Une fleur se fane.
Des épines poussent.

Clank fwoosh.
Clank fwoosh.


Are you crying again Rhys ? On s’attendait à des larmes, roulant le long des joues du jeune homme.. que dis-je de l’enfant, de l’adolescent. Ou encore des cris, de désespoir, de peur et de détresse. Ceux qu’on entend dans des films, témoignant de la tragédie qui réside dans un corps en deuil. Mais non. Lui ne dit rien. C’est le silence qui s’est installé depuis quelques heures maintenant. Il a prit résidence dans l’esprit du brun. Il n’entend rien et ne ressent rien. Le regard dans le vide, fixe et presque catatonique. On lui parlait, le touchait et passait devant lui. Dans un vain espoir de le faire réagir d’une manière ou d’une autre. On se retenait de le gifler pour le faire bouger, mais ils savaient que ce n’était une bonne idée. Comme une cocotte minute sur le feu, prêt à exploser d’un trop plein. D’un trop plein de tout, d’émotions qui paradoxalement le rendait amorphe. En quelques secondes il put faire le tris dans ce méli-mélo de pensées qui bourdonnait dans sa boite crânienne. Non. Rhys ne voulais pas pleurer, il ne voulait pas se plaindre, geindre comme un gamin qu'il n'était plus. Il voulait brûler, consumer et cramer. Détruire. Lentement noircir tout ce qui avait autour de lui. De la même manière que la maladie qui a pourri l'intérieur de la mère. Qui a enlevé tout ce qu'il y avait de beau en elle. Sa passion, son sourire, sa beauté, sa vie. Tout simplement. Comment un acte aussi simple et rapide peut il avoir des conséquence aussi néfastes sur la vie de beaucoup. Lui a été au premier rang, d'un spectacle qu'il n'a jamais voulu voir. On l'a forcé, condamné lui aussi à regarder la première femme de sa vie se détériorer. La seule trace de vie au corps du bouclé c'était ses mains. Les doigts répétant les même gestes encore et encore. Tournant entre ses phalanges le briquet qui ne le quittait pas. Pourtant tu fumes pas Rhys. Effectivement, il consomme pas, le tabac très peu pour lui. Il ne se fait pas brûler, c'est lui qui brûle. Oh c'est juste une manie. Une habitude. Un tic, qu'ils disent. Il est pas méchant. Il n'a encore rien brûlé. Non, non pas encore. Le feu au sang et les flammes au creux des mains. Ça sortira un jour. Une nuit. La fleur incandescente a éclos.

alors... que dire de cette fiche ? elle est magnifique. j'ai franchement passé un bon moment à la lire et j'adore, mais genre vraiment, comment tu as décrit rhys. c'est un personnage à la fois beau et bouleversant, j'ai envie de le prendre dans mes bras et le protéger de toute souffrance puis je tenais à citer ce passage qui m'a marqué :

@rhys ells a écrit:

Il voulait brûler, consumer et cramer. Détruire. Lentement noircir tout ce qui avait autour de lui. De la même manière que la maladie qui a pourri l'intérieur de la mère. Qui a enlevé tout ce qu'il y avait de beau en elle. Sa passion, son sourire, sa beauté, sa vie. Tout simplement.

c'est fort, c'est puissant, c'est trop pour mon petit cœur
sur ce, je te valide ! vivement que l'on commence à faire évoluer la relation adonis/rhys ensemble