we sink lost in the world

sous le soleil brûlant du qatar, baako ferme les yeux. il s'imagine brûler sous sa chaleur, finir cendres dans l'océan de sable qui l'entoure. et puis. puis il y a la voix du prince qatari qui s'élève pour le rappeler à l'ordre.
– suis-moi, qu'il lui répète.
suis-moi. mélodie enchanteresse qui le ramène à lui, l'obligeant à continuer son chemin. il voudrait courir, baako, comme bayek. il voudrait courir dans ce désert immense, s'effondrer et se relever avec agilité comme ce dernier. gamin des contrées ghanéennes, de la nouvelle amérique, il ne sait pas faire. ça, tout ça, c'est nouveau. ça le prend aux tripes, le fait voyager dans un nouveau monde, quatrième dimension dont il serait le roi. bayek l'emmène jusqu'à une dune aux allures de petite montagne, cachette parfaite contre les rayons de la planète volcan. il s'écroule après lui, sourire aux lèvres et cœur à deux doigts de s'échapper de sa poitrine. il est heureux, baako, plus qu'il ne l'a été depuis des années. il est toujours heureux avec bayek - comme s'il n'attendait que lui pour l'être. peut-être que c'est vrai. peut-être que le destin a voulu qu'ils se trouvent, s'attrapent et ne se lâchent plus.
– c'est beau.
le qatar, l'orient, la vie, le monde, lui.
– j'aimerais vivre ici.
au qatar, en orient, avec lui.
la lumière du soleil pourrait l'aveugler mais baako, il fixe l'horizon, infini, plein de promesses. il veut tout imprimer, garder un souvenir de cette immensité - comme si c'était la dernière fois qu'il serait témoin de sa beauté.
– baako ?
les iris qui dévient enfin, se pose sur un jeune bayek, gamin de l'orient, au regard malicieux.
– oui ?
– tu serais cap de m'embrasser ?
silence. cœur qui bat vite, trop vite. il ne répond rien, baako. il ne répond rien, ce sont ses lèvres sur celles du qatari qui font le travail. il ne sait pas ce qui lui prend mais il aime ça. il aime le goût des lippes de bayek. il aime cette proximité. il aime tout. et quand il revient à lui, voulant s'éloigner, la réponse de ce dernier l'en empêche.
jusqu'au néant.
jusqu'à ce que la lucidité reprenne le dessus.
bayek se détache, lui donne un coup sur l'épaule plus avec douceur et affection qu'autre chose. et baako le regarde, surpris, perdu, un peu tout à la fois. il n'a pas la moindre idée de ce qui vient de se passer.
– c'était quoi ça ?
puis un rire.
un rire qui s'étend, vole dans les airs.
puis un second rire qui se mêle à la danse.
deux gamins hilares sous les dunes.

ce que j'ai pensé de ta fiche: ton histoire m'a grave fait penser au film moonlight je te valide avec grand plaisir mon bb

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Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous

Maintenant que tu fais partie de la bande, tu peux recenser ton métier, poster un scénario ou des pré-liens et bien entendu, te chercher des liens en postant ta fiche

Pour finir, n'oublie pas de faire un tour dans le flood et dans les jeux

Amuse-toi bien sur litw