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tenue &cheveux ☆ liberté oisive qui se plaît à défier. à crier. prier pour son nom, pour sa vie. -et te voilà, à courir dans l'ombre. couvre feu déséquilibré, tu n'obéiras jamais à ce monde strict et inefficace. à ce monde dont les règles sont souvent jugées inutiles. ta chevelure rose s'offre à la froideur de la nuit naissante et ta course se stoppe en bas de cette fenêtre. tu prends appuis sur le grand arbre, grimpant comme t'es ancêtres le faisaient sûrement avec ironie -pour fuir la peur, la prédation. toi, tu ne fais que jouer -tel un enfant en perdition. une cambrure qui t'offre la grâce et l'accès au rebord, tu t'y prends pousse doucement le carreau : ouvrant les deux côtés.

sa chevelure blonde, sa douceur. son parfum, sa chaleur. sa peau douce (blanchâtre) -tout cela te rappel à quel point tu as de la chance de pouvoir l'avoir elle. tu restes assis là, sur le pan de la fenêtre à l'observer un peu. avec amour. avec légèreté. avec compassion. avec tendresse. puis, félin tu t'extirpe du bois, t'es pas discret, insonores. tu te glisses derrière elle, posant l'une de t'es mains sur sa bouche pour éviter un crie alarmant -l'entourant de ton autre bras sous effet d'un câlin. bouh! un petit rire discret, un baiser sur sa joue rosée. voix posée, douce. personne ne doit t'entendre.  bonsoir no'-chan. que tu aimes la taquiner. un autre baiser, avant de la lâcher (doucement), afin de te retrouver face à elle. viens avec moi. on s'échappe. comme tant d'autres fois. petite fugue qui offre l'adrénaline à la vue des couleurs rouges et bleues (illuminées). petite fugue qui offre des ailes et les désirs inavoués. on rentrera pas tard, t'es parents sauront rien. tu fais toujours attention, à ce qu'elle n'ai pas d'ennuis. tu fais toujours attention à son bien être, à sa sécurité -parfois mise à l'épreuve. mais couvres toi un peu il risque de faire un peu frais. un sourire. sincère -elle t'a manqué. tu vas comment ... depuis avant-hier ? un jour sans la voir. un jour de séparation, entre son doux rictus et t'es pupilles trop amoureuses.

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wings ☆ les murs étroits, le noir complet et le silence pesant. elle regarde l'horloge et se laisse bercer par son cliquetis incessant, agaçant et à la fois envoûtant. sa lueur d'espoir c'est une bougie ce soir, elle luit férocement dans cette pièce solitaire peuplée d'une âme esseulée. la blonde est assise sur son lit, les draps parfaitement faits alors que la nuit s'est installée il y a déjà un moment. ses cellules grises sont occupées à divaguer dans un autre monde, là où elle peut respirer à plein poumons, là où elle se sent briller autant que son prénom le fait.  

la blonde étouffe dans cette pièce qui est sienne et pourtant semble si hostile, il est rare qu'elle se sente bien la nuit enfermée, la gamine veut bouger, sentir l'herbe fraîche sous ses pieds de cristal. elle ferme les yeux quelques secondes, laisse ses pensées la submerger, ses rêves enfouies en elle qui attendent la nuit noire pour englober leur être. nova laisse alors son corps s'enfoncer sur le matelas ses cheveux de blés s'éparpillant sur la blancheur de son drap au jasmin. le corps gigote dans tous les sens, c'est un asticot qui danse et finalement d'une rapidité sauvage elle se relève et redresse son buste, elle sent une autre présence, ses muscles se figent, son sang se glace. elle n'ose pas se retourner, elle ne veut pas se retourner, la blonde s'imagine le pire des scénarios c'est son imagination débordante qui rentre en jeu. et là c'est la crise intérieure, une main contre sa bouche fine. ses muscles se relâchent petit à petit, la délicatesse de l'acte, la douceur de la peau, elle le reconnaît sans avoir à le voir. il suffit de sentir l'odeur qui s'émane de l'être-humain et sa chaleur corporelle bien distincte. il l'enlace, une embrassade brève mais pleine de tendresse.

le silence pesant s'est estompé, il a disparu dans l'air impur du soir. un sourire se dessine sur les lèvres rosée, le jeune homme enfantin de sa simple présence illumine sa soirée. – tu m'as fait peur. une phrase plus souffler que parler, comme-lui elle se la joue discrète, sa voix déjà douce n'est plus qu'une mélodie aux oreilles. il ne faut pas réveiller les autres habitants de la maison. bonsoir no'-chan. dit-il tout sourire, un rire cristallin s'échappant de sa bouche. la gamine elle soupire, elle lève les yeux au ciel là où la lune s'endort. tandis que l'ami nocturne couvre sa joue rose à nouveau d'un baiser.  – il est tard eren, tu fais quoi ici ? ton mi-inquiet mi-joyeux, elle essaie tant bien que mal de cacher l'excitation dans sa voix. le jeune adulte (plus jeune qu'adulte) ne tarde pas à répondre à la fille lunaire. une fugue, encore une ça ne sera pas la première fois - et sûrement pas la dernière - mais toujours ce sentiment de nervosité qui se forme dans ses entrailles. elle rit à moitié, bien sûr qu'elle voulait partir si elle le pouvait elle s’enfuirait de cette ville, elle s'envolerait loin très loin. – il est bientôt minuit, eren... chuchote t-elle. la fille s'inquiétait, il y avait le couvre-feu et si son frère s'était fait jeté pour être ce qui l'était qui lui disait qu'elle ne serait pas à son tour renié pour avoir désobéi aux lois après tout elle n'était-là qu'histoire d'être-là. oui elle était-là sans être-là alors pourquoi ne pas partir ? elle ne cherche plus à ne pas quitter cette prison, pourquoi voudrait-elle rester plutôt que de sentir le vent dans ses cheveux, sur sa peau translucide, hurler de toutes ses forces et se sentir flotter, se sentir libre.

le garçon  lui conseille de se couvrir, elle a toujours aimé cette attention qu'il lui portait avec lui elle se sentait en sécurité, elle se sentait bien et utile. – d'accord. elle lui rend doucement son sourire, un sourire d'enfant, un sourire innocent loin des impuretés du monde. puis elle enfile rapidement un pull en se regardant dans un miroir à la vitre mal lavée. tu vas comment ... depuis avant-hier ? la blonde se retourne, elle lui fait face à nouveau eren et elle était différent mais ils s'aimaient autant. elle sourit encore, ses dents apparaissent entre ses deux pétales de roses il n'y avait qu'avec lui qu'elle souriait autant, il était spécial ce garçon. il n'y avait que lui qui voulait sincèrement savoir si elle allait bien. elle hausse les épaules,– ça peut aller, tu sais la routine et toi ? lui qui s'inquiète toujours tant pour elle, lui comment il va, elle voulait tout savoir parce qu'elle aussi elle voulait le protéger.