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papillons de nuit. (wrath)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Mar 4 Avr - 22:54
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les basses qui résonnent, intiment un rythme plus irrégulier au palpitant effréné qui suit, charmé, les ordres murmurés par les instruments électroniques.
la chevelure enflammée relevée sur sa nuque par une pince lâche, coiffure à demi coiffée, babe expulse l'énergie qu'elle a en trop en dansant sur la piste. le corps se laisse aller en oubliant totalement les pensées déphasées, le Seigneur adulé par le passé, la vie d'avant.
elle repense à ses voyages, sentirait presque les odeurs musquées rencontrées dans les pays orientaux qu'elle a visité, l'esprit à jamais changé par une vie renouvelée.
et puis elle le remarque, lui. brun, plutôt grand, la gueule carrée et un charisme à se damner. elle a pas envie d'rentrer seule ce soir babe, elle a besoin de quelqu'un pour la réchauffer. elle a b'soin d'aimer.
alors elle s'approche, attirée comme une luciole par la lumière viciée qui émane de lui. elle repousse quelques mèches folles, pose une cuisse sur le bord d'un tabouret en posant une main défoncée par les journées à mendier, par les journées à galérer, sur celle de l'inconnu.
« salut, »
elle ronronne.
puis elle se penche, attrape son oreille pour y glisser quelques mots, suggestions salaces à exécuter sur l’oreiller. babe, elle n’y va pas par quatre chemins. babe, elle a b’soin de sentir quelqu’un à l’intérieur d’elle pour se sentir vivante, oublier qu’au fond c’est rien qu’une coquille vide depuis qu’elle prie plus le Seigneur, depuis qu’elle voit plus sa famille.
babe, elle a b’soin de se dire qu’elle est pas pathétique, même si elle aborde un mec sans l’connaître et qu’elle commence à lui faire du gringue comme une pute en manque, une pute fauchée.
elle quitte la main de l’inconnu de sa paume pour la diriger vers sa cuisse. la mante religieuse n’acceptera aucun refus de la part de l’apollon.
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Jeu 6 Avr - 13:58
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Le coin de cette pièce était sombre, et l'ambre tournait dans son second verre. Il appréciait l'endroit, même s'il ne savait pas pourquoi : de sa table, il observait tout, caché par les ombres, face à la porte d'entrée. Wrath faisait toujours en sorte de ne jamais tourner le dos à une porte ou à une fenêtre. Ce n'était pas une question de peur, mais de contrôle de la situation.
Il observa la chevelure flamboyante s'approcher, tel un papillon de nuit. Il savait reconnaitre les gens, leur essence même, il voyait en cette fille la misère alors que son coeur était pur et intense. Il voyait qu'elle avait été fondamentalement transformée en une créature toujours au bord du gouffre, les pieds dans le vide. Elle semblait tiraillée par autant de démons que lui pouvait en contenir. Et c'était comme ça qu'il les appréciait, parce que ces femmes étaient libérées de toute inhibition. Aucune chaine. Aucune attache. Juste le sexe, comme sur un ring de boxe. Un combat, un corps à corps, comme une putain de rédemption.

Wrath la regarda d'un long regard perçant, qui donnerait la chair de poule à plus d'une femelle en chaleur. Mais elle semblait déterminée, et elle se pencha contre son oreille pour lui murmurer des tas de mots qu'il avait entendu des centaines de fois, même si cette fille semblait particulièrement douée. Il préférait les femmes expérimentées et ne ramassait pas les vierges effrayées dans les bars, même si elles le regardaient avec des yeux de biche et un sourire salace. Elles étaient bien trop exigeantes. Elles se brisaient bien trop facilement. L'animal en lui aimait prendre sans demander, il ordonnait sans se soucier si la femme entre ses doigts était assez solide pour tenir. Elle l'avait voulu, et il se démènerait pour que son nom soit imprimé dans sa peau. Le sexe était la religion de Wrath Hastings. Il baisait comme s'il allait mourir demain. Pourtant, il n'en avait jamais l'intention. Il aimait bien trop vivre.

- Ferme-là finit-il par dire. Sa bouche l'intéressait vraiment, mais d'une toute autre manière. Il s'immobilisa en observant un instant les doigts de la fille sur sa cuisse, ses mains abîmées, ses demandes presque désespérées. Il hésita un instant. Il ne prenait pas les filles agonisantes car elles lui rendaient la vie trop difficile. Mais celle-là semblait différente. Elle semblait vouloir être tout ce qu'il désirait. Et Wrath désirait beaucoup de choses. Ses yeux se levèrent à nouveau vers la fille qu'il fixa quelques secondes, comme s'il scrutait son âme, enregistrait le plus infime de ses gestes, la plus imperceptibles de ses expressions.

Il se pencha vers elle, leurs visage à proximité immédiate, et enroula ses doigts autour de sa gorge fragile. - Je paye, je pose les questions, tu réponds. Uniquement. Et je n'accepte pas les refus. Son sourire se fit plus froid qu'un vent arctique.

W. fit claquer ses doigts après avoir relâché son interlocutrice, et une serveuse accouru aussitôt. Il la jaugea un instant, commandant la même chose pour lui, deux margarita pour elle. Toutes les filles buvaient des margarita. Il avait hâte de voir si elle allait protester. Il fixa le cul de cette serveuse jusqu'à ce qu'il ne l'aie plus en ligne de mire : peut-être qu'il aurait du prendre celle-là. Une prochaine fois. - Ton nom. Et putain, pourquoi tu penses être à la hauteur pour faire toutes ces choses avec moi.
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Lun 10 Avr - 19:11
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elle veut pas dormir toute seule babe, elle a peur des fois quand elle est toute seule.
avant d’être virée par maman, ça allait. y’avait le Seigneur qui veillait sur elle, l’auréolait d’une chaleur réconfortante. puis elle avait une lourde couette qui éloignait les monstres qui se nichent sous le lit.
maintenant, dans le hangar abandonné qu’elle partage avec tito, y’a la porte qui est fermée mais pas assez. qui remue sous les bourrasques qui parviennent à passer. et y’a de l’air froid en dessous qui filtre un peu.
y’a le canapé défoncé. y’a le bureau trop dur qui fait mal au dos.
alors babe elle préfère minauder, faire les yeux doux (même si parfois, ça fait quelques jours qu’elle a pas pris une vraie douche) pour dormir chez quelqu’un d’autre, quitte à y laisser une pureté déjà grignotée.
être sdf, c’est un choix plus qu’une opportunité, plus qu’un destin scellé. pas envie de travailler, pas envie de se cantonner à la société. babe la marginale, babe la paradoxale. mais des fois, elle aimerait juste laisser tomber, sortir la plus belle carpette trouvée dans l’placard qui lui sert de garde-robe toute cabossée et aller passer un entretien d’embauche, même un truc de merde comme tito il fait. récurer des chiottes, qu’est-ce que c’est plaisant… mais c’est sa réalité.
c’est mieux que de demeurer une forme éthérée qui fout rien à part s’laisser crever tout doucement, aimer à s’consumer, aimer jusqu’à s’briser les ailes, les os, l’espoir, tout.
alors c’est pour ça qu’elle est là ce soir, barbra kidd. pour aimer. pour prendre une douche chaude (elle en a pris une ce matin, mais elle était froide et capricieuse), pour dormir dans un lit douillet, pour être serrée contre un torse puissant et s’endormir l’esprit tranquille en sachant qu’on viendra pas l’embêter pendant qu’les étoiles perdent leur temps à s’aimer sous la voie lactée.
- ferme-là.
dans l’corps de barbra, y’a le sang qui s’met à bouillir fort fort. elle a envie d’le frapper de ses petits poings déglingués. au lieu de ça, elle le toise de son regard le plus hautain, celui que maman lui adressait souvent en gueulant des « retiens, barbra ! c’est comme ça qu’on fait dans notre société ! » et en frappant avec la boucle de sa ceinture pour laisser quelques infimes cicatrices sur la peau laiteuse.
elle s’retient de reculer et de cracher la bile qui lui dévore les lèvres quand il pose ses doigts autour de son cou. il la révulse, bien loin du désir qui brûlait dans son bas-ventre un peu plus tôt. pour qui il la prend ?
- je paye, je pose les questions, tu réponds. uniquement. et je n’accepte pas les refus.
qu’il scande juste, sourire carnassier à l’appui. elle a un frisson de peur mêlé à de l’appréhension, mêlé à un désir qui réapparaît. elle déteste qu’on lui parle comme si c’était une moins que rien babe, mais ça appelle la bête primitive qui couve au fond d’elle.
« désolée chéri mais si tu veux une gonzesse qui sert à rien et qui ouvre la gueule que pour avoir un susucre de ta part, va falloir passer ton ch’min. »
elle hausse les épaules avec désinvolture. si elle hésite quelque peu sur l’interprétation de son « je paye, je pose les questions », elle préfère prendre sa phrase indécente comme une invitation à boire quelques verres plutôt qu’à acheter son fessier.
il commande deux magaritas, et elle devine qu’elles sont pour elle. de mieux en mieux, il veut la faire boire pour en profiter… décidement, les mecs ne sont pas tous aussi bien élevés que les rares qu’elle avait pu croiser.
putain, même clyde était mieux éduqué.
- ton nom. et putain, pourquoi tu penses être à la hauteur pour faire toutes ces choses avec moi.
nouveau haussement d’épaules, comme si elle était houspillée par quelques insectes invisibles.
« j’m’appelle barbra. j’ai des surnoms pour les gens bien, mais t’en fais pas partie. »
elle se mordille la lèvre alors qu’elle le regarde avec une étincelle de défi, comme un prouve-moi qu’tu vaux l’coup alors qu’il en est sans doute pas capable.
« t’as qu’à m’laisser une chance et j’te montrerai que j’suis capable. »
clin d’œil appuyé, la princesse déchue alterne entre les comportements mondains issus de la haute avec ses regards noirs, sa prestance, son arrogance, sa confiance en elle hautement placée pour finalement s’exprimer avec la plus grande désinvolture, fille de la rue qui ne craint rien ni personne.
« et j’suis pas ta chienne, bébé, alors arrête tout de suite de jouer les grands. »
elle se rapproche pour murmurer tout contre son oreille, lobe qu’elle mordille entre ses lèvres.
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Lun 24 Avr - 19:42
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