pas lui. il résiste. la tient à l'écart. s'écarte quand elle se fait trop entreprenante. ça lui plaît pas à nala. gamine capricieuse. mais elle tient tête. elle persiste. en s'disant qu'il finira par craquer. un jour au l'autre. alors elle saisit chaque occasion de le voir. de l'entraîner avec elle. pour la sortir de ses conneries. énième occasion ce soir. mais première fois qu'elle se retrouve ivre devant lui. c'est pas franchement une fierté. mais elle sait pas dans quel état elle est vraiment. elle sait pas que quelques traces de maquillages sont apparus sous ses yeux. juste de quoi noircir le tout. elle sait pas que ses cheveux sont à moitié emmêlés. que sa mine semble livide. elle sait pas à quoi elle ressemble. sinon, elle ne l'aurait pas appelé. elle aurait même tout fais pour l'éviter. lui épargner cette vue.
mais jasim, il arrive. et à peine aux côtés de nala, il lui dit qu'ils s'en vont. mais la gamine, elle n'est pas d'accord. vraiment pas. la soirée ne peut pas s'arrêter maintenant. parce que même en étant ivre, elle sait très bien qu'il ne se passera rien entre eux là. parce qu'il ne profitera pas d'elle alors qu'elle est complètement ivre morte. mais elle tentera sûrement quelque chose. tôt ou tard. parce qu'il est beau jasim. bien trop. la gamine, quand elle tourne la tête pour l'observer, toujours perchée sur son tabouret, elle a quasiment des cœurs dans les yeux. elle laisse le silence planer entre eux quelques instants. le temps de se remettre de ce contact visuel. le temps de remettre ses idées en ordre. ah non. on reste. c'est génial ici. en plus, le barman est super sympa. elle lance un regard au jeune homme derrière le comptoir qui la regarde avec amusement. un sketch cette fille. hein, pas vrai que t'es sympa ? elle s'enfonce la gamine. mais le barman se contente de hocher la tête. positivement. nala, elle détourne les regards. posant son regard sur son verre. à moitié plein. ou à moitié vide. selon le point de vue. elle ramène alors son verre à ses lèvres. le terminant. elle sait bien que jasim ne va pas être d'accord pour rester. pas si facilement. pas alors qu'elle l'a dérangé. pas alors qu'elle est ivre. pas alors qu'il semble déjà de mauvais poil. même s'il l'est toujours un peu. c'est un ours jasim. mais nala, elle sait l'caresser dans l'sens du poil pour le calmer. pour le faire devenir chaton. gamine qui finit par reporter toute son attention sur l'homme d'une trentaine d'années maintenant. s'il te plaît jaja. elle se jette quasiment contre lui. enroulant ses bras autour de sa nuque. elle se retrouve presque suspendue à l'homme. les yeux dans les yeux. nala, elle vient déposer ses lèvres, longuement, sur la joue de jasim. au bord de ses lèvres surtout. un sourire étirant ses lèvres. j'suis contente que tu sois venu. et elle ne ment pas la gamine. elle n'arrive même pas à cacher sa joie de le voir ici. de le voir être arrivé si rapidement.
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Ven 23 Juin - 20:34
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C’est la caverne aux merveilles des gens qui n’ont rien à perdre et qui veulent danser avec la mort. Le repère des jeunes aux rêves lacérés par la réalité. La musique est bien trop forte, l’alcool beaucoup trop nauséabonde et les drogues trop violentes. Il ne se sent pas à sa place, Jasim. Le syndrome du mec qui a subi le poids des années, de celui qui a le cul entre deux chaises : Pas encore vieux, plus tout à fait jeune. Et ça le ramène loin en arrière, il y a quelques années de cela, quand il n’en avait rien à faire, qu’il embrassait la mort dans ses bras. Les souvenirs semblent faussés par les années, comme tissés de toutes pièces par son imagination. Mais il y a les balafres qui marquent sa peau, vestiges d’une époque envolée qu’il ne revivra plus. Les restes d’un adolescent turbulent qui ne rêvait que de vivre, et pas à moitié. Mais il y a sa fille maintenant. Et sa vie a finalement un sens. Trop pour qu’il se permette de tout foutre en l’air, d’répéter les mêmes cercles vicieux, d’se faire esclave de ses vices. Et même s’il n’est pas tout à fait clean comme mec, à toujours jurer allégeance aux red devils, il a quand même réussi à trouver de la stabilité dans le chaos, sans l’aide de papa et maman. Sans l’aide de personne, d’ailleurs. Et Jasim, il supporte plus les endroits comme l’insomnia. Il se sent vieux et con à slalomer entre les gens enivrés, à se frayer un chemin parmi les oiseaux de nuit. Et ça lui tape sur le système. Il n’a pas demandé ça lui. Il voulait juste une soirée tranquille. Mais malgré ses allures de connard de service, il a bon cœur Jas. Et il peut pas laisser quelqu’un dans la panade. Jamais. Surtout pas Nala. Et le mec, ça le rend fou de la voir ivre et seule, abandonnée au bar à la merci de tous. Alors il marche plus vite pour la rejoindre, bousculant les autres, les inconnus, sans aucun remord, trop préoccupé par le bien-être de la gamine qui devient son phare en pleine marée humaine. Et elle brille de mille feux, Nala, même quand elle a l’esprit imbibé. Une rose parmi les orties. Mais elle a des épines, la fleur. Elle ne se montre pas toujours douce et docile, à ronronner dès qu’il la touche. Parfois, elle n’en fait qu’à sa tête, comme ce soir, où elle ne semble pas prête à vouloir rentrer. Et Jasim, il lui en faut peu pour s’énerver. Il y a le tonnerre qui gronde en lui quand elle dit qu’elle veut rester. C’est un ordre, elle ne lui laisse pas le choix, mais l’homme supporte mal l’autorité, surtout venant d’une gamine trop éméchée et quand il sait qu’elle entame sur ses huit heures de sommeil. Demain, il sera de mauvaise humeur, mais ça ne pourra pas être pire que maintenant. Et elle en rajoute en parlant du serveur. Jasim, il ne sait pas pourquoi, mais ça lui met le diable au corps. Il s’en contre tape du barman. Qu’il aille crever la bouche ouverte pour le peu qu’il en a à carrer. – Toi, tu la sers plus ou t’es un homme mort, pigé ? Qu’il balance, le visage dur, les lèvres plus menaçantes que des lames, mais la voix étrangement calme. D’un calme flippant. Il s’apprête à s’occuper de son cas à elle, mais elle se jette à son cou et surpris, il la rattrape pour ne pas la laisser tomber, trop soucieux de son état pour donner de l’attention à sa colère qui fond comme neige au soleil. Elle est dans ses bras. Il ne pense plus qu’à ça. Et quand ses lèvres se déposent contre le coin de sa bouche, il y a comme une décharge électrique qui assomme la moindre de ses fibres. Et pendant une seconde, la terre cesse de tourner, la musique cesse de jouer, les gens aux alentours cessent de bouger. Travelling au ralenti autour de leur embrassade. Et puis la vie reprend son cours et Jasim, il ne supporte pas cette intrusion sonore dans sa bulle. Ni même qu’elle se sépare de lui. Et il ne comprend pas pourquoi. Il la connait depuis toute petite, elle devrait être comme une petite sœur à ses yeux. Peut-être même une amie de Nur. Mais certainement pas quelqu’un qu’il devrait désirer. Et pourtant, il y a ses yeux qui se perdent sur le portrait angélique de Nala. Ses grands yeux verts, ses lèvres charnues et sa poitrine qu’il ne peut s’empêcher de regarder de temps à autre. Il y a des images malsaines qui germent dans son esprit. Et il se déteste pour ça. Alors la frustration mène à de la colère qui refait surface. Et il attrape, plus ou moins délicatement, la gamine par le bras. – Ah ouais, t’es contente ? Ben pas moi. Tu crois que j’ai que ça à foutre de venir te chercher dans un endroit pareil ? Allez, tu prends tes affaires, on y va, qu’il crie pour couvrir la musique et pour qu’elle l’entende. Surtout pour qu’elle comprenne qu’il ne plaisante pas et qu’il ne le redira pas une nouvelle fois. Mais alors qu’il s’apprête à ouvrir la marche jusqu’à la sortie, il y a un type qui vient se dresser devant lui. – Je crois que la dame n’a pas envie de te suivre, je crois qu’elle a encore envie de bien s’amuser, il y a comme de la perversion dans les paroles de l’inconnu alors qu’il reluque Nala allégrement. Jas, il supporte pas, il supporte plus. Mais il se contient de toutes ses forces pour ne pas lui flanquer une bonne raclée, de peur qu’une bagarre l’empêche de conserver la garde de sa fille. Et ça, il ne peut pas se le permettre. – Toi, ta gueule, on t’a rien demandé. Son ton est froid et expéditif, puis il se retourne pour faire face à Nala. – Une soirée de rêve que tu nous proposes ! Qu'il lui balance dans les dents, énervé contre elle, mais surtout contre ce qu'il ressent.
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Dim 25 Juin - 15:20
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la gamine, elle est là depuis un moment déjà. perchée sur son tabouret. depuis deux heures. trois. quatre. ou peut-être cinq. elle sait pas. elle n'a pas vu l'heure passer. elle n'a même pas pensé regarder l'heure non plus d'ailleurs. l'idée ne lui a pas traversé l'esprit quand elle a appelé jasim non plus. elle n'a pas pensé au fait qu'elle pouvait le déranger. parce qu'il avait peut-être quelque chose de prévu pour ce soir. peut-être qu'il dormait déjà. elle ne s'est pas renseignée. mais quand elle le voit arriver, elle se rend bien vite compte qu'il n'est pas vraiment heureux d'être ici. alors la gamine, elle se dit qu'elle n'aurait sûrement pas du l'appeler. qu'elle aurait du s'incruster dans n'importe quel groupe de jeunes à la place. arrivant avec son joli sourire et une phrase d'accroche bien travaillé. pour ne pas le déranger. mais elle n'y pense que lorsqu'elle le voit le rejoindre au niveau du comptoir. son mécontentement contrastant nettement avec la joie de la gamine. parce qu'elle, elle se sent bien là. dans ce bar entouré de diverses personnes venues ici pour s'amuser. nala, elle se dit qu'ils sont tous ici pour s'amuser. elle ignore la présence de certaines personnes ici uniquement pour noyer leur peine dans l'alcool. jasim, à peine arrivé, il gâche l'ambiance. balançant de suite des menaces envers le barman. nala, elle observe alors le jeune homme derrière le bar, juste pour voir sa réaction. la gamine, elle sait qu'il a de quoi avoir peur. jasim, il est grand. jasim, il est musclé. jasim, on dirait une armoire à glace. jasim, il sait manier les mots pour effrayer. mots froids, mais ton calme. ça a de quoi donner froid dans l'dos. c'est un ours jasim. mais nala, elle sait que ce n'est pas un mauvais gars. elle le connait. enfin, elle connait de lui ce qu'il a déjà accepté de lui montrer surtout. la gamine, elle sait qu'il ne mettra pas ses menaces a exécution. pas alors qu'il doit se tenir à peu près à carreau, ou au moins ne pas se faire prendre, s'il veut conserver la garde de sa fille. et nala, elle sait que sa fille, c'est son ancre à jasim. et qu'il ne prendrait pas le risque de la perdre. pas aussi bêtement surtout. bref. nala, elle laisse son attention sur le barman qui ne réagit même pas. qui ne répond pas. nala, peu importe le type en face, elle aurait répondu. sobre comme ivre. elle ne peut pas se laisser marcher sur les pieds ainsi alors qu'elle n'aurait visiblement rien fais de mal. alors elle lève les yeux au ciel. un faible murmure passant ses lèvres. tapette. la gamine, elle sait très bien que le barman ne dit rien parce qu'il ne ferait pas le poids face à jasim. mais si le gars était sec, gaulé comme une asperge, il aurait répondu. l'aurait envoyé chier sans retenu. cependant la gamine, elle ne fait pas vraiment sa fière là. elle murmure le mot pour ne pas que tout finisse par lui retomber dessus. pour ne pas énerver encore un peu plus l'homme qui se retrouve à ses côtés.
nala, elle se retrouve suspendue au cou de jasim. et il semble presque se calmer pendant ce temps. se contentant d'enrouler ses bras autour d'elle pour l'empêcher de rencontrer le sol de manière prématurée. et la gamine, elle se sent bien là. en sécurité. protégée de tout et n'importe quoi. de n'importe qui aussi. elle se sent comme coupée du monde. dans sa bulle. dans leur bulle, pourtant inexistante. parce que finalement, ils sont chacun dans leur bulle. et la gamine vient perturber le schéma en déposant ses lèvres au coin de celles de jasim. se faisant tentation. pour qu'il finisse par céder. par l'embrasser. lui. doux baiser. baiser furtif aussi. parce qu'elle pensait qu'il l'aurait repoussé. de suite. sans grand ménagement. mais ce n'est pas le cas. il ne fait rien jasim. il ne laisse rien paraître. c'est ça le plus gênant. mais elle s'accroche nala. parce qu'elle sait qu'il en vaut la peine. elle sait que ça vaut le coup d'attendre. la gamine, elle s'est récemment mise à imaginer ce que ça pourrait donner eux-deux. enfin, surtout la réaction des autres autour. son père surtout. le patron de jasim. lui, il n'aurait rien vu venir. personne ne l'aurait vu arriver de toute manière. parce que nala, elle sait se tenir devant les personnes de leur entourage. devant les membres de red devils surtout. parce que ça ne passerait pas. ça finirait par fuiter et arriver jusqu'aux oreilles du paternel .qui gueulerait. à qui ça ne plairait clairement pas. parce que pour sa fille, il voudrait quelqu'un de bien. quelqu'un de droit. qui ne traîne pas dans des affaires comme les leurs. pour sa fille, il voudrait l'homme parfait. sans enfants. un type qui n'aurait pas quasiment dix ans de plus qu'elle. il veut l'impossible pour nala. le gars qui n'existe pas. ou qui ne plairait pas à la gamine surtout. parce qu'actuellement, et depuis un bon moment déjà, c'est jasim ou rien. la gamine, elle l'idéalise bien trop. elle ne s'en rend même pas vraiment compte. ça se fait naturellement. comme si l'homme était parfait. n'avait aucun défaut. enfin, rien de bien gênant. il crie juste un peu trop souvent jasim. et ce soir ne fait pas exception puisque dès que la gamine se recule, éloignant ses lèvres des siennes, il lui crie dessus. lui balançant son mécontentement à la figure. sauf que nala, elle n'est pas comme ce barman. elle ne se laisse pas faire. elle ne va pas le laisser lui crier dessus sans rien dire. alors ses sourcils se froncent sous la contrariété. et les mots sortent d'eux-mêmes. paroles balancées dans un cri pour être sûre qu'il l'entende. paroles articulées correctement pour être certaine qu'il comprenne. si t'es pas content, t'as qu'à partir. j't'ai pas forcé à venir, et encore moins à rester. gamine qui se braque. elle ne pense aucun de ces mots. parce que nala, elle veut qu'il reste. qu'il reste là, avec elle. sauf qu'elle est piquée au vif là. alors elle tire, dans un mouvement vif et sec, son bras de l'emprise de jasim. pour lui faire comprendre qu'elle n'est pas d'accord. qu'il l'énerve aussi. surtout même. et le type arrive. s'opposant à l'initiative de jasim pour la faire sortir de là. il se range du côté de nala. sauf que la gamine, même complètement ivre, elle voit bien la lueur malsaine dans ses mots. dans son regard. alors la gamine, elle ne peut qu'être soulagée de la présence de jasim à ses côtés. là pour la protéger en cas de besoin. nala, elle se colle contre jasim, comme pour effacer son corps au contact de celui de l'homme. s'effacer au regard de l'autre type. changement d'avis. de comportement. après lui avoir gueulé dessus, lui avoir dit de partir. elle s'accroche à lui comme à une bouée. elle se calme instantanément une fois la menace présente. la gamine, elle ne peut s'empêcher de s'imaginer ce qui lui serait arrivé si jasim n'était pas arrivé. s'il n'était pas venu suite à son coup de fil. parce qu'elle n'est pas vraiment dans l'état de se défendre au final. pas capable de réfléchir correctement non plus. alors elle se dit que si ce type était venu la voir alors qu'elle était seule, elle aurait certainement fini dans un sale état. et elle s'imagine ce que les gens auraient dis. ces personnes qui oseraient dire qu'elle l'aurait mérité. qu'elle l'aurait cherché. parce qu'une fille ne devrait pas sortir et boire à ce point si tardivement. que tout ça aurait été de sa faute. heureusement, jasim, il lui répond. il lui dit, plutôt poliment, d'aller s'faire foutre. avant de rediriger sa colère contre la gamine. leurs regards se croisent. et il lui balance qu'elle leur propose une sacrée soirée. elle baisse la tête nala. et elle ne dit rien. elle se contente de souffler doucement. en venant enrouler ses bras autour du corps de jasim. venant poser sa tête contre son torse. demande implicite de ne pas la laisser ici. de ne pas la laisser tomber. j'suis désolé jaja. elle lève simplement les yeux vers le visage de l'homme. sans pour autant se décoller de lui.
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Mer 26 Juil - 14:12
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Il voit rouge de colère, poussé à bout par Nala qui ne sait plus sur quel pied danser. Elle se détache de son emprise et des mots sales profanent ses lèvres. Ça le rend fou, Jasim. Complètement fou. – Ah ouais ? Tu veux que je me casse ? Très bien, reste là à faire ta pute et à boire comme un trou, pour ce que j’en ai à foutre de toute façon. Mais m’appelle plus pour que j’vienne à ton secours ou dans l’espoir que j’te saute, je répondrai plus, qu’il balance, tout feu, tout flamme. Le cœur qui cogne dans les tympans, des envies de meurtres qui percent ses veines gonflées d’énervement. Les mots sont durs. Trop durs. Et il s’en voudrait bien, si seulement il avait la tête à réfléchir à ses paroles. Mais il est aveuglé. Aveuglé par la situation qui lui fout le diable au corps. Il a la rage au ventre, Jasim. C’est violent, c’est brutal, c’est primaire. Un besoin incontrôlable de frapper, ses phalanges qui le démangent, son corps tout entier qui tremble de frustration. Ouais, il est frustré Jasim. Frustré de la gamine qui n’en fait qu’à sa tête, frustré de son canapé qu’il a dû quitter à cause d’elle. Frustré de ce qu’il ressent, là, au plus profond de lui. Il la déteste, cette sirène qui l’entrainera dans les profondeurs jusqu’à en étouffer, cette tentatrice qui chante pour l’amadouer. Elle claque des doigts et il est là, comme le chien qu’il est. Et il le sait, Jasim. Il se rend bien compte de l’effet qu’elle a sur lui, à le faire tourner en rond comme les aiguilles d’une montre. Et sa fierté en prend un vilain coup. Il n’aime pas ça du tout, l’homme, de se faire mener à la baguette par une gamine qui s’amuse à jouer avec ses nerfs. Surtout dans un endroit comme celui-ci qui lui donne envie de taper sur tout ce qui bouge et de hurler à la lune son mécontentement. C’est dans ces moments-là qu’il se rend compte qu’il est devenu un vieux con. Faut dire que quelques années en prison, ça calme un homme. La paternité aussi. Sauf quand un connard se permet de l’ouvrir. Là, il y a les poings fébriles et le regard qui s’assombrit d’un coup. Mais Jasim, il préfère rester calme pour ne pas risquer d’entacher sa liberté conditionnelle, alors il lui dit juste d’aller voir ailleurs, se retournant pour faire à nouveau face à Nala qui est collée à lui. Elle est putain d’adorable avec son faux air angélique et sa mine de gamine apeurée. Tellement sexy qu’il pourrait en crever, là, foudroyé sur place. Il se la taperait bien, sur le bar, à lui déchirer ses vêtements, à lui faire hurler son nom, s’il n’y avait pas tous ces gens. Si elle n’était pas qu’une gamine dont il déteste le père. Si elle n’était pas aussi chiante et lui, pas aussi énervé. Il se contente de la repousser, à contrecœur et sans lui faire mal, la tête remplie d’images qu’il préférerait oublier pour le bien de tous. Le sien, surtout. Mais il y a la haine qui balaye rapidement ses fantasmes alors que ses sourcils se froncent quand son regard se pose sur elle. – C’est ça que tu kiffes ? C’est ça qui te plais ? T’faire mater par des gros cons ? Ben écoute, éclate-toi bien et m’fais plus chier. J’ai déjà une gamine à la maison, j’ai pas besoin d’une deuxième, il crache ses mots comme du venin puis tourne les talons pour se tirer. Il ne fera pas demi-tour, Jasim, trop aveuglé par son égo qui en a pris un sacré coup. Il se déteste d’être à la merci de ses émotions quand il s’agit de Nala. Et il comprend pas, l’homme, pourquoi elle le rend comme ça. Surtout qu’après un mariage foireux, il a pas envie de s’enticher d’une fille comme elle. Trop jeune, trop naïve, trop joueuse. Elle le cherche, Nala. Elle passe son temps à tester ses limites. Et lui, il n’a plus de temps pour ces conneries. Alors il se fraye un chemin dans la foule, poussant les gens en jouant des coudes lorsque ceux-ci sont trop ivres pour comprendre. Il n’a plus de patience, désespéré à l’idée de retrouver son lit, mais surtout anxieux de la laisser dans un tel endroit. Et à mesure qu’il s’éloigne d’elle, il sent la culpabilité l’assaillir comme un violent retour de flammes. Mais il ne se retournera pas, Jasim. Il est comme ça. Trop fier, trop insolent. Même pour une gamine qui lui fait tourner la tête. Même si la savoir en si mauvaise posture lui torpille les entrailles. Et il est rancunier, l’homme, il va lui en vouloir à Nala. De l’avoir envoyer chier, mais surtout de jouer constamment avec lui.
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Mer 26 Juil - 17:49
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jasim, il est pas content. pas content d'être là. pas content de devoir encore une fois la sortir de la merde. alors il est d'mauvais poil. il veut pas juste rester prendre un verre, ou deux avec la gamine. nala, elle doit le suivre, sagement. sans broncher. pour rentrer. mais non. elle veut pas. elle gueule alors. elle peste. lui dit d'se tirer si il veut. parce qu'elle l'a pas forcé à venir. et qu'elle ne le force pas non plus à rester. elle ne l'a pas attaché au bar ou une connerie du genre. réponse qui ne plaît pas à jasim. vraiment pas. il s'énerve encore un peu plus. il sort de ses gonds. pour d'bon. les mots qui franchissent ses lèvres. et qui viennent heurter la gamine. de plein fouet. les sourcils qui se froncent. la contrariété. nala qui s'énerve. au moins autant que jasim. la gamine qui voit rouge. noir. jaune. elle voit d'toutes les couleurs là. les nerfs qui s'en mêlent. parce qu'il l'a traité de pute. il a osé. alors y'a sa main qui s'élève dans les airs avant de venir heurter la joue de l'homme. sans aucune délicatesse. et celle-là, il l'a mérité. amplement mérité. sauf que nala, elle sait, au moins en partie, qu'elle n'aurait jamais du faire ça. qu'elle va le regretter, d'une manière ou d'une autre. mais elle pouvait pas laisser ça passer. il ne pouvait pas se laisser traiter de pute sans rien dire. sans rien faire. trop fière pour ça. ayant encore trop d'estime pour elle-même pour s'laisser rabaisser comme ça. moi ? moi j'suis une pute ? les yeux dans les yeux. la mine contrariée. l'envie d'le frapper. encore et encore. pour lui faire regretter ses paroles. lui faire regretter l'insulte. et tout l'reste. parce qu'au final, nala, elle finit par s'demander si ce qu'il balance là, c'est pas la vision qu'il a réellement d'elle. une simple gamine sans grande vergogne. fille facile. blessée. au plus profond d'elle. mais elle essaie d'rien laisser paraître. ou quasiment rien. juste la colère. pas la tristesse. t'en fais pas. t'auras plus besoin d'me répondre. j't'appellerai plus. plus jamais. les mots qui résonnent. telle une promesse. sauf que la gamine, elle sait même pas combien de temps elle va bien pouvoir tenir sans le contacter. mais c'est sa fierté qui va la faire tenir. parce qu'il a été trop loin ce soir. et que si c'était pas jasim, elle lui aurait déjà sauté dessus. même si l'type avait ses gros bras. même si l'type faisait trois fois sa taille. huit fois son poids. même si nala, elle ne ferait clairement pas l'poids. et pour arranger l'tout, y'a ce type qui s'incruste dans la conversation. qui dit à jasim que nala devrait rester là. parce qu'elle n'a pas vraiment l'air de vouloir le suivre. parce que le ton commence à bien monter entre eux aussi. nala, elle observe l'gars. franchement louche. l'genre de gars dont elle s'méfie. alors plus ou moins consciemment, elle se colle à jasim. comme si lui faisait barrière entre nala et ce gars. elle s'cache derrière lui. comme le ferait un enfant derrière l'un de ses parents. nala qui dit plus rien. qui s'tait. s'fond dans le décor pour le coup. sauf qu'elle ne reste pas bien longtemps cachée derrière jasim. parce qu'il la repousse. elle comprend pas nala. parce qu'elle allait le suivre sans rien dire là. parce qu'elle ne disait rien. prête à coopérer. sauf qu'il ne semble plus vraiment décidé. visiblement trop contrarié. puisqu'il reprend parole. lui balance de nouvelles conneries au visage. il s'acharne. alors qu'elle n'a rien dis. qu'elle n'a rien fais. c'gars, il s'est approché sans qu'elle ne l'y invite. sans qu'elle ne lui accorde un regard auparavant. elle l'avait même pas remarqué dans l'assemblée. nala, elle s'fout complètement de c gars. et d'tous les autres. parce que y'a que jasim. jasim et son putain de caractère. jasim et sa mauvaise humeur. jasim et ses mots blessants. l'homme, il arriverait à tenir à distance n'importe quelle fille. sauf que nala, elle s'accroche. sauf que ce soir, il va trop loin. alors ça la calme nala. la refroidit. et pas qu'un peu. bah ouais, t'as bien vu, non ? j'me suis pavanée sous leurs nez. j'leurs ai fais, à tous, les yeux doux. j'ai sorti l'grand jeu là. elle lève les yeux au ciel nala. alors que jasim, lui, il s'fait la malle. il s'tire de ce bar. sans elle. décidé à se tirer au plus vite. jouant des épaules. des coudes. pour virer les quelques personnes de son passage. il file droit. ne fait aucun détour sur son trajet vers la porte. ouais c'est ça, casses toi. j'espère juste pour toi qu'mon père n'apprendra pas qu'tu m'as laissé plantée là. les mots qu'elle braille. par dessus la musique. juste pour qu'il l'entende de là où il est. nala, elle sort ses dernières cartes. pour qu'il fasse demi tour. abattre la carte de son paternel. l'homme qui hurlera à la mort si il apprend qu'un de ses hommes a laissé sa fille, ivre et seule, dans un bar alors qu'elle n'était clairement pas capable de rentrer seule. c'est bas. elle le sait. elle n'en est pas fière. mais elle peut pas lui courir après. elle ne peut pas s'accrocher à son bras, à son buste, pour qu'il la ramène chez elle. ou chez lui. pour qu'il la ramène en sécurité. loin de cet endroit. elle laisse son regard s'planter sur le dos de jasim. attendant qu'il se retourne. qu'il rebrousse chemin pour venir la chercher. alors telle la gamine qu'elle est encore, nala, elle croise ses bras contre sa poitrine.
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Dim 6 Aoû - 17:25
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Il se tire Jasim. Il tire sa révérence. Sans elle. Il la laisse, à la merci de tous ces cons, à la merci de ses vices. Sans aucun remords, enfin, c’est ce qu’il tente de se dire à mesure qu’il se fraye un chemin dans cette marée humaine abrutie par l’alcool et autres substances. C’est plus facile de se dire qu’il veut retrouver son lit, plutôt que d’écouter la voix de sa conscience qui hurle dans sa tête. C’est ses putains de gênes de grand frère et de père qui reviennent au galop. Il peut pas la laisser là. Il. Ne. Peut. Pas. Et très vite, la voix dans sa tête se fait différente, étouffée par les basses qui résonnent dans toute la boite. ouais c'est ça, casses toi. j'espère juste pour toi qu'mon père n'apprendra pas qu'tu m'as laissé plantée là. Il peine à entendre, mais les mots exercent une pression sur son sang qui ne fait qu’un tour. Il s’arrête au beau milieu des gens, résistant aux allers-venues, comme face à une vague bien trop forte. Il réfléchit, se projette dans l’avenir, mesure les conséquences qu’aurait son geste. C’est pas le moment de se mettre le daron de la gamine à dos, c’trop tôt, qu’il pense en soupirant lourdement. Elle fait vraiment chier, celle-là. Et soudain, il endort sa culpabilité, justifiant son envie de rester près d’elle grâce à l’excuse du paternel qu’il n’a pas envie de confronter. Mais il est bien décidé à la faire sortir de là, Nala. Même si cela doit être fait contre son gré. Alors il rebrousse chemin, la mine décomposée et agacée, ne supportant pas le chantage qu’elle lui sert sur un plateau d’argent. – Tu veux la jouer comme ça ? Qu’il lui balance une fois arrivé à sa hauteur. Il ne lui demande pas vraiment son avis. Ce ne sont que des mots balancés à la volée, le ciel qui s’assombrit brusquement avant la tempête. Finalement, il se baisse pour pouvoir la porter sur son épaule, comme un sac à patates, la tenant fermement par la hanche et les jambes. – Et mate pas mon cul, il se marre ironiquement, mais pas trop, toujours furieux contre l’attitude de gamine pourrie gâtée qu’elle a eu à son égard. Et Jasim, il fait plus dans l’enfant de cœur, poussant sans gêne les ivrognes sur son passage. – Barrez-vous d’là, qu’il dit à qui veut l’entendre alors qu’il rejoint rapidement la sortie, peu concerné par le confort de la gamine qu’il porte sur son épaule. Une fois arrivés à sa voiture, il la repose par terre, sans faire dans la dentelle, le regard toujours possédé par ses démons qui hurlent en lui. Il la plaque contre sa jeep, murmurant à son oreille, d’une voix si calme qu’elle en devient inquiétante. – Plus jamais tu m’refais un coup comme ça. Et plus jamais tu m’fais chanter avec ton vieux, chaque mot est prononcé avec attention pour qu’elle comprenne bien le message. Il ne rigole plus, Jasim. C’est très sérieux. – J’en ai tabassé pour moins que ça, qu’il dit en se reculant un peu pour cracher par terre. – Non, tu bouges pas, son ton et ferme et décidé alors qu’il la cale à nouveau entre son corps et la voiture. Il fait d’elle sa prisonnière. Juste le temps d’une conversation qui devait bien finir par arriver. Il y a une de ses mains posées contre la vitre derrière Nala et l’autre qui lui choppe la mâchoire, pour pas qu’elle détourne le regard. Jasim, il se rend pas compte de ce qu’il fait, quand il est en colère. Ni même de sa force. Il agit sous l’impulsion du moment, quitte à regretter après. – On va causer, il la regarde droit dans les yeux, sans même lui laisser le choix. Elle est sa proie. La colombe entre les mains du chasseur. – Qu’est-ce que tu m’veux Nala, hein ? À faire la mignonne qui ronronne quand j’suis là, à m’appeler à des heures pas commodes, à me sortir le grand numéro chaque fois que tu viens garder la petite chez moi ? Il y a le ton qui monte et son regard qui se perd entre les yeux et les lèvres de la gamine. Il est énervé et il veut des réponses, Jasim, mais putain, qu’elle est belle. Ses mains viennent finalement se poser sur les hanches de la jeune femme, attirant son bassin près du sien, le regard à nouveau planté dans celui de Nala. – Tu veux que j’te prenne dans la voiture, là, maintenant ? C’pour ça que tu m’as appelé ce soir ? ‘Y a pas de romance, ni de séduction dans sa voix. D’ailleurs, il ne la touchera pas, quoi qu’il arrive. Pas quand elle a trop bu, pas juste après avoir joué la carte du père. Il est juste énervé Jasim. Énervé qu’elle tire sur la corde, mais aussi et surtout, d’en pincer pour elle.
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Dim 6 Aoû - 20:36
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gamine qui sort ses dernières cartes. peu fière d'elle. elle déteste jouer ce jeu. parler de son père. et du sale quart d'heure qu'aurait jasim si l'homme apprenait qu'il avait laissé sa fille ici. au beau milieu de ce bar. avec les idées en vrac. un taux d'alcoolémie bien trop élevé dans le sang. seule au beau milieu de la foule. proie facile pour n'importe quelle personne. incapable de se défendre, ou presque. elle réussirait sûrement à crier. à mordre et peut-être à griffer. mais ses cours de défense, aux oubliettes. elle tient à peine debout. alors inutile de l'imaginer tenter un quelconque coup. nala, elle attend donc. les bras croisés contre sa poitrine. le regard planté sur l'homme qui se dirigeait vers la sortie du bar. dernier entré. premier sorti. sauf qu'il ne franchit pas le seuil de la porte. il s'arrête. au beau milieu de la foule. au beau milieu de ces personnes qu'il doit sûrement avoir envie de frapper. parce qu'ils le bouscule. plus ou moins consciemment. et nala, elle se demande s'il va ou non se retourner. parce que pour elle, là, il hésite. pèse le pour et le contre. surtout le contre d'ailleurs. parce que dans le pour, y'a juste le poids que pèse sa menace. l'ombre du père de famille. du chef des red devils. mais il se retourne. finalement. et il s'approche. encore un peu plus contrarié. elle s'en doutait la gamine. parce que les menaces avec jasim, ça ne passe pas. jamais. mais elle a eu ce qu'elle voulait. qu'il revienne. et c'est tout ce qu'elle va retenir. tout ce qui compte au final. l'homme, il se plante devant elle. nala, elle le regarde dans les yeux. retenant un faible sourire. parce qu'elle sait que ça va l'énerver encore plus de voir un foutu sourire étirer ses lèvres. parce qu'il aura l'impression d'être pris pour un con, ou un truc comme ça. y'a sa question qui résonne dans ses oreilles. sauf que la gamine, elle ne répond pas. elle sait juste pas quoi dire. parce qu'elle n'assume même pas les paroles qu'elle a tenue. elle peut pas. mais elle n'a même pas le temps d'y réfléchir que jasim se baisse pour la soulever et la mettre sur son épaule. elle lâche un cri la gamine. la surprise. ses fins bras qui viennent s'enrouler autour du bassin de jasim. juste pour se rassurer. se dire qu'elle ne tombera pas. pas trop facilement au moins. y'a jasim qui lui dit de ne pas mater son cul. et la gamine, elle roule des yeux. t'veux que je mate quoi ? t'as pas d'fesses. elle ment nala. au moins un peu. et la gamine elle colle sa tête contre le bas de son dos. elle ne bouge pas. elle ne bouge plus. le laisse avancer. se frayer un chemin à travers la masse d'individus. et y'a un truc qui lui traverse la tête. sa tenue. la robe qu'elle porte. jasim, ma robe ! elle remue un peu la gamine. en vain puisqu'il la tient toujours fermement. si on voit mon cul, j'te tue. elle cesse de bouger. parce que ça ne sert à rien. parce qu'elle prend juste le risque de tomber. de se faire mal surtout. ils sortent. l'air frais qui frappe son visage. ça fait du bien. un peu. ça la réveille. un minimum. heureusement, y'a la chaleur du corps de jasim qui la réchauffe un peu. sauf qu'elle retrouve le sol ferme. à peine par terre qu'elle se retrouve plaquée contre une voiture. elle devine que c'est celle de jasim. mais elle n'en est pas certaine. elle ne l'a pas regardé. elle n'en a pas eu le temps. y'a jasim qui se rapproche d'elle. et la gamine, elle se demande juste ce qu'il va faire. les idées déjà suffisamment en vrac. mais il en rajoute une couche. son visage qui se glisse au niveau de son oreille. son souffle qui rencontre sa peau et lui arrache un frisson. il lui faut un moment pour assimiler ce qu'il dit. déconcentrer par la proximité entre leurs corps. par sa barbe qui frôle presque sa peau. ouais. la voix calme. basse. comme un enfant après s'être fait sermonner. et c'est un peu le cas là. y'a la précision de l'homme qui la fait froncer les sourcils. rappeler qu'il en a battu pour moins que ça. rappeler qu'c'est pas en enfant de coeur. c'est une menace, ça ? gamine qui fronce les sourcils. mais il se décale jasim. alors nala, elle veut en faire de même. se décaler de la voiture. retrouver un semblant de liberté. sauf que jasim, il veut pas. il lui dit de ne pas bouger. le lui ordonne même. la gamine, elle sait que ça ne sent pas bon. que y'a un truc dont il veut parler. alors elle souffle. pour montrer son mécontentement. mais elle ne dit rien. pour ne pas aggraver son sac. le gamine qui se laisse faire. son dos qui rencontre à nouveau la voiture. son corps prisonnier entre le véhicule et jasim. ça devrait la déranger. vraiment. sauf que c'est même pas le cas. parce que tout ce qu'elle retient là, c'est le mince espace qui les sépare. y'a sa mâchoire qui se retrouve entre les doigts de jasim. pression un peu trop forte, mais elle dit rien. elle plante juste son regard dans le sien. sans bouger. elle attend. attend qu'il parle. qu'il balance ce qu'il a à lui dire. et il commence. parle de son comportement avec lui. elle s'y attendait pas nala. pourtant ça allait de soit. cette discussion, il fallait bien qu'ils l'aient un jour ou l'autre. mais nala, elle aurait préféré attendre encore un peu. il ne reste pas calme jasim. non. son ton monte au fil des mots. comme si tout ça l'énervait. et c'est peut-être le cas. elle sait pas nala. elle n'arrive pas à savoir. jamais. pas avec jasim. jasim qui ne montre rien. qui ne dit rien. et ça l'énerve la gamine. tu sais très bien ce qu'il y a jasim. t'es pas bête. t'as forcément compris. les mots qui sortent sèchement. un peu trop. elle sait même pas pourquoi. peut-être parce qu'elle a l'impression de s'faire agresser avec l'ton qu'il emploie ce soir. mais il a beau parler fort là, y'a ses mains qui se posent sur ses hanches. son bassin qui s'approche du sien. elle comprend pas. elle ne l'comprend pas. elle cherche même pas à savoir ce qu'il fait. ce qu'il cherche à faire. elle laisse juste sa main se poser sur son torse. sans le repousser. rien. juste là. alors que son autre main vient se glisser au niveau de sa nuque. son index qui caresse lentement sa peau. sauf qu'il casse tout jasim. en balançant les quelques mot qui suivent. alors elle le repousse. fermement. tu m'prends pour une pute en fait, c'est ça ? gamine qui le fusille du regard. mais elle reprend parole nala. pour clarifier les choses. si j't'ai appelé, c'est juste pour passer un moment avec toi. mais tu comprends rien. tu comprends jamais rien d'toute manière. gamine qui détourne finalement le regard. qui se faufile hors de la prise de l'homme. vexée nala. alors elle garde le silence pendant un instant. son regard qui se pose sur les quelques personnes autour d'eux. qui traversent le parking. qui entrent et sortent du bar. parce qu'elle veut pas le regarder. gamine qui se braque. et qui commence à marcher. à s'éloigner. décidée à rentrer chez elle. à pieds.
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Sam 19 Aoû - 0:52
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tu sais très bien ce qu'il y a jasim. t'es pas bête. t'as forcément compris.
Putain de rafale dévastatrice. Il y a ses organes en vrac et parmi les décombres, il reste souffle fatigué d’un cœur qui peine à battre. Et il joue au con, Jasim, à balancer des mots comme des couteaux, parce qu’il aurait préféré la facilité aux regards qui le font chavirer. Ouais, il aurait préféré tirer son coup une fois pour toute à l’arrière de sa caisse, sans foi, ni loi, à trouver du réconfort entre les cuisses frémissantes des amours éphémères. Mais c’est pas comme ça, avec Nala. C’est pas comme avec toutes les autres. Elle bat des cils et ça ravive les braises oubliées – celles qui ont laissé des brûlures qu’il aurait préféré éviter. Mais ça se contrôle pas, ces choses là – les sentiments. Même quand il s’obstine à penser qu’il n’en a qu’après son corps, qu’elle n’a rien de plus que ses anciennes conquêtes. Et la colère déforme ses mots. Des mots qui blessent. Il se sent con, Jasim, à voir Nala lui échapper, à la regarder fuir pour épouser la nuit – parce qu’elle préfère la compagnie des ivrognes et des rejetons de la lune plutôt que la sienne. Il le mérite, ce crétin à la langue bien pendue et à la tête bouffée par sa libido. Caricature d’un homme qu’il n’est pas. Pas totalement. Jasim, il est capable d’aimer. Fort. Trop fort. Jusqu’à en étouffer d’amour. Et c’est ça qui le terrorise, même s’il ne posera jamais des mots pour pointer du doigt ses craintes. Pas à voix haute. Il soupire, agacé d’être devenu un idiot parmi tant d’autres. Et l’idée de la rattraper se fait violente, mais il y a sa putain de fierté qui ne veut pas la mettre en veilleuse. Il se dit qu’il ne va quand même pas courir après une gamine, qu’elle ne mérite pas tant d’attention. Pensées idiotes d’un homme rongé par son égo. – Nala, attends, sa voix rauque qui résonne entre les voitures alors qu’il prend son courage à deux mains pour la rejoindre. Il se déteste de céder comme ça. Mais il s’en veut encore plus de l’avoir laissé filer. Elle ne s’arrête pas, Nala. Et dans le fond, c’est ce qu’il aime chez elle, l’homme. Son caractère bien trempé. C’est comme une partie d’échec qu’il tente de gagner. Un casse-tête qu’il tente de résoudre. Un cœur qu’il essaye de dérober. – Très bien, continue de marcher, qu’il balance trop fort, alors qu’elle ne se trouve pas si loin que ça. Il s’en fout de déranger les gens, Jasim. Et tant pis s’il perturbe le sommeil de certains. Il se contente de marcher derrière elle, toujours animé par un trop-plein d’émotions qu’il gère maladroitement, jonglant entre la colère, les regrets, l’attachement et l’amusement. Ouais, ça l’amuse de la voir prendre la mouche, la moue d’une gamine à qui on a refusé un caprice – parce qu’elle est belle, trop belle, Nala, quand elle fait ça. Et qu’il ne peut pas s’empêcher de penser à ça, même quand il sait qu’elle est énervée contre lui. Le trajet se fait silencieusement pendant un moment, mais il ne perd jamais de vue la fille de la nuit, pas même une minute, pas même une seconde. Parfois, son regard se perd le long de sa silhouette jusqu’à se poser sur ses courbes qui se remuent en cadence à mesure qu’elle accélère le pas, visiblement pressée de se débarrasser de lui. Elle est parfaite, la gamine. Peut-être même trop pour sa vieille carcasse de trentenaire. Et Jasim, tout ce qu’il trouve à faire pour combler le silence, c’est de siffler un air plutôt agaçant. Et comme ça le gonfle rapidement, c’est à présent sa voix qui résonne dans les rues de Liberty. – I’ve got you, under my skin… qu’il chante à tue-tête, les fausses-notes éffrontées alors qu’il cherche une réaction de sa part. Mais presque arrivés chez elle, il se décide enfin à prendre le taureau par les cornes. Il trace jusqu’à se retrouver face à elle, marchant en arrière. – Ecoute Nala, j’vais surement me prendre un lampadaire ou une poubelle, mais j’m’en fous, il a le ton à moitié sérieux, à moitié amusé (la ballade ayant calmé ses esprits), j’suis qu’un con. Tu le sais non ? J’dis que des conneries et je réfléchis pas toujours avec ma tête. Il la regarde droit dans les yeux, ses pieds reculant l’un après l’autre. Il est très sérieux, à présent. – T’es loin, bien loin d’être une pute. Et si je t’ai fait penser ça, t’as bien eu raison de te casser comme tu l’as fait… parce qu’il faut vraiment être le roi des teubés pour manquer de respect à une fille comme toi. Et… il manque de s’étouffer avec sa salive, trop fier pour employer ces mots, j’suis désolé. Il ne la lâche pas du regard une seule seconde, attentif à la moindre de ses réactions.  
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Sam 19 Aoû - 17:59
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elle a les nerfs la gamine. parce qu'elle se dit qu'il a été trop loin dans ses paroles. mais ce qui l'énerve, c'est qu'elle a l'impression qu'il le pense vraiment. tout ça. tout ce qu'il a pu dire depuis son arrivée ici. depuis qu'il est venu dans l'optique de la ramener chez elle. de la tirer de ce foutu bar. parce que jasim, il dit jamais rien. rien de ce qu'il pense. et ce soir, il l'a fais. enfin, c'est l'impression que nala a eu. quand il a balancé que nala c'est qu'une gamine qui aime un peu trop avoir le regard des hommes sur elle. quand il a sous-entendu que tout ce qu'elle voulait ce soir, c'était son corps. partager quelques instants à l'arrière de sa voiture. rien de plus. jasim, il est à côté de la plaque en balançant que c'est tout ce qu'elle veut la gamine. nala, elle veut tout de l'homme. ses regards, ses sourires, son sale caractère, son humeur de merde, son humour parfois douteux, mais surtout son coeur. elle veut qu'il tombe pour elle comme elle est tombée pour lui. y'a un bon moment déjà. la gamine, elle ne sait même plus vraiment quand elle s'est rendue compte que y'avais ce petit truc en plus. qu'elle ne le regardait plus comme avant. et ce n'est pas ce soir qu'elle va s'en rappeler. pas alors qu'elle a déjà du mal à se rappeler du nombre de verres ingurgité. et du nom du dernier cocktail qu'elle a commandé. nala, elle fait la fière là. la rancunière aussi. alors qu'au réveil, elle ne se souviendra sûrement pas de la moitié de leur échange. bref. la gamine, elle est blessée. alors elle s'éloigne. décidée à rentrer seule chez elle. et à pieds. laisser jasim sur ce foutu parking aussi d'ailleurs. nala, elle en veut à jasim. évidemment. pour avoir gâché la soirée. pour l'avoir traité ainsi aussi. mais nala, elle peut pas s'empêcher de vouloir qu'il la retienne. qu'il lui court après et la rattrape par son bras pour l'empêcher d'aller plus loin. comme dans les films à deux balles qu'elle regarde de temps en temps. sauf que jasim, c'est pas ce qu'il fait. parce que lui, c'pas un prince charmant. c'pas le genre de gars a courir après quelqu'un de toute manière. mais il se contente de lui demander d'attendre. chose qu'elle ne fait pas. bien évidemment. elle laisse la nuit s'enrouler autour de son corps. ses yeux qui s'adaptent au manque de luminosité. les lampadaires devenant trop espacés. la lumière venant de la devanture du bar s'estompant aussi au fil de ses pas. jasim, il n'insiste pas pour qu'elle s'arrête. au contraire même. il lui dit de continuer à avancer. paroles balancées bien trop fortement. nala, elle répond rien. elle se contente de pester dans un coin de sa tête en se rendant compte qu'elle fait finalement ce qu'il lui demande de faire. continuer de partir. elle déteste obéir, nala. la gamine, elle boude, clairement. garde le silence. les lèvres pincées pour ne pas se mettre à l'incendier de nouveau. nala, elle marche. ses pieds qui arrivent à rencontrer le sol sans grand mal. un minimum de lucidité retrouvé grâce à leurs conneries et à l'air frais qui fouette un peu plus son visage sous chaque pas. elle marche tranquillement nala, au début au moins. mais elle entend jasim derrière elle. qui la suit. et là, elle accélère. elle veut le semer. qu'il lui foute la paix. au moins pour ce soir. sauf qu'entre eux deux, c'est elle qui a bu, c'est elle qui galère à marcher, c'est elle qui a les plus petites jambes aussi d'ailleurs. la gamine, elle veut le semer, mais en même temps, elle est soulagée de l'entendre derrière elle. parce que se balader à cette heure-là dans les rues de la ville, l'esprit encore embrumé par l'alcool, les mouvements qui s'exercent en décalé avec ce qu'elle souhaiterait, elle ne pourrait même pas se défendre la gamine. alors elle est soulagée de avoir qu'en cas de souci, jasim il sera là. pour l'aider. et ça la tue nala. de savoir qu'elle ne peut même pas vraiment lui en vouloir. parce que rien qu'en sachant qu'il est là, derrière elle, elle a envie de sourire la gamine. mais elle se retient. de justesse. les pas s'enchaînent. et elle sent le regard de jasim sur elle. arrête de me regarder jasim. paroles balancées sans même se retourner. sans ralentir pour autant d'ailleurs. gamine qui insiste bien sur le prénom de l'homme. parce que ouais, c'est plus jaja. c'est jasim. pour bien lui faire comprendre qu'elle lui en veut. encore au moins un peu. ses mots s'envolent à peine dans les airs que lui, il commence à siffler un quelconque air. et ça l'énerve nala. bien trop vite. parce qu'elle a l'impression qu'il s'amuse là. que tout ça, ça l'amuse. ce qui n'est pas du tout le cas de la gamine. mais ça semble bien rapidement le lasser. le silence reprend ses droits, pendant un court instant. pourtant, c'est tout ce qu'elle veut nala. le silence. pour pouvoir se concentrer sur ses pensées. sauf que jasim, il commence à chanter. une chanson pleine de sens. et elle se demande à quoi il joue. parce qu'elle comprend pas. elle ne le comprend jamais de toute manière. pourtant, elle essaie toujours. mais n'y parvient jamais. et après on dit que c'est les femmes qui sont compliquées. la gamine, elle l'écoute chanter. encore et encore. les fausses notes qui s'enchaînent. et pourtant, nala, elle se concentre juste sur le grain de sa voix. voix rauque. bien trop rauque. le genre de voix qui inspire le respect. qu'on a envie d'écouter. encore et encore. qu'on pourrait écouter pendant des heures sans s'en lasser. du moins, c'est le cas de nala. nala tellement absorbée par tout ça qu'elle ne se rend même pas compte qu'ils approchent de son immeuble. qu'elle est presque arrivée à la maison. trajet bien plus court qu'elle ne l'aurait imaginé. regard planté devant elle. sauf que y'a jasim qui vient se planter là. lui faisant face sans pour autant cesser de marcher. à reculons. il prend parole. le ton pas réellement sérieux. mais elle ne laisse rien paraître nala. ça te remettra peut-être les idées en place d'te manger quelque chose. les mots qui franchissent ses lèvres alors que son regard se pose sur celui de l'homme en face d'elle. mais elle le laisse reprendre parole. sans l'interrompre. elle l'écoute. simplement. mais nala, elle ne peut pas retenir un faible sourire quand il s'excuse. parce qu'elle sait que jasim, il s'excuse pas souvent. voire quasiment jamais en fait. attend, qu'est-ce que tu viens de dire ? elle tente, pour l'entendre s'excuser de nouveau. le changement d'humeur clairement perceptible entre ses deux prises de parole.
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Sam 9 Sep - 23:51
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Quand elle lui demande de répéter, il peut pas s’empêcher d’esquisser un sourire amusé avant de se mordre la lèvre inférieure en détournant le regard. Répéter. C’est plus fort que lui. Il y a toutes les fibres de son corps qui l’en empêche, lui et sa fierté mal placée. Il sait reconnaitre ses torts, Jasim. Il n’est pas de ces hommes qui se cherchent mille et une excuses. Néanmoins, il a quelque peu du mal à s’aplatir par terre et répéter serait signer son arrêt de mort ou un début de carrière en tant que tapis. Il ne peut pas. Pas même pour elle et ses grands yeux magnifiques. – Tu m’as très bien entendu, Nala… Qu’il répond en reposant son regard sombre sur elle. – M’oblige pas à répéter, qu’il conclut. T’façon, il n’en serait pas capable, Jasim. Pourtant, il a quand même un poids en moins sur le cœur, à l’entendre à nouveau. Il se dit que c’est peut-être bon signe, qu’elle va peut-être lui pardonner. Il l’espère, en tout cas. – C’est parti en couilles ce soir. C’est pas ce que je voulais et j’veux pas que tu gardes cette image de moi parce que… Il s’arrête un instant, par certain de savoir comment terminer cette phrase. Il a pas envie de faire le canard, Jasim, pas avant d’être certain de là où il met les pieds. Le problème avec lui, c’est qu’il traine des casseroles qui le ralentissent toujours quand il essaye de prendre son envol, quand il essaye de se laisser aller. Elle lui plait, Nala. Beaucoup. Beaucoup trop, même. Et il sent que cette attirance est réciproque, mais il y a beaucoup trop d’obstacles entre eux. Son jeune âge, son père et tout le reste. Alors, il se racle la gorge, puis il continue : - Parce que ça fait un bail qu’on se connait, toi et moi, qu’il conclut sans grande conviction, pas fier de ce qu’il a trouvé. – Alors me fais pas la tête, ok ? Je vais juste te raccompagner jusqu’à ta porte et après je te laisse tranquille. Et on n’a même pas besoin de parler si tu ne veux pas m’adresser la parole. Je vais juste marcher à côté de toi et une fois que t’es chez toi, j’me tire. Il y a toujours sa voix rauque qui ponctue ses phrases, mais il se fait plus docile, l’animal, parce que l’espace d’un instant, il a imaginé un mec agir comme il l’a fait avec Nala, mais avec sa fille. Et ça l’a tout de suite calmé, Jasim. Il n’a pas envie d’être un de ces connards. Un parmi tant d’autres. Et même si parfois ses colères sont incontrôlables, il a envie de les dompter pour mieux se conduire – ne serait-ce que pour être un père un peu plus honorable. Ouais, les gosses, ça change une vie. Mais même sans sa gamine, Jasim, ça n’a jamais été un enfoiré avec les femmes. Un ours mal léché, oui, mais pas un enfoiré. Et il se déteste quand ses mots dépassent sa pensée comme cela a été le cas, ce soir. Il n’a pas non plus envie de la blâmer elle, pour justifier ses fautes, ça lui rappellerait trop la relation conflictuelle et toxique qu’il avait avec son ex. Et il n’a plus envie de ça, Jasim. Des reproches, de la vaisselle cassée et des mots hurlés au visage de l’autre. – Et si j’peux me faire pardonner, alors dis-moi comment. C’est sifflé entre ses dents alors qu’il continue de la fixer dans les yeux. Il sait que ce n’est pas le moment d’avoir ce genre de pensées, mais elle est belle, là, comme ça. Même quand elle décuite sous la lumière jaunâtre des réverbères. Même avec les restes de sa colère qui tirent les traits de son visage. Elle est belle, tout le temps. Et ça lui vole un morceau de son cœur, à Jasim. Et il y a une partie de lui qui espère qu’il n’oubliera jamais ce moment. Ni les sensations qu’elle lui fait ressentir à chaque fois qu’elle pose son regard sur lui.
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Sam 16 Sep - 15:07
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elle tente nala. elle tente de le faire répéter ce qu'il a déjà eu du mal à dire. des excuses. elle a pas l'habitude de l'entendre s'excuser la gamine. alors elle profite. essaie de renouveler le moment. même si elle sait très bien que ça n'aura pas lieux. que jasim, il ne lui fera pas ce bonheur. s'excuser une fois, c'est déjà bien. deux, faut pas rêver. surtout qu'il n'est pas bête jasim. il sait qu'elle l'a entendu. il sait qu'elle a très bien compris ce qu'il a dit. et ça ne loupe pas. parce que c'est ce qu'il lui répond. qu'elle a très bien entendu. balançant les quelques mots en lui accordant enfin l'attention qu'elle demandait. nala, c'est tout ce qu'elle veut. être la seule chose sur laquelle les yeux de jasim se pose. être le centre de son univers. même si ce soir, il est bien loin de mériter tout ça. parce qu'il a été trop loin. dans ses paroles. dans ses actions aussi. et nala, elle l'a mal prit, forcément. les excuses de jasim ne changeant pas grand chose. ça calme un peu la tempête qui sévissait dans le cœur et la tête de la gamine. j'aurai essayé au moins. gamine qui hausse les épaules en plantant son regard dans celui de l'homme en face d'elle. nala, elle se déteste quand elle est avec jasim. quand il va trop loin, qu'elle devrait lui en vouloir à vie. le traiter comme les autres. comme tout les autres. sauf qu'elle n'y arrive pas. jamais suffisamment longtemps. traitement de faveur qu'il ne remarque même pas. ou qu'il n'évoque juste pas. nala, elle lui en veut. pendant une dizaine de minutes. et c'est pas ce soir qu va faire exception. parce qu'ivre comme elle est, elle a déjà quasiment oublié les propos précis qu'il a balancé. elle sait le gros du truc. le fait qu'il a été trop loin. l'a traité de pute d'une manière détournée. enfin, non, il a agit avec elle comme si elle l'était. alors que nala, elle s'respecte quand même. alors que nala, elle se comporte bien avec lui. devant lui. rien ne lui a jamais permis de la traiter ainsi. fille bien. droite. ou presque. petit pas de travers ce soir. mais nala, elle va pas lui dire qu'elle ne lui en veut pas. qu'elle ne lui en veut plus vraiment. que les excuses balancées quelques secondes auparavant ont quasiment réussies à la calmer. la gamine, elle l'écoute reprendre parole. ne pouvant qu'approuver ses premiers mots. soirée partit en couilles. c'est peu dire même. parce que nala, elle voulait juste qu'il vienne s'amuser avec elle. discuter autour d'un verre dans ce foutu bar. mais tout a vrillé. et finalement, le bar est bien loin derrière eux. le tabouret sur lequel elle était assise depuis des heures doit même être de nouveau froid, prêt à a accueillir la chaleur d'un énième fessier. jasim, il termine pas sa phrase. il la laisse en suspend. laisse un blanc. il cherche ses mots. nala, elle l'sait. et comme une conne, elle espère gros sur les mots qui pourraient franchir les lèvres de l'homme en face d'elle. elle espère pour rien surtout. et tombe de haut. l'homme qui balance qu'il ne veut pas qu'elle garde cette image de lui parce qu'ils se connaissent depuis longtemps. nala, elle reste presque bloquée sur ces mots. parce qu'elle se tape bien de savoir depuis combien de temps ils se connaissent. elle s'tape de savoir que jasim, il l'a vu grandir. passer d'une gamine à une femme. mais ça la blesse nala. de l'entendre dire que c'est la seule chose pour laquelle il ne voudrait pas qu'elle garde cette image d'lui. parce qu'elle voit pas le manque de conviction dans ses mots. elle fait pas attention au ton. y'a juste les mots qui marquent. rien de plus. elle se contente de hausser les sourcils. sans rien dire. elle a pas les mots nala. elle sait pas quoi dire. quoi faire. elle attend juste. et finalement, elle prend parole quelques instants plus tard. une fois que jasim reprend parole. une fois que les mots parviennent à ses oreilles. j'fais c'que je veux. si j'veux t'faire la tête, j'te fais la tête. gamine qui prend la mouche. clairement. gamine qui ne dit rien sur le reste de sa phrase surtout. parce qu'elle est bien contente qu'il l'a raccompagne jusqu'à chez elle. là au cas où elle aurait besoin d'aide. parce que la simple présence de jasim dans le coin suffit à rassurer la gamine. parce que jasim, il a juste a être à coté de nala et personne ne viendra la faire chier. personne n'osera l'approcher. les approcher. et c'est ça qu'elle aime nala. se dire qu'elle fait partie des rares personnes qui ont le courage de l'approcher. et de rester même avec son putain de caractère. avec sa mauvaise humeur quasi perpétuelle. elle s'imagine même avoir une sorte de place spéciale. parce qu'il ne serait pas venu ce soir sinon. parce qu'il n'essaierait pas d'arranger les choses aussi d'ailleurs. ça va trop vite dans sa tête. trop vite pour qu'elle puisse réellement peser la valeur de ces arguments. y'a un silence. pas pesant. juste bien présent. nala qui se contente de l'observer. elle dit rien. pense à rien. le vide dans la tête. et quand elle va pour reprendre la route, décidée à rentrer chez elle, elle l'entend reprendre parole. il veut se faire pardonner. nala, elle bouge plus. réfléchit simplement. elle a des tas d'idées de comment il pourrait se faire pardonner. mais rien de raisonnable. rien qu'il ferait de toute manière. rien qu'elle n'assumerait le lendemain. y'a des tas de choses qu'elle veut de jasim, mais pas comme ça. elle veut que ça se fasse normalement. de fil en aiguille. pas juste parce que ça s'rait le seul moyen pour lui de se faire pardonner. alors elle met toutes ces idées là de côté dans un souffle. faible souffle. et c'est quand elle observe le chemin qu'il reste a faire, les escaliers qu'il lui reste à grimper qu'elle trouve l'idée. le regard qui se pose de nouveau sur l'homme. gamine qui se glisse dans son dos. les mains qui se déposent sur ses épaules, simple appuis. ramènes moi jasim. jasim. pas jaja. juste pour lui dire qu'il n'est pas encore complètement pardonné. nala qui saute alors sur le dos de l'homme. ses jambes qui viennent s'enrouler fermement autour de lui, ses bras autour de son cou, sa tête posée sur son épaule. pour seule vue la peau de son cou et de sa nuque laissée à sa merci. alors y'a un faible sourire qui fend ses lèvres avant de venir y déposer un bref baiser. elle s'attarde pas. elle a pas envie d'se faire rejeter ce soir. pas maintenant. pas l'envie de l'entendre râler non plus d'ailleurs. elle se contente de rester bien contre lui.
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