n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

third way / chinho  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Mer 17 Mai - 21:26
Invité
Nuit noire. Les lampadaires au bord de la route apportent une faible lumière aux ténèbres qui l’entourent. Les gouttes de pluie se dessinent dans le faible halo lumineux des réverbères. Lorsqu’ils fonctionnent. Ils illuminent des bas côtés crasseux. Des trottoirs défoncés. Des déchets balancés allégrement. Stig défie l’obscurité depuis une heure, errant dans le South Lake District comme une âme en peine. La pluie l’a transi de froid, le vent l’a transi de froid, mais il continue à vaguer dans le quartier, s’arrêtant de temps en temps pour se mettre à l’abri et griller une cigarette. C’est nécessaire, pour lui. Être seul, quelque fois, seul et tranquille, et ne rien faire que marcher. Marcher sans raison. Même lorsque le ciel se déchire et que des nuées de pluie se déversent au-dessus de lui. Il marche. Seul. La solitude est une des plus belles choses sur terre.
Il s’est réfugié depuis quelques minutes sous le porche d’un entrepôt abandonné. Son visage se reflète dans la porte en verre. Il est trempé. Il passe une main sur son front pour y décoller ses cheveux. Marcher ça l’aide à vider son esprit. Il en a besoin. Sa vie n’a jamais été aussi folle. Elle lui glisse entre les doigts, il le sait. Il le sent. Il en perd le contrôle. Il veut être avec elle, il veut être avec lui. C’est aussi simple, et aussi compliqué que cela. Mais cette idée l’effraie. Marcher ça l’aide à vider sa tête, même si c’est son cœur qu’il devrait vider à la place. Il jette sa cigarette dans une flaque et affronte à nouveau les trombes d’eau qui s’abattent.
Il pose un pied après l’autre sur le rebord du trottoir, avançant comme un funambule, les bras en balancier de chaque côté de lui. La pluie balaie son visage, mais il l’accueille avec l’espoir qu’elle emporte ses doutes. Ses peurs. Ses craintes. Ça le fait sourire, ces conneries. Il s’est laissé prendre dans les filets de Babe. Il s’est laissé piéger par Tito. Il a besoin d’une troisième voie. D’une troisième solution. De s’échapper. D’éteindre le brasier qui brûle en lui. Il perd l’équilibre, saute du rebord et atterri les pieds joints dans une flaque.
Au loin ses yeux se posent sur une forme noire, baignée par la lumière d’un lampadaire. Il fronce les sourcils, essaie de distinguer ce que c’est à travers la pluie battante. Il s’avance, traverse la route pour rejoindre le bon trottoir et comprend ce que c’est. Un chien. Un gros chien. Aussi noir que la nuit. Aussi trempé que lui. Il s’avance un peu plus. Qu’est-ce que tu fais là, toi ? Abandonné ? Perdu ? Le chien est assis sous un lampadaire et ne bouge pas, se contentant de tourner la tête pour jauger Stig du regard. Ses yeux le transpercent. Le chien pleure silencieusement. Une litanie qui lui brise le cœur. Stig regarde à droite. À gauche. Y a personne. Il s’accroupit. Le chien le regarde davantage.
Viens … Il n’attendait que ça. Le chien se jette sur lui. Stig en tombe en arrière, et le chien se frotte à lui, se colle à lui. Il est l’exact opposé de Stig. La solitude l’apeure.


Dernière édition par Stig Horek le Dim 21 Mai - 10:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Jeu 18 Mai - 19:31
Invité
encore une journée de merde. chinho, il commence à se demander si ce n'est pas seulement ça, sa vie. seulement un enchaînement d'emmerdes. il y a juste les moments qu'il passe avec sa mère et ses chiens qui ont une importance. le reste, il le subit. le reste, il est obligé de le supporter. c'est comme ça, il n'a pas le choix. c'est comme ça depuis toujours alors il est habitué, chinho. n'empêche que ça lui prend la tête.
quand sa journée s'est terminée, il s'est évadé de ce boulot mal payé. pas un mot pour personne, juste ses jambes à son cou. il est passé chez lui, comme d'habitude, pour passer du temps avec 엄마. elle lui a encore fait croire qu'elle allait bien, qu'il n'avait pas à s'inquiéter. chinho, il n'est pas con. il sait bien que ça ne va pas mais il sait aussi qu'il va arriver à la soigner. qu'elle va guérir et vivre encore longtemps. douce illusion, pas vrai ? illusion que 엄마 laisse fleurir parce qu'elle ne sait pas comment faire pour lui faire comprendre que c'est trop tard, qu'elle attend juste de rejoindre 아빠, là-bas, tout là-haut.
ce soir, elle sent qu'il n'est pas bien et elle n'aime pas quand l'homme de sa vie, il n'est pas heureux (comme s'il l'avait réellement été une fois dans sa vie). elle mentionne luz, dit que ça fait longtemps qu'elle ne l'a pas vu. ça la peine, maman, parce qu'elle aime beaucoup luz. elle demande même à chinho si lui, il la voit toujours. bien sûr que oui, il la voit toujours. parce que luz, c'est la seule amie qu'il a, ici. parce que luz, elle a ce truc que les autres n'ont pas. alors, que 엄마 dit en coréen, va la voir. reste pas là, avec ta vieille mère. il ne veut pas trop, chinho, parce qu'il veut rester avec elle, avec sa vieille mère. mais elle le force, le fout dehors.
maintenant, il se retrouve à la porte et il ne veut pas gêner luz alors il reste dans le quartier. parce que sa mère veut qu'il ne soit pas à l'appartement, qu'il se change les idées. et il ne veut pas la froisser en revenant. alors, chinho, il vagabonde dans les rues, hésite à appeler lyov. sauf qu'il ne peut pas l'appeler. il ne s'en donne pas le droit. pas après cette nuit là. surtout qu'il sait que lyov, il s'en rappelle aussi.
il est donc condamné à rester seul, ce soir. à ne pas savoir que faire. il s’assoit sur une marche, observe la rue. il pleut alors il n'y a presque personne. juste des gens qui rentrent chez eux en vitesse, vont se réfugier dans des bars ou des dealers qui se ramènent à leur point de rendez-vous. il connaît ça, chinho, alors il les voit de loin.
plus les minutes passent, plus les rues se vident. la pluie ne veut pas s'arrêter, se fait plus forte. chinho, il aime la pluie. elle trouve ça fou, 엄마, parce qu'elle préfère le soleil. c'est une des nombreuses choses (la liste est longue) qu'elle ne peut pas comprendre à propos de chinho. mais chinho, il est bien sous la pluie. ça illustre son humeur, sa vie. puis il aime sentir la fraîcheur des gouttes qui tombent sur sa peau.
il se relève finalement, trempé de partout. il ne sait absolument pas ce qu'il va faire, où il va aller. il repense à lyov. il ne peut pas l'éviter toute sa vie, si ? chinho, il inspire profondément et il prend son courage à deux mains. s'il ne l'affronte pas, il ne le fera jamais et la dernière chose qu'il veut, c'est perdre lyov, son âme sœur.
il se lance, décidé. mais ça ne dure pas longtemps. parce que chinho, il aperçoit deux silhouettes, au loin. celle d'un chien, celle d'un homme. il ne sait pas trop si c'est par curiosité ou pour se sauver de sa décision qu'il s'avance vers eux, mais il le fait.
il voit le chien se blottir contre l'homme et ce dernier tomber en arrière. ça le fait sourire, chinho, parce que ça lui rappelle cho, siva et yeo. jusqu'au dernier moment, il ne reconnaît pas l'homme au chien, ne fait même pas gaffe à sa voix qu'il connaît pourtant bien. vous avez besoin d'ai-, que le coréen commence mais ne termine pas. stig. il sent ses muscles se raidir, une gêne incontrôlable s'emparer de lui. reprends-toi, chinho, qu'il s'ordonne. qu'est-ce que... qu'est-ce que tu fous là ? son ton est sec mais pas trop. juste assez pour dire qu'il n'est pas heureux de cette surprise. puis son regard se porte sur le chien, aussi trempé qu'eux deux. c'est l'tien ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Dim 21 Mai - 10:46
Invité
Le chien, tremblant, trempé, empestant la rue, essaie de se loger contre Stig, dans ses bras. Il essaie d’enfouir sa truffe à l’intérieur de sa veste ; il veut en finir avec son cauchemar, il veut la protection de quelqu’un, l’attention de quelqu’un. Stig essaie de le calmer. De le rassurer. Il est tellement occupé à essayer de ne pas se faire complétement submerger par le chien qu’il ne remarque même pas l’arrivée d’une autre personne. Stig relève la tête. Il n’arrive pas à discerner les traits de l’intrus dans cette pluie rageuse. Elle emporte tout avec elle, et le visage de l’homme en face de lui n’est qu’une toile expressionniste, un essai de figure en pleine tempête. Stig plisse les yeux et essuie son front.
Il sourit. Intérieurement. Son visage reste presque impassible, bien sûr. Mais il sourit. Est-ce qu’il a été charrié par les eaux de pluie ? Est-ce que c’est ce fichu destin qui a guidé ses pas jusqu’à lui ? Pourquoi lui ? Il sourit, tellement subrepticement que ses lèvres ne s’étirent que de quelques millimètres. Chinho c’est son dealeur. Il lui donne quelques grammes d’herbes contre quelques billets verts. Mais il lui donne autre chose. Des regards. Noirs, fermés, mais puissants. Révélateurs. Des chocs électriques, lorsque leurs doigts se frôlent lors de l’échange. Chinho c’est une pulsion. Celle qui le pousse à consommer plus rapidement. Ou a acheter en plus petite quantité. Rien que pour le revoir et ressentir cette sensation de chavirer. D’être victime d’un abordage. Stig n’a jamais voulu montrer de résistance. Il n’aurait pas sorti les armes, si Chinho avait tenté quoi que ce soit. Mais ni l’un ni l’autre n’a jamais été au-delà de ces rencontres hebdomadaires, mensuels, de ce raz-de-marée électrique qui s’emparent des corps, de cette pulsion sexuelle impalpable, mais bien présente dans leurs regards. Le coréen reconnaît Stig. Il tente quelques mots, avant de se raviser.
Stig reste silencieux, quelques secondes. Il ne lui répond pas directement. Il se contente de le fixer, de l’étudier, de lui poser intérieurement la même question (et qu’est-ce que tu fous là, toi?), puis de reporter son attention sur le chien.
Je me baladais. Je suis tombé sur lui.
Il lâche un éclat de rire lorsque le cabot essaie de lui lécher le visage. Il se penche en arrière, pose une main par terre pour se propulser sur ses deux pieds et se redresse. Le chien se met sur ses pattes arrières. Il est tellement immense que sa gueule atteint presque son torse. Il pose ses deux pattes sur les avant-bras de Stig.
Je pensais que t’étais son maître, au début. Il a l’air abandonné. Ou complétement paumé.
Stig se concentre sur Chinho.
Il le dévisage. Il envisage tellement de scénarios que ça le fait sourire pour de bon.
Tu tombes bien, qu’il commence. Il prend le temps avant de continuer. Il pourrait simplement passer son chemin et ramener le chien chez lui. Mais cette nuit, il sent que tout est possible. La pluie a balayé ses pensées. Le chien a envahi son cœur. Et Chinho vient d’électriser tous ses sens. Un en particulier. J’allais venir te voir. Bientôt. Mensonge innocent. Une tentative de faire durer cette conversation. En quelques secondes, ils se sont échangés plus de mots que depuis tous ces derniers mois. Stig, il veut voir jusqu’où ça peut aller.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Dim 21 Mai - 22:14
Invité
de toutes les personnes sur qui chinho pouvait tomber, il tombe sur stig. sur ce mec qui fout le feu entre ses reins, allume la flamme dans ses entrailles. il se demande si ce n'est pas encore le destin qui rit de lui, s'amuse de sa défaillance, de sa fragilité face à cet homme qui lui fait ressentir des choses interdites. il n'est pas heureux de le trouver ici, ça peut s'entendre à sa voix. le coréen, il tente de chercher la raison pour laquelle il se trouve ici au même moment que lui. et il y a des questions qui s'emmêlent dans sa tête. qu'est-ce qu'il peut bien faire là ? sous la pluie ? avec ce gros chien qui vient de le faire chavirer ? est-ce que c'est le sien ? toutes les hypothèses, elles ne tiennent pas de bout, ne mènent à rien. alors il attend juste sa réponse, debout sous la pluie à faire navigué son regard entre lui et l'animal à ses côtés. je me baladais. je suis tombé sur lui. finalement, chinho, il n'est pas le seul à se balader sous la pluie. il n'est pas si anormal que ça. c'est juste dans sa tête.
il y a un silence qui s'installe puis le rire du norvégien qui vient le briser. chinho, il se rend compte qu'il ne l'a jamais entendu rire comme ça et ça lui fait bizarre, ne fait qu'enflammer le flambeau du désir davantage. il maudit le destin. il maudit la vie entière pour l'avoir fait si faible, pour le laisser être attiré par ce mec aussi énervant qu'attirant. ce dernier, il se remet sur ses deux pieds et le chien l'imite, se mettant sur ses pattes arrières et posant celles de devant sur ses avant-bras. je pensais que t’étais son maître, au début. il a l’air abandonné. ou complètement paumé. toute l'attention de chinho se porte sur le chien. ça lui fait mal au cœur de penser qu'il a pu être abandonné. le truc, c'est que ça y ressemble bien et que ce n'est pas la première fois que chinho, il voit des chiens se faire jeter à la porte par leurs maîtres. il pourrait tuer pour ça, le coréen. il termine par se baisser, les mains sur ses cuisses. viens par là, mon beau, qu'il l'invite et c'est hésitant que l'animal quitte la chaleur de la présence de stig pour la sienne. il le caresse doucement. il est où ton maître ? c'est pas plus une question pour le chien que pour lui ou stig. c'est plutôt une question pour l'enfoiré qui l'a potentiellement abandonné, comme s'il pouvait l'entendre et revenir avec les bras grands ouverts pour le reprendre dans son foyer.
son regard se relève vers stig qui de son côté le dévisage. chinho, il arque un sourcil. il se demande bien ce qu'il pense... non, il ne veut pas savoir. vraiment pas. tu tombes bien. j’allais venir te voir. bientôt, qu'il reprend et le coréen, il arrête de respirer pour une demi-seconde. le mal-être, il est bien présent. ça lui prend la tête parce qu'il ne perd jamais ses moyens d'habitude, qu'il transpire la confiance en soi. stig, il a ce pouvoir sur lui (comme lyov, même si ce n'est pas pareil). il se relève, le chien s'assoit entre leurs deux corps. t'as encore besoin d'herbes ? il tente de ne pas montrer qu'en une seule affirmation, le norvégien l'a complètement foutu en l'air. tu sais où me trouver si c'est l'cas. il se frotte la nuque à travers sa capuche, signe d'une certaine nervosité. tu vas l'prendre avec toi, le chien ? qu'il demande, espérant qu'il ne soit pas l'un de ces connards qui laisseraient un aussi bel animal mourir dans la rue. de toute façon, s'il part sans lui, chinho le ramènera chez lui. trois chiens dans un appartement, ce n'est pas l'idéal mais il ne pourrait pas le laisser là.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Lun 22 Mai - 22:15
Invité
stig il essaie de se retenir. mais c’est un peu trop dur. les mots de chinho se déforment dans sa tête, il les interprète à sa sauce, et ils ont un goût bien différent de celui que le coréen voulait leur donner. stig il se retient pas plus longtemps. il éclate de rire, alors que le chien le quitte pour les bras de chinho. il l’attendait, ce rire, toute la semaine. il en avait besoin. et c’est le coréen qui le lui offre. stig il n’aurait pas parié un kopeck sur cette probabilité. que chinho le fasse rire. lui qui a le visage si fermé devant stig. mais le norvégien il a compris que c’était un masque. qu’en dessous, il y a un tout autre monde. il rit, et il lance un regard moqueur vers son dealeur. mec, fait gaffe... pendant une fraction de secondes, je pensais que tu me parlais à moi. que tu m’appelais moi. (ça ne l’aurait pas dérangé). j’aime pas trop les surnoms mais je te laisse m’appeler mon beau, si tu veux. il rit, à nouveau. c’est un rire libérateur. un rire qui chasse le brouillard dans sa tête. qui chasse les démons qui veulent l’emporter. il en avait besoin, de ce rire. il regarde chinho caresser le chien. ce chien. c’est le destin, ce chien. c’est une putain de belle rencontre. c’est une putain de belle histoire.
il a bien vu, stig, que chinho il réagit d’une certaine façon quand il lui parle. quand il vient de lui avouer qu’il avait besoin de le voir, rapidement. il ne rate pas ces choses, stig. il a appris à lire dans les regards. dans les gestes maladroits. dans les mouvements nerveux. il a appris à observer, à ne laisser aucun détail en suspens. stig il s’est fait une idée. peut-être qu’il se trompe. royalement ; peut-être qu’il a raison. ce serait pas de refus. il a besoin de s’évader. de quitter cette terre trop ferme. il a besoin de côtoyer d’autres étoiles. d’oublier. de s’oublier.
je fume pas mal, en ce moment. il avoue ; c’est vrai. il fume, peut-être un peu trop. mais il ne peut pas faire autrement. à cause de babe. à cause de tito. à cause de ces histoires qui l’assaillent. il n’est plus l’auteur de sa vie. il est le spectateur. il est le témoin. il est complètement démuni. il a besoin de reprendre les choses en main. mais c’est compliqué. bien plus compliqué qu’il n’y paraît. alors la terre il la quitte en quelques lattes. c’est court, c’est passager. et quand il repose pied à terre c’est plus douloureux. je sais où te trouver. aucun soucis, qu’il souffle entre ses dents, entre ses lèvres souriantes.
il pose une question difficile. le chien. qu’est-ce qu’il va en faire, du chien ? il l’appelle. en deux bonds il est à nouveau dans les bras de stig, qui prend sa gueule entre les mains et qui le regarde dans les yeux. c’est la pire chose à faire ; parce qu’à ce moment, sa décision elle ne lui appartient plus. c’est le chien qui lui dicte sa réponse. bien sûr, qu’il va le prendre. bien sûr … j’ai pas envie qu’il soit abandonné une seconde fois. il lève les yeux vers chinho. stig il a toujours le cul par terre. tu m’accompagnes ? jusqu’à chez moi ? il tend une main. pour l’inviter à l’aider à se remettre debout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Jeu 25 Mai - 19:12
Invité
stig, il débarque toujours avec sa belle gueule et ces sourires à la con. ça l'énerve, chinho, parce qu'il a l'impression qu'il le provoque. parce qu'il a le sentiment qu'il sait à quel point il rend fou, au fond, tout au fond de lui, et qu'il en joue. le coréen, il le cache comme il peut mais à chacune de ses visites, à chaque fois que leurs doigts se frôlent quand il lui échange de la beuh pour du fric, il sent que les étincelles sont plus nombreuses, que le feu s'enflamme davantage. de le croiser, comme ça, dans la rue, ça n'aide pas. son rire et les mots qui suivent n'aident pas non plus. mec, fait gaffe... pendant une fraction de secondes, je pensais que tu me parlais à moi. que tu m’appelais moi. j’aime pas trop les surnoms mais je te laisse m’appeler mon beau, si tu veux. chinho, il fixe le chien, se fige. il sent le malaise qui monte en lui, couplé de l'envie de lui sauter dessus, là, dans la rue. pour le frapper, pour assouvir ses désirs. pour les deux. il ne sait pas vraiment.
puis le malaise s'intensifie comme ses envies aussi. chinho, il n'a pas de mal à deviner le sens caché derrière ses mots. il est peut-être con, le coréen, mais il n'est pas dupe. il a envie de se barrer. il aurait peut-être même dû continuer son chemin, rentrer chez lui comme si de rien n'était. tout aurait été plus simple. mais il reste pour le chien. pour ce clébard abandonné, qui souffre de la solitude et qui ne devrait jamais ressentir ça. alors il essaye d'éteindre le flambeau dans ses entrailles tant bien que mal, de jouer à celui qui ne comprend pas. je fume pas mal, en ce moment. je sais où te trouver. aucun soucis, qu'il dit avec un sourire sur ses lèvres.
chinho, il ne sourit pas, se fiche bien de ce qu'il vient de dire. il pense surtout au chien qui s'est collé à stig, à ce qu'il va se passer pour lui. il ne peut s'empêcher de poser la question qui le perturbe, tourne en boucle dans sa tête. il va en faire quoi, stig ? j’ai pas envie qu’il soit abandonné une seconde fois. chinho soupire de soulagement, hoche la tête. il n'est pas si terrible, le norvégien, et il vient de marquer des points (pour le meilleur ou pour le pire ?). puis il sent son regard sur lui, ses yeux qui se plongent dans les siens. la pluie continue, devient un peu plus forte. il se croirait dans un film de mauvais goût. tu m’accompagnes ? jusqu’à chez moi ? le coréen reste planté devant lui comme paralysé. jusqu'à chez lui ? vraiment ? il ne sait pas quoi répondre, détourne le regard et passe une nouvelle fois sa main sur sa nuque. ses iris se reposent sur le corps de stig et particulièrement ses doigts qu'il lui tend pour qu'il puisse l'aider à se relever. sauf que chinho, il ne veut pas le toucher. sauf que chinho, il sent qu'il va se décomposer, fondre comme un glaçon au soleil. tu peux t'relever tout seul, qu'il lance. il choisit la carte de l'enfoiré, celle de celui qui arrive toujours à s'en sortir. je... continue-t-il. il est prêt à dire non. il est prêt à se barrer loin de lui mais ça n'arrive pas à sortir parce qu'il y a ce chien. ce putain de chien qui le regarde avec ses yeux qui le supplient de rester avec lui. t'habites loin ? ce n'est pas une réponse. ce n'est pas un oui ou un non. mais ça veut déjà en dire beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Lun 29 Mai - 12:14
Invité
Sa main tendue se referme. Poing fermé. Il pourrait le lui asséner sur sa belle gueule de porcelaine mais Stig il se contente de rire. Pendant une fraction de secondes. C’est presque un soupir. Il a un frisson qui le parcourt, c’est pas la pluie la coupable, c’est Chinho et sa pudeur, c’est Chinho qui se fout sur sa route, qui arrive à lui faire oublier la triade dans sa tête. Drittsekk, qui lâche dans un sourire en se relevant tout seul. Le chien il sent qu’un truc se trame. Il sent que son calvaire se termine et qu’il ne va pas finir sous les roues d’une caisse. Il tourne autour de Stig, il tourne autour de Chinho. Chinho qui est dans la tourmente. Il lui a retourné la tête, Stig, avec son invitation un peu folle. Il n’a pas besoin de le ramener. Il n’a pas besoin de se faire subir ça. Il est déjà assez dans la merde, il n’a pas besoin de se rajouter des ennuis. Mais y a sa curiosité qui est piquée. À vif. Y a son corps qui pulse d’envie. Chinho c’est une folie. Une folie dans laquelle il veut se perdre. Il a besoin de s’échapper. De s’enfuir. Juste s’accorder un moment de répit. Chinho il est prudent. Farouchement prudent. Suis-moi, qu’il se contente de répondre. Il s’avance vers lui, pose une main sur son épaule pour le forcer, gentiment, à se retourner. Il le pousse délicatement pour lui dire d’avancer, et il le regarde, furtivement, sourire aux lèvres, faire un pas, deux pas en avant. Son pantalon lui colle à la peau, une offrance de cette pluie endiablée. Il a des belles fesses, comme une statue callipyge, arrondies, attirantes, sûrement accueillantes. Babe aussi, elle a des fesses divines. Et Marian, les siennes elles sont musclées. Un peu plus que celle de Tito. Stig se met en marche, et il dépasse Chinho. Il siffle le chien, qui sautille à côté de lui, qui se jetterait sur ses épaules s’il pouvait. Stig il ne sait pas dans quoi il se lance avec lui, il ne sait pas vraiment s’il a besoin de lui dans sa vie, mais cette bête elle a réussi à lui voler son cœur. Il ne prète aucune attention à Chinho, vers qui il lance des regards furtifs pour s’assurer qu’il est toujours là. Il se contente de jouer avec le chien, sur les deux cents mètres qui le séparent du garage et de son nid perché au-dessus.
Il est en bas des escaliers qui mènent à sa porte. Stig il se retourne une nouvelle fois vers Chinho. Monte, qu’il dit, et Stig grimpe les marches, suivi par le chien, excité comme jamais. Il ouvre la porte et entre chez lui. Il se défait de sa veste, qu’il jette dans le couloir, il se défait de ses chaussures, de ses chaussures, et il mène le chien jusqu’à la salle de bain. Il l’aime bien mais il est dégueulasse. Son studio c’est pas le plus propre du monde mais il ne veut pas que ça devienne une zone de guerre non plus. Le chien il est bien trop excité pour comprendre ce qu’il lui arrive et il saute dans la baignoire sans se poser de questions. Il entend du bruit dans le couloir. Des bruits de pas. Les pas feutrés de Chinho. Ou alors c’est peut-être Babe qui était en planque et qui attendait que Stig rentre. Ou Tito qui veut avoir chaud. Il lave le chien ; l’eau est aussi noire que ses poils. C’est sûrement pas ce qu’il faut faire mais il attrape son gel douche industrielle et il en asperge le colosse. Il préfère qu’il sente l’hibiscus que la crasse urbaine. Ça lui prend dix minutes. Stig libère le chien qui file comme un missile. Il le suit, en enlevant difficilement son tee-shirt qui lui colle à la peau. Il retrouve Chinho. Il déboutonne un par un les boutons de son jeans. Je vais me doucher. Tu t’occupes d’elle ? Tu lui trouves un prénom ? Ou alors tu me suis, tu viens te réchauffer avec moi ? C’est notre chien maintenant, elle t’a adopté autant que moi. Il enlève son pantalon. Ses mots disent des choses mais son corps parle un autre langage. Il tourne sur ses talons et se dirige vers la salle de bains.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Mer 31 Mai - 19:45
Invité
drittsekk, que stig laisse échapper de ses lèvres que sa main se referme, que son corps se relève tout seul. chinho, il ne comprend pas ce qu'il vient de lui balancer à la gueule. drittsekk. sûrement une insulte norvégienne. il pourrait lui en sortir une en coréen, jouer à ce jeu pendant des heures passer des heures. sauf que stig, il a encore réussi à le déstabiliser. ça lui fout la haine, à chinho, de se faire avoir à chaque fois que ce dernier ouvre la bouche. ça ne lui ressemble pas et pourtant, toutes les fois où ils se voient, c'est la même chose. le même refrain.
il pourrait partir, continuer son chemin mais il y a ce chien qui le regarde avec ses yeux suppliants, ses yeux qui lui disent me laisse pas, me lâche pas. alors il reste. ne dit pas non ni oui. c'est vague. c'est chinho. il n'a pas envie de l'accompagner mais il y a ce chien. ou peut-être, qu'au fond, il veut rester avec lui et l'animal n'est qu'un prétexte qu'il se donne. peut-être. suis-moi. il aurait dû s'en douter, chinho, qu'il ne recevrait aucune de réponse. ça l'énerve. vraiment. il a l'impression d'être un amateur face à un professionnel, une proie face à son prédateur. ses nerfs, ils tiennent bon mais stig, il rajoute toujours une couche.
là, c'est cette main sur son épaule qui l'oblige à se retourner, à avancer. il y a ses yeux qui se lèvent au ciel, un bruyant soupire qui sort de ses lippes. on t'a déjà dit que t'étais lourd ? qu'il demande avec ce ton exaspéré, celui qu'il utilise souvent avec shiro. chinho, il avance quand même sans se douter que derrière, on se rince bien l’œil. puis le norvégien le dépasse finalement, suivi du chien qu'il vient de siffler. il est heureux, l'animal, et ça le fait sourire. c'est un sourire à peine étiré sur ses lèvres, un qui est plus intérieur qu'extérieur parce qu'il y a toujours stig et que stig, on ne sait pas ce qui peut lui passer par la tête. chinho marche sans entrain, se demande même pourquoi il suit encore le caucasien. la réponse est toujours la même : le touffe de poil qui est avec lui, leur fait les yeux doux à tous les deux, trop heureux qu'on le sorte de la misère. il n'a jamais résisté à ça, chinho. jamais. ça a commencé par cho puis ça a continué toutes ces années avec siva, yeo et tous les chiens qu'il a pu croiser dans les rues de liberty.
la jolie petite troupe arrive devant un garage, s'arrête. c'est donc là qu'il vit, stig. chinho, il trouve que ça lui correspond bien, que c'est un peu à son image. monte, que ce dernier l'invite. il reste au même endroit pendant plusieurs instants jusqu'à ce que le chien et lui soient à l'intérieur. il grince des dents et se remet à soupirer. ses yeux vagabondent à droite, sur la façade, à gauche, derrière lui, avant qu'il ne se décide à monter à son tour.
lorsqu'il rentre, les deux êtres ont disparus mais il entend le bruit qui vient d'une des pièces du couloir. il se doute qu'ils sont dans la salle de bain, que stig est probablement entrain de laver la touffe de poil qui, a ce qu'il entend, n'a pas l'air de détester. chinho fait quelques pas, prudent comme à son habitude. il découvre les lieux, laisse ses iris voyager tout en restant au même endroit. le coréen, il avance encore un peu mais n'ose pas se mettre à l'aise, s'asseoir sur une chaise ou le canapé, ou encore retirer sa veste trempée. seul dans cette pièce, il se maudit de s'être embarqué là-dedans.  
puis le chien revient, saute sur chinho qui manque de basculer en arrière. il est encore plus trempé que tout à l'heure mais au moins, il sent bon maintenant. ses mains se perdent dans ses poils. il relève les yeux, tombe nez à nez avec le torse nu de stig et ses mains qui commencent à déboutonner son jean. il reste bloqué dessus pendant une demi-seconde avant de relever le regard à son visage. je vais me doucher. tu t’occupes d’elle ? tu lui trouves un prénom ? ses lèvres s’entrouvrent et se referment aussitôt. stig, il a le culot de se déshabiller devant lui et si le torse nu était déjà quelque chose, le voir en caleçon en est une autre. il n'écoute même pas ce qui suit. son cœur manque un battement (peut-être deux) et son cerveau, il disjoncte complètement. parce qu'il en a rêvé de voir stig comme ça, dénudé devant lui (même s'il ne l'avouera jamais). parce que ça réveille des trucs pas possibles en lui. le norvégien n'attend pas de réponse pour se ramener à la salle de bain.
la chienne et lui se retrouvent en tête à tête, installés sur le canapé à attendre que le dernier membre de la troupe sorte de la douche. chinho, il a la tête qui tourne. il a les désirs et pulsions qui se bataillent avec la raison. son regard est fixé sur le mur blanc devant lui alors que sa main caresse le ventre de sa compagne. il se sent complètement con. encore plus quand il sent la présence de stig près de lui. il tourne les yeux vers lui, évite de s'attarder sur sa peau dénudée et humide en dessous de ses épaules. j'ai... qu'il commence pour briser le silence. j'trouve pas d'nom. puis j'suis pas sûr que les prénoms coréens te plaisent et j'peux te proposer que ça. lâche-t-il avant de se redresser, de se foutre droit sur le canapé. il se mord l'intérieur de la joue. tu... euh... tu vas t'en sortir avec elle ? ce qui se passe, à ce moment précis, c'est un moment gênant parce que chinho, il ne sait pas ce qu'il doit faire. il ne sait pas s'il doit se barrer, rester, parler, se taire. tout au fond de lui, il a envie de rester. il a envie de toucher stig, de goûter, de découvrir davantage de choses sur lui. sauf que sa raison, elle lui hurle de partir, de prendre ses jambes à son cou. alors il est perdu, chinho, n'a aucune idée de sur quel pied danser.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

third way / chinho Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
third way / chinho
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» CHINHO, NAEVIA, NUR - DU 22/05 AU 21/06
» nocturnes † chinho
» YOON CHINHO
» yoon chinho
» arose ☆ chinho

+

Sauter vers: