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dying of thirst (evy)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp :: rps abandonnés
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Sam 29 Avr - 0:10
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le monde est sale.
ça n'est pas une surprise. tu l'as toujours su. mais ça te semble un million de fois plus évident quand tu es au bar. tu as l'impression d'être cette boisson qui glisse le long de la gorge des monstres affamés. tu les déteste viscéralement. mais ce soit, la nuit semble moins destructrice que d'habitude. peut-être une simple illusion, mais tu te sens moins compressée, tu sais que tu ne finiras pas écrasée sous les regard embrumés d'alcool. tu sais que les voix qui s'élèvent ne vont pas forcément t'exaspérer. t'y crois, un peu, beaucoup. t'as plus envie d'être triste, au moins ce soir. c'est fatiguant, de voir la vie en gris.
et puis, tu comprends que ça vient du fond de la salle. à partir du moment où tu as distingué la silhouette familière, tout était devenu plus supportable. tu te sens moins perdue, moins éloignée des choses que tu connais.
everett est facilement reconnaissable. une sorte d'aura assombrie plane au dessus de lui, mêlée à son contour musclé. tu sais que c'est lui, ton coeur l'a immédiatement su. alors tu te permets de déserter le bar quelques secondes juste pour aller le rejoindre. par curiosité, par inquiétude, par réflexe. tu constates son verre à moitié vide. «ça m'attriste de te voir ici.» encore devant un verre, encore à boire des cauchemars dilués. tu sais comment c'est, avec everett. au début, t'en as eu un peu peur, l'alcool et les poings, ça ne donne jamais de résultat rassurant. et puis t'as compris un peu, tu as essayé de voir plus loin dans l'azur de ses yeux. tu y as reconnu une certaine part de toi-même.
depuis, l'idée d'apaiser ses colères ne t'as pas quittée. «tu ne devrais pas rester là.» ça n'arrange personne, cet endroit maudit, bâtit sur de vulgaires mirages.
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Lun 1 Mai - 12:33
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Noyer la vérité. Avaler de l’oublie en bouteille. C’est exactement ce que tu fais, ce soir. Cet énième soir où ta fille est chez une amie et où tu te retrouves seul avec ta solitude. Tu te retrouves seul avec tes démons et ta paranoïa. Il n’y a pas grand monde, dans le petit bar du coin, celui là même où tu es devenu un habitué. Un pilier, les soirs où ta solitude se veut présente et ton envie d’oublier viscérale. Mais oublier quoi, réellement ? Ta vie, tes choix, le fait que tu te retrouves père sans l’avoir choisi. Pourtant ta gamine, elle est devenu ton monde. Mais tu as dû dire adieu à tes rêves, à ta carrière. À cette vie de cowboy qui te collait à la peau.
Tu es affalé sur la banquette de la table à laquelle tu fais face. Les étoiles alcoolisées cognent dans ta boite crânienne alors que tu as le regard vide, un peu perdu, un peu hagard. Tu balayes le lieu du regard, observant autour de toi. Savoir si l’un ou l’autre des types présents te regarde de travers. Parle sur ton dos, sur ta personne. Une raison de te battre. Une raison de jouer des poings. Sale addiction qui traverse les années, qui te colle à la peau, qui te hante. Parce qu’aujourd’hui, quand tu rentres amoché, c’est Angie, ta gamine, qui te pose des questions. Qui te demande si tu vas bien, ce que tu as fais et surtout pourquoi. Le pourquoi où tu es bien incapable de répondre.

Le verre de whisky à la main, après une énième gorgée, tu sors de ta léthargie pour lever les yeux vers Joe qui s’approche. Joe barman ici même. Joe qui se fait une raison de veiller sur toi, de te faire la morale, parce que personne ne daigne le faire. Alors que pourtant, beaucoup savent que tu as une famille, un semblant de responsabilité et de vie. Elle te balance une réplique que tu prends presque comme de la pitié, alors tu ne relèves pas, tu baisses les yeux vers ton verre, agitant le liquide ambré à l’intérieur avant d’en prendre une nouvelle gorgée. Mais elle renchérit, Joe. Parce qu’elle ne veut que ton bien, Joe. Alors tu relèves les yeux vers elle. « J’ai pas b’soin que tu m’fasses la morale Joe » Lâches-tu, agressif, froid. Animal sauvage que tu es, qui ne se laisse guère approcher. Tu as l’alcool mauvais, impatience, agacement, agressivité, plus que d’ordinaire. T’es un con qui ne sais pas se mettre de limites. Tu bois, parce que c’est un truc que tu sais bien faire. C’est une façon d’oublier, facile et évidente. Tu ne penses pas aux conséquences.
Ton regard dérives, tu les vois, deux types un peu plus loin, qui assiste à la scène en vous regardant. Tu les vois sourire, comme s’ils comprenaient bien que t’es qu’un sale pilier de bar potentiellement alcoolique. Tu serres les poings en les regardant, tu te redresses un peu sur ta banquette. Tu commences à avoir envie de te battre. Alors tu finis ton verre d’un trait. « T’as qu’à venir boire avec moi, si tu veux m’surveiller » Renchéris-tu en levant ton regard clair et brisé vers elle. Histoire de réagir avant que tu ailles écraser ton poing dans le visage d’un de ces types. Voir des deux. T’es pas du genre à avoir peur de quoi que ce soit.
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Ven 5 Mai - 22:08
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tu connais ce genre de regard. qui se veut pur, clair, qui attire l'attention. celui d'everett est particulièrement bleu, sûrement plus bleu que le ciel qui se veut un peu trop prétentieux. ce bleu particulièrement envoutant renferme des pensées tellement sombre, que tu les ressens toi aussi. tu ne connais probablement pas la moitié des choses que cet homme à vécu, mais si tu parviens à légèrement ressentir ses peines, quelque chose te feras penser qu'il est différent. il ne te fait pas peur comme les autres. certes, la violence semble se promener le long de ses bras musclés, il y a le mépris et la colère présents dans tout son être, c'est une évidence. mais tu ne sais pourquoi, il y a une différence que tu ne peux expliquer. il y a cet attachement malsain à l'alcool, ça te parle, tu peux t'y identifier sans problème. tu regrettes de le servir, d'encourager les soucis qui dévore son être, les autres clients peuvent se noyer dans les flots empoisonnés, mais, peut-être que tu tendrais ta main à everett. tu t'appuies contre sa table, soutenant son regard. «je ne te fais pas la morale. je te conseille. et ça vaux mieux pour toi.» tu as l'habitude d'être confrontée au froid qui émane de cet homme. froid éphémère, sa colère revenant la seconde d'après, consumant l'iceberg. tu ne sais jamais vraiment si tu dois partir ou insister, mais ta volonté te cloue au sol. tu trouves une certaine fascination dans la complexité de l'être humain face à toi. tu aimerais tout savoir, tout comprendre. tu aimerais connaître une façon de l'apaiser. tu suis son regard, terriblement provocateur, près à irradier n'importe qui le rencontrant. notamment les deux clients plus loin, qui existent un peu trop fort. toi, tu n'en a rien à faire, ce sont les cadavres habituels, tes yeux les balayent avec le mépris dont tu t'habilles naturellement. tu lèves les yeux au ciel après la remarque d'everett. «tu plaisantes, j'espère?» dans un soupir, tu viens d'assoir devant lui, déterminée à garder son attention sur toi. à la moindre seconde, il pourrait céder à cette monstruosité qui habite chaque veines des hommes. «je n'ai pas envie que tu déclenches une tornade dans mon bar, evy. tu n'as pas besoin d'être violent juste à cause d'eux, là-bas.» ta voix se fait aussi calme que possible. tu n'es pas sûre que les mots fonctionnent, mais tu veux y croire. tu veux réussir à lui faire oublier la haine, sentiment terrifiant, le temps d'un verre. seulement un.
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Mer 17 Mai - 21:56
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Elle te conseille. Voilà ce qu’elle te dit, Joe, en te fixant de ses yeux sombre. Elle a probablement raison, dans le fond, Joe. Ca vaut mieux pour toi d’arrêter de boire, de partir d’ici. De rentrer chez toi. Pourtant non, tu es comme enraciné dans ce bar. Les mains désespérément accrochés à un énième verre qui t’empoisonne les veines. Tu as ce sourire en coin, amer à sa réplique. Ca vaut mieux pour toi, Evy, qui résonne dans ta tête. Tu bouillonnes, intérieurement. Plus rien ne « vaut mieux » pour toi. Ta vie n’est plus qu’un ramassis de conneries, de fuites, de rêves brisés. Pourtant il y a ta gamine, qui t’empêche encore de totalement sombré. Sauf ce genre de soir, où elle est ailleurs, dans un environnement sain alors que toi, tu embrasses tes démons à pleine bouche. « Tsais bien que j’suis pas raisonnable » Parviens tu simplement à lâcher, en lui accordant un léger regard, un sourire entre amusement et dépit, avant de fixer de nouveau ton verre, prenant une nouvelle gorgée de whisky. Tu as déjà la conscience qui s’enfuit, qui s’émiette, à mesure que l’alcool circule dans tes veines.
Alors oui, tu lui proposes de s’asseoir avec toi. De boire avec toi. Comme une compagne d’infortune, alors que tu te montre presque déplaisant. Mais tu n’as pas un mauvais fond. Tu n’as jamais eu un mauvais fond. Tu es juste un type paumé, qui ne se sent plus à sa place dans sa propre vie. Qui ne sait plus quoi faire. Qui ne sait plus vibrer, ni briller. « Mais non j’plaisante pas, avoue que tu m’aimes bien » Dis-tu, un peu con, un peu lourd, presque. L’alcool parle déjà. Les verres s’enchainent un peu trop, depuis ton arrivée en début de soirée. Puis il y a ces types que soudainement tu entends rire un peu trop fort. Murmurer sur vous, sur toi, peut être sur Joe. Tu en es sur, tu les entends. Tu n’es pas juste là pour faire du gringue à la petite barmaid au charme appréciable. Tu aurais pu, mais tu n’es pas un dragueur. Tu n’es pas un charmeur. Tu es juste un peu maladroit lorsque tu bois, mais dans le fond, tu es un solitaire.
Joe te parle en plus, de ces types là, des bagarres. Des deux gars derrière qu’elle a surement dû entendre aussi. De tes poings qui se serrent et ta mâchoire qui se crispe. Tu prends sur toi, pour ne pas te jeter sur eux. Tu essayes de te contrôler. Elle ne veut pas de bagarre dans le bar mais toi, tu ne vois pas d’autres solutions. Tes poings te démangent, alors que tu les entends rire. « Alors ce sera dehors » Lâches-tu avant de te redresser d’un coup, te diriger vers les types, leurs lâcher quelques insultes particulièrement offensantes, avant de sortir comme une tornade vers l’extérieur. Tu sors au même moment ton paquet de clope pour dégainer un de ces bâtons empoisonnés. Fumer une cigarette, tenter de te calmer alors que déjà, tout ton corps tremble sous la colère. Alors que déjà, les types du bar se lèvent pour te rejoindre dehors, les carrures imposantes et les poings menaçants. Mais tu n’as pas peur, tu n’as jamais peur, parce que tu as les techniques. Parce que tu sais te battre et qu’au delà de ça, tu aimes ça. Jouer des coups, frapper pour frapper. Cracher ta rage face à cette chienne de vie, par des combats idiots et dénués de sens.
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Mer 31 Mai - 18:02
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everett est ce personnage de film, qui est bien trop sombre pour plaire au public. il transporte la colère du monde dans ses veines, qui menacent d'éclater à tout instant. il suffit d'être attentif, de bien regarder, et on se rend rapidement compte de la tornade qui sévit à l'intérieur de lui. et tu sais très bien que l'alcool qu'il boit sans prendre de le temps de respirer, ne fait qu'ajouter un peu plus de désordre dans sa tête. tu ne peux pas lui arracher le verre des mains, et tes mots sont, à leur habitude, désespérément inefficaces. mais tu refuses de lâcher prise. il y a trop de tristesse dans ses yeux, trop de vagues impossibles à éviter. tu n'y restera jamais insensible. il n'est pas raisonnable, tu ne l'es pas non plus, personne ne l'est. on cède toujours facilement aux choses qui nous blessent le plus, dans le simple espoir de pouvoir les vaincre. «idiot.» tu lances, affectueusement. tu lèves les yeux au ciel. bien sûr, que tu l'aimes bien, everett. sinon, tu n'en serais pas là, à essayer de le tirer des abysses avec une force que tu t'inventes. tu n'offrirai pas ton aide à n'importe qui, en tout cas. pendant un instant, tu penses que c'est bon. que son envie de se battre s'est évaporée et qu'il s'est enfin calmé. parce que toi, les rires des clients du fond, tu ne les entend même pas. tu n'y fais pas du tout attention. mais lui ça le dérange encore, un peu trop, et c'est reparti. il se lève en trombe, enflammé, s'en va les provoquer. «non, everett, attends-- !» tu t'exclames, trop tard. tu n'as eu le temps de rien, everett a déjà soufflé sa haine aux visages de ses prétendus ennemis. et comme les hommes qu'ils sont, ils rentrent évidemment dans son jeu. et toi, tu restes immobile quelques secondes, le temps que les coups se mettent à pleuvoir. tu as le choix. faire comme si de rien n'était, ou aller le voir. qu'est-ce que tu pourrais bien y faire, de toute façon? toi et ta carrure minable, susceptible de te faire écraser par n'importe qui.
tant pis. tu ne réfléchis plus et tu y vas.
et la scène n'est pas plaisante. tout un groupe d'abrutis, concentré sur un seul homme mal en point, la définition même de la lâcheté. ceux qui affrontent everett son assez amochés, également. mais tu refuses de les laisser continuer, la violence te répugne, à chaque coup porté, tu frissonnes de de dégoût (de peur, plutôt). sans attendre, tu vieux t'interposer entre eux. tu es à peu près sûre qu'ils ne te feront rien, tu fais partie du bar, après tout. «dégagez!» tu cries, devant everett. «dégagez tout de suite! vous êtes pitoyables, vous avez rien à foutre ici.» ils te regardent intensément. tu as peur, mais tu ne montre rien. ils ricanent, ils ont gagné. c'est comme une victoire, pour eux. ils tournent les talons et toi, tu t'occupes d'everett. maudit poison. «everett, merde, ça va?» tu sens l'inquiétude inonder ton coeur, tu n'as pas envie qu'il souffre plus, s'il t'avais écouté, s'il n'était pas venu, rien ne se serait déroulé de la sorte. «je t'avais dis de ne pas te battre! regarde dans quel état tu es!» tu te proposes comme appuis, et l'incite à s'asseoir sur les chaises devant le bar. avant de faire quoi que ce soit pour nettoyer la violence rouge qui décore son visage, tu le regarde droit dans les yeux. «je veux juste t'aider, everett. j'espère que tu le comprend.»
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Jeu 8 Juin - 16:21
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Joe n’a pas le temps de réagir. Elle s’exclame à peine, que tu es déjà parti. Loin et pourtant pas tant que ça. Loin dans la violence. Proche dans la présence. Tu n’es qu’une bête, un monstre de haine, lorsque tu pars dans les méandres de ta paranoïa. Lorsque toute ta carcasse bout d’une rage de vaincre, de frapper, de cogner. Comme un besoin d’extérioriser. Alors, ta clope est balancée au sol dans un geste nonchalant tandis que déjà, le premier poing s’abat. Un des types essaye de te frapper, puis l’autre, mais tu esquives, tu ripostes. La scène ne devient plus qu’un flou total, tu sens ton souffle, trop fort, tu n’obéis qu’à ton instinct. Tu donnes des coups et en reçois. Tu les amoches autant qu’ils t’abîment. Qu’importe, tu ne sens même plus la douleur. Tu l’éludes, comme à chaque fois. Tu ne fais qu’abstraction pour mieux te battre, sentir l’adrénaline pulser dans tes veines.
Mais brusquement, ta transe se veut briser par une voix féminine trop familière. Haletant, tu finis par baisser tes poings lorsque déjà, tu la vois s’interposer, faire cesser le combat. Elle n’en veut plus, de ça. Pas seulement parce que c’est son bar, son repère, ici, mais également parce qu’elle n’aime pas te voir merder. Tu le sais, au fond de toi, tu l’as toujours su. Mais il est tellement plus facile d’ignorer, de rejeter. De refuser la main tendue.

Les types se marrent alors que toi, tu serres les dents. Tu n’aimes pas ça, cette sensation d’échec, surtout pour un combat. Mais tu as leur visage gravé en toi, tu auras ta vengeance. Tu le sais, tu es comme ça. Rancunier à l’extrême. La rage retombée, tu sens la douleur qui vient lentement irradier ton être. Tu y résistes très bien, pourtant elle est bel et bien là lorsque tu viens t’adosser contre le mur en grimaçant. Contusion, visage qui lance, battements de cœur plus fort et probablement, quelques ecchymoses au niveau du torse. Pour sur que pendant plusieurs jours, tu vas faire peine à voir. Mais qu’importe. Au moins tu as la réputation, au camp, d’être de ceux qu’il ne vaut mieux pas se mettre à dos. Qu’il ne vaut mieux pas emmerder. Le type que l’on sait armé et pas que de ses poings. Joe s’approche, alors que tu as penché ta tête en arrière pour l’appuyer contre le froid du mur. Tu te redresses un peu « Oué ça va » Non, pas tant que ça, en réalité. Sauf que tu éludes, comme à ton habitude. Même si ton esprit fait blocage, ton corps lui, apprécie beaucoup moins. « T’sais bien que c’est plus fort que moi » Avoues-tu, à demi-mot. Oui, c’est plus fort que toi, même quand tu sais, au fond de tes entrailles, que tu exagères. Que tu t’offusques d’un rien, juste pour un prétexte de te battre.
Tu ne fais pas tellement le fier parce que tu sais qu’au fond, tu regretteras surement ce putain d’écart. Encore un autre, viscéral. Auto-flagellation. Tu craches un peu de sang par terre, plus loin, dans l’herbe. Tu t’es surement mordu la langue durant un trop gros coup. Tu es assez silencieux, assez stoïque aussi, alors que Joe, elle, elle panique. Elle n’aime pas te voir comme ça, ça doit lui fendre le cœur et même si tu n’as pratiquement aucune empathie, t’es en mesure de le lire sur son visage.
Alors tu t’assois, comme elle te le demande, tu ancres ton regard azur, brisé, dans le sien. Tu l’écoutes et dans le fond, ça te fait du bien. Elle veut t’aider, t’aider à t’en sortir, t’aider à terrasser tes démons. Tu déglutis. « Je sais Joe, mais j’crois que j’suis bon qu’à faire du mal » À toi, comme aux autres.
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Dim 18 Juin - 0:18
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tu sais bien que ce ne sont pas des choses qui se contrôlent. qu'on ne dompte pas une terrible haine à notre guise, et que n'importe quelle émotion qui déborde un peu trop peut être ravageuse.  c'est plus fort que lui, c'est plus fort que n'importe qui, et même toi, tu n'as jamais vraiment su comment détester les choses correctement. pourtant, tu sais que c'est toujours mieux de ne pas laisser la fureur nous envelopper les poings. parce que la violence n'a jamais servi à autre chose qu'à se teindre de fièrement de couleurs qui font croire à des victoires erronées. peut-être qu'everett y croyait, ou peut-être qu'au contraire, il ne croyait plus en rien, et sa rage parlait pour lui-même. tu n'as jamais vraiment su. il ne s'agissait que de suppositions, rien de précis. everett était quelqu'un de très flou, alors tu as toujours cherché la netteté.
tu considères le calme froid de l'homme. il n'exprime jamais grand chose. il faut deviner le bleu de ses yeux, interpréter. d'habitude, tu ne prendrais même pas la peine de te prêter au jeu. tu n'aime pas perdre ton temps, ou du moins, le gaspiller. mais evy t'intriguais toujours, juste parce qu'il sonnait comme toi, juste parce qu'il avait l'air un peu trop écorché. il ne mérite pas. tu le sais. tu en es persuadée. «ne dis pas ça.» tu réponds, immédiatement. il s'agit plutôt d'un ordre qu'autre chose, vu le ton tranchant que tu emploies. tes yeux veulent capter les siens, la saisir et les faire comprendre. «et puis, qu'est-ce qui te permet d'affirmer de telles stupidités?» tu poursuis, en haussant les sourcils, adoptant un air faussement exaspéré. everett n'a certainement pas le rôle du vilain, et n'a aucun caractéristique de l'homme détestable. il semble parfois maladroit, mais la seule personne a qui il avait réellement l'air du mal, était lui-même. soupirant, tu lui donne une serviette propre et intacte qui était restée sur la table, de sorte à ce qu'il puisse essuyer les tâches de colère qu'il restait sur son visage marqué. tu ne sais même pas si tu sers réellement à quelque chose dans une situation comme celle-ci. si tes mots comptent, si tes regards ont de l'importance. tu veux essayer, encore un peu, te faire croire que tu peux peut-être réussir à affecter un être humain. alors qu'au fond, tu sais que c'est peine perdue, ça ne sert absolument à rien de vouloir s'accrocher désespérément.
tu le regarde, encore. fascinée par cette statue, par ce marbre si obscur et glacé. qui semble si fragile, derrière la puissance qu'elle émane. «vraiment, je ne te crois pas une seule seconde, evy.» tu lâche, têtue. il ne pourra sûrement pas te faire changer d'avis.
il n'y a pas de mauvais dans le coeur d'everett. juste quelque chose de brisé, profondément fracassé, et qui n'attend que l'aide d''émotions familières pour être réparé.
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Ven 23 Juin - 23:02
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Tu réalises doucement, difficilement. L’alcool toujours présent et pourtant, la raison qui reprend un peu le dessus. Qui t’offre un brin de vérité, amer et écœurant. Tu n’es bon qu’à faire du mal à toi, aux autres, à ceux qui t’aiment et qui ne veulent pas te voir comme ça. Te détruire à petit feu. Tu renifles alors que déjà, Joe lâche que tu n’as pas le droit de dire ça. Stupidités. Puérilité. Facilité de t’accuser toi même, surement. Dure réalité. Tu ne sembles être qu’un homme perdu, un pied dans le vide, l’autre sur la terre. L’envie de sombrer et pourtant, quelques miettes de ton existence qui te rattache encore à ce monde-là. Tu prends le chiffon qu’elle te tend pour y essuyer le carmin qui perle sur ton visage. T’as le regard bas, incapable de complètement la fixer. Incapable d’assumer, surement. Incapable de faire face à tout ce qui t’arrive de plein fouet, à cause du trop-plein d’alcool. « J’sais pas je… » Mais tu ne finis pas ta phrase, haussant simplement les épaules. Qu’est ce que tu peux réellement dire pour te justifier ? Toi encore en train de te dévaloriser. Depuis que tu as perdu le semblant de vie de famille que tu avais essayé de créer. Complètement dysfonctionnelle. Depuis que tu as perdu ton métier qui clairement, représentait le plus gros de ta vie. Une passion, un défouloir. Tout s’est écroulé pour ne laisser que les miettes de ton existence. Le père seul, perdu avec ses doutes et une gamine à élever. Tu renifles de nouveau alors que tu essuies un peu plus ton visage. Tu viens tordre le chiffon entre tes mains sales et rougis par les coups donnés. Tu as le regard bas, incapable d’affronter celui de Joe qui pourtant, se veut si bienveillante envers ton âme brisée.
Finalement elle renchérit, elle te dit qu’elle ne te croit pas une seule seconde et enfin, tu lèves tes yeux azur vers elle. Tu affrontes ce regard qui semble plein de douceur malgré son ton sec un peu plus tôt. L’adrénaline se calme, pour laisser place à l’alcool un peu plus triste, plus mélancolique, plus perdu. Finalement tu lâches le morceau de tissu rougi, à côté de toi. Tes mains glissent autour de la taille de Joe alors que tu te penches en avant. Ta joue vient se caler contre son buste tandis que tu resserres un peu ton étreinte, pour la serrer contre toi. Te serrer contre elle. Juste un moment de tendresse, volé à la violence de ta vie. Juste une incartade de quelques instants, de quelques secondes, pour peu qu’elle ne te repousse pas. Mais tu n’y penses pas, à cette possibilité. Tu as besoin de ça, tu as besoin d’elle. Tu as besoin du réconfort qui émane de sa personne. De sa bienveillance. Du fait qu’elle t’observe toujours, du coin de l’œil, depuis le bar. Tu n’es pas juste l’alcoolique notoire, dont elle ne se souci pas. Tu n’es pas juste le déchet humain, l’âme volatile et perdue dans les méandres de l’alcool. Tu es celui qu’elle veut sauver. Qu’elle veut aider à sortir la tête de l’eau plutôt que de se noyer dans les vapeurs du liquide ambré que tu ingurgites trop vite. Tu fermes les yeux un instant, t’abandonnant complètement. Ta poigne est ferme sans l’être trop. Elle peut se dégager, elle peut partir, elle peut t’abandonner, si c’est tout ce que tu mérites. Mais là vérité, c’est que ce seul contact te fait du bien à l’âme. Apaise les battements de ton cœur torturé. « Merci Joe… » Oses-tu murmurer, comme un aveu silencieux. Comme une confession du soir. Merci d'être là, pour ramasser les miettes de moi.
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Mer 2 Aoû - 13:05
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