n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

can you heart the night ? (ft. abbes)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can you heart the night ? (ft. abbes) Empty
Ven 28 Avr - 20:59
Invité
tessaly, elle arrive pas à dormir. y'a toujours ce nœud dans son ventre quand elle pense à sasha, à papa et à maman. ils restent naïfs, innocents, passifs face aux idées illuminées d'un sasha dévasté, d'un sasha perdu dans les méandres des rêves. elle relève un peu la tête, ouvre les yeux tout doucement (et pas totalement) pour jeter un oeil sur son petit frère endormi. la cabane est bien chauffée, la cabane est bien conçue pour les abriter. c'est un cocon, ils sont en sécurité...
mais tessaly, elle peut pas dormir. tessaly, elle a b'soin de sortir, de ses changer les idées.

elle repousse les couvertures, abandonne l'idée de s'en aller dans les bras d'morphée.
la lune est haute et pleine, grosse, prête à mettre à bas. y’a quelques dizaines de milliers d’étoiles qui scintillent dans le ciel d’un velours marine. et sin elle s’en fiche de l’heure : elle attrape son téléphone portable (un truc bien vieillot, c'est pas important la technologie, c'est dangereux pour l'pays et pour le monde même) et elle écrit un texto à abbes.
« rendez-vous chez toi dans dix minutes. »
elle s’fiche qu’il l’ait lu ou pas, qu’elle risque de trouver porte close… elle se lève pour aller s’préparer. elle a l’cœur qui bat fort, sans savoir si c’est le fait de retrouver abbes ou son inquiétude pour sasha qui la hante.
abbes… elle a pas envie de le voir vraiment. il l’énerve, il l’exècre, avec ses mots-couteaux, ses mots-violents. et puis tessaly elle répond, tessaly elle supporte pas (plus) qu’on lui parle comme si c’était rien qu’un animal, un chien juste bon à s’faire prendre. alors souvent quand ils se voient, c’est avec l’idée de s’oublier dans les bras d’l’autre, de s’entrechoquer jusqu’à faire pâlir la lune d’envie. mais ça se finit trop souvent en engueulades passionnées, en engueulades qui la mettent en boule, en griffures qui zèbrent la peau d’éclats de cruor.
elle va souvent chez abbes, tess. souvent mais elle sonne pas. elle reste là, plantée quelques minutes, à hésiter à toquer. elle veut pas qu’il pense qu’elle a besoin de lui… n’empêche que quand ça va pas, c’est lui qu’elle a envie de voir. parce qu’abbes, il s’en fiche de sa vie. parce qu’abbes, il ressent rien pour elle. parce qu’abbes, elle ressent rien pour lui. juste ce besoin viscéral d’être à ses côtés quand l’palpitant devient défaillant.

elle quitte la cabane en faisant le moins de bruit possible. elle a jamais voulu vivre sans sasha, parce que sasha c'est sa maison, c'est son étoile. elle sait qu'il a b'soin d'elle autant qu'elle a b'soin de lui. mais ce soir, elle s'en va tout doucement en espérant qu'il s'réveillera pas sans la trouver. en espérant qu'il lui en veuille pas.
elle arrive rapidement devant la porte d’abbes.
elle écrase le bouton d’la sonnette de son index, ongle nu à l'appui.
« du con, tu t’dépêches ?! »
elle peut pas s’empêcher d’gueuler. pour les bonnes manières, on repassera… tess, c’est loin d’être une princesse, malgré tous ses efforts pour tenter d’faire bonne figure. tess, c’est la gamine de la rue qui s’est toujours méfié des mecs dans l’genre d’abbes… qui s’est toujours faite utiliser aux yeux des gens alors qu’en fait, c’est elle qui manipulait. sorcière.
et elle appuie encore sur la sonnette, une petite dizaine de fois au moins jusqu’à ce qu’il finisse par décrocher, par magner son postérieur. tessaly, elle attendra toute la nuit s’il le faut… mais elle a b’soin de sa dose. comme une droguée en manque…
sauf que là, c’est en manque d’abbes qu’elle est.
et ça, ça lui donne envie d’gerber.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can you heart the night ? (ft. abbes) Empty
Sam 29 Avr - 13:02
Invité
l’empereur du noir.
le souverain des ténèbres.
qui murmure au creux de son âme, qui susurre doucereusement à son oreille. caresse d’une griffe émoussée ses côtes. écorche la peau, sillons écarlates qui dévorent l’épiderme. font de lui un tableau sordide d’une violence écoeurante. comme de la crasse, qui perle des omoplates, avec leurs reflets pourpres, jaunâtres et carmins. symphonie de couleurs qui s’entremêlent. comme les stigmate d’un antéchrist qui perforent les paumes, la morsure d’une rédemption foirée qui tranche la jugulaire. comme les cicatrices qui sillonnent une carcasse déjà bien trop habitée, les traces du temps qui meurtrissent le corps. et la couronne ébréchée qui fait courber l’échine. lourde, chargée d’une noirceur qui tord le cou. elle a l’éclat éteint, terne. elle a cette moisissure qui épouse ses contours métalliques. elle est froide, brûle.
abbes, les enfers qui grondent dans les entrailles.
abbes et le fauve qui feule dans l’estomac, remue les barreaux de sa cage. il veut s’échapper, depuis les premiers soupçons d’existence qui ont percé ses lèvres. c’est la bataille fiévreuse, il est champ de bataille. c’est l’ouragan qui prend possesion de lui. c’est la tempête qui rage dans son regard, la rage qui coule de sa langue et s’insinue à chaque mot qui tranche dans l’air.
ça lui creuse les plis du visage. c’est moche, bien trop absurde. il respire le néant, la destruction. c’est ignoble même, la façon avec laquelle les contours anguleux de son visage se découpe dans la pénombre. repoussant même parfois, quand il se laisse submerger par un emportement trop fugace. qu’il devient bête, et laisse cette enveloppe humaine se fissurer et traîner vulgairement à ses chevilles.
quand il a ces palpitations qui détonnent dans le vacarme assourdissant de son esprit. boum. comme un coup de flingue qui crisse contre le béton. comme un claquement de phalange contre l’asphalte, un rapement de pneu. écho de violence brut. et dans ce genre de moment, il a ce besoin d’imprimer la douleur. qui lui tord les boyaux, l’envie malsaine de laisser son venin intoxiquer quelqu’un d’autre. meurtrir la chair de quelqu’un d’autre. et ce quelqu’un d’autre, c’est tessaly.
le péché sublime. la bouffée d’air qui carbonise encore plus les poumons, mais qui laisse hurlant pour plus. toujours plus. c’est une drogue qui lui consume les neurones, qui fait fondre le système nerveux. le contact qui électrise, parcourt chaque synapse et électrocute les faibles barrières qui lui restait. il devient bête, animal cruel affamé d’un contact brulant. elle devient cimetière de ses soupirs, mausolée de ses folies.
alors quand il s’enferme entre les quelques murs chancelants de son appartement un peu trop rutilant, là où il se réfugie pour gratter ses ongles contre le parquet, et que la sonnerie de son téléphone retentit en plein milieu de la nuit il sait.
il sait qu’elle a ce même besoin qui la ronge. ce manque qui dégoûte, donne l’envie de vomir. elle le rend nauséeux, et il sait qu’elle ressent la même chose. ils sont théatre de passions bien trop destructrices, le genre qui fait plier le genou, et tendre la nuque pour accepter la dose. la dose qui comble cette obsession.
mais ce soir, il est joueur abbes.
alors il attends, chaque coup contre la porte qui fait éclater une satisfaction sous la langue. puis quand il est fatigué il va ouvrir. casse toi tessaly, j’ai mieux à faire. comme se réjouir en imaginant le manque la grignoter doucement.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can you heart the night ? (ft. abbes) Empty
Mar 2 Mai - 19:41
Invité
abbes. la face assombrie, la peau caramélisée, brûlée par le soleil. abbes, les mirettes océanes, l’air de mauvais garçon, la face burinée par le passé, burinée par les évènements douloureux.
elle connaît rien d’abbes, elle a jamais essayé d’entamer une conversation. faut pas, de toute façon. il faut qu’ils gardent cette relation (ou même pas, en fait) avec toute son aseptisation, toute sa pureté (dans le sens du vide, pas dans l’sens du pur). une relation qui ne fonctionne qu’entre deux personnes qui demeureront à jamais des inconnus l’un pour l’autre. des inconnus qui beuglent l’un sur l’autre, des inconnus qui se déchirent pendant qu’ils s’aiment.
« casse toi tessaly, j’ai mieux à faire. »
qu’il répond enfin. tessaly, elle fulmine, elle tape du pied contre la marche.
elle attend pas plus, s’immisce dans l’appartement du garçon. l’appartement qui réveille quelques myriades de souvenirs, étoiles écloses dans l’palpitant décadent.
« t’as quoi d’mieux à faire ? te toucher la nouille ? »
elle siffle, perfide vipère qui s’impose à lui, impose son désir ardent. mais tessaly, elle veut pas faire l’premier pas. elle veut pas s’approcher et l’embrasser avec violence, l’embraser avec sa langue. elle veut pas l’choquer, sa comète toute moche, sa comète qu’elle déteste. elle veut pas avouer qu’elle a envie d’lui, comme à chaque fois. alors ils risquent de s’engueuler, parce qu’y’a qu’ça et s’aimer avec leurs corps qu’ils savent bien faire quand ils sont ensemble.
et puis tess, elle pense à adonis. et elle ressent encore plus l’besoin de sauter sur abbes. faut oublier. faut tout oublier. les vieux sentiments qui reviennent, les pages noircies par les amourettes du passé qui ressurgissent, le palpitant brisé d’l’avoir perdu, d’avoir jamais tenté.
« je sais l’faire aussi ça. »
elle souffle, s’approche dans une démarche chaloupée, féline qui a trouvé sa proie. elle veut pas lui montrer mais elle peut l’pousser à trahir ce besoin qu’il a d’elle, avouer une envie qu’il ne ressent p’têtre pas encore ou qu’il perd son temps à cacher.
elle passe le bout de l’index sous son menton, flirte avec ses yeux revolver.
« je sais que j’t’ai manqué chéri. »
elle assène. elle est rarement avec les autres comme elle est avec abbes… et c’est ça qui fait du bien aussi. avec abbes, elle grignote la douceur qui émane toujours d’son être. avec abbes, elle étouffe la tendresse, ne montre que la lionne aux crocs acérés, à l’appétit sanglant insatiable. avec abbes, elle n’est qu’un monstre égoïste qui prend sans demander, loin de celle qu’elle est.
avec abbes, elle peut oublier.
la vie.
la mort.
les étoiles.
la lune.
sasha.
les enfants indigo.
adonis.
papa et maman.
esmeralda.
toutes les pensées cohérentes qui pourraient exister… pouf, annihilées.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
should i stay or should i go ?

can you heart the night ? (ft. abbes) Empty
Dim 7 Mai - 17:27
Invité
finalement, c’est dans la pénombre qu’elle est la plus belle, tessaly.
c’est là où on n’entend plus que les plaintes des coeurs à l’agonie, bercées par les murmures de la nuit, et les sifflements du vent qui se faufile dans les rues mortes.
c’est quand il n’y a plus qu’elle, et ses mains qui impriment leur toucher contre sa peau. elle, et sa bouche qui lui insuffle l’oubli et ses saveurs délicieuses. et son poison, qui cours dans les veines, qui inonde les narines et paralyse les sens. elle est fatale. atrocement et divinement désirable, sous le faible halo qui éclaire la pièce. sous les lumières lunaires qui s’infiltrent à travers les rideaux. là où ses opales scintillent dans la pénombre, transpercent les siennes.
létale, tessaly.
elle sera probablement sa perte, un jour.
sa petite mort, qui fait exploser le coeur sous les côtes, qui fait vibrer chaque recoin de son être. qui balaie tout, et rend pendant une fraction de secondes tout plus beau. avant que tout ne redevienne laid, et morne. éteint, et monochrome, elle se fait lumière et couleur flamboyante.
carmin vibrant, vermeil étincelant, et le déluge qu’elle a enfermé dans les orbes qui ornent son visage. celles qu’il voit, dans les songes torturés. dans la noirceur, lorsque son coeur est douloureux sous la cage thoracique. quand il est ici, et qu’il peut sentir sa fragrance imbiber chaque recoin de l’appartement, se mélanger à l’amertume sous la langue.
ou peut-être que c’est elle, l’armetume.
douce au début, contre les lèvres, et âpre dès qu’elle s’évapore.
le genre qui reste toujours sous la langue, qui hante et noircit chaque autre goût qui caresse la langue.
et il sait que c’est pareil pour elle. qu’au milieu des nuits froides, c’est sa chaleur que son corps réclame. c’est ses paumes violentes, et ses dents qui s’enfoncent dans sa chair qui peut combler le manque. c’est son prénom qui tatoue ses lèvres, dans la solitude et le tourment. parce qu’il est l’oubli, aussi. parce qu’il doit probablement être toujours coincé quelque part dans un recoin de ses pensées, être imprimé quelque part sur sa peau.
en plus des galaxies violacées qu’il abandonne contre sa trachée, et des soupirs qu’il lui vole, et de ceux qu’il lui arrache.
elle rentre, sans qu’il ne l’y autorise. comme à chaque fois que c’est elle qui flanche en première. et comme à chaque fois, elle s’approche, un peu trop. un peu plus à chaque fois, et son souffle s’échoue presque contre sa bouche. assez pour raviver les souvenirs brûlants, ceux qui réveillent le feu.
tessaly et ses mots affûtés, qui se fait lionne alors qu’elle a pénétré dans l’antre du félin. et il se sent d’humeur joueuse, ce soir. alors ses doigts glissent contre sa joue, avec une douceur bien trop inhabituelle. le calme avant la tempête.
c’est certainement la seule chose que tu sais faire, d’ailleurs.
et puis elle se font étau contre sa mâchoire. il veut parsemer sa peau de stries rougeâtres, de la trace ignoble de ses doigts, qu’elle devienne tableau de sa violence. et il veut briser la distance insupportable qui souffle entre eux, sentir son corps contre le sien, juste une dernière fois. mais il la pousse de son autre main, peut-être qu’elle atterrit dans le canapé, peut-être contre le mur. qu’importe.
c’est toi qui est venue me voir, pas l’inverse.
lui, il se retourne, s’éloigne un peu plus pour retourner s’asseoir devant la télévision, et chercher à apaiser les battements erratiques de son palpitant, qui font palpiter ses veines, ses paumes et ses tempes aussi. le coeur au bord des lèvres, il veut voir qui sera le premier à céder. à attraper l’autre et l’entraîner dans la valse jusqu’aux enfers.



Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
should i stay or should i go ?

can you heart the night ? (ft. abbes) Empty
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
can you heart the night ? (ft. abbes)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» can you heart the night ? (ft. abbes)
» DANI, ABBES - du 7/07 au 14/07
» CÂLINS MÉTÉORES (ABBES)
» ABBES KING - INDETERMINÉE
» i die every night with ___

+

Sauter vers: