n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

holding on to you ○ (blumine)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 10 Avr - 22:19
Invité
tes yeux subissent l'effet d'un voile flou, en harmonie avec la brume qui encombre ton esprit. tu ne sais pas où tu vas, ni ce que tu fais, tu ne reconnais rien. il fait nuit, la clarté de la lune persiste à cogner les vitres. tu distingues quelques billes lumineuses, au loin. on appelait ça des étoiles, autrefois. tu reviens doucement à la réalité, et c'est principalement l'odeur d'alcool qui attire ton esprit sur terre. les bouteilles vides t'y aide aussi. tu te souviens, plus ou moins, avoir chuté encore une fois ce soir. tu ne sais pas exactement ce qui t'y as amenée, mais tu ne cherches pas à savoir. ça n'est jamais bon, de te rappeler.
mais c'est déjà trop tard.
tu commences à te souvenir, à reconstruire, à remodeler comme c'était, "avant". ça t'obsède, tu ne vois que ça, tu n'envisages que ça: un futur essentiellement construit sur les ruines du passé. et c'est probablement la solitude qui te mènes à des conclusions aussi tristes, alors tu n'hésites pas plus longtemps; tu t'empares de ton téléphone avec rapidité, composant le numéro, le seul numéro que tu connais par cœur, et que tu peux taper sans avoir à réfléchir. «blue?» ta voix brise le silence complet qui s'était imposé dans la demeure. elle sonne à le fois comme si tu avais pleuré des heures, ou comme si on venait de te briser le cœur. ridicule. mais tu poursuis. «blue, je, je crois que j'ai besoin de toi.» tu ne sais absolument pas quelle heure il est,  ni où est-ce qu'elle se trouve, mais les questions ne se posent pas. c'est blue, c'est toi, c'est vous, et il n'y a pas de questions. les choses se font naturellement, avec une aisance spontanée. tu peux te permettre de l'appeler au beau milieu de la nuit, et inversement. tu peux lui présenter ton cœur noirci et blessé, parce qu'elle le connait. tu peux être triste et avoir peur. tu peux être toi-même, et c'est tout ce qui compte.
tes doigts tremblent encore un peu, mais la simple idée que blue te rejoigne dans les minutes à venir te réchauffe déjà. c'est elle avant tout le monde, de toute façon. tu parviens à contrôler toutes ces émotions qui t'échappaient, du moins avec plus d'habilité. ton souffle se régularise. ça va aller. elle va arriver, et ça va aller.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 10 Avr - 22:54
Jackie Ells
Elle a dansé son âme blue, sous le regard d'hommes pervertis par le vice, le manque ou le trop-plein. Elle a dansé comme si ce n'était rien, mais c'est un bout de son ciel étoilé qu'ils lui volent à chaque fois. Elle ferme les yeux, priant les cieux, la lune et l'horizon d'un meilleur demain.
Son téléphone vibre dans sa poche. Un signe du destin. Son cœur s'emballe. C'est son amour, sa moitié. Sa famille, l'unique, la vraie. De l'entendre la voix tremblante, ça lui serre violemment le cœur. Elle s'affole Blue. Elle a peur. Peur qu'on fasse du mal à son soleil. - Jo, où es-tu ma poupée ? Ne bouge pas, j'arrive tout de suite. Elle vient de terminer son service, Blue. Elle a les jambes qui lui font défaut, les yeux cernés, le regard vide. Son corps tout entier est un appel à l'aide. Elle a besoin de sommeil. Mais elle ne dormira en paix qu'une fois son âme jumelle en sécurité. Alors, elle fonce la retrouver, la sauver de la nuit, comme elle l'a sauvé de la vie auparavant. Josephine, c'est son phare, sa bonne étoile. La personne pour qui elle donnerait tout, pour qui elle ferait tout. De la savoir mal fait Blue broyer du noir.
Elle a sa clé, pour avoir habité avec Josephine les premières semaines, quand elle est arrivée à Liberty. Et pourtant, elle n'en a pas besoin, puisque la porte est entrouverte. Son cœur manque un raté. Elle a peur Blue. Terriblement peur. Elle ne sait pas à quoi s'attendre. Elle s'engouffre dans la noirceur étouffante de l'appartement de son amie, la meilleure de toutes, le regard inquiet, les sourcils froncés. - Josephine ? Elle avance, puis la trouve par terre dans le salon. Elle allume la lumière pour faire fuir l'obscurité et ses démons, mais retrouve les cadavres de cette nuit agitée. Des bouteilles vides. Elle est à peine soulagée Blue, que Josephine soit en sécurité. Mais c'est son esprit qui est tourmenté. Si bien qu'elle a essayé de noyer ses problèmes.
Blue, elle s'agenouille auprès d'elle, posant la tête de sa moitié sur ses cuisses alors qu'elle passe sa main dans ses cheveux pour la calmer. - Je suis là. Je bouge pas. Tu veux en parler ? T'as besoin de quoi ?
T'es ma déesse Jo, mon univers. Une toile merveilleuse aux chimères colorées et mystiques, un ciel rosé à la fin d'une journée particulièrement chaude. T'es mon bonheur. Mon porte-bonheur. Et sans toi, j'peux pas. Alors crois-moi quand je te dis que ce que tu ressens, je le ressens avec toi.
Deux coeurs qui battent à l'unisson.


Dernière édition par Blue Ocean le Mar 18 Avr - 0:37, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Mar 11 Avr - 22:38
Invité
tout est subitement allégé.
tu n'as pas besoin de diriger ton regard vers elle, sa présence est automatiquement signalée dans ton coeur. tu sais qu'elle est là, et même dans une foule, les yeux fermés, tu pourrais la percevoir. c'est votre lien, il est bien trop fort, bien trop lumineux, il t'appelle et te tire vers elle. si la totalité de ton monde est devenu gris, blue est la seule couleur que tu distingues. en réalité, tu n'as besoin que d'elle. alors, ça te blesse un peu, quand tu vois cette même tristesse toujours enfouie dans le fond de son regard. mais tu ne dis rien. tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, elle sait, elle sait que tu lui donnerais ta vie s'il le fallait. «j'ai juste besoin de toi.» tu murmures avec douceur, douceur provoquée par elle, uniquement. tu poses ta tête contre ses cuisses, te sentant délivrée de ces poids qui t'attiraient vers les abysses. elle t'en libère instantanément par son toucher, d'une douceur semblable à celle du coton. les choses se clarifient peu à peu, la terre tourne moins vite. tu te sens légèrement moins misérable. «je me suis encore laissée emporter par le flot, blue. c'est revenu, encore une fois, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit.» au fond, tu n'aimes pas te montrer si fragile, tu refuses de croire que tu l'es, mais ce coeur qui bat près du tiens t'apporte tout le soutien qu'il te manque. c'est pas grave. c'est pas grave, même le ciel pleure.
mais tes peurs sont diminuées. ayant l'effet d'un véritable attrape-rêve, blue chassait tes cauchemars et les silhouettes sombres qui dévorent ta lumière. subitement, tu te redresses. tu cherches ses yeux, la beauté de ses traits, son visage si familier. tu attrapes ses mains pour les serrer dans les tiennes, tu es encore un peu décousue. mais le sommeil devient facultatif, le remède à ton malheur se trouvant juste devant toi. «dis-moi que tu vas bien. c'est tout ce qui m'importe, c'est, c'est tout ce qui compte.»  c'est précipité, mais c'est honnête. le froid de ses doigts et accordé avec la température de son coeur, tu veux simplement le apporter toute la chaleur qu'elle mérite.
tu veux lui donner tout l'amour qu'il te reste.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Mar 18 Avr - 1:23
Jackie Ells
Blue, elle en traine des casseroles, des secrets qui l'enchainent, la tourmentent, la clouent au sol. Mais Josephine, elle est le phare qui scinde les eaux-troubles de son océan assombri, la comète qui déchire la tristesse de son ciel sans étoiles. Elle est la divine, le merveilleux, l'invaincu – les ailes que blue n'a jamais eues. Elle rêve de mourir sous le poids de l'amour qu'elle lui porte, le cœur comme bombe à retardement. C'est pas possible d'aimer autant, si violemment. C'est voué sa vie à une autre âme, tourner le dos à la raison qui n'est pas en mesure d'accepter la noblesse de ce sentiment qui anime blue de la tête aux pieds. Elle est possédée par un ange tombé sur terre. Un ange méprisé, délaissé, bafoué par l'orgueil des hommes qui n'ont de sacré que leurs péchés. Ils ne savent pas prendre soin d'une créature si sublime, trop occupés à chasser l'infâme pour apprécier le suprême. Elle parle et c'est le chant d'un oiseau qui lui caresse l'oreille. Alors elle ferme les yeux, avide d'autres notes mélopées célestes. - C'est le vice qui en veut à ta grâce, mais ne t'en fait pas, la rosée du matin emportera les traces de tes excès, elle chante à son tour, serrant son âme-jumelle de toutes ses forces. Collision de deux astres. La poésie des êtres dans le chaos. - Je vais bien, toujours, quand je suis avec toi.
C'est sale, c'est moche, c'est malsain qu'ils disent. Mais ils ne comprennent pas la nécessité, le besoin de Jo. C'est aussi naturel que respirer. Aussi vital que les battements de son cœur amoché. Une sœur, un amour, une moitié. C'est tout cela et plus encore à la fois. Sans elle, Blue n'est qu'une rose défraichie qui menace de faner. C'est deux corps, deux femmes, deux cœurs, mais une seule et même âme. Et sur sept milliards de personnes, blue, elle a eu la chance de trouver ce morceau d'elle qui lui manquait. - Allez viens, on va retrouver Morphée, elle a le visage embelli d'un sourire. De ceux qu'elles ne feint pas, pas comme à ses clients. Mais un vrai, un pur, qui vient des racines, à l'intérieur. Elle passe le bras de son amie autour de sa nuque et l'aide à se relever, quittant l'inconfort du sol où elle s'était nichée. Et toutes deux trainent des pieds jusqu'au lit de Joséphine où elles s'allongent toutes les deux. - T'y crois toi, à l'amour ?
parce que moi, Jo, j'aime un homme qui m'échappe, me revient et puis repart. j'aime un homme dans les méandres de mes draps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Jeu 20 Avr - 16:19
Invité
tes plaies se renferment peu à peu. sûrement temporairement, mais blue et la tendresse de sa présence te font croire à une guérison constante. la douleur est superficielle quand tu peux bénéficier de ses mots. si tu pouvais t'envoler avec elle, juste le temps d'une infime éternité, juste le temps de réapprendre à vivre et de savoir respirer. et tu te promets, avec toutes les forces qu'il t'es possible d'assembler, t'écraser sans pitié ceux qui osent se moquer de son coeur. tu as peur, peur que son âme se démantèle sous les coups que son corps peuvent encaisser. tu te laisses silencieusement emporter par le réconfort qui découle de ses mots, plus agréable qu'une mélodie nostalgique. demain, tu vivras. demain, ça serait encore vous contre la terre entière, vous contre la tristesse et la douleur, vous contre le sang qui vous salit. c'est blue, la rosée du matin. elle est le ciel fraîchement éclairé, les nuages timides fait d'un coton encore fragile, la brise légère qui enveloppe tes membres. elle est l'aube, l'aurore scintillante qui nourrit ton coeur.
la dureté du sol est rapidement remplacée par le confort de ton lit, que tu avais oublié. peut-être que le désordre que tu rencontre quotidiennement avais accaparé toute ton intention, mais rien ne t'as semblé aussi positif que maintenant. c'est à ce moment que le monde doit s'arrêter. toi, blue, vous, la nuit. vos coeurs à l'unisson, vos corps et quelques frissons. c'est à la fois mélodieux et ordonné, un idéal parfait. ton souffle devient de plus en plus régulier, ta vision plus nette. le vacarme de ta tête s'est caché, également. il n'y plus qu'elle, l'autre partie de ton âme, chaleureuse, près de toi. tu la regarde avec douceur, rien que de la douceur. «l'amour?» mot défiguré, faux-ami. il te fait sourire, ce mot ridicule. il t'écorche un peu et joue avec les fantômes redoutables de ton passé, il danse, te perce le crâne. «non. l'amour est féroce, blue. il ne laissera de toi que des souvenirs fades.» ou des coups, qui ne partent pas. des blessures qu'on croit passagères, un mal qui dure le temps de quelques baisers. mais l'amour frappe, l'amour tue, il te saisit à la gorge et t'étouffe sans une once de pitié. il fait mal, et tu ne peux pas riposter. tu ne peux qu'endurer, subir, et te souvenir. frémir. te méfier. «tu es amoureuse?» il est si facile de succomber à un sourire décoré de promesses vicieuses. tu l'as fais tant de fois. mais tu persistes, tu te bats encore, juste pour guider blue plus longtemps.
blue. 'faut pas qu'elle se perde, faut pas que tu la perde.
'faut pas qu'elle aime trop fort.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Ven 28 Avr - 18:55
Jackie Ells
Elle a sa tête posée contre celle de Joséphine, leurs cheveux qui s'emmêlent forment une constatation des plus merveilleuses, de celles que l'on rêve de toucher du bout des doigts. Elles auraient pu badiner avec l'amour comme le font les autres, les inconnus, les idiots. S'aimer comme ces couples qui se tiennent la main, ceux qui se mentent, chaque jour, chaque matin. mais elles ont préféré la pureté à l'infâme, désireuses d'admirer cette rose éclore au grand jour plutôt que faner dans le lugubre des âmes. c'est plus grand que les mots, l'humanité ou les dieux. c'est ancré, enraciné  au plus profond de la terre et lorsque tout partira en poussières, cet amour, lui, demeurera, comme les étoiles dans les cieux.
le coeur lourd de blue s'apaise à l'entente mélodieuse du souffle de vie qui s'échappe des lèvres de Jo. elle se plait à fermer les yeux, bercée par cette magie qui maintient sa reine parmi les mortels, les lâches et les faibles. mais surtout, qui la garde avec elle. blue, elle méprise le genre humain. ces gens qui, comme les roseaux, s'abattent sous la violence du vent. mais josephine n'est pas comme le reste du monde. elle est forte et a connu la douleur pour s'en faire un manteau. la rose ne fane pas. la rose pique. et c'est dans sa force que blue puise son inspiration. elle est sa muse. celle qu'elle peindra de toutes les nuances de bleu.
«non. l'amour est féroce, blue. il ne laissera de toi que des souvenirs fades.»
des mots qui résonnent d'une justesse incroyable et blue elle frissonne sous le poids de la vérité. elle se fera manger, anéantir par l'amour. et les coups sur sa peau ne seront que de douces caresses lorsque sonnera le glas de la réalité. l'amour est mort. nous avons tué l'amour. 
«tu es amoureuse?» sa langue qui claque comme un tambour de guerre, annonce la tempête, sonne son heure de mort. blue sent l'enfer danser sous sa peau, embraser ses veines, réduire à néant les lambeaux qui restent d'elle. la femme, la danseuse, la maitresse n'est plus que gamine effrayée qui se perd sous la couette pour fuir des griffes du monstre qui se cache sous le lit. - J'sais pas ce que c'est l'amour, qu'elle répond, comme pour se défendre. elle sait que l'ennemi ne se trouve pas dans ce lit, à côté d'elle, mais bel et bien dans sa tête qui ne tourne plus rond, qui ne pense qu'à lazare, cet homme aux mains trop agités, au coeur bien trop scellé. - Et j'ai bien trop peur pour y goûter. Elle ment pour mieux se protéger, chaque fibre de son corps refusant catégoriquement d'avouer la triste vérité qui pèse bien trop lourd sur ses épaules. Elle attrape la main de Josephine dans la sienne, comme pour s'assurer qu'elle ne s'envolera pas.
Aide-moi. Apprends-moi à oublier les raisons qui font battre mon coeur plus fort. Rends-moi forte. Comme toi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 1 Mai - 15:21
Invité
tu savais que c'était la meilleure chose à faire. tu savais qu'avec quelques uns de ses mots, ce qui pesait dans ton ventre serait balayé rapidement. elle pourrait te sauver à chaque fois, blue. à chaque fois que tu sens le poids des abysses se glisser sur tes frêles épaules, tu penses à elle, et tu te dis que se battre n'est pas si terrible, si c'est pour elle. tu as toujours peur qu'elle soit loin de toi, en train de s'écorcher, de se prendre dans les ronces. ta douleur est totalement superficielle, quand la sienne est évoquée. il y a blue, et le reste du monde. et tu as choisis depuis bien longtemps pour qui ton coeur devrait battre.
et tu penses à l'amour. cette image toute noircie, qui te fais encore frissonner. il y a sûrement des gens qui sont passionnés d'amour. mais tu ne pourras sûrement jamais décrire à quel point ça te terrifie. les mots ne suffisent pas. tes souvenirs, eux, sont toujours aussi lourd et épuisants, ils frappent ton être avec la même brutalité depuis plusieurs années. tu n'es même pas sûr d'être en mesure d'oublier un jour. mais, oh, si l'amour avait l'apparence de blue, quel splendide sentiment il serait. 
«l'amour n'a pas vraiment de goût. il est même très fade. mais ça ne l'empêchera pas d'incendier ton coeur.» tu serres un peu sa main. il est évident que tu n'hésiterais même pas une seconde pour voler à son secours. faites qu'elle ne souffre pas, faites qu'elle ne tombe pas entre les mains d'un monstre. dans tout les cas, tu garderas son coeur en sécurité, le couvant sous ton amour. «mais tu as le droit de tomber amoureuse. tu as tout les droits de la terre, toi, blue. je pense juste que personne n'est en mesure de te donner tout l'amour que tu mérites.» si elle tombe, tu tombera avec elle. tout se fera naturellement, et promis, vous en sortirez entières. parce que tu n'es pas si forte, josephine. tu as juste appris à fermer les yeux au bon moment, la seule vraie force que tu as es en train de te tenir la main. tu n'as rien d'un modèle ou d'une inspiration, même si tu aimeras avoir le courage de t'auto-proclamer comme une survivante. sauf que tu ne survis pas, tu continue de te traîner dans la mort sans vraiment te noyer, tu aperçois blue qui t'souris, alors ça te donne l'impression que tu vas t'en sortir un jour, peut-être. mais l'espoir est loin, l'espoir est oublié depuis trop longtemps. le filtre noir est blanc qui persiste devant tes yeux s’épaissit, et tu ne peux absolument rien faire contre.
si ce n'est t'accrocher fermement au bord de la falaise, ne pas regarder sous tes pieds, et dédier tes derniers souffles à blue.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 8 Mai - 1:18
Jackie Ells
En Joséphine, Blue, elle a trouvé une alliée, une sœur, une moitié. Une âme qui épouse la sienne. Des atomes crochues. Des inséparables qui, sans l'autre, meurt de chagrin. Joséphine, c'est le remède à tous ses maux. Et quand elle la regarde, son sourire éloigne tous les nuages de son ciel morose. Blue, elle est comme le tournesol qui cherche désespérément un brin de soleil. Alors, elle se tourne toujours vers Jo, dans l'espoir de profiter un peu de sa chaleur. Dans l’espoir d'être touchée par la grâce. Blue, c'est rien qu'une planète qui gravite autour de la plus brillante des étoiles. Celle qui ne mourra jamais. Bien trop exquise pour subir la dure loi de la réalité. Mais dans la main, la gamine se sent en sécurité. C'est Blue qui a volé au secours de son amie, mais c'est elle qui est dans le besoin. Dans le besoin d'une épaule sur laquelle se reposer. Et Jo, elle a les mots. Ceux qui font battre son cœur plus fort. Ceux qui conjurent le mauvais sort. Même si Blue, elle a toujours Lazare dans la tête. C'est un symptôme. De ceux qui durent. Une putain de maladie incurable. - C'est pas de l'amour alors, parce que c'est pas fade. C'est intense. J'perds la tête Jo. Il me retourne le cerveau, qu'elle avoue à demi-mots. Elle en est pas fière, Blue, d'être comme ça pour un mec. Ni même de jouer les copines à l'agonie qui n'a que comme préoccupation un truc aussi futile d'une relation... amoureuse ? Le mot lui tord l'estomac dans tous les sens. Elle sait pas bien ce que c'est la gamine. Mais ça la tue à petit feu. Elle en crèvera, c'est sûr. Au final, elle vaut pas mieux que les autres, Blue. C'est une fille, jolie peut-être, mais banale. Elle a pensé qu'en fuyant de chez elle, elle se découvrirait une personnalité incroyable. Elle s'imaginait vivre des aventures merveilleuses, découvrir le monde et ses richesses. Et puis la vie. La réalité. La désillusion. Mais il y a Joséphine qui redore le blason. Et ce lien si fort qui apaise ses frustrations. - C'est malsain les relations. Mais ça, là, c'est un trésor. T'es mon trésor, elle sert sa main plus fort dans la sienne, le cœur soulagé d'avoir trouvé son phare dans cet océan d'incertitudes. Dans cette marée humaine qui n'a ni queue, ni tête. - Mais c'est pas important. Dis-moi ce qui te tracasses mon adorée. Pourquoi as-tu bu ce soir ? Ses problèmes ne sont plus qu'un lointain écho. Elle s'en fout Blue, de souffrir. Mais si Jo perd l'équilibre, la gamine la suit dans sa chute avant de l'aider à se relever, à faire face. Du mieux qu'elle peut. - Je m'inquiète pour toi. C'est la sincérité qui s'échappe de ses lèvres. Elle peut tout supporter, mais pas que la vie malmène sa moitié.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 29 Mai - 0:42
Invité
tu ne sais pas vraiment pour qui tu te prend, avec tes morales pitoyables sur l'amour. tu n'es personne pour oser lancer ce genre de discours, tu le sais très bien. mais tu veux y croire un peu, tu aimerais que tes mots aient une quelconque influence sur la douce existence de ta princesse. tu l'écoute, silencieusement. tu ne peux deviner la nature de la relation qu'elle entretient avec ce poison qu'est l'homme, mais tu te fies à ses mots et à leur sonorité. les humains sont des boîtes à musique, il suffit de comprendre leur stupide mélodie, pour saisir leur fonctionnement. mais la mélodie de blue n'a rien de stupide, elle est à la fois nostalgique et délicate, elle berce et emporte. tu ne t'en lasse pas, c'est ton morceau préféré et il le restera. tes doigts se serrent un peu plus, tu veux lui faire comprendre que les hommes n'ont pas le droit de lui pourrir la tête, mais tu ne veux pas lui faire peur. «si ça va jusqu'au cerveau, c'est sûrement que votre amour est loin d'être factice, blue.» tu murmures, bienveillante. tes lèvres s'étirent dans un faible sourire débordant d'affection, tu penses tes paroles, même si elles ne te plaisent pas. tu ne veux pas que blue soit (encore plus) écorchée. mais elle a le droit, elle a droit de ressentir les choses, alors que toi, tu les déteste, les émotions. mais si c'est elle, ça va. si ses yeux se noient sous les couleurs, ça ira. ton devoir est de la protéger de ce qui est trop sombre. oui, les relations sont immondes, tu penses, endurcie par la colère. un trésor, dit-elle. quel miteux trésor. quel ennuyeux, terne, et ridicule trésor. «je sais. tu es le mien. pour toujours.» tu réponds, gardant ce ton lumineux. c'est vous et rien d'autre. pas foutues de briller pour soi-même, vous vous contenterez de projeter votre lumière (défaillante) sur l'autre, et comme ça, ça fait penser que ça va. honnêtement, tu penses toujours que ça va, quand tu as sa main dans la tienne. sa question tourne un peu dans ta tête, il faut que tu trouves une réponse, parce qu'en réalité, tu n'en as pas. aucune. pas d'arguments qui viendra compléter la machine rouillé de ton âme. «je, je n'sais pas vraiment. tu sais, il y a toujours ces vieilles lames rouillées du passé, et je n'ai rien pour les contrer.» et certainement pas blue. plus jamais tu n'utilisera les autres comme bouclier, oh, jamais. tu détournes le regard, sans pour autant lâcher sa main. l'air frais enveloppe ton corps. tu as le droit d'être toi-même, jo. tu en as parfaitement le droit. c'est blue. «j'ai peur de tout. alors je me réfugie dans ce qui me fait le plus de mal.» l'alcool et tes propres pensées. ton aveu est brut, tu l'a subitement sorti sans même réfléchir. toi, avoir peur? tu t'étais jurée de ne plus jamais être effrayée.
et regarde-toi. tu es la première à pleurer.
Revenir en haut Aller en bas
Jackie Ells
lost in the world
Jackie Ells
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Lun 19 Juin - 13:26
Jackie Ells
Il y a les mots de Josephine qui résonne dans la tête de la gamine. Blue, elle sait pas. Pas vraiment. Elle a jamais été amoureuse, on ne lui a jamais laissé le droit. Surtout pas Abbes qui ne supportait pas les regards des hommes sur sa sœur et qui lui remplissait l’esprit d’idées malveillantes à lui faire croire que Dieu la punirait de désirer un homme, de vouloir être aimée. Des conneries qui restent gravées en elle, même si elle s’est enfuie, même si elle ne croit plus en tout cela. Il y a les mots qui sont toujours là, dans un coin de sa tête. Comme un ancien leitmotiv qui se fait entendre de temps en temps la laissant un pied dans le passé. Le cul entre deux chaises. Et Blue, elle ne peut pas s’empêcher de penser que si ça tourne au cauchemar, c’est qu’il y a une raison. Beaucoup plus grande qu’elle et Lazare. Quelque chose de céleste, de mystique. Quelque chose qu’elle ne peut pas expliquer. Comme une malédiction qui plane au-dessus d’eux. Et si cette idée la travaille, elle ne laisse pourtant rien paraitre. Trop soucieuse de son âme-sœur pour et de son état pour l’inquiéter davantage. – T’as sans doute raison, elle se contente d’acquiescer pour clore la conversation, mais elle n’est pas convaincue, Blue, parce qu’il n’est jamais question d’amour, entre eux. Toujours question de luxure, d’argent, de sexe, d’égo. Et si c’est cela l’amour, elle n’en veut pas, bien plus inspirée par la pureté de sa relation avec Jo. Parce qu’il n’est pas question de fierté. Parce qu’il n’est pas question d’égoïsme. Elles sont deux oiseaux malmenés, cloués au sol qui s’aident à ne pas sombrer. Elles se soignent. Mutuellement. Pour un jour à nouveau voler. Ensemble, à jamais. Elle peut plus imaginer sa vie sans Jo. La simple pensée est douloureuse. Et pourtant, Blue s’est toujours interdit de s’attacher, mais quand on rencontre son âme-sœur, on ne peut pas la laisser filer. Et elle n’aurait pas pu, Blue. Même avec toute sa bonne volonté.
C’est l’inquiétude qui déforme désormais son visage, violemment bercée par les paroles de son amie qu’elle boit comme de l’acide. Ça la bousille, Blue, d’entendre ça. De savoir que Jo se sent tout aussi infortunée qu’elle, parce qu’elle ne souhaite cela à personne, et surtout pas à son être de lumière, sa merveille. Et ça la tue, la gamine, de savoir qu’elle ne pourra rien y faire car quand le mal ronge, il s’infiltre partout, tenace et résistant, à salir la beauté, à faire passer le bonheur pour une fatalité. – Tu ne devrais pas avoir peur, Jo. Le monde n’est rien, comparé à toi. Et elle le pense, Blue. Du plus profond de son cœur. Persuadée d’avoir rencontré un ange, d’être chanceuse de pouvoir la côtoyer. Elle en a rencontré des gens, elle en a vu des choses. Mais de toutes les personnes au monde, c’est Joséphine sa préférée. Son unique préférence, d’ailleurs. Dans une marée humaine, elle resterait son premier choix, sa bouée de sauvetage. Elle lui donnerait tout, la lune, les étoiles, l’univers si cela était possible. Son sang, ses organes, son dernier souffle de vie. Elle passerait l’arme à gauche pour elle, sans hésiter. Pas même une minute, pas même une seconde. – Et moi, je suis là, pour te protéger.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Mar 27 Juin - 23:31
Invité
ça ne te plaît pas de parler d'amour. parce que ça te semble si loin et irréel, que tu n'es même pas sûre d'être en mesure d'en parler correctement. les morts sortent seuls, parce qu'il s'agit de blue, et qu'en général, quand c'est elle, tu n'as même pas à réfléchir sur quoi que ce soit. c'est naturel, ça se fait tout seul, c'est comme ça. mais tu ne te souviens pas de l'amour, ça ne te dis rien, comme un mauvais ami qu'on s'est efforcé d'oublier. et tu aimerais t'en souvenir, parfois, quand tu es coincée entre quelques réflexions étouffantes. tu aimerais un peu de contact et les mots qu'on a tous envie d'entendre, tu as l'impression que ça te manque, au fond de toi. alors tu combles le vide avec les boissons empoisonnées.
et puis, après, tu te souviens. il y a blue. alors, pourquoi chercher ailleurs? pourquoi vouloir quelque chose d'autre? au final, c'est plus stupide qu'autre chose. tout ce dont tu as besoin est allongé juste à côté de toi. ton monde entier. sous l'apparence d'une princesse blessée. elle a raison, tu ne devrais pas avoir peur, tu devrais te laisser vivre exactement comme quelqu'un de fort, comme ce quelqu'un que tu prétends être désespérément. ça t’obsède un peu, cette faiblesse omniprésente, mais tu l'ignore encore un peu aujourd'hui. « le problème, c'est que je ne sais même pas si j'en suis capable. regarde la facilité avec laquelle j'abandonne. » tu n'as aucune confiance en toi, peu importe l'image que tu veux faire véhiculer. ça n'a pas de sens. tu n'es qu'un mensonge bien maquillé et soigneusement préparé. tu réalise que la plupart des gens que auxquels tu es confrontée chaque jour ne te connaissent même pas à moitié. (sauf blue, sauf blue, toujours, il n'y a qu'elle) alors voilà que tu te sens égarée à nouveau, perdue entre ce que tu voudrais être et ce que tu es vraiment. tu ne trouveras sûrement jamais de juste milieu, incapable de te décider, incapable d'être une seule chose à la fois. il y a juste cette main dans la tienne, qui te permet de t'agripper un tout petit peu à la réalité. juste histoire d'y croire quelques temps. « je sais. et je t'en serais éternellement reconnaissante. mais il y a des cicatrices qui ne se ferment jamais, et qui tirent encore aujourd'hui. j'ai l'impression d'être une peine perdue. » des cicatrices comme le passé ou les coups. comme les "avants", oou les "jamais". toutes les choses qu'on regrette, et qui prennent définitivement trop de place pour quelqu'un d'humain.
« pardonne-moi, je suis un peu pathétique. » tu annonces, riant légèrement. tu as parfaitement horreur de t'ouvrir ainsi, même devant la personne la plus chère à ton coeur. te faire plaindre et te faire passer pour un misérable petit agneau. ça ne te ressemble pas. mais face à blue, tu es parfaitement exposée, et rien ne peux changer ça.
Revenir en haut Aller en bas
Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Mer 2 Aoû - 13:06
Stella Burrows
J'archive grosyeux
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

holding on to you ○ (blumine) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
holding on to you ○ (blumine)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

+

Sauter vers: