should i stay or should i go ?
| Sam 1 Avr - 16:09 Invité |
[WINONA WEAVER] "only one way a dogfight ends." (ashley moore) // wicked game[âge] vingt-quatre ans. visage juvénile, attitudes puériles, petite poupée semble à peine sortie de l'enfance. [origines] pot pourri, saveur douce-amère. américains. une mère à la peau claire, des origines hongroises. un père noir, catalogué africain, alors qu'il est juste créole, de loin. [en ville] depuis toujours. [statut] volage, légère, insouciante, hystérique. prise trop tôt dans le jeu, pas eu le temps de rêver au prince charmant. [emploi] chômeuse sur les papiers, la rose s’effeuille pour de l'argent. [$$$] presque rien dans les poches. la moitié du salaire pour adoucir les fins de mois chez les parents, l'autre dépensée inutilement. [groupe] black hole. keywords: passion, violence, dysfonction, barreaux, fleurs, ongles rongés, textos, bouteilles, femme de, danse, bougies, indolence, naïveté, lettres, bleus, fumée, luxure, silence, belles paroles, flingue, inconscience, mensonges, anxiété, délires, solitude, attrape-rêves, colère, lassitude, coups, deuil, poèmes. [a lot on my mind] Lunaires, les parents. Seulement bons quand ça les arrange. Sois belle, sois gentille, disait maman. Alors enfant, poupée était polie. Elle affichait de grands sourires, et ses yeux pétillaient, tout le temps. Regardes autour de toi, ne sois pas égoïste, rends-toi compte du monde, elle disait aussi. C'est de là que lui vient son altruisme, à la rose. Son humilité, sa soif de découvertes, son esprit vif, toutes ses folles envies. Mais surtout sa naïveté, ses bêtises. Parce qu'on ne lui a pas appris à voir le mal dans les prunelles malsaines. Parce qu'on a fait d'elle une toile sans cachet, trop réussie, trop vraie. Alors lorsqu'elle a connu la douleur Winnie, elle n'était pas prête. Elle a mis longtemps avant de faire la différence entre le bon et le mauvais, elle n'y arrive pas bien encore, parce qu'elle s'est perdue à un moment. Pas assez attentifs, ses parents. Ils ne l'ont pas vu glisser, pensent encore aujourd'hui qu'elle ne fait que s'amuser. Parce qu'ils sont aveugles, parce qu'ils ne voient qu'eux. Mais elle ne rigole plus, Winnie. Jamais. Elle a changé, trop brusquement, maladroitement. Elle a vingt-quatre ans aujourd'hui, et ça fait quinze ans qu'elle attends. Ils pensent en avoir trop fait, mais la douce voudrait leur hurler que ça ne sera jamais assez. Elle rêvait de vrais parents. Une mère au foyer, un père rassurant. Elle jalousait les autres maisonnées, a fini par détester papa, l'écrivain qui vivait dans le passé, autant que maman, qui ne cuisinait que pour la caméra. Alors elle disait qu'elle aimait la nature, pour ne pas rester enfermée. Et lorsqu'il lui disait sors, viens me rejoindre, tes parents ne diront rien, elle y allait. Et c'est vrai, ils ne disaient rien. Elle avait treize ans, et passait ses nuits dans les bras d'un prince pas vraiment charmant. Jamais là, les parents. Lorsqu'ils embrassaient son front au matin, ils ne se rendaient pas compte qu'elle avait découché, qu'elle était écorchée, qu'elle n'était plus leur bébé. Ils ne voyaient que leurs agendas, leurs courriers, parfois la cadette, jamais l'aînée. Alors elle a changé, sous le jougs de ceux qui la voyaient. Elle a appris mal, trop vite, et ne s'est jamais vraiment construite.
[story of my life] Poupée, avec l'amour t'as pris la poudre d'escampette, papa maman, ces hippies. Émancipation forcée. Elle n'est pas comme eux, mais n'a jamais trouvé sa place ailleurs. Elle est unique, trop différente, se laisse happer par le flot de ses pensées toxiques, naïves, manipulées. Elle se sent seule contre le monde, poupée. T'as désiré le coup d'foudre t'as dit bonjour à la tempête, dirigée par ses émotions. Rien n'est jamais trop grave, tout est réparable. Gamine irresponsable qui se goinfre de chocolat tard le soir. Poupée, t'étais cette fille au pays des merveilles, petite fille sage, transparente, presque inactive, souvent désœuvrée. Se lever à midi, exposer sa peau caramel trop longtemps au soleil et ne pas rentrer de la nuit. Être aimée, regardée, touchée, désirée. Première de la classe, au fond sans courage, sans ambitions. Capricieuse, fainéante. Mais si belle, si tendre, un si beau sourire, on lui donnerait le bon dieu sans confession. Tu lui as ouvert ton cœur plutôt que de t'ouvrir les veines, je sais, femme de briguant. Lui, toujours lui, rien que lui pour la vie. dix ans d'amour, dix ans de haine. Il sert trop fort poupée dans ses bras. Avoir mal, hurler, faire mal, pleurer. S'entre-tuer, recommencer. T'as vu en lui que ce que seule toi pouvais comprendre, red devil, dealer, braqueur, tueur. Toujours cette gamine dans l'ombre de son amant. Naïve, pas menaçante. La fleure est de confiance. Puis elle ne voyait que lui, s'en fichais du reste. Pas faite pour le business, juste là pour l'embrasser, le faire jouir, le gifler. Poupée vie par procuration, arrête ses études à dix-huit ans. Elle dit qu'elle veut voyager, voir le monde avant de s'enfermer dans une vie bien rangée. Mais elle n'en fera rien, il subviendra à ses besoins. Et poupée dira aux siens qu'elle aide les associations du coin, qu'elle garde des enfants contre quelques billets, alors que c'est lui qui paye ses décolletés. Il ne la lâche jamais. T'étais petite, il était grand, il était tendre, le prénom du loup gravé à l'ancre sur la peau de l'agneau. Juste en dessous du sein, en dessous du cœur, caché par les vêtements, comme leur histoire aux habitants. Parce qu'elle est la belle, parce qu'il est la bête. Je sais, et puis pourquoi se justifier l'amour ne s'explique pas, l'amour du vice, l'amour du risque. Passion, coups-bas, vengeance, riposte. C'est ça l'amour pour elle, c'est lui qui a fixé les règles. Mais lorsqu'il surprend poupée en train de se faire sauter dans le hangar, il tire une balle, et braque sa belle. Ni même le sang qu'on retrouvera chez toi, crime passionnel, et pour se défendre juliette retourne son arme contre roméo. Les sirènes, les menottes, du sang, le chaos. Elle savait que ça arriverait. Tout le monde le savait, mais personne ne disait rien. Sur leurs bécanes, ils regardaient juste de loin. Pas leur problème. Pas de problème. Et poupée comprends, parce que c'était la première à fermer les yeux. Par amour, c'est tout ce que t'as su dire, les barreaux, les cris, la peur. Mains moites, le regard bas, elle tremble tout le temps poupée, elle ne réalise pas. La prison, pendant un an. La solitude, un seul coup de téléphone aux parents. Je pars en voyage maman, je vais enfin le voir, ce monde. Mais poupée ne verrait que l'horreur. Tu as perdu ton issue, le seul remède à tes blessures, poupée, des dizaines de lettres, aucunes réponses. Il en veut à poupée de ne pas l'avoir laissé crever, d'être coincé pour les vingt prochaines années. Le visage de la belle perd sa lumière, l'histoire meurt, poupée aussi se laisse sombrer. Elle n'est rien, toute seule. S'il te plait ne fais pas ça par amour, arrête, les hippies embrassent poupée à son retour, et la vie continue. Pose cette arme, ne teste pas ta bravoure, poupée, sans lui. Repense au lagon, repense à vos rêves, poupée ne pense pas pouvoir survivre, sans lui. Pourquoi tiens-tu ce canon si proche de tes lèvres, poupée ?, et personne ne peut l'aider. Alors elle se nourrit de vices, tente de combler le vide. Poupée retombe dans ses mensonges, ses travers, mais sans son sourire.
[OZYMANDIAS/JENNI][âge] vingt-trois ans. [pays] france. [personnage] pré-lien de lulu. [commentaires] vous êtes beaux, si inspirants. et je suis amoureuse de la première intrigue, il me tarde vraiment de me mêler à vous
Dernière édition par Winnie Weaver le Dim 2 Avr - 16:24, édité 8 fois |
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