[a lot on my mind]
Texan et fier de l’être. Malgré ses vices plus ou moins avouables et acceptés par la société très puritaine du Texas, il est fier de ses origines et de ce côté cowboy qui colle à la peau du Texas. Catholique, bien que pas forcément très pratiquant. Il sait également monter à cheval, faire un barbecue digne de ce nom, connaît sur le bout des doigts les diverses traditions Texanes. Sont accent est moins marqué que lorsqu’il vivait là bas, pour autant, aucun doute quant à ses origines, lorsqu’il ouvre la bouche. • La médecine a toujours été une passion pour lui. Intéressé au corps humain, à ses forces et à ses faiblesses. Il est brillant dans son domaine, termines ses études major de promotion. Mais c’est aussi ce savoir là qui lui sert à servir ses sombres desseins. • L’adrénaline est sa principale drogue. L’adrénaline du danger, de la conduite trop rapide, des risques inconsidérés. Téméraire dans l’âme qui a ce besoin viscéral de se sentir vivant. • Lorsqu’il pratique une autopsie, il se met un fond sonore à base de rock des années 60. Elvis, Chuck Berry, le tout bien trop fort. Il règne une ambiance particulière dans son laboratoire. Surtout lorsqu’il se met à chantonner ou danser entre deux coups de scalpel. On a d’ailleurs du mal à imaginer qu’il peut être capable des pires horreurs lorsqu’on assiste à de tel moments de joie de vivre. • Il joue d’ailleurs du piano depuis son plus jeune âge, petit virtuose capable de jouer de tout. Des grandes mélodies classiques jusqu’au rock des années soixante, son style favoris. Il a d’ailleurs fait partie d’un groupe, au Texas, bien qu’il en était chanteur avant d’en être juste pianiste. Oui, il chante aussi. • Son appartement, ou plutôt grand loft, est digne d’un catalogue de design. Très peu d’effets personnel, très peu de personnalisation tout court. Juste un endroit trop propre et trop bien rangé. Maniaque dans l’âme. Déformation professionnelle de son perfectionnisme et de sa rigueur. • Possède une large cicatrice d’entaille profonde au couteau au niveaux des côtes du côté droit. Oui, une fois, un assassinat qui a mal tourné. Il en restera marqué à vie. Mais élude les questions lorsque les gens s’interrogent. Ou au pire des cas, il prétexte un accident quelconque. Manipulateur dans l’âme, il n’a pas de mal à se faire prendre au sérieux. • Son mariage était une relation complètement tordu. Mélange de violence physique et d’ébats sauvage. Ils s’aimaient, au fond, mais ne faisait que se détruire. D’ailleurs lorsque sa femme lui a annoncé demander le divorce, ils se sont envoyés en l’air, puis se sont battus. Si violemment qu'elle fini par lui briser une bouteille en verre sur le crâne, l'envoyant à l'hôpital. Le pire divorce de l'histoire. Il jouit désormais d'une ordonnance restrictive pour ne plus l'approcher. C'est également une des raisons qui l'a poussé à quitter le Texas, en plus de suivre Orion. • Il possède le tatouage d'une croix catholique, assez simpliste, à l'intérieur de l'avant bras gauche.

La violence dans le regard. Le démon qui boit ton âme. La passion dans les tripes. Adrénaline de l’instant qui fait pulser un peu plus vite le sang dans tes veines. Qui anime tout ton corps, tout ton être. Tu veux sentir le dernier souffle de vie s’échapper de la gorge du type qui tu viens de frapper. Qui a désespérément tenté de se défendre face à ta rage sans limite. Un salopard qui n’a été là que pour toi, une jeune femme, puis deux, puis trois, toutes autopsiées par tes soins. Ta respiration est intense, profonde, alors que tu sors l’arme à feu, équipée d’un silencieux, de sous ta veste. « Tu vas payer pour tout ce que tu as fais » Avocat du diable, porte parole de Lucifer. Tu es là pour châtier, envoyer les âmes sombres en enfer. Enfer que tu rejoindras probablement toi même, à ta mort. Ta propre mort qui a de fortes chances de ne pas être accidentelle ou naturelle. Le type implore, te demande ta pitié, en sentant le canon de l’arme pointer vers son crâne, tandis qu’il heurte le mur de briques du bâtiment abandonné, en bordure de la ville. Tu aimes réduire les pires ordures à ce stade de fillette implorante. Tu aimes ce pouvoir, cette domination sans équivoque. Tu aimes la sensation de puissance et de pouvoir. « Je ne crois pas aux deuxièmes chances » Lâches-tu, d’un ton froid et complètement détaché. Tu aimes tuer. Tu aimes châtier ce qui le mérite. Tu n’es en rien un justicier, car tu n’es pas là pour épargner, bien loin d’une violence calculée, la tienne est sans bornes, là pour faire souffrir. Là pour punir. Tu es là pour étanché ta propre soif de justice personnelle, en plus d’une soif de sang. Tu retires la sécurité de l’arme d’un geste sec, avant que le coup ne parte. Coup sourd, étouffé par le silencieux greffé à ton arme. Pourtant, la balle de plomb part, meurtrière. S’abat dans son crâne, avec une visée impeccable. Du sang et un corps qui tombe, inerte, sur le bitume humide du sol. Ta respiration se calme peu à peu, pour laisser place à une satisfaction jouissive. Orgasme d’avoir ôté une vie supplémentaire. La vie d’une telle ordure.
Sauf que c’est à cet instant que tu le remarques, ce gamin apeuré. Ce gamin qui vient d’assister à la scène et qui te dévisage comme ayant vu la mort en personne. Faucheuse des un, justice punitive des autres. Tu t’en approches, sans rien dire, rangeant l’arme dans ton pantalon. Tu le saisi par le col alors qu’il est simplement tétanisé par ce qu’il vient de voir. « Si tu parles, si tu décides de parler, je te retrouverais et je te tuerais, tu m’as bien compris ? » Craches-tu entre tes dents, en resserrant ta pointe. La peur, presque panique, se lit dans son regard et dans le fond tu sais que rien que pour ça, il ne parlera pas. Parce que tu lui montreras, toujours, que tu n’es jamais très loin. Parce que tu lui feras comprendre que tu as un œil sur lui, constamment. Parce qu’à partir de ce jour, tu le suivras, tu le surveilleras et tu le manipuleras. Le jeune garçon deviendra grand, désirable mais ne cessera pas d’être effrayé par le grand méchant loup que tu es.