n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

hit the road jack [xabi]  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Dim 18 Juin - 11:39
Invité

[HIT THE ROAD JACK]
"icons by ice and fire"
ça devient répétitif. ça devient excessif. ça devient lassant. il se sent comme un robot, hansol, à ménager, à faire l'esclave des temps modernes qui contribue à des actions copiées et collées en veux-tu en voilà. il inspire, il expire profondément, simplement, pour éviter aux pensées de trop s'éparpiller, pour éviter à la pulsion de jouer au con. pincement de lèvre inférieure. les écouteurs bien enfoncés dans ses oreilles, il écoute à foison tout ce qu'il a pu louper de sa naissance à maintenant, de la corée du nord à son arrêt complet. y passe de queen à rammstein, de piaf à brel, de la petite rébellion à la grande razia. ça le fait sourire un peu, ça aide à dilater le temps et à le rendre moins emmerdant. bosser ici, c'est être raccroché à un poste, s'occuper d'une particularité de la bagnole et passer à une autre. y se fait tôt. y'a pas beaucoup de monde, y'a qu'une seule machine ambulante, les autres ils ont préféré la pause café - à laisser au pseudo-chinois le luxe de tout faire. il a une ridicule queue-de-cheval à l'arrière du crâne, il passe le savon, la flotte. faut que ça brille, faut que ça ait de la gueule en sortant d'ici - même si dehors, il l'est déjà.
le froid lui frôle les joues.
le froid lui fait rougir les joues.
le froid lui fait du bien.
même s'il lui rappelle la flotte, la traversée du dernier espoir. il secoue sa tête hansol, il fait pas trop attention aux ombres qui dansent, il se baisse, se redresse, tape dans une chorégraphie pas très contemporaine - banale à en pleurer, banale au point de faire juste gestes qui s'enchaînent avec une grande logique. puis d'un coup il se raidit, il se raidit parce qu'il sent qu'on le fixe, il entend presque rire un peu à travers son ramdam musical. froncement de sourcils, il s'arrête, il est à deux doigts de faire un commentaire, se retourne. il s'arrête tout net. il devient tout blanc, plus blanc que blanc, plus blanc qu'une geisha passée sous javel. y fout quoi ici lui. y fout quoi ici xabi avec ses grands airs, fier comme un coq. ça fait quoi ? un an quelque chose du genre. depuis liberty, il a jamais eu le luxe de le rappeler, jamais eu la politesse de lui demander comment ça allait ou lui demander un café - c'est pas comme si c'était joué d'avance, c'est pas comme s'il allait le suivre dans cette cadence. il retire une oreillette sur deux, sur le petit badge y'a le nouveau nom que xabi avait fait marquer sur sa carte d'identité - neuve elle aussi : hua tan, dragon rouge. ses bras se croisent sur son torse.
- je peux vous aider ?
mots prononcés à la perfection, incapable de trop en faire au niveau de la diction - de toute façon il est cramé direct avec lui, avec xabi c'est plus possible de jouer à qui est le plus débile dans l'assemblée. il le regarde de haut en bas, pas discrètement - c'est pas comme s'il connaissait ce mot. il a pas changé d'un pouce, mais faudrait enlever le surplus de fringues pour être sûr.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Lun 19 Juin - 1:18
Invité

HIT THE ROAD JACK.

jamais été habitué à la montagne. quelle merveilleuse idée d’venir ici. ce bled. terminé. ce bled qui me donnait des envies de meurtres. pas con l’autre de m’envoyer ici. je vais m’en souvenir de l’oregon, de cette carte postale façon twilight. y avait rien d’étrange, c’était morne c’était triste à mourir d’ennui. même sous exta c’était chiant. de quoi adopter un mode de vie tonto del culo. elle était pas si crade cette caisse dans le fond, sauf que. comme j’dis toujours, une cadillac ça s’entretient ou ça crève. et c’que j’avais. c’était une petite merveille. vendue à prix d’or en raison des impacts ici et là sur la carrosserie. et sûrement qu’elle faisait kitch parce que le rouge starsky et hutch c’était pas le rouge ferrari. mais who cares. si ça nique le prolétariat c’est déjà un bon point.
le mec à l'accueil tirait une tronche de dix mètres de long. il tenait son café du bout des doigts en grimaçant, sûrement qu’il se brûlait. j’en ai profité pour lui demander de la monnaie. c’était pas indispensable mais ça m’a fait plaisir sur le coup- de lui donner un billet de $100 pour deux boules coco passion et un car wash. y avait une petite brise dehors et il faisait plus frais qu’à vegas mais c’était pas la bourrasque à ramener le sable comme un fouet. à faire fuir les allemands à la peau grillée de santa monica. pas même le bain fumant où ses jambes lisses pouvaient m’enserrer. c’était rien d’autre que liberty l’été.
et j’avais été. j’étais ce être de quelques jours dans lequel on s’était sûrement enlisé trop longtemps. une fange épaisse sous du cristal.
et l’autre était là, ici et ailleurs à la fois. hansol-cendrillon et son carrosse (enfin le mien en l’occurence).
l’escargot levant la tête, c’était lui tout craché. il avait perdu de ses couleurs comme ces mauvais payeurs qu’on traque. ceux à qui on colle une balle dans la tête au bout de la deuxième fois. ça m’a fait penser à ça alors que. j’étais anormalement heureux de le voir lui, à liberty. s’il avait pas rappelé hansol c’est qu’il avait ses raisons. j’aurais seulement préféré qu’il parte de mon pieu sans rien promettre, qu’il me dise ‘on s’voit lundi’ ou jeudi, dimanche, n’importe. qu’il parte comme il était venu. pas la peine de faire comme si ça avait son importance. c’était visiblement pas important.
- j’aurais dû t’embaucher plus tôt, j’te jure, tu fais ça comme un pro. on aurait fait un concours de tee-shirts mouillés à l’occasion.
il y avait plus d’aigreur, plus rien. alors que, j’avais imaginé cette scène une ou deux fois auparavant. et lui il avait rien de mieux à dire qu’un ‘je peux vous aider?’ comme s’il était capable de mettre un terme à la faim dans l’monde. j’me suis approché suffisamment pour moquer son adorable queue-de-cheval.
- vas-y continue, je voudrais surtout pas te déranger. j’me suis adossé à un vieux poteau et j’ai haussé les épaules. pas que je veuille particulièrement le mater mais si en fait. j’ai bien fait d’me prendre une glace tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Mar 20 Juin - 14:15
Invité

[HIT THE ROAD JACK]
"icons by ice and fire"
ah putain.
ah putain il fait les choses comme il faut en plus. il a de la bouffe pour l'accompagner dans sa contemplation, et là pour le coup, hansol il se sent pas très bien. pas forcément coupable, juste chopé en plein délit. y'a bien un moment où il va se prendre le retour de flammes, et là ça va pas être marrant. il y songe et ça lui fait grincer les dents alors qu'il tente de garder un semblant de tenue. dur, dur, de la jouer bonne tenue, surtout devant xabi. parce que xabi, xabi c'était quand même beaucoup tout en étant franchement rien. c'est un peu grâce à lui qu'il est ici. c'est carrément grâce à lui qu'il a pu sauver son pauvre cul de la taule. sans xabi, pas de papiers, pas de papiers, pas de possibilités de se tailler. ç'aurait été dramatique. il l'a évité. il l'a joué un peu anti-héro de son temps - parce que les vrais héros, ils ont pas de moustaches, ça le fait pas, pas assez lisse. roulement d'iris, il glousse discrètement dans sa gorge, ça fait vrombir la peau alors qu'il se remet à regarder la bagnole.
il a pas fumé.
il a pas bu.
il a pas sniffé.
donc tout va bien. non en fait tout va pas bien parce que resurreción s'est planté dans un coin et il bougera pas avant qu'il ait terminé sa besogne - parce que bien sûr, le destin se fout de sa gueule et le fait bien.
- tee-shirts mouillés... m'ouaif, j'aurais été gagnant par forfait. il se grillerait bien une clope maintenant qu'il se dit. les états-unis c'est le néfaste sur sa santé, c'est la bouffe style fast-food et le gigantisme des choses - même des fringues, y'en a dans des magasins, il est sûr de pouvoir les utiliser comme couette.
- tu fais quoi ici resurrección ? il se remet à sourire. il pourrait s'excuser hansol, il pourrait revenir à ses pieds, la jouer esclave en mal d'attention, se reprendre pour le roi de son royaume de cons. il fait rien. de toute façon ici il est hua, hansol il est laissé au placard jusqu'à ce qu'il pointe, qu'il finisse et se motive pour garder ce boulot. chier. c'est humiliant. c'est presque triste. je te juuuuure que j'avais préparé une carte postale bien genre... hm. comment on dit ? ah ouais, bien positive sur liberty. mine déconfite, il jette une oeillade rapide sur la fenêtre. il sent qu'on le regarde, encore un peu et on le foutra dehors avec un coup de pied au cul. soupir. il s'attaque au capot, les yeux dans le vague.
- tant pis. j'ai plus qu'à la jeter.
oops.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Ven 23 Juin - 3:12
Invité

HIT THE ROAD JACK.

même lui, même là, au milieu de nulle part. une station de lavage. qu’est-ce qu’une station de lavage? c’était pas à proprement parler un boulot ça, si? et puis il y avait bien que cette bagnole de propre ici. qui roule, tout le temps, de jour comme de nuit. qui m’demande rien de plus qu’une vidange une fois par an. c’est pas beaucoup. un peu comme lui, qui se contente de peu, qui se contente de rien. il hiérarchise pas vraiment hansol. il fait ce qu’on lui demande pourvu qu’il amasse un peu de blé à la fin- ou des papiers pour s’tailler. j’me demande combien il touche, j’devrais pouvoir miser le triple aisément. l’acheter- d’une certaine façon. j’pourrais lui demander de refourguer de la meth, j’pourrais lui demander d’en prendre avec moi, ça serait drôle. pourquoi pas? il reviendrait peut-être en rampant hansol, à considérer que ce soit son vrai nom? j’suis peut-être pas son seul ange gardien. et sûrement qu’il lui en faudrait plusieurs vu l’étendue des dégâts. vu le corps déglingué qu’il se tape. ça fait marionnette montée à l’envers. c’est hansol. les cicatrices c’est hansol. ce blond peroxydé c’est hansol. le resurrección? il y a que lui pour trouver ça drôle, c’est que ça doit lui sembler complètement allumé de porter un nom biblique aussi con. d’être résolu aux flammes de l’enfer ou au contraire, de faire tout bien dans les règles par peur des représailles. et toutes ces autres morales franchement casse-couilles.
j’suis pas catholique. j’aspire qu’à m’faire du fric facile et baiser. ni plus ni moins que ça.
juste ça. j’demande pas un ticket en première classe pour são paulo ou tijuana. ni une alliance à ce doigt. ou à ce doigt. ni des gosses. surtout pas de gosses, jamais.
c’est pour ça que j’me tire pas. pour ça que j’me raccroche à cette débauche qui a disparue avec l’horizon. style blockbuster hollywoodien où tout explose et où il ne reste rien.
rien à part lui. y a pas à dire, on se fout carrément d’ma gueule aujourd’hui. moi je tiens le rôle. si faut faire la pute rien qu’un instant pour parvenir à mes fins, j’le ferai. j’en suis pas loin à l’mater comme un crève-la-faim. j’devrais arrêter d’être indécent. d’bouffer cette glace bien gentiment comme si c’était sa queue. j’devrais. en théorie. théoriquement arrêter. parce que c’est pas à proprement parler respectable, c’est pour ça que c’est bon. surtout que ça l’fait chier d’me voir là. faut pas être devin. c’était pas dans ses plans. s’excuser non plus c’était pas dans ses plans.
- j’viens sauver ton âme. genre c’est le tout-puissant qui m’envoie tu piges? j’monte un nouveau biz biz. tu veux en être? c’est pas totalement vrai, c’est surtout carrément faux. il y avait rien à monter. parce que ces connards. ces connards veulent pas racheter ce putain de casino. alors que j’me fais chier, je tourne en rond comme un foutu rat de laboratoire. dégénéré, j’ai que de quoi me foutre en l’air. j’ai plus que ça. mais pas question de déblatérer sur ma longue et prestigieuse descente. j’ai le fric. de quoi lui faire gober n’importe quoi. et toi alors? t’as trouvé rien d’mieux comme rêve américain? d’une certaine façon, c’était plaisant d’le voir ramer hansol. c’est un peu ce qu’il méritait pour son coup tordu et pire: pour sa capacité à s’foutre explicitement de ma gueule. comme si j’allais avaler ses conneries de carte postale.
- jure pas putain. quand on raconte de la merde on jure pas. j’te demandais rien hua tan- guillemets. tu m’as baisé avec tes papiers, l’histoire est close. t’es pas forcé d’me prendre pour un con une deuxième fois. t’as qu’à la plier et t’la foutre au cul ta carte postale. avec un peu d’chance ça te rappellera quelqu’un.
et j’me retiens d’essuyer mes godasses sur le capot qu’il est en train d’laver. ça démange. comme une pomme qui serait pourrie de l’intérieur, depuis des mois, dans l'indifférence générale.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Sam 24 Juin - 0:55
Invité

[HIT THE ROAD JACK]
"icons by ice and fire"
il attaque. il se lâche un peu xabi. il montre une facette pas forcément croisée, pas forcément entrevue dans le miroir. il sait pas trop si ça lui plaît hansol, mais il accepte le châtiment sans trop broncher. ça se comprend. c'est mérité. même si. même si dans sa tête pas trop. même si dans sa tête c'était vite fait de choisir entre lui et les deux autres. c'était même pas une question à se poser, c'était une évidence telle qu'il avait juré l'improbable : savoir gérer les deux. savoir contenter une part, puis un autre. c'était pas faisable. c'était pas dans le kit de création, c'était pas bon. même si ç'aurait pu être beau. même s'il aurait pu continuer des décennies comme ça, l'accompagner dans l'empire aux délires. pas forcément tenir la main. juste être à côté de lui, regarder, se foutre de la gueule de l'univers, majeurs levés dans les airs. provocation pure et dure. bêtise pure et dure aussi. faut dire qu'avec xabi il se marrait beaucoup. il découvrait. il apprenait. il était pas qu'un morceau de corps qu'on lance dans une déchiqueteuse. il était mieux. il l'est sans doute.
encore.
alors hansol il cherche, il pique, il se cherche des excuses, genre ce pote foireux qui fait croire aux autres qu'il est malade pour pas sortir hors de sa grotte. il garde son sourire, parce qu'il peut faire que ça, et avec son air ça fait que l'agrandir. hansol peut pas faire dans la demi-mesure. hansol peut plus faire comme avant. hansol peut plus dire non. alors il dit oui à tout, oui à l'indécence, oui aux folies passagères qui traversent l'esprit, oui à un road trip, oui à une bouteille de champagne qui coûte mille balles, oui à cette jupe infecte signée klein. oui à la publicité. oui à ces gonzesses qui se tirent les cheveux pour avoir une robe en solde.
- hm. quelqu'un genre toi ? je sais que t'as pas beaucoup d'estime, mais quand même, t'étais bien mieux qu'une vulgaire carte postale. il utilise de jolis mots pour faire de jolies phrases dans une pas très belle situation. faut dire que la traduction se fait lentement dans sa tête, malgré les années, qu'il a encore un peu de mal, qu'il préférerait que tout le monde parle comme lui, ou qu'ils aient un traducteur dans la bouche. soupir, il astique la carrosserie, se concentre, s'arrête à nouveau. et non. j'ai pas trouvé mieux. t'as été le seul à vouloir de moi, triste non ? tête penchée sur le côté, il prend cinq secondes pour refaire sa petite ponytail. j'essaie de faire les choses... comme il faut. même si je me fais virer au bout de trois mois. soupir.
il se souvient encore des engueulades d'haneul à ce sujet. de jun aussi. de l'inquiétude latente qui lui tournait autour. putain de satellite à emmerdes. pincement de lèvre inférieure, il se remet à le regarder, chope son regard au vol. c'est deux billes froides enfoncées dans ses orbites. c'est pas comme en asie où tout le monde a les yeux noirs. c'est un noir d'ailleurs. un noir plus profond encore.
- mais si t'as une place pour moi, tu sais que je vais pas dire non. il y joint un clin d'oeil rapide de greluche pour souligner son propre ridicule. il scrute le ciel hansol.
- et je t'ai pas baisé pour les papiers. je t'ai demandé.
plus bas. parce que voilà, il est recherché il paraît. loin d'ici malgré tout. un clyde marchandé pour deux dollars.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

hit the road jack [xabi] Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
hit the road jack [xabi]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» (fb) With Jack Daniels on my breath /Nova
» nuit intérieure / xabi
» you can't shine if you don't burn / xabi
» road rage
»  Sometimes it's easier to hit the road (Win)

+

Sauter vers: