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Mar 9 Mai - 1:29
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Sasha a un rencard à l'Insomnia, ce soir. La terminologie est si mal choisie qu'elle en goûte toujours l'ironie doucereuse lorsqu'elle le balance l'air de rien. J'ai un rencard. C'est mignon, un rencard, c'est un type qui va te payer un verre, peut-être même t'offrir des fleurs, qui va te poser des questions sur ta vie et s'intéresser à tes réponses. Et s'il fait les choses dans les règles de l'art, c'est un mec qui t'appellera un taxi ou te raccompagnera chez toi sans chercher à te sauter tout de suite. Sasha, elle trouve ça ridicule, tous ces efforts, tous ces codes pour arriver au même point, à celui qu'ils recherchent tous : du cul. Elle, elle n'a jamais eu de rencard, ni de mec. Elle n'a jamais pigé si l'amour la fuyait, la jugeant trop corrosive, ou si c'est elle qui a un problème avec ce sentiment, lui comme les autres mais le fait est qu'elle n'a jamais été en couple.
Et pourtant elle ne ment pas réellement. Y a vraiment un client qui veut la retrouver dans ici au lieu de là-bas avant de l'emmener dans un motel dégueulasse où elle ne manque jamais de passer la nuit et la matinée une fois l'indésirable parti. Ces spécimens-là, ils font souvent partie de la catégorie des cas désespérés, ceux qui ont un pet de travers ou qui n'assument pas de payer une pute. Ils ont besoin de ressentir l'illusion qu'il se passe un truc vrai et souvent, ce sont les gentils, ceux qui recherchent davantage qu'une domination sordide, qu'une colonisation de tous tes orifices façon porno de seconde zone. Ce sont ceux dont elle se moque, Sasha, parce qu'ils sont faibles. Mais ce sont aussi ceux qu'elle vole le moins, plus pathétiques qu'haïssables. Elle a du temps à tuer, avant la baise et comme sa vie sociale ne l'étouffe pas ... elle décide de le mettre à profit dans son terrain de jeu du soir. Son terrain de jeu habituel, en réalité. Elle lâche un texto lapidaire à Cash pour savoir s'il bosse, encore maladroite avec cet embryon de relation. Y a un truc dans son comportement qui prend jamais, qui branche les autres sur la ligne défensive et les pousse dans leurs retranchements même quand elle n'essaye pas de les y loger. Sasha, en réalité, c'est un mec coincé dans un corps de bonasse, brutal, peu loquace, expéditif. Mais Cash, il s'en formalise pas.
Alors Sasha, elle entre dans ses danses, pénétrant les lieux avec l'assurance d'une nana premium foulant un tapis rouge. Hanches chaloupées, regard de braise et sourire frondeur, Sasha adresse un signe de tête narquois, au viking qui sert de gérant, le défiant silencieusement de s'immiscer dans ses affaires. Il n'est pas tout à fait dupe. Elle le sait, Sasha, elle a senti son regard perçant sur ses omoplates - quand ce n'était pas bien plus bas - dès les premières minutes de sa première incursion ici mais ça ne l'a pas empêché de poursuivre. Vêtue d'une robe sculpturale, elle ondoie gracieusement, ses opales affûtées sondant les proies. Et putain, on lui donnerait le bon dieu sans confession avec sa tenue immaculée, suggestion du client. Il y a ceux qui s'en foutent et puis ceux qui réclament du noir ténèbres, du rouge putassier, du blanc pureté comme si ça changeait quoi que ce soit quand ils lui écartaient les cuisses. Mais Sasha s'en fout, alors Sasha s'exécute et ramasse son fric. Son regard féroce scanne la salle avec attention, s'assurant de l'absence du client en question. Parfait.
Elle croise les prunelles de Cash, lui adresse l'ombre d'un sourire en coin, délibérément vénéneux, et continue son ballet, consciente de son public derrière le bar. Sasha, elle range ses griffes de prédateur, elle minaude et se la joue faussement vulnérable, faussement naïve, faussement conne en réalité, forçant le trait de la blonde très bonne qui allume sans forcément le réaliser. Le faire exprès. Elle touche à peine aux verres qu'on lui offre, déterminée à conserver le contrôle qu'elle s'inflige et impose aux autres, la sensualité de ses gestes, leur agilité, aussi, quand ils font disparaître objets et billets sous les regards inattentifs obnubilés par ses courbes subtilement dévoilées. C'est moins drôle, seule. C'est moins drôle sans quelqu'un avec qui dilapider la coquette somme à la fin et parfois même avoir les couilles de jeter le butin à la flotte en buvant de la mauvaise vodka à la bouteille. C'est moins drôle, mais heureusement, y a lui. Y a Cash qui bosse. Et Sasha, elle mentirait en disant que ses gestes ne lui sont pas destinés, plus qu'aux pauvres types qui boivent ses paroles ou plutôt les lèvres charnues qui les prononcent, imaginant sans doute ce que donneraient leurs queues au fond de sa gorge. C'est avec le brun, qu'elle s'amuse de loin, c'est pour lui qu'elle grossit le trait, qu'elle joue avec le feu en visant chaque soir plus gros, jusqu'à ce qu'un client se plaigne. Jusqu'à ce qu'il soit forcé d'intervenir, d'entrer dans la danse, de prendre position. Pourquoi ? Le goût du risque, l'attrait du danger dans le brûlant de ses veines qui les fait battre au rythme bien connu d'un désir nécessairement déviant, toujours mal venu.
Mais jusqu'à présent, la tolérance est de mise tant que le partage est équitable. Elle se fait baiser, elle le sait : elle fait tout le putain de job et lui se contente d'une forme de clémence bienveillant et pourtant, elle ne va pas à la confrontation, Sasha. Elle accepte le deal sans sourciller. Elle est d'ailleurs en train de se marrer, la môme, non pas de son sempiternel rire éraillé, narquois, blessant, celui qui se fiche gaiement de ta tronche sans se cacher, mais du rire de dinde sur commande, le joli, celui de son rôle sur mesure de cruche qui te trouve tellement drôle et plein d'esprit alors qu'à l'intérieur, elle t'a déjà flingué trois fois. Elle serait incapable de te conter la couleur de ses yeux, de ses cheveux, la fossette qui creuse sa joue ou ses gestes de dominant, de mâle alpha. Non. Par contre, elle a repéré sa black AmEx, son portefeuilles garni et la montre rutilante à son poignet. La trace toute fraîche de l'alliance à peine retirée, aussi. Il engage la conversation, elle joue le jeu. Intéressée mais pas facile, cultivée mais pas cérébrale, pleine d'esprit mais plutôt docile. Le jeu s'installe et son petit théâtre de boulevard s'éternise : Sasha, elle se marre avec ce plouc assez blindé quand Cash disparaît du bar pour rejoindre la réserve ... l'heure de sa pause. Le rire meurt derrière un sourire de connivence, et Sasha ôte ses doigts câlins de la cuisse de sa victime qui n'a toujours rien vu venir. Je reviens. qu'elle souffle d'un timbre chaud, suggestif, empli de promesses enivrantes qu'elle ne tiendra jamais. Elle le quitte sans un regard en arrière, son fric au creux de sa paume, et avale la distance jusqu'aux toilettes.
Sasha s'y terre quelques minutes, le temps que l'abruti oublie de la suivre des yeux et glisse ensuite jusqu'à la réserve attenante. Là où le panneau staff only aurait du l'arrêter, si elle possédait quelques notions de savoir-vivre. Fort heureusement, ce n'est pas le cas, on ne peut pas passer son enfance bousillée par une mère schizophrène et devenir une princesse précieuse. Sasha colonise les lieux de toute sa présence plus imposante que son minuscule gabarit, laisse la pulpe de ses doigts glisser sur les caisses et les cartons, jusqu'à retrouver Cash. Elle le fixe sans détour, son visage à la sobriété exemplaire seulement trahi par le fin sourire énigmatique façon Mona Lisa qui éclot timidement sur ses lèvres pleines. Sourire non plus, c'est pas sa came. Son poing fermé s'ouvre au ralenti, comme une éclosion, et elle agite sous son nez le petit pactole. "Tiens, ce sera à toi si tu distrais la rouquine au bar, après ta pause. Elle parlait à notre pigeon tout à l'heure, c'est la coupable idéale." suggère-t-elle avec son indifférence caractéristique, comme si elle ne proposait pas de glisser dans le sac d'une innocente la preuve de ce menu larcin : le portefeuilles vidé de son fric. Mais Sasha, elle s'en fout, elle joue comme un félin avec une proie, avec tout le monde, tout le temps, malgré une lucidité à toute épreuve sur sa propre condition.
Echelle sociale, chaîne alimentaire, même combat, elle trône au douzième sous-sol, la corde au cou.
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Mar 9 Mai - 19:03
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cash, il s'lève tranquillement. la tête dans l'cul. il a pas assez dormi. il s'est surtout prit la tête avec luz en rentrant à l'appartement. parce qu'il avait déserté l'appartement au beau milieu d'après-midi pour aller retrouver des potes. profiter de son jour de congé. et luz, elle l'attendait dans l'appartement. prête à lui casser les couilles. encore un peu plus. à lui demander des comptes sans réellement les lui demander. elle lui a prit la tête, même quand elle est parti s'coucher. parce qu'il a cogité cash. encore et encore. pendant quelques longues minutes qui se sont finalement transformées en heures. les yeux bien trop ouverts pour s'endormir. pour prétexter chercher l'sommeil. ses yeux se sont clos quand l'soleil s'est levé. pour s'ouvrir quand l'soleil était déjà bien haut dans le ciel. bien trop haut. quatorze heures ses yeux s'ouvraient. les filles étaient debout. il les entendait parler. dans la cuisine. ou dans le salon, il sait pas trop. quand il s'est levé, il les a retrouvé. vague sourire sur les lèvres. salut. simple mot qui s'échappe de ses lèvres avant qu'il ne file dans la cuisine pour déjeuner. se préparer un truc. puisque les filles n'ont rien laissé pour le déjeuner.
cash, il est resté à l'appartement toute l'après-midi. il est sortit à dix-sept heures passé. pour rejoindre l'insomnia en avance. pouvoir bien prendre son poste sans être bousculé. pouvoir vérifier les stocks. discuter un peu avec le gérant. de tout et rien. du beau temps. des clients de la dernière fois. de ce qu'il s'est passé la veille, quand il n'était pas là. le jeune homme, il a enfilé une chemise blanche. tenue réglementaire. il peut pas venir habillé n'importe comment. faut qu'il présente bien. qu'il fasse un minimum habillé. pour ne pas dénigrer l'image du commerce. cash, il s'plaint pas de devoir s'habiller ainsi. parce que ça charme des filles. ça en attire. comme des mouches. lui, ça l'fait marrer. ça l'encourage à bien s'saper. le jeune homme, il entre dans le bar. désert pour le moment. son patron déjà là. salutations cordiales. rien de plus. rien de moins. cash, il prend place derrière le bar. et peu de temps après, les clients arrivent. progressivement. par vague. et cash, il se retrouve submergé par le travail. par moment. quand les clients veulent tous se faire servir à boire. les demandes s'accumulant au comptoir. cash, il a l'habitude. alors il a pas besoin de stresser. de courir partout. il gère tranquillement les choses. les verres défilant entre ses doigts. l'argent passant entre ses doigts avant de finir dans la caisse. il prend même l'temps d'adresser quelques sourire à certaines clientes. juste de quoi les faire glousser un peu. voir certaines joues se teindre de rouge. le jeune homme, il s'marre. ça l'amuse de se comporter comme ça. de jouer avec elles. parce qu'au final, il s'passera jamais rien avec elles. jamais rien de sérieux. une nuit, au plus.
y'a sasha qui pointe le bout de son nez. complice cachée. voleuse aux yeux de tous. du patron, surtout. mais personne sait qu'elle bosse avec cash. personne sait qu'elle partage ses gains. que c'est cash qui s'amuse à faire diversion pour qu'on la surprenne pas. alors il lui lance quelques regards. quand elle trouve une proie. avec un sourire au coin des lèvres. discret. il s'amuse de la voir faire. de voir le type se faire manipuler aussi facilement. sans se rendre compte de rien. il tombe dans le panneau. saute les deux pieds dans l'piège. et le piège se referme sur lui. sans qu'il ne s'en rende compte. cash, il s'amuse. de la situation. du spectacle offert. et l'gamin, il bosse quand même. concentré sur ce qu'il fait. pour pas s'faire cramer. il glisse quelques verres sur le bar. le long du bar. ses doigts effleurant ceux de certaines clientes. retirant rapidement sa main. comme si le contact le brulait. il décide de prendre sa pause. s'aérer un peu l'esprit. laisser la gamine le rejoindre pour mettre le reste du plan en application. l'gamin, il fume en attendant. dans la zone réservée au personnel. la fumée s'envolant dans les airs. posé parmi les cartons. issus de diverses livraisons arrivées dans la semaine et que les divers employés n'ont pas encore eu le temps de ranger. et comme prévu, sasha, elle arrive. il sourit cash, même s'il s'attend à rien venant d'la gamine. il sait qu'elle est pas du genre à sourire. à laisser de réelles émotions traverser son visage. elle s'plante devant lui. sans rien dire dans un premier temps. le poing tendu devant elle, laissant ses doigts s'écarter lentement pour dévoiler le butin qu'elle a subtilisé à l'homme. il analyse le tout cash. attentivement. ses yeux passant en revue le tout. le gamin, il entend les paroles de sasha en arrière plan. relevant le regard quand elle termine de parler. piéger une autre personne. il s'en tape cash. parce qu'elle aura quelques ennuis. mais on se rendra bien vite compte qu'elle n'a aucun des objets volés sur elle. rien du tout. et puis, cash, il la connait pas. ni d'adam. ni d'eve. c'est la première fois qu'il la voit. et sûrement la dernière. alors il hoche la tête. lentement. j'dois juste lui parler et tu t'charge de glisser l'truc dans son sac ou je le fais aussi ? il s'rend pas compte des risques bêtes qu'il prend. parce que si'l se fait chopper par son patron, il risque de se retrouver à la porte. mais il saurait s'en sortir. il trouverait une excuse. dire qu'il a trouvé le porte monnaie à ses côtés et qu'il pensait que c'était le sien. ou une connerie du genre. accompagné d'son air le plus innocent. il sait manipuler les autres aussi quand il le veut. quand il en a besoin surtout. il finit par écraser le mégot de sa cigarette dans le cendrier qui se trouve ici. il s'tourne alors vers elle, entièrement. pas trop dur d'draguer ce type ? enfin, il est pas trop chiant ? il s'renseigne. par simple politesse. rien de plus. parce qu'il sait que la gamine, elle ne lui dira rien s'il ne demande pas.
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