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Stella Burrows
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Stella Burrows
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Mar 11 Avr - 21:56
Stella Burrows
Cela fait des heures que Stella essaye d'écrire un article. Des heures qu'elle se heurte à cette page page qui peine à se remplir. Elle n'a plus les mots, Stella. Ils lui échappent, s'envolent, s'égarent. Comme ses pensées qui s'affolent, toujours plus violentes, toujours plus turbulentes. Elle n'est plus que l'esclave consentante de ses problèmes qui pèsent sur ses épaules. Incapable de les oublier ne serait-ce qu'une seconde. Eliott, il est là. Tout le temps. Quand elle se couche, quand elle se réveille, sous la douche et même quand elle fait la vaisselle. Elle n'en peut plus d'y penser constamment. Elle s'en veut d'être si dépendante. Et quand elle tente de se débattre, elle se prend tout dans les dents - la piqure de rappel qui la remet à sa place. Celle d'une femme dont le couple bat de l'aile. Celle qui ne sait plus quoi faire. Elle soupire lourdement en plaquant ses longs cheveux blonds en arrière. Elle a besoin de respirer. Elle a besoin d'un nouveau souffle, de sortir, de voir du monde. D'avoir les yeux rivés sur autre chose que ses problèmes. Elle veut voir la vie dans le fond d'un verre de bière à écouter de la musique qui date de plusieurs décennies, en compagnie de personnes qu'elle ne fréquenterait pas spontanément. Oui, elle veut tout cela Stella. Mais pas sans elles. Pas sans ses copines. Elle prend alors son portable et envoie un sms groupé. Elle prétexte quelque chose d'assez alarmant pour qu'elles ne refusent pas de sortir, mais pas assez pour qu'elles s'inquiètent trop. Faye et Poppy. Des femmes qui ont bouleversé la vie de Stella, bien qu'elle se garde de le dire. Elles représentent tout ce que la journaliste n'est pas et ne sera sans doute jamais. Toutes ces choses qu'elle n'a jamais eu l'occasion de voir. Tout. Les paysages, les autres visages, les couleurs, les senteurs, les grandes rues, les animaux sauvages, l'immensité. Tout, mais pas Liberty. Et quand elles parlent, Stella voit leurs paroles et voyage. Un peu plus à chaque fois. Elle ferme les yeux, une seconde et ce qui la tourmente disparaît, balayé par les souvenirs racontés par ses amies. L'excitation la gagne à cette idée. Oui, pour une fois depuis longtemps, Stella a hâte de sortir, de voir autre chose que les locaux du Daily Liberty ou les murs du salon de Poppy qui l’héberge bien gentiment. Elle se rend donc aux toilettes de son bureau, déboutonne le haut de son chemisier, puis remet du rouge à lèvres qui avait fini par s'émietter avec le temps. Une fois ses lèvres à nouveau peintes de rouge, elle passe ses mains dans ses cheveux pour les ébouriffer à peine, de quoi leur redonner un peu de volume. Ce soir, Eliott ne sera pas sa préoccupation première. Ce soir, elle ne pensera qu'à elle. Elle hoche la tête devant le miroir comme pour se donner raison, puis elle s'échappe du Daily Liberty pour se rendre au bar. Elle s'assoit à une table, attendant ses amies avec grande impatience.
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Jeu 13 Avr - 0:02
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Faye danse. Elle glisse sur le sol, les yeux mi-clos et l’air absent quelque part entre ici et un ailleurs qu’elle rêve toujours plus beau et lumineux. Quand elle s’oublie derrière la grâce insoupçonnée de son corps gracile, elle se sent libre. Elle n’est plus Faye, cet automate qui prétend jour et nuit et qu’elle remonte chaque matin pour trouver la force, le courage de colmater ses failles et ses plaies béantes jusqu’à en faire de jolis jardins et des forêts ensoleillées. Elle est autre chose, une illusion, un mirage ou plutôt un miracle, onirique et éphémère, à la beauté ensorcelante. Faye danse, effleure ou s’envole et dans ses pas, dans ses gestes, elle écrit des mots à l’encre impalpable qu’elle seule peut lire. Elle n’est jamais plus sincère que lorsqu’elle danse et paradoxalement, jamais si peu elle-même entièrement abandonnée à la musique, papillon quittant sa chrysalide pour trois, dix ou soixante minutes. C’est la sonnerie de son portable qui la coupe en pleine chorégraphie. Faye touche terre lentement, comme une plume qui tombe au sol. Sortie d’un long sommeil, elle cligne des paupières à plusieurs reprises et il lui faut bien quelques secondes pour se replonger dans cette réalité, sa réalité. La sonnerie résonne à nouveau et elle réalise enfin la raison. Stella. Une urgence. Le QG. Mince. Faye, elle réagit toujours mal aux imprécisions flottantes qui lui font sans cesse imaginer le pire alors elle se relève prestement, range ses affaires en un temps record et emprunte une serviette qui ne lui appartient pas pour sauter sous la douche. Elle pourrait écrire, s'excuser d'un futur retard, décaler, mais c'est Faye : elle n'en fera rien. Elle préfère se plier en quatre, courir à s'en brûler les poumons plutôt que de prendre le risque de la décevoir, Stella comme quiconque. L'eau chaude roule sur ses muscles souples, à peine endoloris par un long entraînement et elle ne se sèche qu'à moitié, renfilant bien vite son justaucorps noir qui pourrait presque passer pour un body et un vieux slim noir qui traîne toujours dans son casier. Heureusement d'ailleurs, parce que souvent dans ses pensées, perdue dans les affres de sa mémoire douloureuse, Faye se révèle étourdie. Aussi est-elle partie sans vêtements de rechange persuadée de ne faire qu'un l'aller-retour rapide avant de retrouver Liam pour dîner. Ses cheveux détrempés coulent dans son dos et ne manqueront pas d'onduler de la plus folle des façons mais tant pis, elle fonce. Elle avale la distance en entrechats gracieux, perdue dans une veste immense volée à Rhys, pour rejoindre le bar.
Faye scrute la foule de ses opales de biche affolée avec la concentration d'une mère louve cherchant ses petits. La crinière dorée de Stella vient éblouir ses rétines et son visage la rassure instantanément : quoiqu'il arrive, ce n'est pas catastrophique alors ses traits anxieux, toujours graves, se détendent un peu lorsqu'elle rejoint la table qui est si souvent la leur pour étreindre sa blonde de sa délicatesse coutumière. Hey. Elle la salue de sa voix rauque, basse mais presque inaudible, en laissant sa silhouette plume choir sur une chaise. Un sourire effleure les lèvres de Faye alors qu'elle dévisage prudemment son amie, cherchant un signe de ce rendez-vous impromptu. Généralement, elles prévoient leurs sorties, elle les conserve en lettres d'or tatouées sur chacun de ses neurones pour ne pas l'oublier et les attend avec une impatience mal contenue : Poppy et Stella, les copines, c'est sa soupape de sécurité, celle qui l'empêche de se laisser dévorer toute entière, celle qui maintient les crises à l'écart, le soutien constant, bruyant et silencieux, qui sait mais ne juge pas. Ni son couple à la dérive, encore moins son frère en prison. Et ça fait du bien. La prochaine fois que tu nous envoies un message aussi sibyllin, je te jure que j'te pose un lapin. Je me suis fait un sang d'encre. déclame-t-elle le plus sérieusement du monde, de sa voix velours qui ne sait pas réprimander, tout en retirant sa veste, sans jamais quitter Stella du regard. Elle darde sur elle ses opales mouillées au sein desquelles on se noierait. Faye dévisage d'une façon singulière, à l'aide d'une douceur qui caresse mais aussi d'un intérêt accru qui ne diminue jamais. Quand elle fixe, elle donne l'impression de voir plus loin, de déceler et d'apprivoiser l'âme, de démêler les secrets et surtout de ressentir une profonde empathie. Rien d'autre que des beaux sentiments, ceux qui élèvent et apaisent. C'est ce qui la rendait si bonne reporter et c'est également ce qui la fragilisait au contact de la population : leur douleur, leur souffrance, elles devenaient siennes. Celle qui nimbe Stella la heurte souvent dans une peine-miroir, parce que l'épreuve qu'elle vit avec Eliott fait écho à la mort annoncée de son propre couple, auquel elle se raccroche pourtant à s'en briser les jointures en dépit de tout bon sens. Le serveur habituel s'approche, se fend d'un comme d'habitude ? et n'attend même pas qu'elles opinent du chef avant de faire glisser trois verres sur leur table pour mieux disparaître chercher leur commande. Faye guette l'arrivée (sans nul doute sera-t-elle remarquée) de Poppy et en attendant l'ouragan de vie, repose ses prunelles concernées sur les traits aquilins, à la beauté émouvante, de Stella. Comment ça va ? Et son timbre vibrant ne ment pas. C'est pas une question bateau, qu'on pose dans le but de se dédouaner mais qui attend une réponse positive pour mieux passer à autre chose. Faye, elle écoute vraiment, au lieu d'attendre que ça soit son tour de parler et elle est prête à capturer les états d'âme de Stella pour lui libérer le coeur.
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Jackie Ells
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Lun 29 Mai - 17:17
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