n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

come back home (cass)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Mar 25 Juil - 14:51
Invité

CASS ☾ EREN
☄ come back home

tenue &cheveux t'es yeux suivent une dernière fois ces lignes, propres et bienveillantes. ces lignes qui te font parfois perdre un peu trop de temps, parce que tu t'y perds. un soupire, tu t'étires et tu passes t'es bras en arrière, histoire d'étirer t'es membres et d'y extirper cette fatigue qui t'enlace. t'es pensées s'en vont -s'envolent. et sauvage tu t'écartes de ton bureau pour te jeter dans la salle de bain. tu enfiles une tenue que tu juges plus approprié -toi, sous cette extravagance que tu portes si bien. tu tires sur ton jean noir qui te colle à la peau. tu ajustes t'es cheveux (un peu en bataille). tu prends ton téléphone, t'es papiers : tu t'enfuis. papa est absent. maman te regarde sauter de l'escalier et sortir de la maison en courant. heureux, le sourire aux lèvres. -oui, trop heureux. elle se taira, parce qu'elle sait que tu gagneras encore ce combat si elle l'engage.

tu dévales cette rue qui t'as vu grandir, qui t'as vu souffrir -pleurer et rire, t'es écouteurs dans les oreilles. tu passes devant ces maisons qui te sont si familières et parfois même, des bras se lèves et te salues. tu fais de même, en coup de vent bien sûr : parce que tu as mieux à faire. tu as mieux à voir. lui. tu lui as donné une heure, tu y seras comme prévu (comme toujours).

l'on te voit, l'on te reconnaît. toi et ta chevelure rose. encore un ackerman. jugé, petit dernier. euphorie qui te donne cette envie de vivre, tu les emmerdes. oui toi, ce petit prince aux envies trop grandes et trop pressées. tu cours, encore et encore. avec ce même rictus perché sur t'es lèvres charnues. gamin qui se plaît à s'épuiser, gamin qui se plaît à jouer. tu contournes les rues bondées, grimpant sur quelques murs au passage : tu ne vas pas t'encombrer d'une minute de retard : ça non.

tu aperçois cette petite végétation au loin. puis cette silhouette. la sienne. les larmes te viennes, de joie, d'amour. mais elles ne s'enfuient pas (pas cette fois). ta cavale se stoppe, tu marches pour les derniers mètres, comme si de rien n'était. comme si, tu n'étais pas là pour quelque chose de trop important pour ce coeur trop fragile qu'est le tiens. oniisan ! cette voix peut-être trop aiguë, trop enfantine. mais c'est la tienne. la seule chose que tu trouves à faire c'est de venir dans ses bras, t'y jetant presque pour t'y blottir. tu m'as manqué. il le sait. il te connaît, au final. tu te décale un peu, le regardant avec ce sourire qui n'est qu'à lui. tu vas bien ? t'as l'air un peu fatigué. -je suis content qu'on puisse se voir ! t'es paroles sont accompagnées par un grand geste de t'es bras, qui illustre peut-être t'es mots (à une faible échelle). et tu continues de le regarder lui. -cet être que tu chéris tant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Sam 29 Juil - 13:11
Invité


☆ ☆ ☆

y'a qu'à attendre. attendre la fin du monde, peut-être. attendre le déluge, peut-être. attendre que ça tombe, peut-être. puis disparaître. y'a pas de sauvetage en fin de route, y'a pas de quoi se vanter d'être l'heureux élu d'un choix du seigneur. y'a qu'à attendre et voir ce qui se passe. il pousse un soupir, les mains bien flanquées dans les poches de son jean, il bouffe sa lèvre inférieure, cass. son pied frappe dans un caillou. il attend, le regard un peu ailleurs, les pensées disparates qui font salement battre son coeur. à se dire que rien va. ou qu'au contraire, ça se passe tellement bien qu'il devrait pas se faire des films - ou si, juste par ennui, le pur, le dur, qui rend plus énervant encore qu'à l'accoutumée. il tourne un peu en rond, dévisage les passants qui lui rendent bien - rien de plus beau que l'être humain et son jugement. autour c'est paisible, même passablement détendant. n'empêche que ça continue de l'angoisser un peu, cass. revoir la tête rose façon bonbons haribos à la fraise. revoir la tignasse fendre l'air, avec ses fringues bariolés aux couleurs de l'univers. celui qui grandit pas - ou qui veut pas grandir. qui abuse tellement des i dans ses propos que ça lui donnerait l'air d'une gamine en plein tokyo, qui sait faire la mignonne pour avoir son paquet de sucettes au thé vert. il manque quand même, eren. il manque souvent, eren.
puis d'un coup,
il sent son corps plus lourd, comme,
jeté vers l'arrière. il se retient quand même, force de l'équilibre. il sourit, sourit franchement cass parce que ça faisait une éternité - une heure ça tire sur une semaine au moins. il parle, parle eren parce que c'est bien un sujet qu'il gère autant que lui - mieux que lui. il sait enjoliver, rendre enthousiaste comme pas permis - d'une colline il en fait une montagne enneigée. il papillonne des cils, le regarde de haut en bas. rien de bien changé depuis - depuis le moment de la dispute, de la prise de bec qui aura valut une bagarre désamorcée - la chance malgré tout, parce qu'à papa, il lui aurait mis une belle branlée.
- nan ça va, j'vais bien. un mensonge ça tue jamais, un petit mensonge sur l'insomnie habituelle, sur le doute constant. sur l'envie de tirer une croix. partir, très loin. tout abandonner - eux dans le lot. il avale difficilement sa salive, passe une main sur l'épaule du jeune frère - si jeune. t'as l'air survolté, c'est bien. l'padre a pas déglingué ta bonne humeur. il se retient de l'insulter plus, d'en rajouter une couche qui pourrait lui signer son arrêt définitif aux enfers. il pousse un soupir, étire ses bras qu'il lève haut dans les airs, éveille ses muscles endormis - il est à peine dix-sept heures. ses doigts s'enroulent autour de son poignet, de quoi plus le lâcher au moins jusqu'à ce que la soirée se termine - y'a jamais assez de sa bonne humeur à voler, ou à tenter de comprendre, ce mystère dont seul le gris a bien peur, impossible de le déprimer à coup de morosité.
- j'ai grave la dalle.
puis dans le fond, cette histoire de secte, ça a jamais concerné personne. ackerman out.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Sam 29 Juil - 18:11
Invité

CASS ☾ EREN
☄ come back home

tenue &cheveux nan ça va, j'vais bien. tu sais qu'il te mens, cass. tu sais qu'il fait ça pour pas t'inquiéter, pour pas qu'tu poses trop de questions non plus, sûrement. tu respectes ses choix, ses valeurs, ses envies, ses dires. alors tu fais comme si tu ne savais pas, comme si, encore une fois, tu fermais les yeux. tu le fais trop souvent, pour tout, pour rien. alors c'est pas pour une fois de plus que tu perdras quoi que se soit. tu gardes ton sourire naturellement doux -parce que ton excitation et ton bonheur te pressent le coeur : surtout en sentant la main de ton aîné sur ton épaule. t'as l'air survolté, c'est bien. l'padre a pas déglingué ta bonne humeur. ils pourront dire ce qu'ils veulent : toi t'es toujours là à rire au milieu du malheur des autres. t'es toujours là à sourire, réconforter. tu t'laisses pas démonter, tu t'laisses pas pourrir. parce qu'au fond, qu'ils aillent se faire foutre. mh, tu sais, c'est pas parce que c'est la tête de la maison qu'il a forcément toujours raison. jeune adulte révolté par la figure paternelle, tu ne déroges pas à la règle de ton si jeune âge : mais toi, tu as des raisons. on ne crache pas sur celui qui représente ton imaginaire, on ne crache pas sur celui que tu portes au plus profond de ton coeur. j'ai grave la dalle. il a toujours eut ce vocabulaire désinvolte. toi, ça te faisait rire -même quand papa le reprenait. mh... oh! lala! une crêpe ?! j'en ai graaaave envie ! il n y a qu'avec cass que tu te laisses autant aller (chinho aussi, mais on pardonne), parce que tu te sens bien à ses côtés. t'es libres, t'es amoureux. t'es dans l'bonheur et personne pourrait t'enlever ça.

olala, que je suis content d'être avec toooi ! comme d'habitude. cass tu le laisses jamais tranquille. ou que quand il est à la maison (était) parce qu'il vivait au jour le jour ta petite vie parfois mouvementée, parfois monotone -mais même dans ce genre de plat tu en avais des choses à tirer. tu lui attrapes la main, sans aucune gêne, sans aucune honte et ton petit doigt s'emmêle au siens. les regards tu t'en fou, et de toute manière, ils savent tous ici que les ackerman sont bizarres : même entre eux. c'est bientôt la fin de l'année. j'en ai maaaaaaaarre. -tu crois que j'vais trouver c'que j'veux faire ? je sais toujours pas. ça inquiète maman, elle me saoule tout le temps avec ça. tu marches, et il sait que rester enfermer : c'est vraiment pas pour toi. ah oui ! normalement je dois participer à un concours ! tu viendras me voir ? ta passion. ce qui te fait sentir vivant, ce qui te fait respirer, vivre. ou plutôt survivre, ici. enfin, faut déjà voir si j'vais pouvoir m'échapper d'la maison, depuis ton départ papa me flic de fou. j'en peux plus. parce que t'es le dernier, t'es l'enfant roi -ouais, c'est bien beau ça. mais ils veulent pas qu'tu finisses (sûrement) comme ceux venus avant. alors tu manges un peu plus, parfois. olala et puis j'me suis acheté un gilet la dernière fois....... il est trop -trop -trop doux ma vie.

arrivés devant le marchand, tu lâches l'aîné en courant presque devant l'homme qui reconnait si facilement ta petite bouille. oniisan ! regarde, y a des nouveaux parfums... accroché au comptoir, t'es doigts sert un peu le bois, les yeux plein d'étoiles alors que tu lis et tu fixes les couleurs. un enfant. voilà ce que tu es.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Ven 4 Aoû - 13:04
Invité


☆ ☆ ☆

eren il sort tout droit d'un bouquin pour marmots. il incarne l'animal, le petit bestiau candide à la découverte de la méchanceté qui se termine par une résiliation. le chaton ou le chiot qui sait pas quoi faire de son existence à part regarder d'un air envieux la fenêtre ouverte. puis un jour, un beau jour d'une belle journée, il se décide à franchir le pas, s'éloigner, prendre son courage à deux mains. y'a pas vraiment de morale à la fin. il y est pas encore arrivé. et cass il se laisse entraîner, il écoute, l'oreille attentive à la moindre vibration qui pourrait trahir ses pensées les plus pures - comme si eren, il était incapable de la moindre once de rage. c'est rare, ça se voit pas, ou alors il l'étouffe au point d'en choper des ulcères. sans doute que dans le fond, les ackerman étaient pas si cons. après avoir enchaînés les ratures énervées contre l'univers, fallait bien que le petit dernier donne la sensation de perfection, de pactiser avec peter pan et toute sa clique. inspiration profonde, il hoche un peu faiblement la tête, cass, conscient de tout ce qui lui retombe dessus, de ce qu'il loupe. par choix, pas par nécessité. pas par obligation, juste pour l'abnégation. l'envie de tout faire, exploser,
en plusieurs morceaux,
dilapider,
partir avec.
et une fois que la bouffe lui titille les narines, il sort de sa lente descente, il remonte un peu. déploie un vague sourire maladroit, un peu sceptique aussi. le mec a pas l'air surpris de la réaction du plus jeune, il doit être du coin, et ses gazouillis doivent avoir le même effet que ceux d'un chat qui vient réveiller chaque matin son hôte, à une heure bien précise. il prend les devants.
- bonjour. ouais, faudrait pas être impoli. sucre et - pour lui - faites la surprise. haussement d'épaules, il sort le billet, lui rend le reste. y'a pas à attendre une éternité avant que ça vienne doucement posséder son estomac, le laissant gargouiller par la même occasion. il zieute le sol, s'arrête dans sa contemplation vide une fois qu'on lui tend l'objet du désir - des désirs. l'autre termine dans les paluches d'eren, un hochement de tête cordial alors qu'il reprend la marche, à pas trop savoir où il va.
- t'as l'temps en vrai. maman se gave d'un rien. il croque dans la pâte chaude, regrette son acte alors qu'elle vient de sortir de préparation. soupir, il frémit sous la violence thermique avant de reprendre. tu l'sauras bien assez tôt - et ouais, j'viendrais, t'inquiètes. pour le voir sauter de hauteurs flippantes, pour le voir oublier un instant ce qui a fait que ça se bascule, bouscule, se taule violemment la tronche. un peu de sa faute. parce que le rôle de l'aîné, c'était pas bon à porter, ça a craquelé jusqu'à étaler les restes - faut faire attention de pas buter dedans.
- vraiment, te prends pas la gueule avec les études - c'est pas déterminant. ça s'trouve d'ici là tu s'ras j'sais pas moi - cascadeur ou sportif de haut niveau. eren, à l'avenir le plus plausible, le plus beau aussi,
c'est pas comme si,
il le méritait pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Ven 4 Aoû - 21:02
Invité

CASS ☾ EREN
☄ come back home

tenue &cheveux  le sourire de ton aîné, c'est la plus belle chose au monde d'après t'es yeux frêles, limpides, timides. parfois tu aimerais avoir le pouvoir d'arrêter le temps, histoire de rester là à le contempler. rare, parfois un peu faux. et puis là, un peu à l'écart il t'offre ce que tu souhaites le plus. un moment de sa vie (infime), ensemble. il prend commande, toi tu restes là sans capter à te donner le pour, le contre du parfum que tu vas prendre. au final, lorsque tu lèves ton nez ; le plus âgé s'en ai chargé. tu t'en ta main comme si l'on t'apportait le bonheur sur un simple plateau. merci ! les yeux remplis de joie, ce doux mot est autant annoncé à l'inconnu qu'à ton frère. olala ! tu ne fais pas la même erreur que le premier, tu ne mords pas dedans, laissant ainsi t'es papilles intactes. et lorsque cass vient à se brûler (un peu), tu te retiens de rire (sournois-mais pas méchant). t'as l'temps en vrai. maman se gave d'un rien. il a surement raison. il l'a connaît mieux que toi, finalement. ta mère, tu l'aimes parce qu'elle t'as mis au monde mais vous partagez peu. oui, disons que tu n'es pas l'enfant le plus proche de t'es géniteurs... mais elle, elle est spécial. tu l'sauras bien assez tôt - et ouais, j'viendrais, t'inquiètes. tu n'entends que la fin de sa phrase : ton bonheur prend le dessus et ton sourire en témoigne. il fait l'effort de prendre ce vertige, il fait l'effort de se déplacer pour te regarder risquer ta mobilité chaque seconde. il prend son mal en patience, de devoir bouger sa tête tout le temps pour pouvoir suivre t'es mouvements... mais toi, tu ne vois qu'une seule chose : cass sera là et il te regardera.

tu ne veux vivre qu'à ses yeux, tu ne veux exister que si seulement ton aîné te reconnais. il est le plus important, dans tout ce foutoir. ooh! je suis si content ! lui cacher oralement serait du gâchis, autant t'exprimer naturellement à l'aide de cette joie poignante. vraiment, te prends pas la gueule avec les études - c'est pas déterminant. ça s'trouve d'ici là tu s'ras j'sais pas moi - cascadeur ou sportif de haut niveau. t'y avais jamais pensé, à tout ça. parce que tu n'aimes pas te projeter (ou tu n'en as simplement jamais eu l'habitude). cass il a toujours de bonnes idées, il a toujours réponse à tout... la crêpe entre les lèvres, tu le regardes avec des yeux ronds. ouais, ça c'est cool comme métiers. mais papa il acceptera jamais... sûrement parce que le petit dernier doit rattraper les aînés. qu'il doit au moins montrer le bon exemple (contrairement à certains). mais devenir l'image de la famille n'a jamais été dans t'es projets... loin de là, toi, l'enfant rebelle et désintéressé. au pire, papa c'est pas un problème... mh... je sais pas. cela ne t'ai jamais venu à l'esprit, vouloir faire bonne impression au prés du paternel... après tout, vue ta gueule... on aurait pas deviné. c'est à réfléchir ! cass il est fort. il est intelligent. tout ce qui sort de sa bouche, t'as l'impression c'est l'évangile.

habituellement agité, tu t'assoies sur l'un des bancs pour manger, t'es pupilles se levant -doucereuse, sur le corps de ton aîné. oniisan. en-cas déjà terminé, tu froisses un peu le papier entre t'es doigts. ta voix est plus calme. plus sereine. -toi, l'enfant. est-ce que c'est vrai. tu n'oses pas aller plus loin. t'es lèvres charnues se pinces un peu. ce que dit papa. tu sais bien que non. et puis parfois les questions se poussent dans ta petite tête. jusqu'à ce que tu te dises qu'au final, tu t'en fou. parce que même si c'est vrai. jamais tu ne renieras quoi que se soit venant du plus âgé.
parce que tu l'aimes.
et que c'est une chose dont tu ne douteras jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Mer 9 Aoû - 11:12
Invité


☆ ☆ ☆

papa, papa, l'éternel désarroi qui le pousse à -
avoir envie de tout casser. papa qu'a toujours été un frein à tout ce qu'il voulait. papa avec qui ça allait pas. papa dont il voulait rien savoir. papa qui selon lui, était de papa seulement le nom - pas une partie de lui. papa qu'était là, mais que cass voulait pas apercevoir. papa qui s'inquiète, papa qui donne des ordres - papa, tellement moins doux que maman, chef de famille qui veut se donner un genre en enfilant sa tenue treillis classe pour les jours de pluie. il revient sur le tapis, s'attaque au dernier pour qu'il suive pas les néfastes aventures du premier. à vouloir le retenir, parce que partir c'est bon pour ceux qui veulent fuir - cass a toujours été lâche qu'il répétait devant sa mère. cass, c'est un lâche, le lâche ultime dont on retrouve la trace qu'en fin de niveau, c'est lui qu'il faut affronter, qu'il faut boxer avant de devenir tout comme. cette image le fait sourire, un peu amer, un peu acide aussi. il inspire profondément, croque dans la bouffe sans attendre plus longtemps - un petit bonheur parmi d'autres qui ont du mal à se faire retenir. il s'inquiète pour eren, assez pour que ça grimpe dans son dos, des milliers d'insectes énervés qui triturent sa chair en pelote de nerfs. il doit faire les choses comme il faut, pour pas alimenter les tabous, pour pas devenir quelqu'un qu'aurait tout raté sous-prétexte qu'il aimait un peu trop - un peu trop cass. il se pose avec lui, en rajoute pas plus -
se délecte de l'instant,
du moment pas forcément divin,
banal à en pleurer des clous. qui devient subitement plus gênant, qui rend l'air plus lourd, le départ d'un orage au-dessus de sa tête. il mâche, avale lentement alors que ses pupilles viennent dessiner la tignasse bordélique et ô combien rose de son cadet.
- de ? que j'suis un triple b ? bon à rien, branleur et - ? merde c'est quoi l'dernier - il improvise sur le tas, retrouve pas l'ultime aberration dont il a été victime - dont il représente aussi parfaitement les couleurs. bancal. il se félicite d'avoir une mémoire qui flanche pas totalement, termine la crêpe sucrée avant de s'en laver les pattes avec la serviette rugueuse à souhait. il a pas envie de lui donner de réponse, il a pas envie de la jouer fouteur de merde, partisan d'une guerre qu'il a commencé - pour autant il a jamais demandé à ce qu'on s'allie ou qu'on aille contre lui. il a trouvé sa place sans demander un avis externe - à préférer qu'on se taise. j'sais pas eren. honnêtement. du peu que le père a pu l'ouvrir, c'était toujours pareil. du peu que le père a pu l'ouvrir, c'était toujours la même rengaine. à faire trop, à dire trop, à trop toujours en trop. il laisse un vague rire venir faire bouger sa gorge, il roule des iris, joint ses mains entre elles.
- en vrai, l'père a toujours eu l'habitude d'abuser, d’extrapoler à mort. quand j'me suis tiré sur tokyo, tu t'souviens qu'il était à ça d'dire que j'allais devenir un kamikaze ? il rigole à nouveau, plus sincèrement, plus détendu. il pousse un soupir, glisse quelques doigts dans ses cheveux bougeant à cause du léger vent. soi-disant qu'c'est les mères qui s'inquiètent. c'est lui ouais, il s'fait des films. j'suis pas torturé, victime d'abus, d'lavage de cerveau ou quoi - j'suis étrangement libre. il attrape les poignets du plus jeune, les serre avec délicatesse. il veut pas le faire partisan, ni lui faire comprendre - juste alléger son petit coeur déjà rongé par le doute.
- mais j'vais bien. 'fin, j'vais mieux si toi tu vas bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Dim 13 Aoû - 20:48
Invité

CASS ☾ EREN
☄ come back home

tenue &cheveux tu te sens un peu bête, là. les fesses posées sur un banc, aux côtés de ton frère. aux côtés de cet homme que tu portes sur un piédestal. tu te sens bête parce qu'au final tu fermeras encore les yeux. tu vas ignorer, tu vas faire comme si de rien n'était alors que tu as le mal derrière ta porte. tu vas faire comme si, tout allait bien. tu vas faire comme si...
non. cass est partit et sur ça, tu ne peux pas passer l'éponge. -ça tu peux pas l'effacer de ta tête, ça tu peux pas faire comme si ton cœur n'en souffrait pas. ignorant à moitié, tu toises la vérité et ton âme avec innocence en lui suppliant de ne rien te révéler (tout le temps). tu l'écoutes t'expliquer les choses à sa manière, avec ses mots, avec ses termes. non il est pas bon à rien. non c'est pas un branleur. non il est pas bancal. parce que cass il vit comme il en a envie. parce que cass il a fait sa vie -différemment des autres. mais il est là. il demeure et il contemple. il respire. -oui cass il est vivant et même parfois plus que toi.
tu n'arrives pas à lui en vouloir, à ce père trop étrange. t'arrives pas à lui dire merde, parce que c'est chez lui qu'tu vis. c'est grâce ou à cause de lui que t'es dans ce monde parfois trop cruel et incisif. mais ta conscience te blâme parfois et tu as envie de tout plaquer -de tout lui dire. qu'il a foutu la merde avec son caractère, qu'il est pas capable d'accepter son enfant et qu'c'est misérable. mais toi. toi tu te tais. parce que t'es le petit dernier -t'es le roi, mais ta voix, on l'entend pas. on s'en fou, parce que t'es trop jeune, t'es trop insouciant, insoucieux. alors ouais tu t'en branles.

mais j'vais bien. 'fin, j'vais mieux si toi tu vas bien. et parfois cass il te donne envie d'pleurer. parce qu'il est pas là -son absence elle est pas belle. mais les larmes ont envie de se montrer parce qu'à ses côtés t'es trop heureux, trop souriant. et savoir qu'il te voit, qu'il te remarque et qu'il se sent un peu concerné par ton bien être, là ça te tues. un peu, mais dans l'bon sens. oui, dans ton petit cœur fragile ça valse, ça danse. ça balance, ça fait mal et puis ça soulage. tu lui souris. au début. t'arrives qu'à ça, t'es bon qu'à ça, quand tu te retiens d'chialer.  je vais bien que quand je sais qu't'es pas mort. une touche d'humour sous son silence radio. mais jamais tu lui en voudras (de quoi que se soit) à cass.

parce que c'est ton héros.
c'est ce chevalier qui à la fin sauve toujours la princesse.
c'est ce mec qui est toujours plus fort que les autres et qui sauve les enfants.
-qui t'as sauvé, à toi.

pardon oniisan. pour la question. pour la gêne occasionnée, aussi. et puis pour tout. pour les cheveux roses qui font pas forcément très masculin. pour ton attitude parfois trop enfantine. pour ton refus de grandir. et pour s'accrocher autant à lui. -parce que ça doit pas être facile de t'avoir comme frère, hein eren. tu te lèves, d'un bond, et... oniisan, oniisan ! ça te dis pas, d'aller au zoo ? ou non ! à la fête foraine. ou non ! au cinéma ! oh, non non non ! à la mer aussi ! -oh oui ! ça fait longtemps ! mais ça. un autre jour il est tard. te voilà revenu à cette euphorie parfois trop maladive. oui, pauvre cass.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Lun 28 Aoû - 16:48
Invité


☆ ☆ ☆

eren l'esseulé. eren dont il envie les pulsions inconscientes mais qui, dont les retombées, pourraient le tuer. le tuer comme ça. le faire disparaître comme ça. comme un coup de vent en plein mois d'août, comme un tsunami tombant sur des côtes pourtant si paisibles. eren pas assez proche, ou justement trop de la réalité, eren qui va finir par s'y faire bouffer - se faire couler. et lui, lui qui peut pas y faire grand-chose, qui préfère faire continuer le délire, son osmose qui le pousse à tout voir en rose - cheveux y compris. alors cass il sourit, puis il ment aussi parce que ça fait partie du packaging, que l'un dans l'autre ça veut plus rien dire et qu'il doit donner un peu de sens à son manque de pertinence. lui qui perd toute crédibilité lorsqu'il lui pose ce genre de questions - de questions qui font mal. inspiration profonde, il bouffe sa lèvre inférieure, admettant un quelconque regret - c'est vrai qu'il aurait pu mieux faire cass, il aurait pu continuer dans la lignée de la famille idéale, pas tout faire péter, éviter que maman se mette à pleurer ou que papa ait préféré au silence cette nouvelle démence que celle de crier. il réfléchit, il pense un peu trop, si bien qu'il écoute plus trop l'ampoule électrique se mettre à grésiller - à de nouveau l'illuminer.
et y'a tellement de lumière qu'il est aveuglé,
aveuglé par ses propres idées, aveuglé,
par absolument tout. profonde amertume qui vient l'attraper, cass il préfère un peu bouger, alors il attrape les deux poignets de son frère, les serre entre ses doigts osseux - récupérer le contact, récupérer ce qui a été perdu dans son manque de tact et ses réactions trop compactes.
- arrête de t'excuser, en vrai. cass qui fronce les sourcils, cass qui se durcit en même temps qu'il s'adoucit, qui voudrait le secouer pour qu'il sorte de sa position trop soumise - trop propice à se prendre des coups. t'es pas obligé d'faire comme si tout allait bien, eren. tout va pas bien, tout va pas toujours bien. et t'as l'droit de l'ouvrir, t'as l'droit de la jouer comme papa, t'as l'droit de gueuler. il laisse se poser tout de même un rictus, lui donner le droit de le frapper, de le haïr, de le détester à un point où il pourra plus revenir en arrière - l'aîné ackerman qui cherche à terminer sur la potence, comme un besoin de reconnaissance ou qu'on lui dise qu'il a fauté, jusqu'à ce qu'enfin, touché par une divinité, il en tombe, il regrette.
- j'veux plus que tu t'excuses devant moi, jamais. une main remonte, vient ébouriffer la tignasse acidulée du plus jeune. t'as le droit de penser pareil qu'eux, si tu penses pareil qu'eux. t'as le droit de m'détester. j'pourrais pas t'en vouloir. cass le fautif, cass semi-dépressif, cass qui voit trop gris alors qu'on lui impose des toiles bien trop vives. cass qui tombe et qui en glousse, cass qui cherche à se faire dilapider,
démanteler,
pour une vie qu'il veut plus rêver.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

come back home (cass) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
come back home (cass)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» until you come back home (gabriel)
» 'til you find your way back home (jace)
» さよなら ☆ cass
» sadboy ☆ cass
» cass ackerman

+

Sauter vers: