☆ âge (vingt deux années) passées à éclore dans ce milieu hostile qui n’a pas su se faire foyer. perdue au milieu de l’espace, presque désastre parmi les astres ambulants.  ☆ genre douceur  de (femme) caractéristique de cette fleur, élevée par la candeur, éduquée pour la splendeur.☆ origines (sino-coréennes), mélange d’asie dans ce pays paradis qu’ils ont dit, dans ce pays qui accueille toutes les autres vies. mais hana, elle ne trouve pas sa place. ☆ en ville depuis (un an environ), qu’elle a décidé de réparer ses ailles cassées à l’abri des regards pour voler en liberté. ☆ statut (célibataire) qui s’est jurée avoir le cœur étanche, pourtant au cœur qui flanche, sans faire exprès. ☆ orientation sexuelle les (hommes) et leurs mots doux, leurs promesses brisées et les baisers volés.   ☆ emploi avec fierté elle aimerait se proclamer verrière, mais les moyens manquent pour ouvrir son atelier à la sortie des études. alors pour l’instant, elle est (pianiste au bourbon & branch) où elle guérit grâce aux douces mélodies qui s’envolent dans les airs, sans que cela lui déplaise. ☆ situation financière elle a accepté de soigner son âme en échange d’un salaire (modeste), et elle l’accepte, préférant cela à l’idée du chômage. de toute manière, elle n'a pas besoin de beaucoup hana, juste d'un peu de paix intérieure.☆ groupe (blue moon)

(HOMELESS) seattle a accueilli son premier souffle, mais c’est des moines qui témoignera de son début de vie difficile. l’état de washington représentait le refuge idéal aux yeux de ses parents pour abriter l’existence de leur enfant, mais elle ne considère ces terres que comme une prison dorée. elle ne s’y est jamais sentie chez elle, ne se reconnaissant pas dans les modèles enseignés, ne sachant que faire de ces outils inadaptés qu’on lui tendait pour se construire. partagée entre deux cultures, déchirée par les valeurs contradictoires qu’on forçait dans son esprit, c’est ainsi qu’on a forgé hana : un paradoxe ambulant. (BROKEN HOME) famille sacrée, aimée, unie, on le répète partout, mais pourtant, hana, elle ne l’a pas connu. fille unique, fille espoir, attentes trop élevées pour l’oiseau sans ailes. chute brutale, chute fatale, sans les parents pour la recueillir. relationnel compliqué avec la mentalité asiatique de ses géniteurs, pression exercée de manière inconsciente par les parents sur leur unique trésor qui en a trop conscience. perfection attendue qui n’est jamais venue. (SILENT SCREAMS) enfance difficile qu’est la sienne, pénible qu’est l’adolescence comme période dans sa vie. incapacité à trouver sa place. supporter les regards de travers, les chuchotis destinés aux sans amis. comprendre les incompris. ne pas broncher sous les cris du père qui n’a trouvé que ce moyen de se soulager, empêcher les larmes d’affluer. taire tout cela, ne jamais faillir le sourire. silence de mort dans son esprit pour continuer de vivre. (AFRAID) cette peur panique de l’échec, faillir les attentes de ses parents, ceux de la société, toutes celles imposées sur ses frêles épaules. le sommeil qui lui échappe, les terreurs nocturnes qui la rattrapent. trouble anxieux développé à l’adolescence, mais ses parents l’ignorent. ils sont aveugles, ça les arrange, leur fille elle est juste bizarre, elle est simplement pas parfaite. dommage collatéral, on s’en moque, la peur c’est ridicule, on étouffe ses démons pour elle, on l’étouffe avec. (DREAM) pour s’échapper, hana a trouvé le piano. ses parents l’auraient souhaité gymnaste de haut niveau, mais elle n’a pas la compétition dans ses gènes. alors ils l’ont trouvée amoureuse du piano, scotchée à ses touches ivoire, addict aux mélodies violemment douces qui apaisent son âme. heureusement qu’elle joue bien, hana, on l’entend des heures durant, à faire tomber les notes unes par unes dans la demeure familiale, comme seule une fleur brisée peut le faire.  (LOVELY LITTLE LONELY) elle est cet oiseau fragile qui n’ose pas prendre son envol, timidité qui glace ses membres. les amitiés difficiles à forger, la proximité d’une mère qui a du mal à la quitter, elle grandit dans cet univers aux odeurs d’asie, se liant avec les enfants d’amis. et toujours cette discrétion ne l’a pas quitté, dans l’ombre du moindre de ses mouvements, note cachée dans chacune de ses intonations. poupée de porcelaine qui refuse de se briser, elle avance contre le vent, contre le courant. (GLASS) sans doute qu’elle s’est reconnue dans le verre. brisé par la violence, fondu par les flammes et pourtant si éclatant de vitalité lorsqu’on en prend soin. elle fait fondre ses angoisses avec les bâtons de verre et les emprisonne dans ces parois reluisantes pour se prouver qu’elle peut dompter ses peurs. (GET FREE) à dix huit ans, elle s’est fait émanciper, hana, a demandé à ce qu’on lui retire les chaînes qui l’empêchaient de voler. elle a voulu s’éloigner de cette famille qui ne la comprendrait jamais, a voulu connaître d’autres horizons. elle a simplement changé d’état, mais jamais traverser une frontière n’avait eu un goût si salvateur. (ULTRAVIOLENCE)  et pourtant elle pensait avoir connu la souffrance, vivre la peur au ventre et l’angoisse au creux des veines. il l’appelait ma princesse et elle, elle l’a bêtement cru. elle a cru en ses excuses, celles qu’il lui a platement servi après les premiers coups. mais ceux-ci se sont enchaînés, ne se sont pas arrêtés. puis hana, un beau jour elle en a eu assez de porter les représentations physiques de sa souffrance intérieure. elle en a eu assez de saigner pour des personnes qui ne lui accordaient que si peur de leur cœur. elle avait mal à la peau, mal à l’âme, alors elle est partie. (LUST FOR LIFE) liberty ne pouvait être que le signe d’une meilleure vie, ne serait-ce que par son nom. la fleur presque brisée a décidé de se reconstruire, doucement, ailleurs. elle s’est promise de chasser ses démons, de vaincre ses terreurs. elle veut laisser cette joie qui éclate parfois dans ses veines devenir une constante, veut rattraper le temps perdu de la jeunesse inconsciente. hana, ce n’est qu’une jeune fille débordante de vie qui a été écrasée par la souffrance trop jeune, qui n’a pas su affronter le monde extérieur. elle se taille une place dans ce monde trop grand avec la force de son espoir fragile, continue de croire en un lendemain meilleur pour ne pas simplement survivre.

hana sauvage
hana délicate
hana à la famille en déni. celle qui refuse de voir que leur fleur, elle est loin de la perfection. elle est humaine et fragile et manque de se briser chaque fois qu’on la touche –
toucher sans douceur
toucher de douleur

elle a grandi dans cette atmosphère, hana, celle des non-dits et du paraître, celle du tais-toi et disparais, celle qui n’accepte que les apparences et refuse de creuser derrière les façades.

(c’est moche la peur.
ça a quel goût ?
celui de la presque mort.)

mais hana, elle est vivante. brisée mais vivante. morte de peur mais survivante. elle combat ses angoisses, essaie de taire ses démons, construit ses sourires en parades et perfectionne ses silences que personne n’entend. elle s’entoure de la mélodie que lui offre le piano, vague de douceur à l’état brut qui apaise son âme – car le son couvre ses appels au secours, car le son lui fait oublier cette réalité dans laquelle elle coule.

– et il y a le verre.

elle est tombée amoureuse du verre, hana, en regardant les morceaux brisés de son cœur qu’elle a essayé de recoller. elle a chéri ces trésors de lumière en les protégeant dans son petit royaume, celui qui abrite ses secrets et ses souffrances cachés derrière ses façades de tranquillité. elle a gravé ses blessures au crayon dans ses cahiers en jurant un jour de les réaliser pour se réparer. quand on lui a demandé ce qu’elle voulait faire dans la vie, elle répondait verrière en essayant d’ignorer les regards confus de ses interlocuteurs.

cependant, son papa lui a dit que le verre, on en fait pas son métier. il lui a jeté au visage ses regrets et son amertume, s’est évertué à lui rappeler combien elle est une déception ! comment il ne l’avait pas élevé pour que tu finisses sur le trottoir !

et nous, tu y penses, hana ? tu sais la honte que ce sera pour nous, d’avoir raté l’éducation de notre fille ?

il a fini par se résigner, son paternel, lorsqu’il a vu la peur dans ses yeux après qu’il lui ait décoché un poing. il a vu sa fleur se refermer, lui demander de ne pas s’approcher quand il a voulu s’excuser. il a accepté, son papa, de payer ses études d’art, il a balbutié des broutilles qu’elle a cessé d’écouter. hana, ce jour là, elle a prit ses clics et ses clacs, son semblant d’envol et la désolation de ses parents.

( elle a fui )

échappatoire à la souffrance qu’elle pensait portland, synonyme de sa liberté. changer d’état pour changer de vie. rencontrer d’autres personnes, le rencontrer lui. lui qui l’aide, qui la fait sentir vivante. mais vient la violence, celle des mots, puis celle des coups. peau parsemé de bleu, pas celui du ciel strié d’étoiles, comme il aimait la surnommer. mon étoile. mais elle n’était qu’une étoile à la dérive, désastre parmi les astres, qui a choisi de se sauver.

elle a filé, pour essayer de ne pas se noyer.

sauver son âme de la noirceur, de la douleur qui l’habite depuis l’enfance. oublier les angoisses, les perpétuelles questions, les pourquoi et les comment, les si jamais qui bouffent son existence.

elle en a marre du silence mais a trop peur du bruit. assez de doutes peuplent ses nuits. insomnie qui combat la survie, café trop amer, inefficaces somnifères. mais pas de psychologue, pas la thérapie, parce qu’elle n’est pas malade, non. l’anxiété, c’est pour les autres. jusqu’à ce que ça menace de vous tuer, jusqu’à ce que tout ce qu’il reste dans la tête ce sont ces dangers qui s’alignent à l’infini.

le déni de la réalité
ne peut marcher
qu’à condition de ne pas crever

puis il y a eu liberty.
ville qu’on espère sainte, ville qu’on espère sauve.
loin de la vie trop active, du bourdonnement des grandes cités, de ce goudron enfumé et de cet air suffocant.
perdue au milieu de nulle part – comme elle
l’oiseau est allé s’y cacher, s’y abriter. elle a pris ses résolutions, s’est ancré ses promesses, a prié pour les réaliser.

thérapie, piano,

liam

(chaleur à l’état brut, sourires du paradis,
ange sauveur, ange salvateur)

elle guérit doucement, la fleur, fait renaître ses pétales fanées par la souffrance. elle refuse de se laisser souffler par ce vent trop violent que la vie a décidé d’abattre sur elle.

liberty sera son renouveau
elle se l’est juré.
elle en a assez de survivre,

elle veut
simplement
v i v r e

ce que j'ai pensé de ta fiche: wouah, la douceur de cette fiche. elle est vraiment trop jolie, ton écriture super fluide et hana bien trop touchante. hâte de vous voir en action avec liam.

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Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous alors ouais, on sait que ça part dans des délires chelous de martiens et de secte et qu'en plus, on a des gifs smileys un peu étranges... mais t'inquiètes pas, on va te guider et après, tu n'auras plus qu'à t'amuser en notre compagnie
étape numéro une: t'es validey bebeyyyy maintenant il faut recenser ton métier !
étape numéro deux: pour pas crever en solo, n'oublie pas de poster poster ta fiche de liens et de poster par ici si tu te cherches des gens avec qui rp !
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