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Nora Baker
lost in the world
Nora Baker
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Dim 18 Fév - 21:05
Nora Baker
L’homme qui lui fait face a des allures de prédateur. Cinq minutes plus tôt, il n’a pas apprécié d’être reconduit par la femme qui, lors de leur toute première rencontre, lui a promis d’être disponible pour satisfaire chacune de ses demandes. « Nora, Nora, Nora… » Répète-t-il en hochant la tête, l’air profondément désolé pour elle. James Cooper - ou monsieur Cooper, comme il tient à se faire appeler - est un individu peu appréciable ; il exige beaucoup, remercie peu et méprise profondément tout ce qui ne lui ressemble pas. S’il tolère la présence de Nora, c’est parce-qu’elle s’applique à être une femme supportable en étant dévouée et toujours discrète. Si elle s’intéresse à lui, ça n’est que pour deux raisons : sa richesse et la fréquence de ses visites au Golden Gates.
« Vous m’aviez donné votre parole, Nora. » « Et je peux la tenir. » Elle connait les prostituées qui se fondent le mieux dans le décor du Golden Gates, celles qui savent tenir une conversation avant d’exposer leurs prix. D’un geste de la main, l’homme capricieux balaie son idée. Dans tout Liberty, il n’y a pas une pute qui ait les mêmes lèvres, la même poitrine et les mêmes fesses que Nora Baker. Il le sait ; toutes les femmes sont uniques. « Quand j’accepte de vous faire une faveur, la moindre des choses serait de me rendre la pareille. » Piégée dans les toilettes pour femmes par un homme frustré et blessé, Nora commence à s’agacer. Sans couper l’appel en cours, l’hôtesse dépose son téléphone portable sur le bord de l’évier. « Je crois, Monsieur Cooper, que vous n’avez pas tout à fait bien compris le but de ma démarche, dit-elle assez lentement pour lui laisser le temps de réaliser l’offense. En voulant bien vous inviter à des évènements réservés aux clients les plus importants du casino, c’est une faveur que je vous fais. » Elle se rapproche pour mieux le toiser. « Comme vous n’avez assisté à aucun combat, nous n’avons qu’à prétendre qu’il ne s’est jamais rien passé. Qu’en dites-vous ? »

En guise de réponse, il l’attrape par la gorge. Au même moment, Nora dégaine une arme qu’elle appuie contre sa mâchoire. James Williams ricane, peut-être pour la forme, peut-être pour se moquer de la taille du canon. Le flingue est petit, loin d’être impressionnant, mais reste pratique. Il était caché juste sous sa jupe, bien accroché à la jarretière. Quand le geste est assez rapide, l’ennemi ne réalise le danger qu’une fois que le métal est tout contre la peau, prêt à la trouer. « Ce n’est pas une manière de traiter ses clients. », essaye James Cooper en éloignant ses doigts de la gorge. Il est un peu moins sûr de lui maintenant qu’une arme menace de lui éclater une partie du visage. « Ce n’est pas non plus une manière de traiter les femmes. » Nora ne tirera jamais. Elle n’a jamais tué personne, ne compte pas commencer ce soir et, de toute façon, elle n’est même pas certaine que le revolver soit chargé. Son arme lui sert plus d’accessoire de mise en scène plutôt que d’engin de défense. « Je connais les Lynch. » « Oh, vous les connaissez ? Elle le demande comme s’il s’agissait d’une incroyable coïncidence. Et vous pensez que Briana Lynch estime les hommes dans votre genre ? ». L’air suffisant, il dit : « Je pense qu’elle estime nos accords. » A ça, Nora ne répond rien ; elle réalise simplement l’ampleur de sa connerie.

« Vous n’allez pas me tuer. » Nora le sait, mais James Cooper l’a dit sans en être véritablement persuadé. Rien ne transparaît sur son visage : ni la détermination des tueurs, ni la panique des gens dépassés. Elle réfléchit. Si elle baisse son arme, il pourrait l’attaquer. Si elle lui ordonne de partir, il pourrait avoir envie de se venger à un autre moment ou rapporter l’incident. Un instant, Nora s’imagine que sa seule issue serait de baisser les bras et d’écarter les cuisses. Sa fierté l’oblige à ne pas céder. « Allez, Nora. » Comme le petit diable sur son épaule qui voudrait la pousser au pire, à commettre une erreur, n’importe quoi pour lui permettre de reprendre l’avantage. Comme aux jeux, tant qu’elle n’aura pas trouvé la combinaison la plus avantageuse pour elle et la plus désavantageuse pour son adversaire, Nora ne bougera pas.

Secrètement, elle espère que Rafael a été assez curieux pour ne pas raccrocher et tout écouter.« Je suppose que nous allons passer encore un peu de temps dans les toilettes pour femmes du casino. »


Dernière édition par Nora Baker le Dim 25 Fév - 18:37, édité 1 fois
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Rafael Rivera
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Dim 25 Fév - 0:37
Rafael Rivera
Celui qui pense pouvoir sournoisement et malhonnêtement négocier avec les Black Foxes se trompe sur toute la ligne. Rafael sent l'agacement monter en lui, ainsi que de l'adrénaline. Beaucoup d'adrénaline. Sa poigne se resserre sur son téléphone, alors que ses pas s'accélèrent en direction du Golden Gates. Il n'a pas prit la peine de garer sa Harley, et a brusquement lâché son casque sur une des deux poignée. C'est en entrant qu'il fait un rapide signe au portier, qui sait très bien qui il est. Il rétorque en acquiesçant. Le visage de Rafael est rarement aussi fermé. Sa peau est brûlante de colère, mais son apparence est paradoxalement glaciale. Il était pourtant dans un bon jour. Énerver Rafael Rivera n'est pas une mince affaire. Le faire se déplacer non plus. Il n'aurait pas pu ne pas agir. Impossible. Il fallait même qu'il vienne en personne. Il n'aurait pas pu se le pardonner, sinon. Si Rafael est rarement échauffé sur les nerfs à ce point, c'est bien parce qu'on ne veut pas le voir dans cet état. Ceux qui ont eu le malheur de subir ses mots, ses coups ou même ses regards s'en souviennent. Parce qu'il n'est pas seulement violent lorsque nécessaire, non, il est bien plus que ça. Il est intelligent. Son esprit reste parfaitement en place, encore plus en alerte et même lucide, lorsqu'il est énervé. Encore plus que quand il est parfaitement calme. C'est dans l'excitation qu'il prend les meilleurs décisions et que lui viennent les plus ingénieuses idées. Et ici, là, maintenant, il s'agit d'une ordure de plus à enterrer - au sens figuré, assurément. Il s'agit aussi de Nora Baker. Rafael ne se déplace pas pour juste calmer le jeu. Il ne vient pas non plus aider une demoiselle en détresse. Il vient rappeler les règles de la vie à un enculé de première. Rétablir la réalité. Lui secouer les idées, un peu violemment. Rafael n'a jamais supporté les prétentieux qui se donnent le droit de marcher sur la vie des autres tout simplement parce que leur compte en banque affiche un score digne des tableaux montés par les chercheurs en économie mondiale. Sauf qu'un homme riche n'est pas un homme qui a gagné sa vie seul. Un homme riche est un lâche s'il se dit s'être "construit seul". Un homme riche peut être bon, s'il est humble. Mais un homme riche et prétentieux, qui s'en prend aux femmes parce qu'il n'a pas pu insérer la seule preuve de sa virilité (et encore) dans un creux féminin, n'est rien d'autre qu'un profiteur. Un profiteur des luxures sombres que peut proposer la vie. Rafael sait exactement à quoi s'attendre. Il n'a ni peur, et n'appréhende pas. Il se sait bien plus respectable qu'un vaurien comme celui qui tente de nuire à Nora. Personne ne peut nuire à Nora. Personne ne peut nuire aux Black Foxes.
Rafael a une confiance totale en sa partenaire, et inversement. Il entend la voix familière de Nora, et voit déjà la scène avant même d'y prendre place. Il se tient désormais juste derrière la porte. A quelques centimètres. Toilettes pour femmes du casino. Got it. Il attend le bon moment. Puis vient l'instant où tout peut déraper si quelques secondes supplémentaires se passent. L'instant idéal, puisque c'est là où le salaud est le plus vulnérable : juste avant d'attaquer. Rafael pousse la porte d'un coup décisif.- Quel parfait endroit pour exprimer ses pulsions sexuelles et cracher sa frustration. Le type, surpris, lâche prise, ce qui laisse le temps à Nora de s'éloigner un peu. Rafael vient se placer tout près de lui, le dos posé contre la pierre froide. Il esquisse un sourire, sort son paquet de cigarettes pour s'en griller une, et tend le paquet à Cooper. En tendant son bras et en attirant le regard de ce dernier vers sa manche, Rafael laisse volontairement apparaître l'arme qu'il dissimule à l'intérieur sa veste. - C'est vrai qu'elle est jolie, hein, James. Il tire quelques taffes. - Mais t'as pas choisi la bonne. Un sourire assassin suivi du regard qui va avec se pointent sur son visage de lâche. - J'me suis renseigné sur toi, James. Ton palmarès est plutôt pas mal. Tu m'as tout l'air d'avoir réussi ta vie... Ce serait dommage que tout s'arrête, du jour au lendemain, tu vois le genre ? Il lance un regard en direction de Nora, pour s'assurer que la situation lui convient mieux maintenant qu'ils sont en position de force. Elle pointe toujours son arme en sa direction. - Tu sais, Nora et moi, on sait très bien ce qu'on fait. Toi en revanche, tu m'as l'air un peu pâlot. Et pas très bavard. Rafael lui donne un coup dans l'épaule, presque amical. Tout est dans la provocation subtile. Il ne veut pas l'énerver, mais le ridiculiser.

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Dim 4 Mar - 21:37
Nora Baker
Quelques millisecondes d’incertitude succèdent au moment où la porte s’ouvre brutalement. Nora discerne un éclat d’espoir sur la face de James ; il imagine déjà se servir de l’inconnu comme d’un témoin pour incriminer l’hôtesse. Il entrouvre la bouche pour remercier le bon Dieu de ne pas l’avoir abandonné et, très rapidement, déchante. L’inconnu n’est pas son messie, ça n’est que Rafael venu lui apprendre deux-trois trucs sur les femmes et le danger qu’elles sont susceptibles de représenter, notamment lorsqu’elles sont affiliées à un gang. James tire sur le col de sa chemise ; il n’est pas habitué à se retrouver pris au piège de la sorte. A l’inverse, Nora jubile. Il n’y a rien de plus jouissif que d’avoir l’avantage sur un homme grossier et trop habitué à dominer.
Offusqué par tant de familiarité, ça n’est seulement quand Rafael lui tape sur l’épaule qu’il se décide enfin à réagir : « Putain mais vous êtes qui ? » Il frappe sur l’avant-bras pour éloigner la main. « Son putain de mac ? » Exaspérée, elle expulse tout l’air dans ses poumons. Elle s’étonne toujours de ces hommes qui possèdent tout, à l’exception d’un peu de bon sens.

« James, prends le temps de réfléchir avant de parler. » Ce n’est pas proféré comme une menace mais Nora sous-entend peut-être que s’il n’arrête pas de la traiter de pute, elle pourrait avoir envie de lui enfoncer le canon de son arme très profond dans la gorge. Juste pour le plaisir de l’entendre s’étrangler et essayer de la supplier d’arrêter. « Et n’oublie pas tes bonnes manières. » Comme elle n’a pas baissé sa garde et que Rafael est à proximité de lui, le client du casino s’empêche de répondre quelque chose qui pourrait être mal pris. Il encaisse l’infantilisation. « Bien. Que voulez-vous ? De l’argent ? » Nora ricane. Son argent, c’est ce qu’elle voulait avant qu’il ne décide de la suivre dans ces toilettes pour tenter l’agression sexuelle. Désormais, elle souhaiterait qu’il se sente humilié au point d’avoir terriblement honte de rapporter l’altercation, au point que l’idée de se venger des black foxes disparaisse totalement de son esprit. Le mettre en application semble plus complexe que le désirer profondément. « Tu penses pouvoir t’en sortir aussi facilement ? » « Tout l’argent que vous voudrez, je vous le donnerai. » En plus d’être indécente, la proposition est révoltante. Ses yeux se plantent dans ceux de Rafael et elle lui dit : « Peut-être qu’on a oublié de lui mentionner les bases de la survie à Liberty. » Elle ferme un œil pour mieux viser le front, le cœur, puis les couilles. « Le plus important, je crois, c’est de bien connaître sa proie. » Pour James, Nora n’est que Nora, une hôtesse du Golden Gates, du personnel à son service. Jamais il n’aurait cru qu’elle pouvait cacher un flingue sous sa jupe.

« Il se trouve que ta proie pense que les prédateurs comme toi devraient être punis. » « Nora … » Elle n’entend pas la supplique. « Et pas seulement en étant débarrassés d’une coquette somme d’argent. » Il insiste : « Nora … » Alors elle lui précise : « Ta proie n’est pas non plus ouverte à la négociation. » James Cooper écarquille les yeux comme s’il la voyait pour la première fois. Il balbutie quelque chose qui ressemble à : « Vous n’allez quand même pas me tuer pour ça ? » Et pour se convaincre qu’ils ne le feront pas, ou les convaincre que c’est une mauvaise idée, il expose son raisonnement : l’assassinat manquerait de discrétion, le cadavre serait trop compliqué à dissimuler le temps de l’évacuer, sans penser à la scène de crime qu’il faudrait nettoyer. Quand il a terminé, personne ne réagit. Il n’est même pas sûr d’avoir été écouté. Alors son instinct de survie l’oblige à pivoter vers Rafael et à lui enfoncer son poing dans le visage.
James Cooper en est convaincu, il va sortir de ces chiottes, et ça sera lui qui les fera exécuter.
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