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folle de lui. (cash)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Mer 3 Mai - 22:31
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cash. les nerfs à vif.
cash. comètes duveteuses qui s’entrechoquent, les mots venimeux qui se lient, se tournent autour, flirtent. les actes manqués, la jalousie dissipée, disséminée aux quatre coins de l’appartement. véritable champ de bataille délaissé par les dieux eux-mêmes, arès complètement lassé. les dieux, dans la colocation, c’est eux.
cash qui revient toujours avec une autre harpie aux bras, cash qui la provoque, cash qui rentre dans la salle de bain alors qu’elle se douche… cash, cash, cash. et la jolie lola entre les deux, la jolie lola qui compte les points… parfois, luz elle culpabilise un peu d’lui faire subir ça. et puis elle se souvient qu’elle y peut rien : c’est la faute de cash.
elle frémit légèrement en se remémorant les quelques soirées qu’ils ont pu passer enlacés. les rares fois où ils ont cédé à l’impatience, à l’imprudence, à la décadence. mais elle veut pas d’lui, luz. jamais. c’était juste un besoin primaire, bestial, primitif… quelque chose qu’on n’contrôle pas, quelque chose qu’on subit. elle le supporte parce qu’il fait partie de la colocation, c’est tout. la seule qui compte, c’est lola.
mais elle arrive pas à penser à lola, luz. y’a que cash dans sa tête, cash qui fait crépiter ses neurones, les laisse s’incinérer. parce que cash, il est pas là. et ça fait quelques minutes, quelques heures même. il est sans doute dans les bras d’une autre pimbêche… et ça la fait bouillir de rage. luz, elle a l’sentiment de passer à côté. de pas compter. ça la déprime un peu… mais ça l’énerve surtout. et c’est mieux d’être enflammée, le cœur consumé par la colère, plutôt que noyé sous les larmes.
alors elle enchaîne les cigarettes, pouce abîmé par la roulette du briquet. y’a un paquet de red devils qui se transforme en cendres entre ses doigts froids. y’a ses mirettes qui fouillent l’obscurité à la fenêtre, et finalement, y’a un bruit dans l’salon. y’a la porte qui murmure l’entrée d’un intrus, d’un individu.
luz se retourne, luz s’approche mais feint d’être occupée, occupée à regarder ce cadre absolument inintéressant qui est posté dans l’entrée depuis le début. y’a quelques œillades lancées à la porte d’entrée, l’impatience peinte sur les traits. faut que ce soit cash, supplie le cerveau. et y’a l’cœur qui lui demande de se taire, parce qu’on se fiche de cash au final…
mais peut-être pas tant que ça.
elle déteste ce sentiment qui serpente dans ses veines, remonte jusqu’à son cortex cérébral. cette impatience virulente qui pousse à la haine, pousse à l’amertume, demeure trop longtemps sur la langue pour y déposer un goût âcre. elle a tellement envie d’le voir que ça la consume tout doucement, que ça la brûle de l’intérieur. et ça, ça la tue. parce qu’elle veut pas être dépendante de quelqu’un, qu’elle veut pas aimer pour du vrai, juste continuer d’aimer à la nuit tombée.
« cash ? »
elle finit par demander. parce qu’elle tient plus, que la personne qui essaie d’entrer n’est vraiment pas douée et trop longue. elle a la voix qui chevrote un peu, la voix qui trahit les sentiments éparses qui se sont emparés de son palpitant.
et y’a ses moqueries qui vont sans doute pas tarder à arriver. parce que cash et luz, ils sont pas fait pour s’entendre.
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Mer 3 Mai - 23:49
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luz.
luz, c'est un tout.
c'est le soleil. c'est la lune. l'étoile. la comète. c'est l'système solaire en entier au final. luz, c'est la complexité et la simplicité en même temps. mais luz, c'est surtout un visage. face qui flotte dans l'esprit d'cash. comme une douce rêverie. luz, elle a l'genre de visage qu'on aime avoir en tête. l'genre de visage qu'on oublie pas. jamais. le souvenir qui hante. mais la gamine, elle n'est pas qu'un faciès. non. luz, elle a un sacré caractère aussi. elle crie. aussi fort que lui. du moins elle essaie.
luz, c'est l'attraction perpétuelle.
c'est l'aimant qui attire. avec un aura certain. celle qui attire autant qu'elle repousse. un visage d'ange. un caractère de démon. juste de quoi tenir tête à cash. l'intéresser suffisamment. de quoi mettre un jeu en place. jeu de fierté. jeu malsain. d'orgueil. pousser l'autre à bout. toujours. s'amuser de l'autre. s'amuser de tout. d'un rien.
mais ce soir, cash, il n'est pas à l'appartement.
non, il est dehors. à s'amuser. avec des potes. pour prendre l'air. pour penser à autre chose. il sort aussi parce qu'il sait que luz, elle va l'attendre. comme lui le fait quand elle s'tire pour la nuit. le gamin, il s'amuse. dans un bar. il boit. il s'marre. il parle de tout. de rien. rit surtout. drague et s'fait draguer. il repousse pas les filles cash. pas les jolies. jamais. surtout pas s'il peut s'en servir pour faire râler un peu luz. pour la voir de mauvais poil. pour voir ses yeux lui lancer quelques éclairs. pour s'sentir considéré par la demoiselle. parce que pendant ce temps là, il est au centre de son attention. totalement au centre de son attention.
cash et luz, c'est comme ça.
c'est pas beau. c'est pas simple. c'est violent. ça gueule plus que ça ne parle. ça joue avec les limites en permanence. ça tape sur les nerfs. c'est distrayant. saoulant. un bordel sans nom. cash et luz, ils sont pas fait pour s'entendre. définitivement pas. ils s'tapent sur le système. mais y'a cette attraction. ce truc qui les pousse l'un vers l'autre. c'est ça qui les a fais se rapprocher. quelques fois. quelques nuits. à se retrouver un peu trop proches. beaucoup trop proches. leurs souffles qui se mêlent. leurs lèvres qui se rencontrent. avant que la fierté ne reprenne le dessus. avant d'reprendre au point de départ.
mais cash, il finit par rentrer à l'appartement. sans savoir qui il y trouvera. il sait pas s'il trouvera quelqu'un. il sait pas si quelqu'un est actuellement à l'appartement où si c'est finalement lui qui va se retrouver à attendre un signe de vie des filles. de lola. et de luz surtout. mais il se retrouve bien vite devant la porte de l'appartement. et il galère. avec ses clés. le temps de trouver la bonne surtout. parce que ouais, ça fait un moment qu'il vit ici. qu'il a ce même foutu trousseau de clés. mais à chaque fois, il s'plante de clés. à chaque fois. il arrive jamais à trouver la bonne du premier coup. la première passe pas. dans n'importe quel sens, elle rentre pas dans la serrure. la seconde, c'est la bonne. comme souvent. alors il déverrouille la porte. il appuie sur la poignée. sans pousser la porte. et la voix de luz s'fait entendre de l'autre côté. elle a la trouille la gamine. il l'sait. il l'a perçu dans sa voix.
t'es une tapette luz, c'est fou. les mots fusent alors que la porte s'ouvre. il entre dans l'appartement. refermant directement la porte derrière lui, laissant ses clés dans l'entrée. sa veste finissant sur le porte-manteau. et il laisse son regard s'poser sur la demoiselle. il prend pas l'temps de la détailler. parce qu'elle lui aurait balancé une réplique dont elle seule à le secret. il s'approche finalement. lentement. comme un félin s'approchant de sa proie pour ne pas directement la faire fuir. comme s'il s'approchait d'un animal qui risquait de quitter les lieux rapidement. bien trop rapidement. et c'est la vérité. parce que luz, elle serait capable de s'tirer. là. directement. sa main plane dans les airs. ses doigts caressent à peine sa joue. douce caresse. comme le simple effleurement d'une plume. t'as pas a avoir peur, j'vais pas t'manger. y'a un sourire en coin qui flotte sur ses lèvres. sourire à la fois moqueur et charmeur. mélange dont il a le secret. sourire qu'il adresse bien trop souvent à luz. c'est la seule à l'avoir en fait. la seule qui l'mérite selon lui. la voix d'cash, elle s'fait basse. comme s'il s'agit d'une confession. un truc dans l'genre.
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Sam 6 Mai - 20:55
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cash l’impétueux. cash l’injurieux.
y’a l’palpitant qui scande une nouvelle mélopée quand y’a cash qui s’fait une place dans la caboche décadente, caboche qui s’est trop souvent amenée à être malmenée. les coups à la tête qui causent ces pensées toujours plus régulières, toujours plus présentes pour le beau brun à l’allure de molosse.
cash, c’est l’mec de la rue, le gamin qui grogne. cash, c’est l’mec qui est pas fréquentable, que tu regardes de l’autre côté d’la rue en te demandant c’que ça ferait d’être entre ses bras pendant une unique nuit… mais que t’auras jamais.
sauf que luz, elle l’a eu. nuits inoubliables qu’elle s’efforce de zapper, fierté qui lui fait relever le menton, lui fait froncer le nez. et toutes ces fois où elle a sifflé qu’elle ne passerait jamais une nuit dans ses draps… qu’elle ne s’abaisserait pas à ça. elle continue d’le dire, luz, sauf qu’il sait bien que c’est pas vrai : elle l’a déjà fait. les corps enlacés, les palpitants qui se murmurent quelques insanités pendant que les corps se perdent à s’aimer. zeus et héra qui s’affrontent chaque jour que dieu fait, pour mieux réussir à dompter l’autre sans jamais y arriver.
cash et luz, c’est le feu et la glace. luz, qui l’envoie sur les roses. luz qui lui assène mille et unes palabres glaciales pour lui montrer qu’elle ne l’aimera jamais. et cash avec ses mains chaudes qui font fondre le tissu, le myocarde savamment enfermé dans sa cage neigeuse et cotonneuse. et cash, les mots brûlants, enflammés, qui perforent et incinèrent les lippes désirées.
un an déjà qu’ils vivent ensemble. trop long… trop court. elle sait pas, elle sait plus, luz. elle le déteste pourtant. lola et elle juste à deux, ça, ça aurait été parfait. mais cash, il était déjà là. c’est elles qui se sont greffées. ça a fait des étincelles le premier jour, et si luz continue de blasphémer en prétextant qu’il ne lui inspire que de l’antipathie, elle ment fort bien. parce que luz, elle pense à lui constamment, et y’a son cœur qui s’tord quand elle retrouve des dessous d’une poupée adulée le temps d’une nuit. alors elle fait pareil, se venge en s’perdant dans d’autres bras, sans jamais l’oublier lui.
son étoile, son firmament, hadès tant choyé.
t'es une tapette luz, c'est fou.
elle se retourne vers la porte, lui adresse un regard noir (elle a les yeux révolvers) dès qu’il entre, pénètre son intimité.
« et toi, tu sais toujours pas quelle clé ouvre l’appartement. »
elle persifle, cobra qui n’attend qu’un geste malencontreux pour enfoncer ses crocs dans la main tendue, pour insuffler son poison dans les veines et le tuer d’un arrêt cardiaque.
« ça fait un moment pourtant… t’es vraiment un boulet. »
elle soupire, feint un air désolée. luz, elle est pas tendre, elle l’a jamais été… luz, elle sait souvent pas comment s’exprimer. avec cash, c’est à l’instinct, et c’est souvent pas beau à voir. c’est un peu comme un combat à mort à chaque fois… sauf que celui qui perd, c’est celui qui craque, avoue son attirance, demande caresses et délivrance.
et il s’approche.
et il ose toucher sa peau du bout des doigts.
et y’a son corps qui la trahit, luz. le bas des reins qui s’échauffe, le palpitant qui bat plus follement, les mirettes qui vibrent.
t'as pas a avoir peur, j'vais pas t'manger.
« dommage », qu’elle pense immédiatement. et puis elle se ressaisit. luz, elle perdra pas ce soir. elle lui adresse un regard dédaigneux, se recule un peu, renifle trop fort.
« tu pues l’alcool. »
elle assène. mais elle est ridicule, luz. on dirait une femme mariée qui reproche à son époux d’être sorti, de s’être payé du bon temps. luz et cash, ça fonctionnera jamais. luz et cash, ils sont pas ensemble. et pourtant, elle a cette question qui la démange. elle se mord la langue. « t’étais avec qui ? » qu’elle voudrait demander. « elle est jolie ? elle baise bien ? » et puis elle s’dit qu’elle s’abaissera pas à ça. luz, c’est l’indépendance. luz, c’est les cartons pas tout à fait défaits pour être certaine de pouvoir s’en aller.
luz, c’est la peur panique à l’idée de s’attacher et d’se faire abandonner.
et y’a maya qui la trahit, s’approche de cash pour lui lécher le bout des doigts (de l’autre main, pas celle qui a approché luz). maya, elle est dingue de cash… et elle s’en cache pas.
« c’est maya qui va t’bouffer apparemment. »
elle lâche, regard meurtrier pour sa meilleure amie à l’appui. maya, jolie chienne qu’elle a adopté par amour y’a quelques dizaines d’années, la chienne qui la quitte jamais ou presque.
« et arrête avec ton sourire à deux balles, cash. j’suis pas comme les salopes que tu pécho en deux-deux avec ton regard de loveur. »
elle l’achève, de sa voix la plus froide. pourtant, luz, elle a envie qu’il continue d’la regarder comme ça. luz, elle a envie d’se dire qu’elle est la seule qu’il regarde comme ça… parce que luz, elle le dira jamais mais il s’pourrait qu’elle apprécie cash, qu’elle ait envie d’se perdre entre ses bras, dans ses baisers.
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Sam 6 Mai - 22:54
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rencontre pas réellement prévue. ils étaient pas censés se rencontrer. mais y'a eu ce besoin de colocataire pour cash. il manquait du monde. enfin du monde partait. alors y'a un an, on a répondu. et luz s'est pointée. la bouche en coeur. le sourire aux lèvres. cash, il l'a fais redescendre rapidement. son tact habituel faisant parler. ses bonnes manières aussi. ce gamin, c'est un sketch rien qu'à lui. celui qui s'permet tout. sans rien remettre en question. sans se remettre en question surtout.
cash, c'est l'mec qui attire. sans le chercher. y'a un aura autour de lui. celle du mauvais gars sûrement. celle qui fait que les filles gravitent assez aisément autour de lui. un sourire au bord des lèvres. les yeux doux. sauf que pour cash, les filles, c'est pour une nuit. surtout celles qui s'donnent trop facilement. lui, ce qu'il aime particulièrement, c'est les challenges. c'est devoir ramer un peu avant d'avoir c'qu'il veut vraiment. même s'il parvient toujours à ses fins. toujours. parce qu'il persévère. il lâche pas l'affaire. il sait y faire surtout. alors luz, elle a cédée aussi. dès le début, c'était prévisible. pour tout le monde sauf pour eux. parce que quand ils s'parlent. quand ils s'gueulent dessus, y'a cette tension dans l'air. y'a ces non-dits qui s'lisent pourtant dans leurs regards. mais l'autre voit rien. jamais rien.
luz, c'est pas une fille simple.
c'est sûrement pour ça que cash, il s'attarde autant sur elle. c'est pas une fille calme non plus. c'est un feu d'artifice en elle. ça vrille à la moindre remarque. la spontanéité en un corps. le répondant en un sourire. le don d'le pousser à bout en une seule parole. en un mot. un regard. un sourire. don dont elle use un peu trop au goût du gamin. mais ils s'rendent coup pour coup. juste ça. quand l'un commence. l'autre s'sens obligé d'terminer. rien de plus. mais ça revient à un jeu. jeu malsain. jeu de fierté. parce que y'a un qui finit toujours par craquer. par quémander un peu d'attention. par s'attendrir un minimum devant l'autre. et ça, ça passe pas inaperçu. c'est une perche tendue pour s'faire taper dessus.
luz, c'est surtout celle qui l'rend fou.
dans tous les sens du terme. elle l'pousse à bout. pour tout et n'importe quoi. elle lui fait perdre la tête en un sourire. en une caresse. c'est la tentation. bien trop belle. on y résiste que difficilement. cash, il s'arrache les cheveux à cause des conneries de luz. à cause de ses absences le soir. à cause des types qu'elle ramène parfois ici. pour lui rendre la monnaie de sa pièce. luz, c'est l'visage qui reste en permanence dans un coin de la tête du jeune homme. face qui vient perturber ses pensées un petit moment quand il s'retrouve à draguer quelques gamines pour s'marrer. face qui l'empêche d'dormir paisiblement le soir. mais cash, il montre rien. il laisse pas tout ça transparaître face à luz. il ne veut pas lui faire cette joie. lui montrer qu'il s'est attaché bien plus que prévu à elle. lui montrer qu'elle a un pouvoir certain sur lui. non. il montre rien. joue le gars intouchable. comme il l'a toujours fais. c'plus simple comme ça. eux deux, c'est le feu et la glace. ce qui ne devrait jamais se rencontrer. y'a trop de dégâts. à chaque fois. mais on sait jamais bien qui joue quoi. les deux se montrent froids. dans leurs mots. dans leurs actes. mais les deux fulminent. crachent leur venin. leur lave. pour blesser encore un peu plus l'autre.
cash, il arrive devant l'appartement. et le périple s'trouve là. c'était pas l'chemin. non. c'est d'trouver la bonne clé dont il est question. comme toujours, il s'plante. le jour où il réussira à la trouver du premier coup, il s'en remettra pas. pas de suite en tout cas. il réussi finalement à ouvrir la porte. luz s'trouvant dans l'entrée. faisant face à un tableau. elle a eu peur. il s'marre. et il en profite pour la tacler. tapette. c'est gentil encore. ça reste presque bon enfant. il s'débarasse de ses vêtements superflus. et il s'approche d'la gamine alors qu'elle prend parole. et alors ? ça t'fais quoi que j'me trompe encore d'clés ? tant qu'j'arrive toujours à entrer, c'est l'principal. y'a un sourire qui fend ses lèvres. l'amusement se lisant sur son visage. ça l'fait marrer d'entendre la gamine le traiter d'boulet. et quand ses doigts trouvent sa peau, elle recule. comme si l'contact l'avait brulé. alors il laisse retomber mollement sa main le long de son corps. il va pas forcer. pas pour l'moment. il va laisser l'temps passer. l'temps jouer son rôle.
le reproche ne tarde pas. l'alcool ingurgité. il hausse les épaules cash. il va pas nier. il a bu. il l'assume. alors les verres qui sont venus brûler sa gorge ont sûrement du laisser une douce senteur. une trace de leur passage. mais en balançant ces mots, ça sonne comme s'il devait lui rendre des comptes. j'bois si j'veux. que tu le veuilles ou non d'ailleurs. son ton d'voix ne s'fait même pas dur. non. c'est même plutôt doux. ça flotte dans l'air. ça n'agresse pas. luz, elle s'fait passer pour une fille indépendante. celle qui ne doit rien à personne. mais cash, il sait qu'c'est faux. du moins en partie. parce que la gamine, elle est humaine, elle finit par s'attacher aussi. et il aime s'dire qu'elle est attachée à lui. qu'il puisse avoir un impact sur son comportement. et elle lui en donne la preuve. à chaque fois qu'il découche. qu'il s'tire passer une soirée dehors. parce qu'elle l'attend à l'appartement. sagement. bien décidée à lui parler d'tout. à lui faire quelques reproches. comme pour rattraper l'temps perdu pendant son absence.
le calme reprend sa place dans l'appartement. silence qui n'est pas franchement gênant. leurs regards fixés l'un dans l'autre. mais y'a maya qui vient troubler tout ça. qui vient attirer toute l'attention de cash. ses yeux chutent sur l'animal. la chienne qui vient lécher l'bout de ses doigts. il sourit cash. ne pouvant retenir ce sourire des plus sincère face à l'animal. alors sa main vient caresser le crâne de maya. doucement. maya et cash, c'est plus simple. ça s'résume à des caresses et des baisers. rien d'autre. parfois, il s'dit que si luz était plus comme maya, ça s'rait plus simple. l'gamin, il relève les yeux en entendant la voix de luz retentir. jalouse ? mot qui s'échappe simplement alors qu'il se redresse. l'animal s'asseyant entre eux. attendant sûrement un peu d'attention. sauf que cash, il ne fait plus attention à maya. non. parce que luz, elle reprend parole. elle lui dit d'arrêter d'sourire comme un con. l'con qu'il est sûrement. sauf qu'il s'arrête pas. pas si simplement. il s'approche encore un peu. son visage à quelques centimètres du sien. les yeux dans les yeux. sauf que j'sais que tu l'aime mon sourire. tu fonds devant. alors j'vais le garder. encore longtemps. mais juste pour t'faire plaisir. il laisse le silence retomber. quelques brefs instants. parce qu'il saisit l'occasion d'poursuivre. tu sais bien comme j'aime t'faire plaisir. y'a le sous-entendu à peine voilà. et même si on l'saisit pas, y'a l'sourire de cash qui en témoigne. cash, il s'souvient parfaitement de chaque nuit qu'ils ont partagés. des baisers échangés. de leurs corps pressés l'un contre l'autre. des quelques paroles balancées pour briser l'silence.
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Mer 10 Mai - 22:08
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les yeux sombres, le charisme qui s’évapore par tous les pores. cash, cash, cash. cash, c’est cash. elle s’est toujours d’mandé, luz, ce que c’était son vrai prénom. mais elle fait trop souvent semblant de le détester pour pouvoir lui demander.
luz, elle aime pas vraiment les garçons. luz, elle aime pas vraiment en général. elle s’emmure dans la solitude, préfère protéger l’palpitant fragile. y’a lola qui est parvenue à la toucher, douceur incarnée faite pour panser les blessures déjà infligées au myocarde. et puis y’a maya. mais maya c’est un animal, c’est pas vraiment pareil… ça c’est fait tout seul, et maya, elle dit jamais rien d’méchant. maya, elle n’est qu’amour. ce que cash ne sera jamais.
des fois, luz elle s’amuse à imaginer ce que ça donnerait, elle et cash. le chaos, c’est la seule réponse. et puis cash, il est pas intéressé… s’il l’était, il ramènerait pas des salopes tous les soirs. et luz, elle est pas intéressée non plus. un jour, elle aimera quelqu’un avec son cœur tout entier, luz. mais ce sera jamais cash.
jamais.
mais peut-être…
luz, elle a trop peur de s’attacher. suffit d’voir son contact avec qui elle a tant échangé pendant des mois, des années même. qui n’a plus donné signe de vie. webcams de nos amours… de nos déceptions, oui.
et alors ? ça t'fais quoi que j'me trompe encore d'clés ? tant qu'j'arrive toujours à entrer, c'est l'principal.
elle soupire, lève les yeux au ciel.
« non mais tu peux rester dehors en fait, ça arrangerait tout le monde. »
elle lâche un peu sèchement.
« ça m’fait que ça fait du bruit. que ça me dérange. »
elle croise les bras sur sa poitrine, se mordille légèrement la lèvre inférieure. et puis elle commence à jouer avec le zippo qui trône dans sa poche, fait tourner le bâton-cancer entre ses doigts avec la folle idée d’y mettre le feu.
j'bois si j'veux. que tu le veuilles ou non d'ailleurs.
si y’avait pas eu cette manière si douce de l’dire, luz se serait déjà enflammée, l’aurait insulté, fustigé, frappé même sans doute. mais cash, il la déstabilise. cash, il dit la vérité toute nue, sans artifices. c’est pas dit méchamment… cash, il continuera d’boire, peu importe ce qu’elle en pense. c’est pour ça qu’ça marchera jamais entre eux. luz, elle aime pas qu’on lui dise non. luz, elle aime pas qu’on fasse pas ce qu’elle veut.
et maya, traîtresse.
jalouse ?
les poils qui s’hérissent. si elle s’maîtrisait pas tant, luz elle aurait déjà rougi. parce que oui, luz, elle est jalouse. complètement. luz, elle voudrait pouvoir s’approcher de cash, se pelotonner contre lui, ronronner dans ses bras. luz, elle voudrait pouvoir lui susurrer les mots doux qu’elle pense tard le soir, quand son esprit se relâche et que la vérité éclate.
sauf que j'sais que tu l'aime mon sourire. tu fonds devant. alors j'vais le garder. encore longtemps. mais juste pour t'faire plaisir. pause. tu sais bien comment j’aime t’faire plaisir.
elle serre les poings, s’écarte un peu, amène la cigarette jusqu’au bord de ses lèvres. elle enflamme le bout, détruit le tabac pour le transformer en cendres.
« t’aimes surtout te faire plaisir. »
elle lui adresse un regard noir, référence aux formes voluptueuses sur lesquelles il pose les yeux… et les mains, régulièrement. les siennes, quand elle craque, mais souvent beaucoup d’autres.
elle revient vers lui pourtant, les mirettes empruntes de désir, le secret avoué. elle effleure sa joue, engouffre ses lèvres contre son cou, près de son oreille.
« tu veux que j’te fasse plaisir ? »
elle demande, charmeuse. elle veut savoir, luz, si elle a de l’emprise sur lui. elle veut pas, luz, être la seule à craquer, la seule à avoir envie d’se damner pour avoir un regard, un sourire, une attention, les lèvres scellées, les corps embrasés.
elle a pas envie d’jouer ce soir, luz. elle a juste envie d’être honnête pour une fois, trop tendue par le manque de cigarettes, trop tendue de l’imaginer toujours agrippé à d’autres cuisses.
« qu’est-ce que tu veux, cash ? »
elle susurre encore. et ses mains viennent flirter avec le col de son t-shirt, la pulpe des doigts embrasse l’épiderme un peu partout. ils s’immiscent sous le bas du t-shirt, découvrent un nombril maintes fois exploré, suit la ligne toute tracée.
elle sait plus vraiment ce qu’elle veut, luz, totalement perdue quand il est trop proche. elle sait plus si elle veut lui faire cracher son plus sombre secret (des sentiments ? un cœur ?) ou si elle en a juste assez de lutter. mais ce qu’elle veut elle, c’est cash. cash tout entier, pas juste un corps à aimer.
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Jeu 11 Mai - 0:14
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luz, elle est belle. c'est une lumière la gamine. c'est comme un soleil. l'soleil d'cash. quand elle n'est pas ses nuages. celle qui vient semer la tempête et s'étonner de recevoir les foudres. cash et luz, ils devraient se tenir à l'écart l'un de l'autre. parce que ça fait des étincelles entre eux. à coup sûr. ils s'gueulent dessus un coup sur deux. se rapprochent bien trop le reste du temps.
pourtant, cash, il n'aime personne. il s'rapproche de personne. jamais vraiment. il a des amis. rien de plus. il a même plus de famille le gamin. un frère tout juste réapparu. le seul qui a réussi à s'tirer des griffes d'la famille. d'la religion qui les dévore petit à petit. mange leurs neurones jusqu'à n'en faire que quelques petits moutons. lui, il comprend pas. il comprend pas comment on peut croire à tout ça. comment on peut se faire monter la tête aussi facilement. cash, il tient pas à grand chose. il a du mal à s'attacher. problème qu'il a depuis toujours. puisqu'il n'a eu aucun mal à vivre sans sa famille. vivre à des kilomètres d'eux. sans avoir aucun contact. il s'est senti comme libéré le gamin. libéré d'un poids qui pesait sur ses épaules depuis toujours. de l'amour, il en a eu pourtant. grande famille. enfants soudés, au moins un minimum. parents présents. parents aimants. il n'a manqué de rien. rien du tout. sauf de liberté. voler de ses propres ailes. il a gouté à tout ça d'un coup. dès qu'il a quitté le domicile familial. déserter la maison dans l'dos de ses parents. coup de vent qui l'a emporté au loin. cash, il est pas habitué à donner de l'amour. de la douceur. il préfère en recevoir qu'en donner. il est pas à l'aise avec tout ça. il l'a jamais été. il est maladroit sur le sujet. sur tout le sujet. alors il s'amuse. il profite. collectionne les filles. s'amuse à se pavaner avec elles sous le nez de luz. pour la narguer un peu. pour la faire réagir surtout. pour essayer de la faire agir, crier, rire, pleurer. n'importe quelle réaction. ça lui suffit.
ce soir, cash, il rentre tard. comme assez souvent. parce qu'il bosse dans un bar. parce que ses horaires sont en décalé. mais il bossait pas cette nuit. il est juste sortit s'amuser. rien de plus. et il rentre. l'haleine alcoolisé. pourtant, il garde les idées claires. pourtant, il galère encore à rentrer dans l'appartement. à trouver la bonne clé. quand il rentre, il tombe sur luz.
luz qui semble s'intéresser à un tableau.
luz qui s'amuse à le tacler de suite. sur sa maladresse avec ses clés.
mais cash, il s'laisse pas faire. ça l'fait même marrer de l'entendre dire ça. il roule des yeux en entendant la gamine prendre parole. lui dire qu'il pourrait rester dehors. lui, il l'observe. attentivement. j'te manquerai trop. bien trop. cherchant à voir si elle s'paie sa tête. puisque ses explications sont bien loin de le convaincre. le ton qu'elle emploie, ça l'fait marrer. mais il montre rien. parce qu'il sait qu'elle s'énerverait encore plus. en voyant qu'il s'paie sa tête. elle croise les bras la gamine. pour s'donner une contenance. paraître plus imposante sûrement. paraître plus sûre d'elle aussi. ah parce que je t'ai dérangé en pleine contemplation de ce tableau ? j'suis désolé. franchement. l'ironie s'pointe dans sa voix. parce qu'il s'en tape de savoir si il a pu la déranger dans la contemplation du tableau qu'elle fixait quand il est entré. c'pas crédible. vraiment pas. comme si le simple bruit de clés peut réellement la déranger. alors que la gamine, elle râle pas quand la musique résonne fortement dans l'appartement. quand cash, il rentre du boulot bien trop tôt le matin et qu'il fout un bordel monstre. non, elle dit rien.
cash, il prend parole. la voix douce. pour pas l'agresser. ne pas la pousser dans ses retranchements. pour pas qu'elle s'braque encore un peu plus.
luz, elle lui répond pas.
cash, il aime pas quand elle répond pas.
quand elle garde le silence. mais la gamine, elle a rien à dire là. parce que cash, il fait ce qu'il veut. que ça lui plaise ou non. il boit s'il le veut. et autant qu'il veut. il est majeur l'gamin. capable d'se gérer seul aussi. normalement.
y'a maya qui vient se frotter à lui. comme elle le fait à chaque fois qu'il rentre à l'appartement. cash, il a adopté maya avant lola. avant luz. avant tout l'monde. parce que maya, elle est mignonne. elle est douce. elle réclame des caresses, sans prendre la tête. maya, elle parle pas. elle aboie quasiment pas. elle est belle. elle est calme. elle est quasiment parfaite maya. sauf que maya, c'est un chien. et maya, c'est pas luz.
luz, elle est plus compliquée. moins docile surtout. du genre à mordre en cas de besoin. même sans qu'il y en ai besoin en fait. elle gueule aussi pas mal. pour rien souvent.
les choses s'enchaînent. luz, elle s'retrouve à fumer. cash à caresser sa joue du bout de ses doigts avant qu'elle ne s'éloigne. un regard noir. menace silencieuse. sourire qui ne quitte pas les lèvres du gamin. et la voix d'la gamine qui retentit dans l'appartement.
vérité qui résonne.
t'aimes surtout te faire plaisir.
c'pas faux. mais cash, il force personne. jamais. et il rechigne pas à faire plaisir aussi. pas franchement égoïste quand ça l'enchante. les mots retentissent à peine qu'il hausse les épaules. lentement. ça n'avais pas l'air de te déplaire la dernière fois. et j'avais pas franchement l'air d'être le seul à apprécier.
et la gamine, elle s'approche. rapidement. visiblement décidée à jouer avec le feu. décidée à jouer avec lui surtout. son souffle venant effleurer la peau de son cou alors qu'elle prend parole. calmement. les prochaines paroles murmurées. voix charmeuse. la question lâchée. question qui n'demande aucune réflexion. ça s'refuse pas. et tu proposes quoi ?
cash, il cherche pas à échapper au jeu. à échapper aux pattes d'la gamine. il s'laisse faire. attraper dans les filets de luz. sans rechigner. l'gamin, il laisse ses mains se poser sur les hanches de luz. poigne possessive. pour l'attirer vers lui. contre lui. son corps plaqué contre le sien. doucement. les visages un peu trop proches. les souffles qui se mêlent. les lèvres sûrement un peu trop proches. mais il cède pas cash. l'sourire qui fait scintiller ses canines. sourire quasi carnassier.
la question de luz retentit. une nouvelle question. la réponse est simple. cash, ce qu'il veut, c'est luz. juste luz. y'a son nez qui vient caresser doucement sa joue. lentement. son souffle caressant sa peau. il répond pas. pas de suite du moins. il laisse le silence les englober. la tranquillité berçant momentanément l'appartement. qu'est-ce que toi tu veux luz ? paroles murmurées. ne voulant pas briser le moment.
pourquoi tu fais ça ? pourquoi tu joues comme ça ? maintenant ? parce que ouais, pour lui, c'est un jeu. pour lui, là, luz, elle le teste. et lui, se laisse prendre au jeu. sans émettre aucune résistance. prisonnier volontaire. presque d'bon coeur.
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Jeu 18 Mai - 21:45
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j'te manquerai trop. bien trop.
il a tellement raison, cash, quand il dit ça. mais luz, elle l’avouera jamais. trop fière, la bouche cousue depuis la naissance sur ses sombres secrets, sur ses fantasmes inavoués. cash, il est parvenu à s’faire une place dans la vie d’luz tout doucement, tout simplement, s’insinuant dans ses veines jusqu’à devenir un poison violent qui la consume lentement. cash à ses côtés, c’est la mort assurée qu’elle est persuadée…
parce que cash il est insouciant. parce que cash il est inconscient. parce que cash, il a juste besoin d’un regard coulissé en direction de luz, de son regard chocolaté aux reflets mordorés, por que l’palpitant cède aux avances. parce que luz, elle est faible quand cash est dans les parages. qu’y’a son épiderme qui s’échauffe quand il ose s’approcher de trop près, qu’elle est incapable de réfléchir correctement quand il est trop près.
luz, elle s’est toujours dit qu’il lui faudrait un mec posé, et pas quelqu’un comme cash. parce que l’souci c’est que cash, il est un peu trop… comme elle. impulsif, joueur… mais il est aussi sarcastique, profondément chiant, profondément agaçant. luz, elle veut pas d’un mec qu’elle a envie d’tuer tout le temps à ses côtés. pourtant, c’est bien ce qui est arrivé. cash, il est indissociable de sa vie maintenant, et ça la tue d’se l’avouer.
« tu me manquerais autant qu’un gros bouton qui fait bien mal au milieu du nez. c’est-à-dire… ah oui, pas du tout. »
elle rétorque avec une fureur à peine contenue, cynisme au bout des lèvres. pourtant, il a totalement raison cash. luz, elle devient comme un fauve en cage quand cash il est pas là. parce qu’elle s’demande combien de lèvres pulpeuses il embrasse, combien d’creux de reins il a visité la nuit dernière… pourquoi il préfère ces poufiasses à elle. la réponse ? parce qu’il ne l’aime pas. parce qu’ils ne sont pas en couple. parce qu’ils ne le seront jamais, malgré les quelques nuits sulfureuses qu’ils passent ensemble.
ah parce que je t'ai dérangé en pleine contemplation de ce tableau ? j'suis désolé. franchement.
« quel tab… »
elle commence, et puis elle s’arrête. ah. sarcasme. et puis elle regarde le même pan de mur avec plus d’attention.
« c’est ça, fous toi d’ma gueule. »
elle souffle en lui lançant un regard qui tue.
« y’a… » elle cherche dans l’mur. « un trou ici. on dirait d’la moisissure, c’est bizarre et inquiétant ! »
mauvaise foi qui n’passe pas du tout inaperçue. et luz qui continue d’l’agresser, luz qui réfléchit finalement et arrête de sortir les armes et les crocs pour finalement adopter une autre tactique offensive. luz, elle a envie d’savoir qu’il a besoin d’elle. luz, elle a envie d’savoir si y’a quelque chose entre eux. luz, elle a envie d’écouter ses envies justement.
ça n'avais pas l'air de te déplaire la dernière fois. et j'avais pas franchement l'air d'être le seul à apprécier.
« donc tu as apprécié. »
elle ronronne, en pointant le seul fait qui l’intéresse. elle veut pas lui faire le plaisir de lui avouer son secret, son envie de lui constante, les sentiments paradoxaux qui l’animent quand il est à proximité de son être. elle retient simplement qu’il apprécie d’être avec elle, en elle. et puis y’a les souvenirs qui remontent, baisers échauffés plaqués contre la peau frissonnée.
ça s'refuse pas. et tu proposes quoi ?
elle sait pas quoi répondre luz alors elle ignore sa question, continue de lui donner des envies impures, de le tenter. elle devrait pas jouer avec le feu, parce qu’elle sait qu’elle va s’perdre elle-même. parce que luz, elle est p’têtre un peu trop accro à cash qu’elle le voudrait… et qu’elle déteste l’idée saugrenue qu’il puisse en être autrement de son côté à lui. qu’elle déteste l’idée qu’ils puissent s’aimer avec leurs corps si souvent pour demeurer des parfaits inconnus se grognant dessus à tout bout de champ.
qu'est-ce que toi tu veux luz ? pourquoi tu fais ça ? pourquoi tu joues comme ça ? maintenant ?
trop de questions qui la blessent instantanément et ostensiblement. ces questions, elles ne blessent pas luz au sens premier du terme… disons qu’elles la surprennent.
« tu penses que c’est un jeu ? j’peux pas être simplement attirée par toi ? »
elle demande avec innocence. pourtant, elle le pense ça. c’est vrai, pourquoi elle est attirée par lui ? elle a pas envie d’être attirée par lui. elle a pas envie que quelqu’un une emprise sur elle. mais elle veut pas avouer la vérité… se l’avouer à elle-même est déjà une épreuve.
« t’as déjà dû avoir ton compte de toute façon. »
elle lâche, un peu plus sèchement que voulu, en se reculant un peu. elle se sent rejetée luz, parce qu’il veut pas jouer. parce qu’il veut pas lui laisser l’emprise qu’elle voulait, parce qu’elle a l’impression qu’il la veut pas réellement… qu’elle n’est qu’un corps de plus dont il veut s’emparer parfois.
mais luz elle refuse d’être la chienne qui remue la queue dès que son maître rentre. luz, elle refuse qu’il soit le seul à ordonner et à obtenir l’objet de ses pensées. luz, elle veut qu’les rôles soient inversés, que cash se meurt de désir et d’amour pour elle, qu’elle le domine…
mais ça n’arrivera sans doute jamais.
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Ven 19 Mai - 1:10
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cash, il a pas besoin de la validation de luz pour ses dires. il n'a pas besoin de l'entendre approuver ses paroles. avouer enfin qu'il puisse compter un peu trop pour elle. de toute manière, elle ne dira rien. jamais. tout comme lui. mais cash, il sait qu'il manquerait à luz. déjà rien que leurs disputes lui manquerait. parce que ça occupe pas mal de leur journée. chaque jour. pour des conneries. à chaque fois différentes. faut bien innover. mais sans ça, leur vie serait trop calme. comme vide. sans luz, cash, il s'ennuierait. clairement. mais il ne le dira jamais. du moins jamais à la principale concernée. ça lui ferait bien trop plaisir d'entendre ça. d'apprendre de la bouche de cash qu'elle pourrait lui manquer. qu'elle compte pour lui. et des conneries dans ce style là. alors il tient sa langue. il réfléchit avant de parler. du moins la plupart du temps. alors luz, elle nie. elle nie en bloc. et elle en vient même à l'comparer à un bouton. comparaison bien loin d'être flatteuse mais qu'il ne préfère même pas relever. tu t'ennuierai sans moi. t'aurais personne à attendre tard le soir. personne sur qui râler sans raison juste parce que t'as passé une journée de merde. et c'est que la vérité. l'un et l'autre se tirent dans les pattes. sans raison parfois. juste pour crier un peu. pour extérioriser tout ce qui est resté un peu trop longtemps confiné. luz, c'est l'défouloir de cash autant qu'on coin d'paradis. d'tranquilité. la gamine, c'est un tout. chose trop complexe pour qu'le gamin puisse correctement la définir. tout comme leur semblant de relation. y'a pas d'mot pour décrire ça. c'est un mélange. deux colocataires qui s'font la misère la plupart du temps avant d'se sauter dessus l'reste du temps. y'a rien pour décrire ça. ils ne sont pas amis. pas amants non plus. enfin pas vraiment. ils sont colocataires, mais c'est au final bien plus complexe que ça. l'genre de truc qui prend la tête au beau milieu d'la journée. quand les pensées s'égarent mystérieusement. s'orientent d'elles-mêmes dans cette direction. l'genre de réflexion qui lui fout en l'air l'moral. sa journée aussi par la même occasion. d'une pierre, deux coups. elle est douée la gamine. parce que même quand elle n'est pas là, elle réussit à l'mettre en rogne. cash, il a jamais eu à penser à quelqu'un à part lui. enfin jamais vraiment. alors c'est nouveau tout ça. luz qui s'introduit dans sa tête, sans son consentement. qui vient essayer d'diriger ses agissements. sauf que lui, il refuse tout ça. d'être sous contrôle. d'perdre la liberté qu'il a tant désiré. s'retrouver d'nouveau à moitié emprisonné. sauf que cette fois, ça serait entre le griffes d'luz. il sait pas s'il préfèrerait pas s'retrouver de nouveau dans la prison que représentait sa famille, la religion et tout c'bordel. il avait juste à hocher la tête d'temps en temps là-bas. on lui demandait rien d'autre. mais on l'accepterait même pas s'il revenait. c'est une certitude. parce qu'il a trahi tout l'monde en se tirant comme ça. sans rien dire. de toute façon, ici, y'a que maya qui est sincère. et c'est de loin la seule chose censée qui a été prononcée depuis le début de leur discussion. parce que y'a qu'elle qui assume son attachement. qui remue la queue en les voyant arriver avant d'venir s'coller contre eux.
cash, il répond. il parle d'la contemplation qu'il a soit disant interrompu en arrivant dans l'appartement. enfin, avant même d'arriver dans l'appartement. et luz, elle ne voit pas d'quoi il parle dans un premier temps. ça l'fait presque marrer. et y'a un sourire en coin qui s'étire encore un peu plus sous ses autres paroles. s'foutre de sa gueule, il n'oserait jamais. et elle regarde le mur. attentivement. venant parler d'une imperfection. un trou. soit disant du à la moisissure. il lève les yeux au ciel cash. parce que ce trou, ils en ont déjà parlé tous les trois y'a deux semaines. alors il reste à observer la gamine, les sourcils haussés. luz, on en a déjà parlé d'ce trou. y'a deux semaines. il marque une pause. juste l'temps que le reste de ses paroles n'arrivent. c'est même lola qui nous l'avais montré. et il peut pas s'en empêcher cash. il rigole. doucement. un court instant aussi. juste parce que la gamine, elle a sûrement trouvé l'pire des arguments. le pire truc à relever. mais il doit reconnaître que c'était une bonne tentative. essayer de réellement lui faire croire que quelque chose avait retenu son attention sur ce mur. qu'elle ne l'attendait pas simplement juste derrière la porte. c'était bien tenté. lui-même n'aurait pas pensé à ça. il aurait sûrement ignoré la remarque et aurait orienté la discussion vers un autre sujet. avec toute la subtilité qui lui est connu. finalement, ils parlent d'la dernière fois qu'ils ont passés la nuit ensemble. souvenirs encore bien trop nets dans la tête de cash. il se souvient parfaitement de chaque baiser. de chaque caresse. et il s'souvient surtout que ça lui avait plu à luz. alors il peut pas s'empêcher d'le mentionner. sauf que tout ce qu'elle retient d'tout ça c'est qu'il vient d'avouer lui aussi avoir aimer. sauf que même sans l'avouer, c'était assez évident. c'est plutôt compliqué pour un gars d'simuler à un certain moment quand même.
cash, il rentre dans son jeu. quand elle lui propose d'lui faire plaisir. sauf qu'elle ne semble pas vraiment assumer. puisqu'elle ne prend pas la peine de répondre. mais elle s'défile pas totalement pour autant. non, elle reste collée à lui. jouant d'ses charmes à la place. les mains d'cash encore bel et bien sur ses hanches. la maintenant simplement contre lui. et il l'observe. un instant. sans parler. pour finalement répondre à luz par d'autres questions. pas très poli, mais il s'en fout cash. c'est l'cadet de ses soucis. il a bien d'autres préoccupations. comme savoir pourquoi elle agit comme ça. pourquoi maintenant. pourquoi de cette manière là. mais luz, elle semble juste surprise par tout ça. surprise qu'il puisse douter d'tout ça. presque blessée. et elle répond. innocemment. oh si, tu peux être simplement attirée par moi et tu l'es sûrement. c'est une évidence en soit. luz, elle aurait pas laissé tout ce qu'il s'est passé entre eux arriver si elle ne ressentait pas un minimum d'attirance pour cash. même si elle le nie à chaque fois. mais y'a autre chose. j'vois pas pourquoi tu viens t'frotter à moi. surtout maintenant. alors j'en conclue qu'tu joues là. qu'tu joues avec moi. qu'tu te joues de moi surtout. y'a aucun reproche dans sa voix. il est calme cash. il explique juste les choses. c'qu'il pense avoir compris. et pendant c'temps, luz, elle s'recule. s'échappant entre ses mains. rompant par la même occasion l'contact entre leur corps. et la gamine, elle reprend parole. sèchement. pour balancer qu'il a certainement déjà du avoir son compte. et il est même pas sûr d'comprendre de quoi elle parle. alors y'a ses sourcils qui s'froncent. un instant. l'temps de finalement prendre parole à son tour. d'quoi tu parles ? les mots quittent à peine ses lèvres que ses mains viennent déjà reprendre leur place. leur précédente place. sur les hanches de luz. et il l'attire de nouveau contre elle. prise plus ferme. pour l'empêcher de se reculer à nouveau. gamine prise au piège. si tu parles des filles, qu'est-ce qui te fais penser ça ? ça l'fait marrer de s'imaginer que luz, elle puisse être jalouse. ça l'flatte surtout. il aimerait que ça soit vrai. mais il n'en aura jamais la certitude. parce que luz, elle ne le dira jamais. jamais clairement du moins. et lire entre les lignes, c'pas la spécialité de cash. mais alors vraiment pas.
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Ven 26 Mai - 20:47
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les corps qui s’entrechoquent. les cœurs qui toquent, quémandant l’autorisation de se rejoindre. les esprits qui s’adaptent, se domptent, se brisent, se cassent, défaillent. les mirettes qui s’agrippent, s’attachent, s’effritent. c’est ça qu’on appelle amour ? non. luz elle est persuadée qu’c’est pas ça… mais luz, elle sait pas. luz, elle a déjà ouvert les cuisses pour du plaisir, jamais l’cœur avec. luz, elle sait pas c’que c’est de faire l’amour avec quelqu’un, de se donner corps et âme, de ne ressentir qu’un plaisir intense parce que celui entre ses cuisses, elle l’aime de tout son être. elle sait pas c’que ça fait de lire de l’amour dans les yeux de celui qu’elle regarde alors que l’extase est atteinte dans un dernier râle, un dernier soupir, un dernier « je t’aime ».
luz, faut qu’elle lise l’amour pour les nuls mais elle l’a pas encore trouvé.
luz, elle s’persuade qu’elle a un défaut à c’niveau-là à cause de papa et maman qui sont pas restés. orpheline, on a craché. elle se souvient pas de cette époque-là luz pourtant… elle était trop jeune. tout de suite adorée pour ses grands yeux azurés, pour sa longue chevelure dorée à venir, luz elle a été adopté. luz elle a beuglé papa et maman à s’en péter les cordes vocales, elle a gueulé qu’elle était mexicaine, qu’elle était c’qu’on voulait, ce que papa et maman étaient…
mais luz, c’est pas leur sang. et si elle les aime à sa manière (un peu bancale, un peu disparate), y’a toujours eu un vide dans l’palpitant. comme s’ils ne seraient jamais assez. y’a le fantôme de papa et maman (sans visages) qui demeurent derrière elle, à lui souffler des « on t’a pas aimé assez pour te garder ». et l’idée qui fait son p’tit bonhomme de chemin que si eux ils ont pas pu, personne pourra jamais.

et cash, elle veut pas que ça devienne son tout. cash, elle veut pas l’aimer… parce que cash, c’est pas un gars sur qui on peut compter. suffit d’voir le nombre de fois où luz ou lola a demandé à ce qu’il sorte les poubelles. c’est jamais fait. c’que cash il sait faire, c’est s’incruster dans la salle de bain quand luz se brosse les dents, s’moquer d’elle parce qu’elle a du dentifrice partout sur le menton (et même plus ailleurs que dans la bouche). cash, ce qu’il sait faire… c’est pimenter sa vie. la colorer. un peu comme nova et naevia, mais avec un pénis. avec une répartie à couper au couteau, avec son p’tit air de connard placardé sur la gueule comme un énième défi, avec ce p’tit truc en plus qu’elles ont pas… ce désir constant qu’elle ressent pour lui. naevia, ça a été fort, puissant, beau, passionnel, éphémère. naevia et luz, ça a été beaucoup de soupirs, beaucoup de plaisir, beaucoup de confidences. naevia et luz, c’est terminé… parce que y’a cash. parce que y’a lola.
parce que luz, elle est pas capable de gérer un palpitant défaillant. elle a l’impression que l’myocarde (orange) mécanique il bug, il fonctionne plus très bien depuis qu’elle les connait tous les deux. c’est la faute de cash, elle s’persuade.
« j’aime bien jouer avec toi. »
elle susurre du bout des lèvres, provocatrice. référence aux ébats passés, référence aux ébats qui demeureront classés. pas question de replonger.
cash, c’est comme une drogue. les baisers-papillons, les baisers-électricités qui rendent folle. une dose. les caresses du bout des doigts, les caresses plus appuyées. deuxième dose. et le creux des reins qui s’embrase quand il s’approche, la cambrure qui s’intensifie. dernière dose. luz, elle sait qu’elle pourra pas s’empêcher de replonger s’ils continuent de jouer…
mais elle arrive pas non plus à arrêter. y’a toutes ses envies, tous ses désirs qui s’entrechoquent, font un pêle-mêle incompréhensible. « aime-moi, dévore-moi, tue-moi » que murmure son cœur déchiqueté. « t’approches pas, me blesse pas, j’t’aime pas, je veux pas de toi » gueule le cerveau.
d'quoi tu parles ?
les mains qui reviennent se greffer à la chair délestée. le choc physique et psychique de se retrouver à nouveau dans les bras de cash, contre lui. le cœur qui manque un raté. luz, elle veut fuir mais elle peut plus.
si tu parles des filles, qu'est-ce qui te fais penser ça ?
elle soupire (pas d’plaisir malheureusement) et tourne la tête pour échapper à ses billes qui l’observent, qui l’analysent, la jaugent.
« tu vas pas m’faire croire que tu te contenterais d’une seule nana. »
elle lâche, fixant ses mirettes dans celles de son homologue masculin. elle a du caractère luz, elle va pas éviter d’le regarder trop longtemps… faut qu’il sache qu’il a aucune emprise sur elle, qu’elle ose tout… (même si c’est faux)
et puis c’qu’elle répond, ça répond pas du tout à la question.
« tu vas me dire que t’es sorti ce soir et que t’as même pas posé tes lèvres… » regard qui furète jusqu’aux intéressées. « sur d’autres, plus pulpeuses ? »
elle approche le visage un peu, toujours dans le défi et la provocation. elle devrait pas, parce que c’est pas cash qui va perdre la manche cette fois si elle continue comme ça… elle s’sent glisser tout doucement. les lèvres qui se frôlent, les souffles aussi, les bouches qui demeurent trop éloignées. elle a l’cœur qui bat plus fort.
« ou que t’as pas posé tes mains sur d’autres paires de hanches. »
elle ajoute, un peu plus rapidement, un peu plus froidement (mais pas énormément, parce que luz c’est déjà plus que du caramel fondu et en train d’cramer).
« parce que t’aimes ça, cash, découvrir d’autres chairs. »
elle achève, palabre totalement rhétorique. c’est pas une question, c’est une affirmation. c’est une pensée qui trace un sillon d’plus dans l’écorce de son cœur, dans l’écorce qu’elle écorche. luz, elle a déjà perdu. cash, elle le veut rien qu’à elle, dans ses bras, contre son myocarde, dedans, partout dans sa vie.
sauf que luz, elle veut la même chose avec lola.
luz, elle sait pas choisir.
luz, elle a jamais vraiment aimé quelqu’un à part nova, naevia, chinho. un amour platonique (ou presque), un amour chaste. et d’un coup, y’a tout qui bouge, qui change, qui perturbe. le cœur divisé en deux.
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Dim 28 Mai - 23:23
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cash, il est trop attaché à la gamine. il l'sait. mais il a pas les mots pour décrire tout ça. il n'en a même pas envie. parce que ça fait peur d'clarifier les choses. ça rend l'tout trop concret. et il veut pas cash. lui, il préfère quand c'est l'bordel. même si c'est pas simple. même si y'a que des sous-entendus au final. des mots qui passent sans être réellement compris. mais lui, il sait pas. il sait pas ce qu'il ressent pour luz. il l'apprécie bien. ou peut-être qu'il apprécie juste le fait qu'elle lui tienne tête. juste le jeu qu'il y a entre eux. au final, tout se rapporte à ce jeu. ce stupide jeu. et cash, il sait plus faire la différence. entre le jeu et la réalité. entre la réalité et le jeu.
lui, il sait pas trop ce qu'il ressent. il sait pas s'il l'aime. il sait pas vraiment ce que c'est d'aimer de toute manière. parce qu'au final, il n'a jamais réellement aimé quelqu'un. y'a eu ses parents. ses frères et soeurs. mais il s'est tiré sans se retourner. sans aucun regret. comme quoi, il n'avait qu'un mince attachement envers eux. plus une habitude de leur présence qu'autre chose d'ailleurs. triste réalité.
luz, c'est différent pourtant.
parce que quand elle n'est pas là. à portée de vue. à portée de bras. il est pas bien l'gamin. il râle. il rage surtout. il ne tient pas en place. faisant le tour de l'appartement. comme un fauve en cage. prêt à montrer les crocs dès qu'elle pointera le bout de son nez. surtout si elle s'ramène accompagnée. il a honte de rien cash dans l'domaine. il jette quasiment les potentielles conquêtes d'la gamine hors de l'appartement. sans ménagement. sans explication. pourtant, lui s'permet de ramener des filles à l'appartement. se réjouissant de voir le regard noir de luz le lendemain. de la voir le maudire en silence, ou non d'ailleurs. simple provocation pour avoir une réaction de sa part.
luz, il veut l'avoir entre ses pattes. mais échapper aux siennes.
sauf que c'est la gamine qui lui file entre les doigts de temps en temps. pour retrouver ceux de lola. et ça, il l'voit pas venir cash. il est loin de l'imaginer même. c'est improbable. il sait que y'a un petit truc entre eux. alors y'a des tensions entre lui et lola. mais il pense pas qu'il y a une attirance quelconque. il est pas préparé à apprendre ça d'toute manière. parce qu'il l'prendrait mal. fierté qui en prendrait un coup, sûrement. l'coeur peut-être aussi. s'il s'avère qu'il en a un. et qu'luz s'y est fait une place. contre le gré du gamin. cash, il laisserait personne y entrer de plein gré. parce qu'il est pas con. il sait qu'laisser une telle place à quelqu'un dans sa vie. dans son quotidien. dans sa tête. c'est laisser à l'autre trop de pouvoir. bien trop de pouvoir. le laisser influencer de telle ou telle manière sa vie. perdre une partie de sa liberté. et c'est bien la dernière chose que souhaite cash.
et pourtant, luz, elle le fait.
elle influence l'humeur de cash.
sans même s'en rendre compte souvent. et c'est bien ça le pire.
luz, elle lui glisse doucement qu'elle aime jouer avec lui. révélation à laquelle cash était préparé depuis bien longtemps. il le sait tout ça. comme luz sait qu'il aime jouer avec elle. ou se jouer d'elle. selon les moments. mais l'ton de sa voix ne laisse aucun doute sur ce à quoi elle fait référence. les ébats passés. et ceux qui finiront aussi par arriver. c'est une certitude. ça finira par arriver de nouveau. y'a aucun doute à avoir là-dessus. cash, il prend même pas la peine de se voiler la face. ça sert à rien pour l'coup. leurs corps s'appelle. l'un, l'autre. y'a cette putain d'attraction. comme un aimant et un bout d'acier. les deux s'retrouvant plaqués l'un contre l'autre, même sans leur volonté. dure loi de la physique. ça sert à rien de s'y opposer. on force juste. on s'fatigue. on s'fait du mal. rien d'plus. je l'avais compris, ça. ça ne sonne pas comme un reproche. ça coule doucement hors de ses lèvres. simple constatation. rien d'plus. l'ton qui s'fait doux. bas aussi. presque amusé. parce que ouais, au final, leur relation (ou leur semblant de relation), ça l'amuse plus qu'autre chose. leur prise de bec constante. leur retrouvaille torride. et l'engueulade qui ne tarde pas après. l'cercle vicieux. rituel installé entre eux depuis un moment déjà. et c'est pas cash qui va briser tout ça. c'est presque réconfortant de voir que certaines choses ne changent pas. même si celle-ci devrait certainement changer. radicalement. pour les accrocher l'un à l'autre pour de bon ou pour les éloigner définitivement.
y'a le sujet qui dévie. sur les autres filles. du moins c'est ce qu'il croit comprendre. et y'a luz qui s'éloigne de lui. visiblement contrariée. mais il est pas d'accord l'gamin. alors ses mains reprennent leur place sur ses hanches pour la ramener contre lui. rapidement. pour ne pas lui laisser le temps de contester. pour la confronter de suite à la situation. elle, de nouveau enfermée entre ses bras. prise ferme. pour ne pas la laisser filer. pour ne pas qu'elle échappe à la pseudo confrontation. mais elle ne se débat pas luz. elle s'laisse faire. se laisse prendre au piège. mais elle tourne la tête. échappant à son regard. il dit rien cash. mais il détourne pas le regard pour autant. il l'observe toujours autant. avec attention. avec insistance aussi. sa mâchoire, ses pommettes, son nez, ses lèvres. tout y passe. il passe l'tout en revue. comme si quelque chose pouvait avoir changé depuis la dernière fois qu'il l'avait observé de si près. ce matin même. prise de court dans la salle de bain. comme à chaque fois quasiment. la gamine, elle reprend parole. plantant son regard dans le sien. enfin. sans répondre à la question d'cash. mais il s'fout de ça au final. et ses mots arrivent. comme un reproche. chose dont il s'agit certainement. il peut même pas nier l'truc cash. s'contenter d'une seule fille, il n'y a jamais pensé même. ça lui passe au-dessus d'la tête. bien trop au-dessus même. c'est ça l'pire. c'est que y'a des pensées improbables qui passent avant ça. des conneries en tout genre dont il ne devrait pas se préoccuper. alors il répond même pas le gamin. il hausse simplement les épaules. il trouve pas les mots. tout simplement. mais elle lâche pas l'sujet pour autant. non, elle insiste. sur ce qu'il a du faire pendant la soirée. ce qu'il aurait du faire même. mais ce soir, il a rien à s'reprocher de tel. il a embrassé personne cash. pour une fois. elle s'contente pas des reproches. des suppositions. non, elle joue la provocation. rapprochant son visage du sien. les lèvres se frôlant. tentation permanente. tentation de succomber à l'appel de ses lèvres. à en prendre l'haleine. à en perdre la tête même. j'ai embrassé personne ce soir. il balance ça. accentuant le frôlement entre leurs lèvres sous ses mots. une certaine fierté résonnant presque dans sa voix. fier de lui, pas vraiment. fier de pouvoir prouver à luz qu'elle a tort, clairement.
luz, elle enchaîne. rapidement. les deux répliques qui se chevauchent presque. il remue doucement la tête. de gauche à droite. il fait même pas attention à ce qu'elle a dit. il veut simplement la contredire. rien de plus. les mains toujours sur les hanches de la gamine. les yeux dans les yeux. leurs lèvres bien trop proches. juste de quoi foutre l'bordel dans la tête du gamin. plus que l'reste du temps surtout. parce que les pensées de cash, elles sont rarement en ordre. l'incohérence quasi permanente.
cash, il cède. à moiti seulement. ses lèvres qui se posent sur le coin de celles de luz. bref baiser. mais suffisant pour l'faire afficher de nouveau son mince sourire. j'ai rien fais ce soir. j'sais être sage d'temps en temps. y'a presque un sous-entendu à saisir. presque seulement. parce qu'il pourrait presque lui dire qu'il pourrait s'tenir. pour de bon. mais il ne le fait pas. trop fier, sûrement. j'mérite une récompense là, non ? gamin qui réclame presque son dû. alors que l'une de ses mains se glisse sous le vêtement qui recouvre le haut du corps d'la gamine, pour caresser doucement sa peau. l'appâter, d'une certaine manière. avec quelques marques d'attention. un semblant d'tendresse.
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Mer 14 Juin - 19:25
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