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croire. (stig)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Dim 2 Avr - 20:25
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stig.
babe, elle sait pas quoi faire aujourd’hui, babe, elle sait pas où aller.
des fois, c’est bizarre à expliquer mais babe a besoin d’être loin de tito. pourtant tito c’est son frère d’une autre couleur de peau, c’est son ami, c’est son pilier… mais des fois, elle a besoin de respirer. loin du hangar, loin des regards hagards.
et babe, elle a l’palpitant qui cogne fort à l’idée d’aller voir stig. elle le connaît pas bien, mais y’a cette étincelle qui les lie, ce fil rouge invisible qui s’est étendu entre les deux cœurs à nus. elle l’aime bien babe, lui et sa présence réconfortante, lui et sa bouche qu’elle aime embrasser parfois.
alors babe traîne sa carcasse décharnée à force de pas assez manger (elle préfère s’priver des fois pour que tito puisse grailler ; il a encore plus la peau sur les os qu’elle) à travers la ville jusqu’au jerry’s auto repair.
elle sait que stig vit juste au d’ssus.
et elle réfléchit babe. parce qu’elle a pas vraiment d’raisons de venir chez lui… elle sait qu’tito n’est pas là-bas puisqu’il est à la maison. elle a menti à tito aussi babe, parce qu’elle savait pas quoi lui dire : « j’vais chez stig » ? mais elle comprend pas bien la relation qui lie les deux mâles. elle avait peur qu’tito pose des questions, qu’il dise « pourquoi tu vas l’voir » ou qu’il s’montre possessif envers lui.
babe, des fois, elle a b’soin d’avoir des secrets.
quand le bout de ses bottines s’écrasent contre la porte de stig, elle sait qu’c’est trop tard. ses pensées se sont évanouies dans tous les sens et elle sait même plus quelle excuse sortir. elle est là parce qu’elle a envie, c’est tout, c’est simple.
alors elle abat sa main froide contre le battant. il pleut dehors alors les cheveux roux de babe sont tous mouillés. et babe, elle s’demande si c’qu’on raconte est vrai : est-ce qu’un roux mouillé, ça pue sous la pluie ? elle porte une mèche de cheveux à ses narines et inspire fort…
et c’est à c’moment-là que la porte s’ouvre, sur babe et sa connerie du moment, sur babe qui sait pas quoi faire, quoi dire, qui a juste envie d’être avec lui et d’oublier tout le reste.
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Dim 2 Avr - 21:15
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sa tête pend dans le vide, il essaie de fermer les yeux mais le sommeil se joue de lui. il l’envoûte, alourdit ses paupières, il s’empare de son corps avant de le déserter totalement. stig il est allongé sur son canapé, la nuque posée sur un accoudoir usé, le bras droit branlant, ses doigts effleurant le sol bariolé. il renonce à dormir. il renonce à tuer le temps en se livrant à la torpeur. son appartement se livre à son regard, à l’envers. ses fringues sèchent sur un séchoir estropié. il utilise la machine du garage, là où les mécano lavent les torchons trempés de cambouis. il pourrait se traîner jusqu’au centre-ville. mais il est mieux là. loin des gens. seul en sa compagnie. il se retourne, plonge son visage dans le plaid qui recouvre le canapé. il inspire. longuement. et il se met à sourire. ça sent lui.
il sourit, quelques secondes, avant de se retourner à nouveau et de laisser sa tête rejoindre le vide. l’appartement est un taudis. un taudis sec, au moins. la pluie elle fait chanter les tôles. c’est un vacarme incessant. abrutissant. étourdissant. pas assez puissant pour l’aider à sombrer dans un sommeil salvateur. il s’amuse à taper le sol en rythme. mais les gouttes sont indisciplinées. elles s’acharnent sans discipline, et les doigts de stig s’emmêlent, et ça l’agace. il plonge ses phalanges dans ses cheveux et enfouie son visage dans les paumes de ses mains. il frotte les traces, s’étend, baille, ça lui dirait bien, de dormir un peu, mais c’est peine perdue. il se lève.
il pourrait rester assis. tendre le bras et remplir son but. son appartement est un taudis minuscule. une chambre où il a fait glisser un matelas. une pièce couteau-suisse qui remplit les autres rôles. la douche, c’est celle du garage. les chiottes, c’est celles à la turque du garage. il pourrait faire mieux. il pourrait se payer mieux. mais il en a rien à foutre. il aime son perchoir. il aime sa vie comme elle est. il l’a choisi. c’est lui qui la gouverne, personne d’autres. il ouvre le frigo. il pourrait se cuisiner quelque chose sur les plaques électriques, qu’il pose sur l’évier quand il est accessible. mais il se contente de prendre du fromage en tranches et du pain. il le jette sur la table basse slash table à manger slash table à tout faire et se décapsule une bière. c’est quand il veut se mettre assis que ça tambourine à la porte.
y’a l’odeur de tout à l’heure qui s’empare à nouveau de lui. la pluie l’a peut-être chassée de son entrepôt. il prend une gorgée qui se coince dans sa gorge et va ouvrir la porte.
babe !
il se met à sourire. mieux. il se met à rire. mieux, il rayonne.
elle est belle, babe, elle est rafraichissante. il comprend pas comment les nuages ont pu rester dans le ciel en la voyant. babe c’est un arc-en-ciel. c’est une femme intrigante, autant qu’eux deux. il l’a déniché un jour où il s’ennuyait. il était parti chercher tito. il est revenu avec un autre joyau. c’est comme la brocante. on ne cherche rien avant de trouver la perle rare, celle qui le rend heureux à chaque fois qu’on pose les yeux dessus. il la dévisage. il n’aurait pas pu parodier un sourire plus radieux. elle illumine sa soirée.
la moustache, t’oublies. rentre. il se penche et attrape son poignet pour la guider à l’intérieur. elle est trempée. il se retourne et tire le plaid. il le met en boule et le jette derrière le canapé. il y en a un autre, en dessous du premier. il l’attrape et le tend à la rousse. tiens, réchauffe toi. t’as mangé ?

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Lun 3 Avr - 22:58
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il est beau stig.
c’est pas la même beauté, la même aura que tito. c’est différent mais c’est beau, trop beau.
peut-être trop.
babe, elle a peur d’brûler ses ailes déjà décimées avec stig. parce qu’elle comprend pas les boom boom récurrents d’son palpitant agonisant quand il est là, quand elle s’impose entre ses bras.
et l’cœur de barbra, il manque un battement d’plus quand stig ouvre la porte, quand stig sourit, quand stig la regarde, quand stig avale le monde entier entre ses lèvres pour qu’il ne demeure qu’eux deux dans le néant, dans les limbes d’un monde-lambeaux.
elle a l’impression qu’tout disparaît. juste babe et stig, le monde parfait.
elle s’en fout babe du logement précaire dans lequel il vit ; les toilettes turques du garage, c’est mieux que rien. barbra, elle oublie tout quand stig il est là, quand stig la regarde, quand stig l’embrase.
la moustache, t’oublies. rentre.
barbra affiche une moue boudeuse, relâche la mèche qu’elle tenait fébrilement entre ses doigts, le corps convulsé d’avoir été trop trempé.
« t’es jaloux parce que la moustache ça m’va mieux à moi qu’à toi.
elle lâche avec un p’tit rire gêné, le p’tit rire qu’elle réserve que pour stig dans cette relation trop floue, flirt permanent, cœurs adolescents.
quand elle sent les doigts de stig autour de son poignet, y’a toute sa peau qui s’fait terrasser par un frisson de magnitude 10. elle a l’impression d’être compressée par une entité supérieure, de plus du tout sentir son corps et en même temps d’le sentir trop.
y’a que stig qui lui fait ça. y’a que stig qui cause autant d’émoi.
elle attrape le plaid, s’enroule dedans et laisse juste son nez dépasser, ses cheveux roux tous mouillés s’égouttant sur le tissu chaud. il sent stig, alors ça l’apaise. elle était pas tempétueuse pourtant, mais c’est immédiat. y’a sa tête qui se vide.
« j’préférerais me réchauffer contre toi. »
elle lâche sans trop contrôler, sans trop réfléchir, juste avec spontanéité. et pour la première fois depuis des années, y’a ses joues qui se colorent d’une douce teinte rosée, parce que babe est gênée par les mots qui ont violé ses lèvres devenues légèrement bleutées à cause de la pluie.
« non j’ai pas mangé… »
elle répond, et comme pour prouver ses dires, y’a son estomac qui commence à gronder.
« mais j’viens pas pour ça. »
qu’elle s’empresse d’ajouter. elle veut pas que stig pense qu’elle vient juste quand elle a b’soin de quelque chose, quand elle a b’soin d’une bonne poire pour lui dépanner un peu d’bouffe et un lit douillet. elle vient voir stig… pour voir stig. et c’est déjà bien.
alors barbra s’approche, pose sa main froide contre la peau de stig puis remplace sa main par son visage contre son dos. elle a besoin de rien de plus, barbra. juste être là, comme ça, et y’a une fleur toute douce qui éclot dans son cœur.
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Mer 5 Avr - 22:55
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babe sans trop le faire exprès elle le fait sourire. il sourit parce qu’elle est drôle. il sourit parce qu’elle est belle. il sourit pour cacher ses sentiments, pour masquer ses frissons. il pourrait presque croire qu’il est heureux. c’est difficile à croire. mais peut-être que c’est aussi simple que cela. peut-être qu’il est heureux et voilà. peut-être que babe elle distille du bonheur dans son cœur, qui se cogne contre sa poitrine quand elle avoue vouloir se blottir contre lui. stig sourit.
babe elle sait qu’elle est la bienvenue, jour et nuit, n’importe quand. toujours. sa porte elle est toujours ouverte. y’a rien à voler, à part ses tranches de fromages et la boîte au-dessus du frigo. la petite boîte avec sa petite herbe. elle est pleine là, ça l’aide à bien dormir. babe elle peut venir quand elle veut. elle le sait, il ne lui a jamais dit, mais il espère bien le lui avoir fait comprendre. quelque fois, quand il grimpe les quelques marches jusqu’à son nid, il se demande s’il va trouver tito ou babe dans ses draps. il fantasme.
il la regarde avec des yeux débordant de douceur. babe elle a un effet révélateur. avec elle il n’arrive pas à faire exprès, il n’arrive pas à se contrôler. elle brise toutes ses barrières et fissure sa carapace. stig il est vrai, avec elle. il est attendrissant. il est suave. ses mains sont doucereuses, ses mots sirupeux. les doigts délicats de babe le touchent et il ferme les yeux. elle est dangereuse, babe. elle l’attire dans un monde périlleux. babe elle est redoutable. elle est redoutable, parce qu’avec elle, dans ses bras, stig il se révèle. stig il découvre qui il est vraiment. c’est effrayant. mais être avec babe, c’est si précieux qu’il n’y renoncera jamais.
viens là, qu’il souffle en se tournant, face à elle. il passe ses jambes de chaque côté de babe et se colle à elle. il glisse ses bras sous le plaid. ses doigts se posent dans le creux de ses reins et il la tire un peu plus contre lui. il se plonge dans son regard et stig, il sourit. il sourit parce que, s’il s’écoute, il resterait là, pour toujours. il libère son bras droit et, de sa main délicate, il ramène une mèche de cheveux derrière l’oreille de babe. son cou se dévoile et stig en profite. il y pose ses lèvres et le contact de sa peau l’électrise. il pose sa tête sur son épaule et reste perdu dans son cou. il est bien là.
tu dois venir plus souvent, qu’il soupire.



Dernière édition par Stig Hørek le Sam 8 Avr - 21:33, édité 1 fois
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Ven 7 Avr - 21:09
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elle pensait pas, babe, être regardée un jour d’la même manière que stig la regarde.
ça lui fait chaud au cœur, le cœur qui fait boum boum fort fort dans sa poitrine, le cœur qui cogne contre la cage thoracique avec passion et brutalité. il a envie d’s’en aller.
parce que babe, elle a l’habitude d’être considérée comme de la merde. elle se laisse pas faire, faut pas déconner non plus, mais elle a l’habitude. elle réagit plus quand les passants la regardent de haut dans la rue, quand elle dit « salut » et qu’elle se prend vents sur vents, parce qu’elle mérite pas la sdf : elle est con ou quoi, de rien faire pour changer sa condition ?
elle est con ou quoi, d’pas chercher à travailler ? elle a pas d’famille ?
non, babe elle a plus de famille. que luka, qu’elle vient regarder de loin près de la fenêtre de la bâtisse imposante où elle avait l’habitude de rentrer. luka et ses dents un peu trop éloignées, sourire de l’ange, dents du bonheur… dents du bonheur de babe. elle lui parle pas, mais rien que d’le voir à travers la fenêtre, y’a son palpitant qui s’calme. y’a moins de haine pour maman dedans, moins de haine pour papa qui n’a rien fait pour empêcher maman d’la virer.
mais babe, elle veut pas penser à ça. elle veut penser qu’à stig, à leurs deux corps dans cet espace exiguë, à la plénitude qu’elle ressent quand elle est dans ses bras. elle comprend plus rien babe quand elle est avec lui, parce qu’elle est plus la babe de tous les jours… elle devient juste sa babe à lui. et y’a rien qui lui fait plus plaisir que d’se dire qu’elle lui appartient, d’une certaine façon. elle va souvent s’perdre dans d’autres bras juste pour connaître un peu d’chaleur, un peu d’amour partagé sous la lueur lunaire dans l’intimité un peu violée par cette stalkeuse toute ronde et grisâtre. mais babe, elle fait ça pour avoir un lit. elle fait jamais l’amour comme on voit dans les films. avec babe, les étreintes charnelles, c’est pas joli.
c’est joli qu’avec stig.
parce qu’elle a pas envie d’être égoïste, qu’elle a envie d’l’aimer pour du vrai même si ça finit toujours immanquablement par s’arrêter.
viens là
qu’il lui intime, lui ordonne presque. babe elle voit aucun intérêt à refuser, elle demande que ça même. elle soupire tout doucement de plaisir quand ses doigts frôlent ses hanches, le creux de ses reins pour l’approcher plus près. elle devient incapable de réfléchir quand il replace une mèche rebelle derrière son oreille, elle a la tête qui tourne quand ses lèvres (un peu froides de l’extérieur, mais chaudes à l’intérieur) se posent sur son cou.
tu dois venir plus souvent
elle frôle du bout de la pulpe des doigts le bras de stig, sous la couverture. elle se sent bien maintenant, là tout contre lui. elle pense plus à rien, y’a plus luka, y’a plus tito, y’a plus nova, y’a plus papa et maman, y’a plus personne. juste stig et babe. et c’est assez.
« j’ose pas. »
elle avoue en s’mordillant la lèvre.
« j’veux pas t’embêter. »
elle lâche en regardant autre part, un peu gênée. elle a l’sentiment qu’elle le dérangera jamais babe mais elle sait pas si elle se trompe, elle veut pas s’faire d’idées. et puis elle a pas l’habitude qu’on soit là pour elle, parce que maman et papa l’ont jamais été. qu’y’avait que luka qui rentrait dans sa chambre, s’posait en tailleurs sur son lit défait (et maman gueulait quand elle voyait les couettes retirées, les coussins défoncés par le crâne de babe pendant la nuit) pour lui raconter sa journée, raconter sa vie en espérant avoir plus d’informations d’la part de babe, pour savoir indirectement comment elle allait.
et babe, elle allait toujours bien quand luka était là. la lumière, elle s’en est allée depuis. mais y’a tito qui le remplace presque, en plus coloré, en moins petit, en moins jeune, en moins luka. mais tout aussi parfait.
« et puis tito va être jaloux si j’suis toujours ici. »
elle soupire. la vérité, c’est qu’elle sait pas si tito serait jaloux de stig (parce qu’on partage pas babe) ou s’il serait jaloux de babe (parce que c’est stig et qu’un stig, ça se partage pas. ça s’aime en solitaire). et elle veut pas que ce soit le dernier cas. elle veut pas perdre tito à cause de quelqu’un d’autre…
surtout que babe est pas certaine de pouvoir choisir si on lui demandait. elle aime tito plus que tout, elle sait pas ce qu’elle serait sans lui… mais stig… stig c’est la douceur. c’est la douleur de devoir s’en aller. c’est la simplicité à portée de mains, la joie à l’état pur, le palpitant éclaté d’être en sa présence, de se sentir aimée, désirée.
stig, c’est indescriptible tellement c’est beau, tellement c’est frais, tellement ça lui fait du bien à babe. babe qui, parfois, a l’impression d’être tombée sur l’prince charmant et d’l’aimer.
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Sam 8 Avr - 22:37
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stig il a déjà fréquenté l’Amour. c’est ce qu’on appelle ces frissons et cette légèreté qui s’emparent de vous ? c’est ce qu’on appelle cette douce folie qui vous enivre puis vous aliène, qui vous aliène puis vous enchaîne ? c’est ça, cette force qui vous pousse à vous perdre ? stig il a déjà goûté à l’Amour, il en a pris une bouchée. il s’est détourné d’elle. il s’est dit non, ce n’est pas pour moi, ça. il ne veut pas de ses chaînes. il ne veut plus de cette peine, de ces larmes, de ces douleurs. tout ce qu’on voit dans les yeux des personnes qu’on fausse, tout ce qu’on ressent dans les mots des personnes qu’on trompe. l’Amour c’est une supercherie. l’Amour c’est une farce.
babe.
(oh, come on, come on, come on, come on)
babe elle est bien réel. babe, c’est vrai. babe c’est trop bon. il sent le bout de ses doigts l’effleurer. chaque millimètre carré de sa peau qui touche la sienne l’électrise. ce sont des ondes de choc qui l’irradient. babe elle est là. elle doit être là. elle ne devrait avoir nul part ailleurs où voler. elle devrait renoncer à ses ailes pour s’enchaîner à lui, pour s’emmêler à lui. pour être à lui. elle lui fait cette effet dangereux depuis les débuts, depuis le premier regard qu’elle lui a lancé, depuis les premiers mots échangés. depuis qu’il s’est mis à penser à elle sans le réaliser. depuis qu’elle lui a botté les fesses et qu’il en ressent toujours la douleur. babe elle a volé un morceau de lui. il ne se sent complet que lorsqu’elle est dans ses bras.
(have another little piece of my heart now, baby, hey)
il n’y a que pour tito qu’il ressent la même chose, mais avec tito, tout est travesti. avec tito il y a une fierté. il y a une pudeur montée à la hâte pour se protéger. avec babe tout est plus facile. avec babe il baisse les bras. avec babe il ne se bat pas contre lui-même. il la laisse s’emparer de lui petit à petit sans montrer de résistance et c’est bon. c’est doux. avec elle le monde il est beau. il la regarde. stig il est égoïste. il la veut pour lui tout seul, comme il le veut rien que pour lui également.
(you know you got it, oh, oh, break it)
il l’écoute. ses yeux ne ratent pas une seule fluctuation de ses lèvres. tout ça, babe, tout ça c’est à toi. ça sonne creux quand c’est mal dit. ça sonne faux quand on ne cherche qu’à faire plaisir. stig il est sérieux quand il penche la tête sur le côté pour observer son foyer. il n’a pas grand chose. il n’a pas besoin de grand chose. mais tout ce qu’il a il est prêt à lui donner, à leur donner. il ponctue sa phrase dans froncement de sourcils, pour appuyer ses propos, pour qu’elle le prenne au sérieux. il sait qu’elle sait,  qu’il est honnête. qu’il est sincère. avec elle c’est facile de l’être. avec elle il ne peut pas faire autrement.
elle mentionne tito et son cœur il est pris à l’improviste. il sourit, c’est nerveux, c’est obligé. tito c’est tito. elle sait qu’ils partagent quelque chose. tito il s’en remettra. il essaie de se mettre à sa place. est-ce qu’il serait vraiment jaloux ? est-ce que tito ressent quelque chose ? est-ce qu’il en est capable ? il secoue la tête. pour chasser l’exotique tito de ce moment. car ce moment n’appartient qu’à babe et lui. ses mains glissent le long de son corps et émergent de sous la couverture, elles se posent sur ses joues où ses pouces dessinent la forme de ses paumettes.
(break another little bit of my heart, now darling, yeah, yeah, yeah, yeah)
babe, il est consumé par elle. il brûle, il le sent. il ne sait pas de quel feu. il ne sait pas quelles couleurs prennent les flammes qui le traversent. il entend juste les crépitements de son cœur dévoré qui font babe, babe, babe.
j’aime quand tu es là. j’aime ces moments-là, murmure-t-il en posant ses doigts sous le menton de babe. il tire son visage vers le sien, et les lèvres de babe se collent aux siennes. il n’a pas le droit de lui faire ça. il n’a pas le droit de prendre ce risque. le risque de lui faire du mal. le risque de la briser. mais stig, il le prend quand même, car stig il vit dans l’instant, et cet instant, c’est babe.

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Ven 14 Avr - 12:23
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avec stig, c’est pas pareil qu’avec clyde.
c’est pas bien de comparer, qu’il paraît. maman l’a toujours dit, mais maman elle a toujours dit aussi qu’il fallait être fidèle qu’à un seul homme. lui donner sa pureté et lui appartenir, s’en contenter.
babe, elle est pas comme ça. babe elle a toujours pensé qu’elle aimait trop tout le monde pour n’aimer qu’une seule personne. et soudain, y’a l’univers (tout plat, comme la terre) qui se renverse. parce que y’a stig. parce que y’a les peaux qui se frôlent, les palpitants qui battent à l’unisson…
et que ça fait plus peur. plus comment avant.
clyde, c’est la force brute. c’est les engueulades, les rares moments de quiétude où ils s’aimaient sous la tiédeur des peaux qui s’entrechoquent. stig, c’est la douceur. babe elle connaît pas forcément grand-chose de stig, mais pour une fois, elle s’dit que c’est pas important. elle sait ce qu’il est, qui il est, comment il est… juste là, au fond d’elle, au fond d’son cœur qui rougit quand babe elle pose ses yeux sur lui.
tout ça, babe, tout ça c’est à toi.
babe, elle suit le regard de stig qui contemple son propre palais. c’est chez stig. c’est pas forcément miraculeux, c’est pas forcément luxueux (mais c’est pas ce qu’elle veut)… c’est chez stig. et rien que ça, ça rend la pièce plus agréable qu’un palace. c’est à elle.
le cœur qui manque un battement, qui a un raté. le cœur qui sait pas s’il doit imploser de joie ou exposer, s’en aller. la peur de s’engager, d’être liée à quelqu’un d’autre… de souffrir. le bonheur pailleté de lui appartenir, d’avoir un foyer. elle l’a déjà son foyer, c’est avec tito…
mais ici, c’est le havre de paix. ici, y’a stig… et stig… est-ce que c’est mieux que tito ? elle sait pas babe, elle sait jamais. elle veut pas y réfléchir parce qu’elle a peur de la réponse. parce qu’elle veut perdre personne, elle veut garder ses joyaux jalousement, égoïstement. stig, c’est différent de tito. si tito il était plus là, babe elle serait brisée. mais si stig il disparaissait…
babe elle en mourrait.
sans doute.
elle sait pas.
elle envisage plus sa vie sans lui.
mais babe elle peut pas oublier tito. il sourit un peu maladroitement, nerveusement, quand elle évoque le prénom du métissé. elle sait babe que le cœur de stig il est au moins morcelé en deux… p’têtre en plus. mais babe ça la dérange pas vraiment (un peu quand même) parce que tito c’est une partie d’elle. parce que c’est pas une fille, qu’elle s’dit qu’elle est la seule de son genre à exister pour stig.
mais et si c’était pas le cas ? et si y’avait une autre donzelle, tigresse, qui avait planté ses griffes et ses crocs dans l’cœur encore chaud ? et si…
babe, elle a l’cœur qui meurt en pensant à ça. elle a les larmes qui dévorent ses yeux, elle a la tristesse qui noie tous les organes à l’intérieur. mais elle a rien l’droit d’exiger. y’a quelque chose entre elle et stig, quelque chose de fort, d’indéfinissable.
elle a envie d’lui demander « j’peux être ta princesse ? juste à toi. juste nous. toi + moi. » mais elle le fera sans doute jamais, parce qu’elle a trop peur qu’il l’envoie chier. il est pas comme ça stig, mais les sentiments qui sont pas partagés c’est les pires.
tito il s’en remettra.
y’a une graine d’espoir qui réussit à déchirer la terre, le début d’une petite plante verte qui caresse la lumière. et puis elle oublie tout, tito, sa vie, son passé, quand il attrape son visage entre ses mains. quand il caresse ses pommettes, quand leurs souffles se mêlent. (c’est indécent ! le Seigneur a dit… le Seigneur, on l’emmerde.)
les mirettes qui se fixent, s’attacher, se lient. babe, elle fouille ses prunelles à la recherche de réponses, sur eux, sur la vie, sur l’existence, sur le monde. elle voit dans ses yeux les galaxies et même plus loin encore. elle y voit tout. ses opales sombres, c’est ses boules de cristal à babe.
j’aime quand tu es là. j’aime ces moments-là
babe, elle parle pas depuis tout à l’heure… mais elle sait pas quoi dire. y’a rien à dire, y’a que les cœurs qui savent se parler comme il faut, les corps qui communiquent un peu trop. et là encore, y’a sa caboche toute vide, y’a pas d’phrases qui viennent, y’a que l’appréhension de leurs lèvres qui se touchent, qui se frôlent, qui s’aiment follement, doucement. babe, elle pose sa main contre la joue de stig et elle se laisse faire, elle l’embrasse, elle s’embrase. elle a envie d’approfondir le baiser, elle a envie de s’oublier…
elle a envie de se briser, écume contre les rivages.
mais babe, même si elle a envie de lui, elle en a pas envie comme ça, maintenant. elle a envie de savoir où ils en sont, ce qu’ils sont… elle a pas envie de demander, mais elle veut pas juste se perdre encore dans son étreinte et repousser ça à plus tard.
alors elle se recule un peu, pas trop (il risquerait de s’échapper), les doigts liés aux siens.
« j’aime bien être ici aussi. »
elle répond dans un murmure, les mirettes toujours figées, amantes de celles de stig.
« ici, c’est toi. ça sent comme toi. c’est un peu abîmé (comme toi, elle a envie de dire) et puis c’est chaleureux. et puis y’a toi. »
les mots qui s’écrasent violemment (les autres) contre les lèvres qu’elle vient sceller. elle a beaucoup d’autres choses à dire, les dents bloquent le passage jusqu’à la libération, tyran, dictatrices. mais finalement, babe leur laisse la voie libre.
« pourquoi tito il s’en remettra ? (pause) y’a quoi entre toi et moi ? »
bombe lancée, babe qui s’improvise coiffeuse d’âmes alors que la sienne s’évade. elle avait pas envie de demander, mais un besoin pressant de savoir. elle a jamais vraiment envisagé un « nous », en s’disant qu’elle crèverait à quarante ans avec un peu d’chance. voire avant.
mais avec stig, elle a envie d’croire à un avenir. pour stig, elle a envie de changer… elle envisage de reprendre un métier. reprendre sa vie en main, changer, se modeler pour être selon son souhait. elle veut être belle quand elle vient le voir, elle veut sentir bon, elle veut être parfaite… mais sans argent, elle peut pas l’être.
et puis babe et stig, ils ont pas d’avenir, les deux rebus de la société. un couple comme ça, même si ça se faisait, ça pourrait pas tenir… y’a trop d’irresponsabilité. mais ça empêche pas babe de le souhaiter.
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Dim 16 Avr - 22:51
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stig il l’écoute avec passion, les pupilles posées sur ses lèvres pétillantes, posées sur sa peau tachetée comme une toile pointilliste, sur l’arrête de son nez, posées sur elle, qui est si belle, si tendre. babe c’est un ange. babe elle est arrivée dans sa vie sans prévenir, et elle l’a chamboulée d’un sourire destructeur. apparue d’un coup alors qu’il n’attendait personne, stig. il suivait sa vie comme son ombre, calmement, et elle est apparue. il sourit. avec elle tout est facile, tout est juste. tout est vrai. il ne se pare pas de masques, il ne mime aucun sentiment, il se contente d’être lui. et c’est bon. il n’a pas besoin de faire semblant, avec babe. il respire et ne joue à aucun jeu, à part peut-être celui de l’amour.
il sourit même quand elle mentionne à nouveau tito.
même quand elle pose la question interdite.
il est à elle.
ce moment est à babe.
stig ellipse la question quelques minutes. il tire sur le plaid qui entoure babe et le laisse tomber sur le sol. il glisse les mains sous le haut de son aimante et le lui retire. il enlève son t-shirt qu’il jette en boule derrière babe. il comble les quelques centimètres qui les séparent et love sa peau contre la sienne. le contact est merveilleux. il se colle à elle, poitrine contre poitrine, jusqu’à entendre les battements de son cœur résonner en rythme avec les siens. ses mains expertes explorent l’étendue de son dos, montent et descendent le long de sa colonne vertébrale. il enfouie son visage dans son cou et s’enivre de son odeur. les mains posées sur ses reins, il tire son bassin contre le sien. il pourrait jouer à ce jeu toute une vie. à ce jeu il n’y a pas de perdant. à ce genre de jeu stig ne prend jamais de détours. il ne passe jamais son tour. il veut jouer avec babe jusqu’à l’infini.
entre elle et lui, il y a ça. il y a ces moments de communion, d’union. un accord sans pareil. ces moments fragiles. ces moments chouettes. ces moments plein d’espoir. entre elle et lui y’a cette chimie qui défie toutes les règles et conventions. entre elle et lui ce sont des heures d’or où son cœur si souvent immobile repointe et se remet au travail, même traversée d’une flèche cupide. entre elle et lui il y a tout. et il pourrait y avoir bien plus.
sans elle il deviendrait flou. sans elle il redeviendrait l’ombre de lui.
mais lui dire je t’aime est interdit. il ne sait même pas s’il l’aime, babe. il se passe quelque chose. il se mentirai de le nier. ce serait un abruti idiot d’ignorer l’évidence. il cherche ses yeux. il ne recherche pas quelqu’un pour être deux. il recherche simplement quelqu’un pour ne pas se laisser dévorer par sa solitude, son animal pour qui il est l’esclave. il ne sait pas s’il l’aime. il n’a jamais appris à aimer. est-ce que c’est aimer, vouloir passer l’éternité dans la chaleur de ses bras ?
tito il s’en remettra, parce que c’est un grand garçon (parce qu’il est sûrement en train de m’oublier sous les mains d’un autre), murmure-t-il du bout de ses lèvres posées tout contre son oreille. doucement ses mains la serre un peu plus contre lui, et il sent le désir monter en lui.
un jour peut-être son cœur fera la loi. un jour peut-être il fera un choix. il pense, doucement, qu’un jour peut-être il sera à quelqu’un. peut-être à babe. peut-être à une autre sirène, peut-être à un autre dieu. stig il n’est pas fait pour être deux. stig il ne pourrait pas assumer, être à deux. il préfère ce qu’il a là. maintenant. ces moments où le temps se suspend. ces moments haletants.
je veux pas qu’on réfléchisse à ça, babe, qu’il dit avec douceur. des mots qu’il atténue en posant ses lèvres contre la peau de son cou, contre son épaule.
je veux pas qu’on se fatigue à penser à ça, qu’il continue avec autant de tendresse. des mots qu’il accompagne de baisers qui le ramènent jusqu’à sa joue. il décroche ses lèvres lorsque celles-ci touchent les commissures de celles de babe.
il relève la tête, cherche ses yeux.
je veux juste vivre ce qu’il y a, là, entre toi et moi. il ne sait pas ce que ça veut dire. il en sourit, parce qu’ils trouvent ses mots jolis, joliment vide, joliment plein de sens aussi. il l’enlace. son index contre la peau de son dos dessine son nom. babe. et le sien. stig. elle et lui. for alltid, qu’il termine, un souhait caché derrière sa langue natale.
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Mar 18 Avr - 19:53
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babe oublie toujours de réfléchir avec stigo. pourtant l’esprit il gueule, il beugle des ordres mais le cœur le met en sourdine. c’est pas important les neurones, c’est pas important la raison, la seule chose qui importe c’est stig et ses yeux qui la détaillent, stig et son désir d’elle, stig et stig et stig.
que stig.
« faut pas ! »
le cœur se réveille un peu, engourdi.
« tu tombes pas amoureux, jamais. »
le cœur grimace un peu.
« mais pourquoi ? c’est nul la solitude. »
le cerveau grogne, le menace.
« tu te souviens de clyde ?
le cœur s’agace lentement. c’est un sujet qui fâche, on sujet dont on parle pas ; jamais.
« c’est pas le sujet ! »
et le cerveau l’achève de sa terrible vérité :
« y’a rien qui te dit que stig, c’est pas un futur clyde. un mec qui baisera babe et qui nous laissera derrière, toi surtout. »
alors le cœur boude, le cœur ne dit plus rien, le cœur n’a plus d’arguments. mais stig, c’est… c’est stig. c’est pas pareil… pourtant, le cœur il s’était promis de jamais réessayer, de plus jamais mettre sa vie en jeu. babe elle l’avait cadenassé mais y’a pas longtemps, elle a commencé à s’dire qu’avec stig… ça pourrait fonctionner ? alors elle l’a libéré.
et le cœur, il est intrépide. le cœur, il aime aimer. le cœur, il a un favori : c’est stig.
avec n’importe qui d’autre, babe aurait pu être outrée que stig la déshabille sans lui demander… mais babe, elle aime qu’il soit spontané. et quand les peaux flirtent l’une avec l’autre, quand les peaux se touchent, y’a un soupir de plaisir qui s’échappe.
et le cœur qui continue de râler.
« mais stig… »
elle marmonne, voix boudeuse à l’appui. c’est de la triche, qu’elle a envie d’ajouter. babe, elle réfléchit jamais beaucoup beaucoup mais quand même un peu plus. et leur relation, c’est un sujet qu’elle veut aborder…
même si lentement, le cœur commence à se rétracter. à marmonner des « j’ai pas envie de me sacrifier » alors babe elle commence à douter un peu aussi. babe, elle laisse jamais vraiment le cœur s’exprimer depuis clyde… elle préfère aimer de manière momentané, ne pas s’emballer.
tito il s’en remettra, parce que c’est un grand garçon
elle hoche la tête. c’est vrai, c’est un grand garçon… mais c’est pas une pointe de regret qu’elle entend dans sa voix ? est-ce que stig il aimerait pas que tito il garde ses fesses juste pour lui ? parce que babe elle sait que tito il aime bien batifoler. tito, il est un peu comme elle…
sauf que elle, elle a changé depuis stig.
après, elle sait pas babe si tito il a pas changé aussi avec stig.
problèmes à l’horizon, babe veut pas réfléchir à ça. tito c’est tito, babe c’est babe, stig c’est stig. babe et tito c’est une chose, babe et stig c’est une autre chose…
stig et tito…
frisson désagréable qui remonte l’échine. le meilleur ami avec l’homme qui en a fait sa possession, l’homme pour qui elle serait capable d’oublier les déceptions passées.
et stig il recommence à tricher en embrassant la peau dénudée.
je veux pas qu’on réfléchisse à ça, babe
il a raison, elle veut pas non plus. dès qu’elle y réfléchit un peu, y’a le cœur qui valdingue, y’a le cœur qu’a des nausées. et quand il plonge ses mirettes dans les siennes, quand elle découvre de nouveaux ciels étoilés et inconnus, elle s’dit qu’au fond c’est pas important.
c’est pas grave si son cœur s’emballe quand il est là, c’est pas grave si elle pense à lui tout le temps, si elle voit son visage s’dessiner dans les nuages et créer des nouvelles constellations. c’est pas grave si elle a envie de le voir tous les jours… c’est comme luka, hein ? elle veut le voir souvent, et elle y pense souvent.
mais un peu moins quand stig est là… et ça, c’est pas bien. faut pas oublier luka.
et il baragouine quelque chose dans sa langue natale, norvégien elle pense. c’est joli mais elle comprend pas et elle s’sent un peu stupide d’un coup.
« tu me donne des cours des langue ? »
elle demande avec un clin d’œil et un air enjôleur.
« ça veut dire quoi tes jolis mots ? »
elle demande encore. elle passe une main contre sa joue, continue sa course jusqu’à ses cheveux qu’elle empoigne un peu plus fermement, picore ses lèvres de bisous-galaxies.
« tu dois m’trouver stupide, je sais jamais rien moi… »
elle marmonne, un peu triste. mais elle se ressaisit vite : stig il veut la voir quand même, malgré le fait qu’elle soit un peu nunuche des fois, qu’elle sache pas grand-chose. alors c’est pas la question. alors elle picore ses joues, ses paupières qu’elle le force à abaisser, le lobe de son oreille.
« serre-moi fort contre toi, s’il te plaît… »
elle ronronne tout contre son oreille, l’envie d’oublier, de s’oublier, de n’être qu’un seul être avec quelqu’un d’autre, avec stig. penser qu’à lui, par tous les pores, pour mieux se panser plus tard. parce qu’elle le devine, babe, qu’avec stig ce sera jamais facile. qu’un avenir, ils en ont pas forcément un…
eux, les deux gamins qui n’ont rien.
eux, les deux gamins qui s’font souvent parler comme des chiens.
eux, les deux gamins qui pensent rarement à demain.
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Dim 30 Avr - 16:33
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Il est pris de vertiges.
Des bons vertiges.
Des beaux vertiges.
Ceux que l’on peut chanter. Ceux que l’on peut rêver. Ceux qu’il ne voudrait jamais chasser.
Tout comme il n’a aucune envie de chasser ce désir fou qui le fait frémir. Il sent que son cœur est transi, que son cœur a cessé de se battre contre les sentiments qui cognent, qu’il a cessé d’être sourd. Qu’il est prêt à ce qu’on lui fasse du mal.
Stig connait les frissons qui le parcourent. Il connait ces émotions, qu’il efface en général. Mais qui lui coupent le souffle avec elle, aujourd’hui. Stig, il connait ces moments. Lorsque tout semble infini, lorsqu’il serait prêt à donner à l’autre son cœur sans hésiter. Mais il sait que gentiment tout peut s’écrouler rapidement. Il connait ces moments.
Mais celui-ci a un goût particulier.
Tout est différent, avec Babe. Avec elle il baisse les armes. Avec elle il se laisse porter par le courant. Il sait qu’avec elle, il n’a rien à redouter. Il sait que, dans ses griffes, sous ses mains, dans ses bras, contre son cœur, il sait que lover contre elle, il n’a pas à avoir peur. Ou juste un peu.
Pour elle.
Avec Babe il ne réfléchit pas. Et c’est peut-être pour cela qu’il se laisse lentement emporter par ces beaux nuages blancs. Avec Babe il n’est mû que par ses impulsions. Que par ses instincts. Ses instincts qui lui soufflent de plonger. De sauter yeux fermés. De se perdre dans la chaleur de ses étreintes. Sa beauté sauvage le désarçonne si brutalement à chaque fois que Babe le traverse de son regard. Son toucher l’électrise. Ses mots se perdent dans sa tête. Ils n’ont aucun sens. Même s’il les trouve beaux. Harmonieux.
Son cœur bat d’une drôle de cadence.
Il soupire longuement. Et il la serre contre lui, à la folie, il répond à sa demande avec toute la ferveur possible. Une main se perd dans ses cheveux, l’autre se faufile en bas de son dos. Il contracte ses muscles pour tuer toute tentative de fuite. Il s’empare d’elle et se promet de ne jamais s’en défaire. Elle est sienne. Maintenant. Demain. Toujours.
Juste …
Ne me laisse jamais te faire du mal ?
Ne me laisse jamais te briser le cœur ?
Ne me laisse jamais.
Tais-toi murmure-t-il en posant son index sur ses lèvres qu’il ne tarde pas à réclamer comme siennes.
Il l’embrasse et lui montre à quel point il brûle.
De désir.
D’elle.
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Mar 2 Mai - 20:14
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stig, c’est la douceur.
babe, elle a le cœur qui explose à son contact.
de douleur.
d’amour.
de sentiments confus.
de paradoxes en bouteilles.
de rêves éveillés.
elle a l’sang qui vibre dans ses tempes alors que les opales s’emmêlent, que les doigts se frôlent, que les peaux se touchent. y’a les cœurs reliés par le fil rouge qui battent fort, même écho qui les accueille de boom, boom incessants. mais c’est pas une mélopée agaçante ni effrayante, c’est une sérénade toute douce qui la rassure, l’apaise.
avec stig, babe elle devient invincible, petite boule brûlante et éclatante, géante, béhémoth parmi les hommes. elle se sent capable de tout : retrouver un travail, avoir un chez elle… elle se sent capable d’être heureuse. alors babe, ça l’effraie un peu aussi.
mais babe, elle arrive plus à réfléchir.
Juste … Tais-toi
avec n’importe qui d’autre, babe elle se serait agacée, l’aurait envoyé valser. babe et son caractère de feu, babe et son petit nez retroussé avec dégoût quand on lui parle comme un objet, quand on lui donne des ordres qu’elle veut pas suivre…
mais c’est stig. c’est murmuré avec douceur alors que les lèvres se pressent les unes contre les autres. y’a la tête vide, les mains qui cherchent la peau, les vêtements qui sont oubliés dans un coin et les corps qui s’embrassent, les corps qui s’aiment. alors babe elle répond rien. y'a plus rien à dire.
y’a plus rien qui existe, juste stig et babe.
y’a plus rien qui importe, juste stig et babe.
même si, dans cette étreinte où les corps se consument, les cœurs s’effritent, se démolissent.
dans la chaleur de la passion, c’est l’amour qui va se transformer en cendres.
c’est eux-mêmes qu’ils risquent de perdre… en plus de la liberté tant chérie.


RP TERMINÉ.
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