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my brain hurt like a warehouse  :: (générique de fin) :: dead end :: v1
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Mar 28 Mar - 11:16
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[JACOB JR. ASHCROFT]
"agent aveugle et sourd de mystères funèbres"
(dan stevens) // okinel,

[âge] Né dans les cris il y a trente-cinq ans, il ne s'étonne plus des rides naissantes au coin des yeux, du poids sur ses épaules. [origines] Sur son passeport, seule la nationalité américaine. Dans ses veines, des racines britanniques léguées par des aïeuls maternels. [en ville] Il a ouvert les yeux sur les montagnes et les lacs. Le vert mousseux des arbres et des forêts étouffantes sont son quotidien depuis toujours, il n'a quitté Liberty que pour poursuivre ses études à l'université du Comté, mais la ville l'a rappelé à elle dès son diplôme en poche. [statut] Aujourd'hui divorcé, on aperçoit parfois une ombre sortir de chez lui au petit matin. C'était pourtant l'histoire la plus vieille du monde, un garçon tombe amoureux d'une fille et lui demande d'être sienne à jamais. Elle accepte, robe blanche et costume taillé, repas de traiteur et famille réunie. Puis il y a les cris et le drame, les larmes et même le sang. Elle l'a quitté il y a cinq ans, après une lutte acharnée pour retrouver celui qu'elle a aimé. Mais il a disparu en même temps que leur chair, cette petite fille aux yeux bleus, il a disparu et ne reviendra plus. [emploi] Sa carrière et son ambition d'obtenir un jour le poste de commandant sont mortes, victimes de Colère et Alcool. Mises à pied après mises à pied, il s'est vu retirer son insigne d'inspecteur sans plus de cérémonie. Quelques économies planquées lui ont permis, il y a quatre ans, d'ouvrir son petit cabinet (enfumé et sombre) de détective privé. Ses clients sont aujourd'hui des femmes jalouses et soupçonneuses, des maris craignant d'être pris pour des porte-feuilles sur pattes, mais aussi les gens au bord du désespoir, pour lesquels la justice humaine ne peut plus rien. [$$$] N'ayant jamais roulé sur l'or, il a su se débrouiller pour joindre les deux bouts en fin de mois toute sa vie. Désormais, lorsqu'il est sur la paille, il sait vers quelle espèce se tourner pour que les billets affluent, flirtant parfois avec des manières bien illégales. [groupe] black hole.

keywords: double scotch sec, grognement, justice, colère, intuition, mystère, cicatrices, fumée, lugubre, amer, ceinture, photographie, adrénaline, enquêtes, drame, cigarettes, soupirs, boxe, paternité, goût d'inachevé, condescendance, vieux loup.


[a lot on my mind]
"Pelouse jaune et boîte aux lettres défoncée, barrière rouillée et murs gris, l'odeur âcre de gnôle agresse mes narines", c'est ainsi qu'il décrirait son enfance à qui oserait bien lui poser ce genre de question. ₪ Son dos est lézardé de longues cicatrices blanches, témoins des colères orageuses d'un père qu'il n'a pu dompter. ₪ Bordélique au possible, son bureau connaît intimement le chaos. Ainsi, Cobb met difficilement la main sur les dossiers dont il a besoin à ce moment précis et peut féliciter sa grande mémoire qui lui sauve fréquemment la face devant la perplexité de ses clients. ₪ Il déteste les gens qui voient tout en noir ou tout en blanc. La vie est grise, point. ₪ La paternité a calmé ses angoisses d'enfant esseulé et apeuré, il n'est véritablement devenu un homme que lorsque sa petite fille a posé ses yeux sur lui pour la toute première fois. Sa disparition et le deuil engendré furent pour lui comme la Mort. Pire encore, il se dit souvent que s'il n'avait pas promis de remuer ciel et terre pour la retrouver, il se serait enfoncé une balle dans le crâne. ₪ Il a longtemps apprécié la compagnie du silence et côtoyer les personnages de ses livres préférés. Aujourd'hui, cela fait cinq ans qu'il n'a pas ouvert un bouquin et la télévision est constamment allumée ; un bruit de fond qui l'empêche de se sentir oppressé. ₪ Après la disparition de sa fille, il s'est battu avec un suspect dans la salle d'interrogatoire, s'est présenté, ivre, sur des scènes de délit ou de crime, et a manqué plusieurs fois de respect à ses pairs, cassant même la mâchoire de l'un de ses collègues qui essayait de le raisonner. ₪ Il est grisé par la vitesse en voiture et ne respecte pour ainsi dire jamais les limitations. Un comble pour ceux qui l'ont connu, jeunot, lorsqu'il collait encore des PV sur les pare-brises. ₪ Sa mère est partie quand il avait dix-huit mois à peine, sujet qu'il n'aborderait même sous la torture. Jacob, son père, est resté lui. Physiquement du moins. Pour se différencier de cet homme aux accès de colère terribles et douloureux, qui lui a légué son prénom, le garçon s'est toujours fait appeler "Cobb". ₪ Barbe naissante et parfum de fumée froide, il se place du côté des négligés physiquement. Paradoxalement, il s'entretient et pratique la boxe depuis plusieurs années. ₪ Si son alcoolisme et ses colères ont plongé son mariage dans un gouffre sans fond, c'est sa fréquentation secrète du Undressed Desires qui a fait déborder le vase.



[story of my life]
L'enfant ouvre la bouche et pousse ses premiers cris au mois de décembre, tandis que le ciel sanglote. Sa mère tremble quand elle le prend dans ses bras, son père n'est même pas présent. Il passera quelques heures plus tard et laissera les infirmières sous le choc, lui qui exhalait les cendres froides et l'alcool bon marché. "J'ai fêté l'évènement avec les gars," expliquera-t-il à sa femme et, prenant alors le nouveau-né dans ses bras, il se demande l'espace d'un instant si cette petite créature frêle et bleue est véritablement son fils. La question demeurera en suspens toute sa vie durant, il n'osera jamais la prononcer et il l'oubliera même, dix-huit mois plus tard, quand il se retrouve seul avec l'enfant à charge. La mère s'est tirée avec un autre, prétend-on en ville. Le môme s'élève seul dans la petite maison bancale aux murs décrépis. Son éducation est faite des livres qu'il emprunte à la bibliothèque et des questions précoces posées en salle de classe. Loin du paternel, il s'épanouit et grandit. Et puis, quand il passe le pas de la porte, c'est un tout autre Cobb. Coups de ceinture et insultes. Il se renferme.

Adolescent, il devient ombre, envie ses jeunes qui excellent au sport et organisent des soirées entre amis. Il n'en a qu'un ou deux lui, des amis, dont l'un est si vieux qu'il pourrait être son père. Et puis, ses yeux se posent sur elle. Beauté rayonnante qui attire la lumière, le soleil et la lune et tous les astres semblent graviter autour d'elle. "Souris, Cobb. Vis. Si tu étais conscient de ce que tu es vraiment, tu pourrais faire de grandes choses." Elle lui a donné l'espoir, elle lui a tendu la main et il l'a attrapée. Bientôt, alors qu'ils ont finalement atteint la vingtaine, il lui promet de la chérir et de l'aimer jusqu'à son dernier souffle. Elle lui dira oui.

C'est un matin pluvieux encore, lourd. Le ciel déverse des trombes d'eau comme ils garent la voiture de service devant la façade familière. Quelques minutes auparavant, au commissariat, ils avaient reçu un coup de téléphone aux numéros qu'il connaissait par cœur. On appelait de chez lui. L'habitacle du véhicule lui semble soudainement trop petit, il s'en extirpe alors que son collègue lui demande si tout va bien. Ses oreilles sifflent. La porte d'entrée s'ouvre, sa femme court vers lui, s'effondre, hurle et pleure des paroles qu'il ne comprend pas. Dans sa tête : Rose, Rose, Rose, Rose. Une mélopée plaintive. Les pas sont mécaniques, il est devenu automate, il ne se souviendra pas d'avoir traversé la maison et de s'être jeté sur le petit lit vide et froid. Sa fille n'est plus là. Le ciel gronde, le ciel pleure. Et le cœur de Cobb pleure avec lui.

"C'est ta faute, tu m'entends ? Où t'étais, hein ? Où t'étais quand ta fille a eu besoin de toi ? Où est-ce que tu vas quand moi j'ai besoin de toi ?" Comme un roc inébranlable battu par les flots, il est devenu imperméable aux reproches et insensible aux poings qui s'abattent contre son torse. Jusqu'à ce qu'elle abatte les papiers du divorce sur le comptoir de la cuisine, un soir, quand il se préparait un sandwich. Deux ou trois mois plus tard, il s'attaquait violemment à l'un de ses collègues et fut mis à la porte. Plus de fille, plus de mariage et plus de boulot. Sa vie est devenue aussi vide que son âme.

Le bureau est petit mais confortable, pas des plus accueillants mais a le mérite d'être à peu près propre. Seuls les relents de fumée froide trahissent ses mauvaises habitudes, Cobb prend néanmoins soin d'ouvrir les fenêtres en grand avant chacun de ses rendez-vous. A la porte en bois, où est inscrit son nom sur une plaquette noire, trois petits coups sont frappés. La femme entre d'une démarche chaloupée, il l'accueille en faisant un signe en direction de la chaise en face de lui. Elle se mordille la lèvre et il coupe court à son anxiété en sortant un dossier empli de photographies - compromettantes, elle le devine certainement. "Ce n'est sûrement pas la réponse que vous vouliez," commence-t-il en glissant les papiers vers elle. "Mais si ça peut vous rassurer, votre mari est un con. Comment peut-on tromper une femme comme vous ?" Le petit sourire qu'il a réveillé en elle le fait jurer intérieurement. Il regrette soudainement d'avoir prévu le rendez-vous suivant si tôt après celui-ci, au cas où la jeune femme devant lui aurait prévu de prendre sa revanche. Mais les entrevues s'enchainent et les enquêtes se ressemblent. A tel point qu'il en regrette presque de n'être plus entassé dans un bureau du commissariat. Le matin même, il avait lu les journaux et était tombé sur l'article qui parlait de ce corps inconnu trouvé vers le lac. L'adrénaline, sa meilleure alliée dans le temps, s'était alors répandu dans ses veines et avait réveillé le loup endormi. Cependant, quand la porte s'ouvre à nouveau, une autre femme inquiète s'installe face à lui. Alors son air blasé reprend sa place sur son visage, tandis que dans un coin de sa tête, une alarme se déclenche.

Le besoin irrépressible de lever le voile sur l'affaire.

[SOUTHERN RAINS/CHRIS]
[âge] veinte añitos.  [pays] sur mars, vous verrez d'ailleurs bientôt mon vaisseau atterrir chez vous. [personnage] inventé. [commentaires]  



Dernière édition par Cobb Ashcroft le Mar 28 Mar - 18:41, édité 17 fois
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Mar 28 Mar - 11:32
Stella Burrows
Bienvenue sur le forum bg I love you "après le drame" ca m'intrigue trop !! Bon courage pour ta fiche, Je te réserve Dan pour trois jours, n'hésite pas si t'as besoin de quoi que ce soit grosyeux
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Mar 28 Mar - 11:33
Invité
merci beaucoup, beaucoup. héhé
j'aime teaser, je suis content que ça te rende curieuse. bigeyes
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Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
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Mar 28 Mar - 20:05
Jackie Ells
J'suis tellement pas déçue, olalalalala. Ce personnage, cette histoire, cette relation partie en fumée avec sa femme.
J'ai trop aimé quand tu as dit qu'il n'est devenu homme qu'après avoir vu sa fille pour la première fois I love you Bref, j'suis fan, je te valide avec plaisir et je rep à ton mp quand j'ai fini de valider tout le monde love love
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Mar 28 Mar - 20:17
Invité
surtout, surtout, je suis le premier membre validé. héhé hein que je suis ton préféré ? my brain hurt like a warehouse 3231008645
merci pour tous ces compliments, tu vas me filer la grosse tête. dead et prends ton temps pour le mp, je comprends que tu aies des choses à faire avec l'ouverture et le succès du forum. coeur
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Jackie Ells
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Jackie Ells
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Mar 28 Mar - 20:18
Jackie Ells
ouais t'es mon préféré, on réglera ça au undressed desires, t'connais le chemin mega red
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