n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

ultraviolence. (blue)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

ultraviolence. (blue) Empty
Jeu 13 Avr - 16:37
Invité
vomissures d’un astre solaire qui déteignent sur sa peau. basané mordoré, comme une poignée de poussières abandonnée contre l’échine frémissante. morceaux de cosmos qui trainent sous les yeux, qui creusent les cernes. qui étreignent le néant qui perce l’oeil. déchire la pupille, balafre céleste sur l’épiderme rougi. cramé, jusqu’à la trame même. déchiré, déchiqueté. macchabé vivant, qui trimballe sa carcasse sur un asphalte bleuté.
l’errance.
la déchéance, peut-être même. les chevilles trop serrées, les poignets sciés, les veines viciés par les miasmes de la ville. saveurs d’inconnu, souffre qui exhale des canalisations. et puis cet air toxique, abrasif. cet air qui gonfle les poumons, semblant de vie.
mais il n’erre pas. il cherche, frénétiquement. pupille éclatée, coincée sous un océan de regard sombre. noirceur de l’âme qui éructe à la surface. la fêlure du déguisement, juste là, dans les frissons qui épousent les lèvres. juste là, dans les membres qui s’agitent. trop saccadés, trop mécaniques. c’est le marionnettiste furieux qui tire les ficelles. celui-la même qui dessine ses sourires luisant dans les ténèbres des nuits. et puis qui lui arrache les sourires, qui lui éteint les lueurs des journées. fièvre. colère. haine. il est ridicule, bien trop crédule à ces murmures qui se sont échoués au creux de ses tympans. je l’ai trouvée.  poignée de mots, soupçon de lettres dénuées de réel sens, d’aucune profondeur, mais dont l’union tailladait le myocarde. elle, la fuyarde. elle, aux couleurs éteintes dans son esprit. elle, qui coule dans ses veines, comme ce venin mirobolant qui suinte de chacune de ses balafres.
c’est de sa faute, à elle.
certainement pas à lui, n’est-ce pas? certainement pas à ces rugissements qui s’entassent entre les parois de son crâne. certaine pas à ces battements à en arracher la poitrine. certainement pas aux hématomes, et à leurs éclaboussures violacées qui constellent sa peau. parce qu’elles sont belles elles, marques somptueuses, comme un chef d’oeuvre morbide qui le décore. l’embellit. le couronne, roi des foudres. roi des fougues, perché sur son trône rutilant.
c’est de sa faute, l’océan qui noit les brasiers. les torrents qui défient ses flammes. comme une fuite qui tâchait le mur immaculé. cette petite fuite qui avait tout fait écrouler. insolente, elle avait ravagé le tableau parfait d’une famille ignoble, puis s’était enfuie. elle était l’indésirée, la mal-aimée. elle était sienne. jusqu’à ce qu’il n’en décide l’inverse. elle était toujours sienne.
et puis l’ouragan. la bourrasque qui consume les consciences, lorsqu’il est noyé par sa silhouette qui se découpe juste là. avachie ridiculement, l’esprit comme évaporé au bout d’un crayon qui caressait une feuille. au milieu de l’ailleurs, elle a toujours ce goût d’ici. rance et ignoble. le genre qui râpe la langue et qui épaissit la salive. le genre qu’on veut cracher d’un pincement de lippes dédaigneuses. alors il s’approche, mais pas trop. il laisse le raclement de sa semelle briser l’écho engourdissant du silence. il laisse son ombre se découper juste à côté d’elle. et ce brouillon de sourire qui étire le visage, qui déchire la chair. il est malsain. il sonne faux, avec les dents un peu découvertes. avec l’oeil un peu trop brillant. raclement de gorge, le décompte qui se consume un peu plus, et les distances dévorées par un nouveau pas.
tu pensais vraiment que j’te retrouverais pas, esma? ricanement qui chatouille le palet. collision des âmes déchirées, des êtres cousus l'un à l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

ultraviolence. (blue) Empty
Mar 18 Avr - 0:31
Jackie Ells
Elle écrit le monde comme un enfant chante une chanson ; avec des fausses notes et des respirations ratées. Blue, elle adore le grincement que fait son crayon de papier contre la feuille qui n'est plus tout à fait blanche. Pleine de ratures, tout comme sa vie qui n'a plus rien de normal. Fin la normalité, elle ne connait pas trop Blue, noyée dans l'océan de ses mensonges, perdue dans le passé d'une famille différente, pas comme les autres. Famille. Ce simple mot suffit à lui relever l'estomac. Peut-être que Esma en avait une, sur le papier, pour faire joli. Mais Blue, elle est seule. Elle et ses grands yeux, elle et sa plume assassine. La jeune femme respire un grand coup. Elle s'y sentirait presque bien, ici, à prendre le soleil parmi les paniers de basket abandonnés. Dans cette ville où le mystère est inné, où tout se fait sous la table – à compter ses amants comme on compte les étoiles. La petite couturière des mots cherche sa rime, elle se creuse la tête, adsorbée par ses pensées à en mordre le bout de son crayon. Elle a pas entendu, Blue, les pas du loup qui se faufile dans la bergerie. Elle a pas vu la tempête qui menaçait de gronder, ni les dents affutés de la scie.
(((((((((tu pensais vraiment que j’te retrouverais pas, esma?))))))))
ça résonne en elle comme un écho. ricochet d'une pierre qui la lapide, lui mord la peau, la laisse pour morte. mais y a son coeur qui bat encore. difficilement. douloureusement. mais il se fait entendre alors qu'esma, la battue, la moins que rien, la lâche refait surface. blue, elle se volatilise comme par magie. en un claquement de doigts. en un claquement d'une langue si acérée que les mots lui percent les tympans, lui déchiquettent le coeur, lui lacèrent l'âme. elle n'est que poussières à nouveau. l'océan est revenu goutte d'eau dans un royaume où abbes fait la loi. ce nom lui glace le sang.
le tournesol n'est pas prêt à faire face au soleil, de peur qu'il ne l'arrache à sa terre promise. revivre l'absence de liberté, elle ne le supportera pas. pas encore, pas comme ça.
alors que le vent d'abbes lui gifle le visage, Esma sent ses cicatrices ravivée par le souvenir - celui de la chair profanée par le sang. celui d'un frère dont la colère s'abat sur une enfant.
ange déchue, reine bafouée, il est pour elle ce que la nuit est au jour; l'ennemi qu'elle rêve de ne jamais rencontrer, l'ami cher qui, dans sa chute, expire sa propre destinée.
et soudain, l'océan d'esma se jette dans le raz-de-marée d'abbes. sonne la mélodie funeste. sentiments catapultés. ne reste que les poudres de la balle qu'il vient de tirer.
- qu'est-ce que tu fous là ? casse-toi, t'es plus rien pour moi. Les mots ne sortent pas. Il y a blue qui la somme de rugir, mais face à lui, la lionne se fait chaton apeuré. - Abbes, je... Elle ne termine pas sa phrase, trop hantée par ce rire qui annonce la douleur qui lui mangera la peau. elle avale difficilement sa salive, zieutant aux alentours s'il n'y a pas âme qui vive. et si la solitude est souvent son salut, aujourd'hui elle sera son tombeau. - Comment tu m'as retrouvé ? La question de trop.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

ultraviolence. (blue) Empty
Mer 3 Mai - 21:14
Invité
elle a les ruines de leur ancienne demeure qui craquèle les lèvres. elle a le beige jauni du papier peint qui scintille tristement au creux des opales , et les stries des pans râpés par les années qui cisèlent la peau. esma, c’était toutes ces fissures, ces tâches éparses qui salissaient le tableau parfait de leur famille écartelée. c’était la moisissure, la vermine qui avait rongé les poutres. comme une tornade au vent essoufflé qui gelait l’âme en s’infiltrant sous les portes, en s'immisçant à travers les lippes pincées.
depuis quand il était devenu aussi froid, Abbes?
depuis quand est-ce que l’organe mort au creux de sa poitrine avait commencé à se nécroser?
tout était sa faute à elle. à elle qui avait arraché les flancs de sa mère et qui un jour avait brisé la symphonie bien trop idyllique qui inondait leur vie de ses premiers soupirs. elle et son visage trop beau, et son coeur trop gros. elle, et cette lumière qui balayait la pénombre.
alors il avait voulu l’abîmer, la déchirer et enfin ternir cette perfection qui transpirait de sa bouche. lui rappeler qu’il était la lumière et qu’elle n’était qu’une ombre grossière qu’il traînait derrière ses chevilles. comme une pénitence qui émousse la peau, qui arrondit l’échine.
esma, ou ce bout de viscère qui lui avait été arraché.
esma, ou cette forme plus épurée de lui. comme si lui, n’était que son reflet sur un miroir ébréché. et le goût rance sous la langue, et le frisson qui dévale la carcasse. amer. il l’aurait embrassée jusqu’à l’éther. embrasée jusqu’à l’enfer.
laisse moi t’aimer sur la musique de mes phalanges, étreindre ton coeur de douleur. laisse moi parsemer de nuages la voûte céleste de tes yeux. et t’emmener dans la valse mortuaire de nos deux âmes. laisse les se déchirer, laisse les se dévorer.
mais il n’est que la pénombre, alors qu’elle est l’astre brûlant fièrement. alors qu’elle est cette lumière, qui dessine les sourires et que lui les efface, les tord de sa haine volcanique. peut-être que finalement, elle est tout ce qu’il n’est pas. qu’à leurs deux êtres, ils ne sont qu’un. cette entité ravagée par les tumultes du passé, imprimés le long des côtés, glissés dans leurs veines. et il la sent, juste là dans les tempes, à chaque palpitation.
et il la voit, aussi.
à chaque froissement de paupières, dans l’obscurité furtive.
elle parle, finalement. et tout se fissure, comme un sempiternel. le même sourire qui déchire le visage, la même fissure qui se creuse un peu plus à chaque mot qui danse dans l’air un peu trop lourd. j’suis pas là pour joueur aux devinettes. écho sinistre, imbibé d’une irritation qui lui racle la trachée. qui remonte, en même temps que le fantôme du monstre qui hulule dans ses entrailles. que la violence, qui picote la pulpe des doigts.
toi, par contre, t’as des explications à me donner.
le dédain qui l’aveugle.
la colère.
l’aversion.
la douleur?
sa main agrippe son bras, et c’est presque trop agréable. les souvenirs qui bercent les nuits sans sommeil. il tire, la relève, comme un marionnettiste. et elle cette poupée de chiffon, qu’il s’amuse à remuer. et enfin, les yeux qui s’unissent. cette teinte qui l’aveugle, qui était presque gommée dans son esprit.
noisette.
bleue.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

ultraviolence. (blue) Empty
Lun 8 Mai - 1:58
Jackie Ells
Les souvenirs reviennent en tête, comme un cauchemar récurent qui rythmerait ses nuits. Mais les cicatrices sur sa peau ambrée et les blessures de son âme abimée, sont des preuves des années de supplice qu'elle a enduré. C'est pas de l'ordre du mythe ou de l'imagination. C'est ancré, bien ancré, dans sa chair, son cœur, sa raison. Esma, elle s'est construire sur les vestiges d'une famille déchirée par le sort qui demandait au bon dieu ô pourquoi cette malédiction. Elle a jamais plu Esma. Même silencieuse. Même parfaite, dans le moindre détail. Elle faisait grincer les dents, cracher le venin parce qu'elle était une fille, une môme du sheitan, un vice provocant. Provocant de douceur, provocant de pureté. Et de la jalousie, ils ont fait naitre la haine. La haine d'une fille, la haine d'une sœur. Mais dans l'malheur le plus profond, Esma, elle a toujours secrètement espéré recevoir de l'amour, être aimée à son tour. Alors elle a jamais bronché, pas même quand elle se prenait des coups. Le souffre douleur, le bouc émissaire. La brebis galeuse qui n'a jamais eu sa place. Pas comme Abbes, pas comme l'ainé. La fierté de la famille, le garçon, celui qui jusque dans la tombe, portera leur nom. Pendant des années, elle s'est accommodée de cette vérité, Esma, à croire qu'elle ne valait rien, qu'elle méritait que les insultes, que la violence. A accepter l'inacceptable, à souffrir de l'ineffable, habitée par le désir secret de se réveiller de ce mauvais rêve. Mais elle a dû se rendre à l'évidence. Tous les parents n'aiment pas leurs enfants. C'est pas une règle universelle, ni générale. C'est des conneries, rien que des histoires.
Alors, au pied du mur, elle a fui Esma. Elle a fui l'absence d'amour, l'enfer sur terre, pour apprendre à vivre, à respirer. Et les bleus se sont envolés, les marques se sont atténuées. Le temps passe, la vie continue et c'est à Liberty qu'Esma elle a décidé de renaitre. Blue Ocean. Rupture avec le passé, un nom à elle, comme pour s'inventer. S'inventer un hier, un maintenant, un demain. Des mensonges qu'elle tisse à longueur de journées pour mieux respirer, pour s'purifier. Mais ces retrouvailles menace son équilibre instable. Et le grand méchant loup souffle, souffle, sur son château de cartes. Démolit sa maison faite de sable. Prise au piège, perdue entre Esma et Blue, la gamine ne sait pas trop quoi faire. Pas certaine d'avoir bien tout compris. Ca a comme le goût d'une mauvaise raillerie.
Ses pieds ne touchent plus terre, mais c'est pas qu'elle plane Blue, c'est qu'il la soulève pour mieux la faire redescendre parmi les mortels. La ramener d'son olympe pour mieux la faire tomber. Et la gamine, elle est forcée de se perdre dans un regard qui éveille chacun de ses sens qui sont en alertes. Il y a l'orage qui gronde, le ciel qui lui tombe sur la tête. Elle sait que le baiser de la mort lui brûlera les lèvres. - T'as rien d'autre à foutre que de venir me retrouver ? Ta vie est si pathétique que ça Abbes, pour faire de moi ton seul centre d'intérêt ? qu'elle crache comme venu du fond du cœur. Et pourtant, elle tremble, le visage en feu, grisée par ce courage soudain qui fait battre son cœur à la folie. Blue, elle a jamais mâché ses mots. Mais Esma, elle avait jamais prononcé un mot plus haut qu'un autre. Mais quitte à se faire tabasser, elle préfère l'ouvrir avant de clamser.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

ultraviolence. (blue) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
ultraviolence. (blue)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» when the stars go blue
» someone to save (blue)
» [m] pré-lien de blue ocean
» Blue is the warmest color.
» STELLA, BLUE, MILES - DU 18/04 AU 25/05.

+

Sauter vers: