☆ âge l’âge – durée écoulée depuis la naissance.  mais en vrai, qu’est-ce que l’âge ? simple mesure scientifique pour qualifier l’existence vécue d’un être vivant depuis sa naissance ? l’âge donné pour catégorisé une personne ? (nouveau-né, bébé, enfant, adolescent, adulte, personnes âgées) ; est-ce l’âge qu’on donne pour foutre la vie dans une des nombreuses cases de la société ? « ah, gamine, t’as vingt-et-un an, t’as encore toute la vie devant toi ! t’es encore jeune va, pas assez mature pour comprendre tout ça. » qu'ils disent sans cesse, mais non. la vie, ça se résume pas qu’à un chiffre. l’âge ça veut rien dire, c’est juste un nombre, une paire de chiffre, juste pour faire bien sur les papiers d’identités. juste un genre. parce que lola, oh lola elle ne sent pas jeune, elle ne se sent pas vieille, elle se sent juste coincée dans la mauvaise ère. puis, lola, elle a les années qui s’effondrent, les mois qui se meurent, les semaines qui défilent, les heures qui s’écoulent, les minutes qui s’enchaînent et les secondes, elle ne les sent plus. ça fait vingt-et-un hivers qu’elle se traîne sur la planète terre, bientôt un hiver de plus au compteur. elle était pas prévue lola, elle est juste arrivée, comme ça. comme un cheveux sur la soupe, comme un cadeau déposé par le mensonge du père noël. parce que lola, elle est née le vingt-cinq décembre. lola c’était le –mauvais- cadeau surprise dans la famille, c’est l’bébé qu’on a découvert alors qu’elle avait déjà sept mois. déni de grossesse qu’ils ont dit. mais c’était trop tard. lola, c’était l’inconnu, l’pas voulue. lola, elle est née, elle n’était même pas désirée. ☆ genre lola. c’est l’packaging de la fille de z à a. les cheveux longs, le regard de biche, le style vestimentaire qui ne colle pas forcément avec le caractère, affirmation vestimentaire, les talons hauts, les jeans trop serrés, les robes trop courte, les hauts qui dévoilent. puis il y a le sourire mensonger aussi. lola, mystérieuse. lola, c’est les formes féminines qu’on ne voit pas parce que lola, c’est la gamine aux yeux des autres. puis, c’est les rêves pleins la tête, la touche de rose toujours présente.  c’est le rire cristallin. ☆ origines lola, comme le reste des ackerman, c’est le métissage sorti de nulle part. lola, c’est les rayons du pays du soleil levant qui rayonnent dans ses sourires, c’est les notes japonaises qui émerveillent ses prunelles. mais lola, c’est aussi l’esprit de liberté, l’american dream. c’est les liens du sang avec l’oncle sam. lola, c’est l’américano-japonaise. ☆ en ville depuis toujours. c'est long, toujours. son premier cri, c’est au liberty center qu’elle l’a poussé. liberty. c’est le mauvais jeu de mot. il y a rien qui rime avec liberté dans cette ville. l’futur il est incertain, ou bien loin des rêves de gamins. liberty, c’est la prison dans laquelle elle vit. liberty, c’est chez elle, extension de sa maison, extension des quatre murs de sa chambre. liberty, c’est l’panneau de la ville à côté duquel elle se réfugie, le regard porté au loin, les rêves d’évasions et d’un futur plus ou moins incertain mais choisit par ses soins. pourtant, lola, elle n’a jamais le courage de monter dans sa voiture et de dépasser la limite. parce qu’il y a sa vie. même si elle rêve de plus, jamais elle n’abandonnera ses racines. puis, il y a cass, il y a ness, il y a eren, il y a kay. lola, elle peut pas partir. c’est pas possible. alors elle fait comme d’habitude, elle s’pose à côté du panneau et elle reste là. pendant des heures. puis finalement, liberty. c’est la limite du 50 sur l’compteur de 250 km/h. ☆ statut lola. pauvre lola. petite innocente. romantique désabusée. lola, elle a jamais vraiment aimé et on l’a jamais vraiment aimé en retour. lola, c’est la douceur, l’innocence à l’état pur. elle a toujours sa pureté intacte. puis, elle a jamais embrassé lola. même pas sur la joue, encore moins sur la bouche. on s’intéressait pas à elle, parce que y avait son nom de famille qui était toujours susurré après son prénom. célibataire, vierge depuis la nuit des temps. ☆ orientation sexuelle y a les regards qui se perdent, qui s’accrochent. les sourires timides qui se dessinent sur ses lèvres, les joues qui rougissent. les pensées qui divaguent, qui voyagent. le cœur qui fait boom boom dans la cage dorée. y a l’attention qui se porte sur les garçons, seulement les garçons. hétérosexuelle qu’ils disent, c’est vrai pour une fois. lola, elle a toujours rêvé des garçons. ☆ emploi  serveuse à al's dinner. ☆ situation financière elle roule pas sur l’or, mais maintient la tête hors de l’eau. puis, pour une fois, l’nom ackerman, elle l’utilise bien. petit appartement trouvé à hollow area. c’est l’antre personnel loin des parents, c’est le petit job à al’s dinner qui paye pas des millions, mais qui suffit à boucler les fins de mois. c’est aussi les études par correspondance avec l’université de yale. des études d’histoire, en deuxième année. parce qu’elle aime se cultiver, lola, elle veut apprendre. seulement, elle sait que le diplôme ne servira pas à grand-chose, si ce n’est à être encadré sur l’mur des escaliers chez les parents. fierté, égo mal placé. et lola, quand elle a l’temps, elle se passionne pour la littérature, pour l’astronomie. ☆ groupe blue moon.

             lola. --- allô lola, c'est encore moi ; j'ai beaucoup pensé à toi, lola ... allô lola, ne raccroche pas ne mets pas de holà, lola, oh là ! elle, c’est lola. c’est simple, court, ça casse pas des briques, c’est juste jolie, mais sans artifices ; pas vraiment comme elle qu’ils disaient. c’était juste un prénom comme ça, donné à l’arrache lorsque la gamine à pousser son premier cri. lo-la. son prénom sonnait pas vraiment elle. mais ça faisait l’affaire. elle était loin d’être une lola. l’enfant, elle a jamais été voulue. c’est l’inattendue, arrivée comme par miracle. déni de grossesse qu’ils ont dit. sept mois. qu’elle était déjà là, sept mois à être ignorée. lola, c’est l’univers derrière un sourire effacé. c’est l’étincelle d’une étoile morte dans l’regard vide. lola, c’est un peu de tout, un peu de rien ; lola, c’est le contraste entre ce qu’elle est vraiment et ce qu’elle représente aux yeux des autres. lola, c’est le haussement d’épaule, le claquement de langue lorsqu’on lui demande ce qu’elle veut faire plus tard, lola, c’est le rêve de devenir tout à la fois, c’est l’enfant mature coincé dans un corps qu’on ne regarde pas, dans un corps dénigré d’amour. c’est la deuxième enfant de la fratrie, poids lourd laissé dans les bras d’un cass enfantin, c’est la grande sœur d’une ness et d’un eren. lola, c’est la gamine qu’on ne remarque pas. pourtant, lola, c’est le prénom soufflé, glissé avant ackerman sur toutes les lèvres. lola, on lui peint une vie, une vie presque plus passionnante comparée à la vrai. lola, c’est la passionnante ignorée.              les nuits fauves. --- j'ai demandé à la lune et le soleil ne le sait pas -- je lui ai montré mes brûlures et la lune s'est moquée de moi et comme le ciel n'avait pas fière allure et que je ne guérissais pas - je me suis dit quelle infortune et la lune s'est moquée de moi. sa meilleure amie, c’est l’insomnie. c’est la peur au ventre, de s’endormir, de ne plus pouvoir se réveiller tranquillement. les nuits sont fauves. douloureuses, pesantes. lola, elle est victime de paralysie du sommeil. ça fait moins d’un an, mais pour elle, ça fait une éternité. ce n’est pas tout le temps, mais lorsqu’elle est en crise, elle ne peut ne pas dormir pendant plusieurs jours ; parce que c’est l’enfer, elle ne sait pas comment ça s’est déclenché, mais depuis, ça ne la quitte plus. et elle est terrifiée, à l’idée de s’endormir ou de se réveillée, parce que lola, elle est épuisée qu’elle pourrait s’endormir n’importe où. et elle n’ose imaginé les dégâts que cela puisse causé si elle dormait autre part que dans son lit. personne n’est au courant, parce que lola, elle ne sait pas ce que c’est. elle sait juste, que des fois, au beau milieu de la nuit, quand elle se réveille. elle se retrouve figée, coincée, la conscience éveillée dans un corps de pierre.              paralysie du sommeil --- la « paralysie du sommeil » est un trouble du sommeil qui advient à l’endormissement (état hypnagogique) ou au réveil (état hypnopompique). caractérisée par l’impossibilité de bouger ou de parler, elle est souvent associée à une sensation de présence inquiétante et à des hallucinations. l'état de paralysie dure généralement de quelques secondes à plusieurs minutes.              le silence est d’argent --- je vois dehors des cœurs en panne des cœurs en or – devenir des cœurs de pierre des cœurs de glace des cœurs en flamme des cœurs qui explosent - au milieu de cœurs de verre. lola. l’insolente, la mystérieuse, la secrète. lola, la silencieuse. lola, elle a une voix, jolie, douce, presque passionnante lorsqu’on l’écoute. mais lola, on ne l’écoute pas. parce que lola, elle n’a pas sa place qu’ils disent. lola, c’est pas une voix qu’on compte. alors lola, elle se tait. elle pense, profondément, elle regarde, puis elle fuit. lola, c’est cette voix qu’on ne capte pas, qu’on n’écoute pas. lola, c’est l’habitude de se taire, de sourire, de regarder. et il faut le dire, certaine fois, elle préfère fuir plutôt que de se positionner, elle préfère fuir plutôt que de se sentir inutile, plus bas que terre. pourtant, si elle prenait son destin en main, lola, elle aurait une voix et une grande. insolence ou silence, il n’y a qu’un pas.              on écrit parce que personne n'écoute. --- les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone. tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure. l’écriture. chose qu’elle cache. écrire ses textes. quelle ironie, elle qui ne sait pas s’exprimer. qu’est-ce qu’une sans voix pourrait bien écrire ? des textes secrets, inconnus des autres. où elle livre les mots qu’elle ne sait exprimer, les pensées qu’elle réussit à coucher avec des mots incapables d’être prononcés ; lola, c’est plus de douze journaux intimes. c’est des heures à écrire, à ressentir, à étudier, à analyser.             langue d'émotions. --- la musique c'est la négation des phrases, la musique c'est l'anti-mot ! la musique, est une passion. mais c’est aussi un moyen pour elle de ressentir. parce que lola, elle est douée avec les mots, mais pas avec ses émotions. elle est ignorante. musique classique, contemporaine, et autres genres. tout y passe, lola, elle aime ça. elle se sent vivante avec un peu de musique ; lola, c’est toujours les écouteurs dans les oreilles mais pour vivre heureux, vivons cachés. lola, elle compose aussi, elle chante aussi, mais personne ne l’entend. elle ne veut pas être écoutée. parce qu’elle a peur du regard des autres.                   immortalité. --- la mémoire ne filme pas, elle photographie. la photo. voir, vouloir ressentir, brandir, appuyé. capté, immortalisé. depuis toute petite, lola elle se traîne un appareil photo dans les mains, dans son sac. si elle ne l’a pas, il y a une partie d’elle qui lui manque. le puzzle inachevé de son être. l'appareil, c'est l’extension de son âme. elle capture tous les moments de la vie. de son point de vue, tout à une signification. mais lola, c’est une vieille âme. c’est pas l’appareil numérique, non, c’est le vieux polaroid. le one shot de la vie ; parce que pour elle, les secondes ne se ressemblent jamais. les sourires, les regards, la gestuelle non plus. et soyez sûr d’une chose, vous apparaissez au moins une fois, sur l’une de ses photos.              brouillard, étoile d'araignées. --- ce sont les étoiles, les étoiles tout là-haut qui gouvernent nos existences.  le ciel. les étoiles. les nuits sombres, les nuits étoilées. véritable enchantement pour cette poussière de ce monde. lola, elle s’imagine, elle revit, elle s’invente lorsqu’elle a le regard levé vers l’immensité bleu que représente le ciel. des fois, lola, elle aimerait juste être une étoile. l’étoile qui brille, l’étoile qu’on voit. pas l’étoile éteinte, ignorée, raillée. parce qu’au fond, elle se laisse vivre dans cet routine accablante, mais lola, elle veut être vue, reconnue, aimée. comme les étoiles. mais elle ne voit pas que la simplicité, elle veut la complexité. lola, depuis qu’elle sait lire, au beau milieu de duras et de baudelaire, elle a cette immense collection de livres sur l’astrologie. passionnée par le cosmique, elle se laisse charmer aux sciences de l’univers. il n’est pas rare de la voir dévoré un livre en peu de temps.              peinture de la voix. --- l'écriture c'est le cœur qui éclate en silence. lire. évolution d’un genre, d’une âme. parce que lola, elle s’est façonnée par la lecture. son éducation, elle s’est construite sous les tentes de fortunes avec ness alors qu’elles lisaient toutes deux des histoires de grands. lola, elle aime lire les autres, les idées, les ressentis ; parce qu’au fond, lola, elle tente aussi de se chercher, de trouver des choses ressemblantes. lola, c’est une bibliothèque monstre, des livres à foison plus ceux des frères et sœurs.               histoire d'idées. --- l'histoire des idées est l'histoire de la rancune des solitaires. intelligence qui se cache, c’est le cerveau sans arrêts, toujours en ébullition d’idées, de théories. c’est l’amour de l’apprentissage, apprendre de nouvelles choses, sans arrêts, sans s’arrêter. lola, c’est l’élève studieuse qu’on oublie facilement mais qui revient à la vie par des regards noirs à cause du 100 marqué au rouge sur sa copie. c’est l’intelligence non reconnue, c’est la facilité d’apprentissage. elle a bonne mémoire, elle retient tout. véritable encyclopédie. mais ce n’est pas assez, jamais assez pour lola. alors elle s’est naturellement tournée vers l’histoire. seconde année d’étude par correspondance avec l’université de yale. pourquoi ne pas y aller ? pas assez démines pour avoir la bourse, pas assez d’argent pour y aller, mais elle rentrait pile poil dans la solution correspondance. alors lola, elle apprend une multitude choses sur l’histoire, mais si au fond, elle sait que son diplôme ne servira pas à grand-chose. sauf à être exposé aux yeux des autres, fierté mal placée.              lol(it)a --- moi je m'appelle lo-lita. lo ou bien lola,
du pareil au même. lolita. alter ego inconnue, extension de son âme dans le secret. lolita, c’est l’enfant charmeuse, c’est la charmée du monde de la nuit. lolita, c’est celle qui danse pour être aimé, c’est celle qui sert le poison avec le sourire sensuel. lolita, c’est la figure impensée. l’être imaginé d’émotions enfouies. c’est le charme, le pouvoir, la sensualité, l’affirmation. tout ce qu’elle n’est pas. lolita, c’est la fille au corps qu’on aime, c’est la fille qu’on désire. c’est la blonde aux lèvres pulpeuses, teintées d’un rouge sanguin. c’est la robe qui laisse place à l’imagination, c’est le corps jamais touché. (lola, ça fait pas longtemps qu’elle travaille en tant que serveuse dans ce club. second job qu’elle s’est trouvé dans le plus grand des secrets, à l’abris des regards des autres, protégés des remarques des autres.)

             the to-do list --- bien sûr, tu peux éteindre la lumière, mais je continuerais toujours à briller. vivre. vivre. vivre. vivre. aimer. vivre. vivre. passionnément. sans fin. être aimé. vivre. vivre, à la folie. existée. vivre. vivre. vivre. vivre. aimer. mourir.

- madame, félicitation, j'ai le plaisir de vous annoncez que vous êtes enceinte et d’une petite fille en plus.
- pardon ? il doit y avoir erreur. j'ai eu mes périodes la semaine dernière.
- non, non ; cependant, madame, c’est un déni de grossesse. ce qui explique la présence de périodes régulières et l'absence de ventre. mais bientôt, il apparaîtra.
- ouais, déni que vous dites, vous pouvez la faire dégagez ? ça peut se faire, j’ai entendu dire qu’on peut se débarrasser du fœtus aussi vite qu’il est arrivé.
- hm. madame, j’ai bien peur que cela ne soit possible, voyez-vous, votre petite fille a déjà sept mois de gestation.
- pardon ?
- oui. encore félicitation. elle devrait être pour fin décembre.
- merde ; j’veux pas de cette gosse, elle était pas prévue au tableau.
- …..
- bon. une fille vous dites ?


- lola, ne parle pas.
- lola, ne fait pas ça.
- lola, va dans ta chambre.
- lola.
- lola.
- tu m'énerves, sors !
enfance ponctuée d'ordres; enfance dénué de tendresse maternelle; enfance aux premières fois avec les félicitations de la nounou. enfance avec rêves d'enfant dénués de sens; l'enfant, elle était presque jamais dans les bras de la maman, encore moins dans ceux du père. parce que l'enfant, elle était pas voulue. alors ils ont agit comme tel. l'enfant, elle était toujours avec la nounou de seize ans. mais lola, ah, lola. c'était l'enfant sage, sage comme une image. et qu'est-ce qu'elle en avait des images. parce que toujours calme, toujours le sourire sur les lèvres. sourire de façade. lola, elle avait toujours son crayon rose à la main. il y avait toujours des traits, des gribouillages. chaos rosé. couleur préféré. c'est beau le rose qu'elle disait. lola, elle avait toujours la main de cass dans la sienne. cass, c'était sa lumière dans ce tunnel. le seul avec qui elle parlait quand elle était gamine. puis lola, c'était plus la dernière. il y a eu ness, puis eren. avant, lola, elle était présente et ça gênait. l'arrivés des enfants voulus à changer la donne. lola, elle s'est faite oubliée. plaisir coupable. lola, elle en avait marre d'être toujours grondée pour rien.


- ness. on fait un château ? un château rien qu'à nous ? sans chevalier, sans dragons ?
- d'accord, mais on le fait comment ?
- attend, tu vas voir. regardes !
château de princesses. princesses livres. des draps, du scotch, deux balais. et c'est le château fort le plus beau qu'on ai jamais vu sur terre. ce château, c'était le repère de deux gamines, un peu délaissé sur le bas côté, de deux gamines en soif d'apprendre. au départ, c'était des livres de couleurs, des petites histoires de pingu, puis d'autres choses. jusqu'à ce que ça se plonge dans les livres des plus grands. ness et lola; c'étaient deux anges, les regards illuminés d'étoiles devant le savoir. ness, c'était sa princesse, sa petite soeur, sa meilleure amie. mais vite, les choses ont changés.



- eren, rend moi mon nounours !
- lola, elle peut pas dormir sans nounours !
- et toi ?? avec ta veilleuse batman, t'es pas mieux ! rend moi captain bisous ! sinon je vais le dire !
- le dire à qui ??
ah; c'est vrai. le dire à qui. gamine de douze ans plantée sur le pas de la porte, le regard qui se baisse, la bouche qui se pince. les talons qui se tournent. elle abandonne captain bisous, elle abandonne son coeur piétiné sans l'savoir par le dernier. il y a les larmes qui montent. mais elles ne coulent pas. elles ne couleront jamais les larmes. lola, qui s'en va.
- lola ! tiens captain bisous ! lolaaaaaa.
captain bisous. elle revient, le reprend et s'en va aussi vite. comment peut-elle abandonné la seule existence qui lui donne de l'amour ?
petite fille paumée.
l'enfant désabusé.



- elle ? pffff. elle est même pas jolie, c'est même pas une lola.
- c'est vrai, regarde ses yeux, ils font peur.
- puis, c'est une ackerman. t'as vu sa folle de soeur ?
- mec, je te le dis, ça vaut même pas l'coup.
- quoique.
- quoique quoi ?
- à voir dans les toilettes d'un merdier.
- aaaah, dis comme ça.
- ouais, allez viens on s'casse.
- ouais. AH, t'as bosser l'devoir de maths ?
- non et toi ?
- non, on est dans la merde, j'crois qu'ils comptent pour 2 sur la moyenne.
les mots qui font mal. les mots qui marquent, qui claquent. marqués au fer rouge sur le coeur, sur l'âme. des mots qu'elle n'oubliera jamais de son petit coin. parce que lola, elle a tout entendu. elle a tout imprimé. malheureusement, ce n'est ni la première fois, ni la dernière fois. lola, c'est l'ignorée, c'est l'intelligente qui se meurt sous les regards noirs, c'est la main qui ne se lève jamais, c'est cinq amies; cinq amies qui la tiennent souvent à l'écart. oh, pauvre lola. elle n'a que ses livres et son imagination pour la tenir occupée pendant ses pauses. pauses du matin, pause du midi, pauses du soir. les soirées entres amis ? elle connait pas vraiment. c'est triste, mais elle s'y fait; elle ne demande rien. elle ne perd pas son temps, elle apprend. avide de savoir, de grandir, d'évoluée plus qu'eux.


kay. kay. kay.
kay.
il est apparût comme ça, brutalement, quand on s'y attend le moins. kay, c'est l'imprévu. comme le plat qu'on attend plus au restaurant, mais dès qu'il est là, c'est tout de suite le plat qui nous manquait dans notre vie. kay, c'est un peu ça. il a débarqué sans frappé, l'code d'entrée déjà enregistré, le sourire plaqué aux lèvres qu'elle regarde un peu trop. kay, c'est le regard qu'elle cherche. kay. depuis ce j'ai un petit copain --- des mots qu'elle regrette tellement. idiotie émise, l'idée est restée, marbrée sur l’innocence de lola. mais lola, tout le monde sait qu'elle n'a pas de copain, tout le monde sait qu'elle n'est jamais sorti avec quelqu'un. lola, elle a même pas embrassé. quel petit copain elle parle ? mais lui, il l'a crut. et elle regrette. ah, si seulement il y avait une machine à remonté le temps. mais non. rêve évincé. bienvenue dans la friendzone lola. parce que kay, c'est le crush inavoué; l'inconnu, devenu tuteur de maths ---idée malpropre pour redresser les notes de lola. mais oh, combien elle dit merci pour la mauvaise intention de base; parce qu'au final, le tutorat, pour elle, c'est l'insulte à sa pensée. l'insulte à son être. mais kay, il rend tout beau, tout rose.
parce que c'est lui.
parce que c'est pour lui, qu'elle sourit lola.
qu'elle sourit vraiment.


- c'est une blague. j'y crois pas.
- ouais, elle est où la caméra cachée ?
- ...............
- non mais j'peux pas le croire, cass, il peut pas faire ça, je le vois pas dans une secte putain, qu'est-ce qu'il s'est passé ???
ness, eren; puis il y a eu père, mère. et lola, elle est restée là. inspiration contrôlée, visage baissé. l'coeur qui saigne. un, deux, un, deux. tic tac. tic tac. les secondes qui s'écoulent, mélodie du bonheur. du malheur. cass, il s'est cassé. parti dans une secte qu'ils disent; lola, elle y croit pas. elle veut pas y croire. mais au fond, c'est possible. tout est possible. après tout, qui n'a pas envie de se barré quand on voit les géniteurs ? lola, oh, lola, elle reste. pour cet énergumène au cheveux roses et cette folle qu'elle aime un peu trop, mais qu'elle déteste à la fois. parce que la vie n'est pas facile quand on est un(e) ackerman. et ils en payent tous les frais. puis dans ce bordel de voix qui hurlent, lola, elle se lève, ne fait pas grincé la chaises, ne s'excuse pas. lola qui s'en va dans son repère. l'panneau bienvenu à liberty. repère de l'enfer. parce qu'elle ne dépasse jamais l'panneau, même si c'est facile.


la musique qui résonne, le corps qui s'ondule. le regard qui se ferme, juste l'espace de quelques secondes. juste pour se rappeler; oui, elle est bien lola; non. en faite non, elle est lolita.
lolita. lolita. lo-li-ta.
personnage inventé, personnage incarné. dans les tréfonds de la nuit, dans la complicité des soupires, dans les souvenirs des sourires. lolita. c'est cette blonde au regard de braises, c'est ce corps qu'on demande, c'est ce corps qu'on aime voir danser. c'est cette peau hâlée qu'on aimerait touchée. mais jamais. jamais, lol-a elle touche. jamais. elle donne, mystère et fantasme. puis quelques verres aussi. du haut de ses talons, elle embrase les regards par sa démarche.
lo-li-ta. lo, ou bien lo-la. du pareil au même.

ce que j'ai pensé de ta fiche: une fiche superbe. et parce que je suis pas douée pour les longs discours, mais ta fiche m'a retourné chaton. les dialogues dans l'histoire sont géniaux, ça fait théâtre - mais dans le bon sens, dans le sens où les paroles ont une grosse importance. je valide, bien sûr.

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Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous alors ouais, on sait que ça part dans des délires chelous de martiens et de secte et qu'en plus, on a des gifs smileys un peu étranges... mais t'inquiètes pas, on va te guider et après, tu n'auras plus qu'à t'amuser en notre compagnie
étape numéro une: t'es validey bebeyyyy maintenant il faut recenser ton métier !
étape numéro deux: pour pas crever en solo, n'oublie pas de poster poster ta fiche de liens et de poster par ici si tu te cherches des gens avec qui rp !
étape numéro trois: si t'as des idées de liens, tu peux bien évidement créer un scénario ou des pré-liens !
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étape numéro cinq: et puis, si tu as des questions, n'hésite surtout pas à poster ici ou à contacter le staff par mp

Et puis, s'il y a des tcs/events en cours, c'est l'occasion de t'intégrer en t'amusant ! Amusez-toi bien sur le forum