n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

CÂLINS MÉTÉORES (ABBES)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

CÂLINS MÉTÉORES (ABBES) Empty
Mer 12 Avr - 22:46
Invité
il y a encore le goût de ses baisers clair de lune sur ses lippes, ses baisers coccinelles avec son menton qui caressait le sien et pourtant là ce sont ses poings qui s’abattent de toute la terreur qui encercle ses entrailles, qui martèle son myocarde qui ne cesse de battre pour la vengeance, sur l’asphalte y a de l’hémoglobine qui coule et elle en oublie de si c’est le sien ou si c’est celui de son adversaire, elle se prend une droite dans la face face étoile filante qui brise l’ovale de ses joues, cette nuit c’est sur ses peurs qu’elle dormira et qu’elle tentera d’étouffer mais ce sont surtout ses côtes qui l’empêcheront de fermer l’œil, elle réfléchit pas loen quand elle frappe et c’est pour cela qu’elle le fait de plus en plus fort, au moins elle s’dit qu’en faisant plein de bruit ce sont ses réminiscences qui prendront la fuite et qui la laisseront enfin en paix (mais t’es où putain io j’en ai marre d’te chercher) et cette fois c’est à terre qu’elle se retrouve et un râle de douleur qui s’échappe, dans un long soupir, dans un abandon qui n’était pas maîtrisé et c’est fini, ce combat est fini, mais pas la guerre qu’elle se mène avec son cœur qui fond, qui forme des sillons d’émotions brûlantes sur l’sol sur lequel elle a peur de marcher parce qu'elle veut pas avoir de contact avec elles.
le goût de ses baisers…
elle s’assoupit quelques secondes. trop de douleur irradiant ses membres. une main posée sur son estomac, une autre sur son crâne et ses yeux à moitié fermés, qui voudraient l'être à jamais.
- loen ?
- ouais, ça va, ça va. j'suis pas K.O. encore.
elle se relève, elle sort d’sa poche un joint qu’elle avait au préalable roulé pour la fin d’son deuxième combat.
- alors, qui est chaud ?
- girl, t’es pas sérieuse ?
- bah quoi ?!
- rentre chez toi.
elle hausse les épaules. elle leur aurait bien dit qu’ils n’étaient pas drôles, mais sûrement qu’ils avaient raison. elle renfile son tee-shirt, elle scrute la longueur de ses cheveux qui avaient viré au rouge.
elle sort son briquet. elle aurait aimé brûlé tous les tiroirs d’son cerveau, ils se seraient envolés à jamais, en volutes de fumée pour rejoindre le firmament (et comme ça, j’aurai pu à nouveau te tenir la main). elle s’pose pas la question loen, elle prend direction vers la maison d’abbes, parce qu’abbes il posait pas de question, il nageait dans ses prunelles et il comprenait. il comprenait que la nuit elle était presque aussi noire que ses pensées, qu’ses câbles ils étaient débranchés parfois et elle était incapable d’aligner trois mots qui avaient du sens. qu’parfois le matin lorsqu’elle émergeait, elle n’savait même plus ce qu’elle faisait là, comment elle y était arrivée mais elle profitait de ses câlins-météores, de ses câlins réconforts.
chez lui, elle laissait même un short et un t-shirt pour ses venues et ce soir, elle pouvait pas rentrer chez elle. elle ne supportait pas les regards éhontés de ses parents, sur ses yeux défoncés à force d’avoir trop la tête dans les étoiles et ses ecchymoses comme des cosmos, ses rouges et ses bleus au cœur.
elle toque. trois fois, une fois puis deux fois.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

CÂLINS MÉTÉORES (ABBES) Empty
Lun 17 Avr - 23:18
Invité
soupires qui se perdent. dispersés dans les smogs, volutes chimériques qui s'échappent des lèvres pincées. fébriles, pendus à une infinité, perchée juste là au coin des lippes. coincée dans les abysses d’un regard éteint, aussi. y’a ce vidé, néant béant et hurlant qui transpire des pupilles. il est creux. mélange disjoint de carcasse fêlée, d’entrelacs de côtes et de chair putride. et cet organe mort, coincé sous la poitrine. terriblement mutique. il s’étouffe doucement, destruction coincée dans la bouche. il inspire le méthane, le goudron brûlant. il inspire le chaos, et les soupçons de mort qui glisse dans la trachée. se dépose contre les poumons, intoxique les veines. il s’empoisonne, plaisir dément qui remue le plexus. observe les fragments d’existence se disperser dans la pièce, s’échapper par la fenêtre et rejoindre la voûte céleste. observe les souffle de vie s’échapper, doucement. doux traîtres, quittent le navire. l’oeil placide qui suit leur ondulation majestueuse, semblant de sourire qui arrache le visage, déchire les traits.
mais il fait noir.
pénombre sombre qui explose les pupilles. et juste le grésillement d’un écran qui perce le cosmos. juste un vrombissement de voix et de musique qui résonne au fond de ses tympans. juste des visages et des paysages qui s’étalent le long de la télévision, captent l’attention une fraction de seconde, avant qu’elle ne se fasse orpheline. encore. avant qu’elle ne se perde dans les ombres qui dansent le long de parquet, dévorent les recoins de l’appartement. et cette envie qui tord les boyaux, d’aller danser avec elles. devenir ombre lui aussi, se perdre dans leur couleur épaisse. l’inhaler, l’exhaler comme une fumée. devenir ombre, et déchirer la lumière. écouter leurs murmures, des oubliés. des perdus, reclus. des déchirés, à l’âme étriquée dans un corps trop encombrant.
toc.
comme une détonation. juste là dans le palpitant. bloque la respiration. parce qu’il sait, abbes. il imagine la silhouette qui frappe ses phalanges contre la porte. il imagine les plaintes d’un coeur écorché, les sanglots de lèvres qui tremblent contre les dents blanches. il imagine la funambule qui s’accroche à lui, les paumes qui cherchent les recoins d’humanité contre sa peau. les épidermes qui transpirent le réconfort, le confort aussi. et puis les mots, susurrés dans la pénombre, murmurés contre la clavicule. ceux qui disent je t’aime, moi non plus. ceux qui disent reste, aime-moi juste le temps d’une douleur.
toc.
un peu plus fort. il écorche un peu plus la peau. il a cet arrière goût de désespoir qui remonte des boyaux, qui étrangle la trachée. il a cette détresse qui agite son corps, son coeur. alors il se lève, doucement peut-être. l’âme encore coincée dans l’infini, et le regard encore embrumé par la nuit.
toc.
nouvelle lame qui cingle la poitrine. le déchiquète un peu plus. l’étrange sensation de loen, les sillons d’une douceur qu’il ne soupçonnait pas. qu’elle lui a doucement tatoué sur la peau, insufflé dans l’esprit. grincement de porte, alors que son poignet tourne avec cette langueur bien trop connue. celle des nuits sans sommeil, celle des aubes un peu trop moroses. et puis ce regard, toujours aussi brûlant contre le sien. y’a ce silence qui veut tout dire, ce mouvement de tête qui l’incite à entrer. le bienvenue le plus chaleureux, alors qu’il referme la porte derrière elle.
et qu’il se replonge dans l’océan de ses pupilles. tu commençais presque à me manquer. demi-mensonge à peine assumé. parce qu’elle était juste là loen, coincée sous les ongles, bloquée dans les veines. enfermée dans les limbes de l’esprit, et les palpitations du coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

CÂLINS MÉTÉORES (ABBES) Empty
Sam 13 Mai - 20:05
Invité
il y a le néant, y a le vide, y a la hauteur et le vertige, l’infinité puissance des ecchymoses portées comme des cosmos, des trous noirs et des trous d’verre, le sable brûlant sous les pieds et les bouteilles à la mer qui n’arriveront jamais. l’coquillage égaré et la solitude qui fouette l’épiderme nacré face au soleil rougeoyant, l’soleil qui se meure entre les côtes et s’enferme dans une poitrine meurtrie. les couteaux dans la gorge, le feu dans les yeux et le cœur en lambeaux, le tissu rapiécé avec de la dentelle même pas belle.
abbes, on nage tous les deux dans l’obscurité non ? t’es l’seul qui a l’âme aussi écorchée que les poings, t’es le seul qui a autant de bleu sous les yeux et autant de rouge sur les joues, à deux on forme comme un crash de bagnole qu’aurait fait plusieurs morts, qu’aurait abattu plusieurs arbres et qu’aurait délabré même le macadam. comme un grondement, un tonnerre incessant qu’emporte tout sur son passage, quelque chose qui détone comme les orages d’été, les fauves prêts à bondir mais les fauves en cage qui n’comprendraient pas leur triste sort. pourquoi on est là, pourquoi on en est là?
les nuances doucereuses de bleu océan, de vert pomme et de rose bonbon qui s’entrechoquent dans ma ligne d’horizon lorsque je pense à io, le satellite de mon myocarde, l’astre qui tournoie autour des planètes empruntées pour mettre dans mes yeux parce que y a plus d’étoiles dedans, elles sont toutes mortes, elles n’existent plus, elles ont filé à toute allure. il y avait des ombres qui venaient scarifier mon cœur et maintenant abbes face à ce fantôme que devenait mon corps tant mon épiderme était blanchâtre, tant je m’effaçais un peu plus à chaque pas, à chaque mouvement, à chaque mot soufflé, lancé comme des cailloux ricochants sur l’eau, qui s’écrasent contre les murs et les éclabousse de laideur, de noirceur, d’inutilité. la chaleur de la pièce, mélangée à une fragrance acide de sueur, de renfermement -je me jurais parfois que mon cœur devait avoir une senteur presque égalable. - j’peux enfin respirer maintenant. ces mots qui heurtent mes lippes avant de se livrer, sans voile, comme une douceur à ses oreilles. les prunelles qui s’écorchaient simultanément contre les traits empreints d’un entremêlement pour le moins troublant de douceur et à la fois de dureté. je profitais de ces instants volés que pour l’observer véritablement, je me noyais dans ses yeux et je ne savais pas nager et pourtant c’est la douleur irradiant mes côtés qui me jetait une bouée de sauvetage, mais sauvée de quoi ? d’un bien pour me replonger sans bouteille d’oxygène dans le mal qui ne laissait aucun répit ?
j’étais épuisée, larguée, je ne sentais plus mes membres engourdis et la tête en vrac, la langue qui tiraillait à force d’trop fumer et tout ce dont j’avais envie pourtant, c’était d’rouler un pétard, enfiler un short, dégrafer le soutien-gorge et me plonger dans le lit-réconfort de nuages. c’est ce que je faisais, mais totalement à l’inverse. le lit, le soutif, le short, sans jamais aucune honte, tout qui s’balançait à travers la pièce dans un soupir confus, - t’as pas d’la beuh pour allonger le joint ? j’devrais revoir le dealer demain, merde, j’en suis à ce point chaque jour, tout s’ressemble, tout s’confond, et pendant un maigre instant, j’ai cru qu’elle venait m’enlacer mais y a que le désespoir qu’hante mes esprits.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

CÂLINS MÉTÉORES (ABBES) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
CÂLINS MÉTÉORES (ABBES)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» DANI, ABBES - du 7/07 au 14/07
» can you heart the night ? (ft. abbes)
» ABBES KING - INDETERMINÉE
» can you heart the night ? (ft. abbes)

+

Sauter vers: