n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun |
| IMITATION OF LIFE. :: (générique de fin) :: dead end :: v1 | should i stay or should i go ?
| Mar 18 Avr - 2:55 Invité |
[IAN JOHNSON] "Gentlemen: may I take this opportunity to tell you that you look like a mess of worms? And that you not only look like a mess of worms, but you ARE a mess of worms. And I'll bet you've been sitting at this table all these years because if you ever left it you'd be picked up on a vagrancy charge." (adam driver) // astoria, funny face[âge] deux trois. trois trois, mais on dit trente-trois. [origines] américaine. [en ville] depuis toujours. [statut] célibataire. son nez déplaît aux filles. [emploi] propriétaire d’un vieux cinéma que son père lui a légué. [$$$] $. lLes affaires ne vont pas bien ; il attend un miracle. [groupe] blue moon. keywords: la poussière, le jazz, l'easy listening, le vieux, le papier jauni, les appareils jetables, les vieux musicals, le new age, le bleu, le maïs soufflé, le beurre, les sodas à la cerise, la fumée dans la lumière du projecteur, la tortue contre le lièvre, le mou, le flegme. [a lot on my mind]La mère était vieille et le père était jeune. Une histoire improbable condamnée par les forces ecclésiastiques supérieures accusant le pater d’être emporté par de pervers désirs. Le prince vingtenaire fuit dans les montagnes avec sa princesse quadragénaire et sema en elle la graine de la vie ; Ian vint neuf mois plus tard. / Le petit prince Ian explorait tous les crevasses et coins sombres du royaume féérique de son père le grand prince, lisant chaque pamphlet, arpentant chaque banc comme s'il gravissait l'Himalaya. Il le fait toujours bien qu'il soit trop grand pour bondir de siège en siège comme son corps de bambin le lui permettait. / La grande princesse est morte le premier jour du printemps laissant derrière elle un enfant en manque d'amour maternel et un amant en manque de chaleur féminine. Il s'occupa de l'éducation de son fils du mieux qu'il le put en se répétant qu'au moins, il avait un garçon. / Chaque mardi le cinéma projetait de vieux classiques mettant en scène de vieilles vedettes hollywoodiennes frétillantes et dandinantes sur des airs d'un autre-temps. Le petit prince Ian agenouillé dans son siège tel un orant faisant sa prière s'émerveillait devant les paillettes et les couleurs explosants sur sa rétine. / Têtu comme une mule le père refusa maintes fois de passer à l'air du digital et fit promettre à son fils sur son lit de mort qu'il devait protéger l'intégrité de son temple en ne projetant que du celluloïd. Promesse faite, promesse respectée ; Ian s'entête à garder le vieux format même s'il cause la perte de son théâtre, plus aucun distributeur ne lui envoyant de nouveaux films à passer, le forçant à projeter les copies vieillottes acquises par son père par le passé encore et encore, essayant d'en trouver de nouvelles sur internet. / Sachant que son cinéma est impopulaire, Ian tente de faire de la publicité sur les médias sociaux, se narguant d'être l'un des seuls cinémas projetant uniquement du film, et mise sur la vague de popularité pour les vieilles technologies pour trouver un nouveau public. Sa campagne connaît peu de succès. / Travaillant seul et devant s'occuper de l'administration complète du théâtre, Ian ne voit pas beaucoup de gens. Ses anciens camarades d'école pensent souvent qu'il a quitté la ville et sont surpris de le voir musarder ainsi dans les rues. / N'ayant pas assez d'argent pour payer et le cinéma et un appartement, il dort dans la salle de projection et y cuisine des plats sur un petit barbecue portatif. Il se douche à la piscine communautaire de la ville et sent toujours le chlore. / Le cinéma ne projette des films que trois soirs par semaine, un par soir, sachant qu'il ne pourrait jamais réussir à présenter un film par jour. Le reste de son temps est consacré à l'administration de la salle et à son deuxième emploi : vendeur d'articles de collection, accumulés par son père au fil des années, sur eBay. Il espère en avoir assez pour subsister jusqu'au regain en popularité du cinéma, qu'il souhaite proche. / Malgré sa réputation d’ermite Ian aime parler aux gens. Il ne trouve cependant personne à qui parler. / Il traîne sa carcasse molle dans les bars les soirs tranquilles et discutent avec les habitués de son père et du passé. Il craint la nouvelle jeunesse technophile. Elle le fait sentir plus vieux qu'il le paraît. Ses partenaires de discussion lui répètent qu’il est trop nostalgique d’un temps qu’il n’a pas connu et qu’il devrait s’ouvrir aux personnes de son âge, quitte à rencontrer quelqu’un partageant sa philosophie. Chaque fois c’est la même routine ; Ian glousse, tousse, et dit « peut-être ». / Ancien fumeur, Ian est devenu dépendant aux coeurs à la cannelle, ces bonbons uniquement disponibles les jours précédents la Saint-Valentin. Dès qu'arrive février, il dévalise les confiseries en achetant des kilos de ces sucreries réservées aux amoureux, faisant ses réserves pour l'année comme un écureuil s'apprêtant à passer à travers l'hiver. / Ian est marié à Judy Garland, Shirley MacLaine, Audrey Hepburn et Liza Minnelli. Dans son cœur il reste pourtant de la place pour une autre, une diva du vingt et unième siècle qui pourrait le charmer autant que les sourires en noir et blanc de ces stars révolues. / Ian n’a jamais quitté Liberty et ne la quittera jamais. Il imagine comme il le veut le reste du monde, le déformant, lui donnant toutes les formes qu’il désire. / Même s’il est attaché au passé, il se tient au courant des dernières actualités, travaillant toujours avec le bruit de la radio en fond sonore. Il trouve le monde fou et cynique. / Il a ouï dire que la ville de Pasadena avait ouvert un drive-in pas trop loin de la zone industrielle. L'idée le rebute - regardez des films en plein air ? - mais il tente de créer un partenariat avec les propriétaires pour de la publicité ou même - que son père le châtie - organisez des projections spéciales de vieux films qu'il possède sur cet écran perdu au travers des étoiles. - Spoiler:
[story of my life] Cette créature était loin d'être un danger planétaire. Elle terrifiait une petite ville perdue de Pennsylvanie, un état qui, aux dernières nouvelles, n'est pas encore la capitale du monde. Pourquoi une bête interstellaire et dotée d'une intelligence mille fois supérieure à celle de l'humain s'écraserait dans la localité de Downington et perturberait le train-train quotidien d'une ville américaine comme toutes les autres, ressemblant même à Liberty sur certains points ? Simplement parce que c'est ça, le cinéma. C'est des situations improbables et insensées qui nous font croire toutes sortes de fantaisies et d'histoires farfelues, des envolées orchestrales qui viennent mouiller les larmes sèches cachées derrière nos rétines et des acteurs laids jouant des hommes beaux avec des actrices belles jouant des femmes laides. C'est là pour nous amuser, nous horrifier, nous attrister, nous ennuyé. C'est une montagne russe d'émotions contraires que le film s'amuse à nous faire sentir à travers ses interminables courbes et dévirons. C'est la forme d'art la plus perverse et manipulatrice, la préférée des masochistes et des âmes perdues et aliénées. Le cinéma nécessite tout le temps du monde, toute la concentration, tous les efforts. Il s'attache comme un parasite et suce toute l'espérance de vie de nos corps, les réduisant en carton de jus bon pour la poubelle. C'est une créature vivant sur la vie des autres. Elle la vole et en fait ce qu'elle désire ; elle n'a besoin que d'une salle noire pour mener son sale dessein et se répandre à travers la population. C'est elle le danger planétaire. Elle peut toucher tout le monde dans tous les coins reculés de la Terre. Mais elle touche surtout l'homme trentenaire et barbu à la chevelure sombre et abondante tapi dans l'ombre de la salle de projection, assourdi par le bruit sempiternel du film dans le projecteur. La créature s'est attachée à lui et a grossi et grossie pour finalement prendre toute la place, ne laissant qu'une carcasse vide devenue pantin pour le Diable. Il pourrait être mort que personne ne verrait la différence. La pluie tambourinait sur le hublot minuscule de la salle de projection. La lumière orangée d’un réverbère pas loin de là éclairait le visage de Ian, couché dans le hamac lui servant de lit. Se balançant lentement au rythme de la musique diluvienne, il contemplait l’obscurité de la nuit et ses mystères. Une personne aventureuse, couverte de la tête au pied par un grand imper noir, marchait d’un pas lent sur le trottoir, le déluge ne semblant pas l’importuner. Qui était cette personne ? D’où venait-elle ? Où allait-elle ? Ian écrivait un scénario dans sa tête. Le mystérieux individu était un agent secret travaillant pour le gouvernement. Prétextant qu’il était ici pour investiguer sur le meurtre récent, il était en réalité à Liberty pour enquêter sur les extraterrestres. La ville étant non loin de Roswell, les occupants de l’OVNI de juillet 47 seraient venus ici pour trouver la paix et auraient fondé une famille. Cependant, après plusieurs années, quelqu’un aurait finalement vu clair dans leur jeu, les trouvant anormaux. Oui, anormal, le trait définissant bien des créatures ne clignant jamais les yeux et mangeant que de la nourriture couleur verte. Le délateur n'avait oublié qu'une seule chose : dire à l'agent le nom de la famille. Il naviguait alors les rues de Liberty la nuit, espérant qu'ils sortent de leur cachette et viennent à lui. Il regardait dans le salon des maisons et espérait y voir une famille mangeant des pois verts en regardant la télévision avec insistance, les yeux totalement gorgés de sang. Cette nuit-là, il explorait le centre-ville. Ian se demandait s'il investiguait sur lui. Après tout, il avait des habitudes de vie étranges et rebutait les vieilles dames conservatrices dans les supermarchés. Son dos courbé et son gros nez répugnaient bien des gens et peut-être qu'on avait glissé son nom à l'agent, par vengeance personnelle. Ian ferma le rideau, plongeant la pièce dans le noir, et s'efforça de chercher la position la plus confortable qu'il pouvait prendre dans son hamac. Après tant de temps, il ne s'était toujours pas habitué à ce lit de fortune et espérait un jour trouver quelque chose de mieux, d'autant plus qu'il était bien trop grand et devait plier ses jambes, ce qui lui donnait des airs d'un foetus de trente-trois ans. Il trouva enfin une position qui lui convenait quand il entendit cogner à la porte d'entrée du cinéma. Voulant partir trop rapidement, il tomba du hamac. On cogna une deuxième fois. Ian marcha jusqu'à la porte d'un pas lourd ; il arriva au quatrième coup. - ... Yeah?, dit Ian, massant l'épaule sur laquelle il était tombé. - Can I use your phone? Mine's dead.C'était l'homme à l'imperméable noir. - Sure. Right this way.Ian indiqua à l'agent secret qu'il y avait un vieux téléphone public toujours fonctionnel dans l'entrée et le laissa faire son appel. Il était moins impressionnant que dans les rêves de Ian. Il était dans la quarantaine, mal rasé, les cheveux poivre et sel collés sur le front et surtout, il était bedonnant. Peut-être qu'on l'avait viré parce que tout le monde le traitait de fou, mais qu'il continuait l'enquête pour prouver à ses collègues qu'il avait raison. Il raccrocha. - Thank you for the phone.- Did you find them?- Who?, demanda l'agent, jouant le jeu. - Them.Devant l'insistance de Ian l'agent sembla mal à l'aise. Il émit un petit rire nerveux et s'approcha de la porte. - ... I think I'll go now. Take care.- Good luck on your quest, dit Ian tout souriant. L'agent quitta le cinéma et Ian verrouilla la porte derrière lui. Pauvre homme. Se faire démasquer de la sorte. S'il ne travaillait effectivement plus pour le gouvernement, il n'avait pas le pouvoir d'effacer Ian du système. De toute façon, ça ne le dérangerait pas vraiment. Disparaître. N'est-ce pas le rêve de tout individu ?
[l'amélanchier] [âge] 22. [pays] où il pleut. [personnage] inventé. [commentaires] c'est jolie la vie à liberty.
Dernière édition par Ian Johnson le Mer 19 Avr - 23:35, édité 19 fois |
| | | Stella Burrows lost in the world should i stay or should i go ? messages : 2280
à liberty depuis : 22/01/2015
avatar + © : lily james, myself
pseudo : serenade in blue. (camélia)
dc : jackie.
polaroïd :
| Mar 18 Avr - 3:02 Stella Burrows |
Gosh, j'suis en amour Adam, c'est ma faiblesse et je l'ai jamais vu sur un forum, quel choix divin puis tes mots-clés et tes mots me font vibrer, il est vraiment cool Ian et son histoire aussi ! Bienvenue sur le forum je veux absolument un lien |
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| Mar 18 Avr - 3:05 Invité |
Oh Margot Merci pour tes jolis mots, je vais te réserver une place dans mes liens |
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| Mar 18 Avr - 3:39 Invité |
Ton personnage, ta fiche, la chanson, j'aime tout C'est prometteur comme personnage Bienvenue parmi nous |
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| Mar 18 Avr - 7:50 Invité |
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| Mar 18 Avr - 8:12 Invité |
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| Mar 18 Avr - 9:24 Invité |
Le personnage promet et ta plume, n'en parlons pas, c'est un délice à lire bienvenue ici |
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| Mar 18 Avr - 9:28 Invité |
Bienvenue à toi |
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| Mar 18 Avr - 9:30 Invité |
J'avoue, comment c'est bien ! Ce flegme puis les pellicules cinématographiques... J'aime trop, bienvenue ici ! Montre tes films à tout Liberty, on a besoin de toi. |
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| Mar 18 Avr - 10:28 Invité |
Bienvenue parmi nous Je ne connais pas ton avatar mais il est chou |
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| Mar 18 Avr - 12:40 Invité |
Sois la bienvenue par minou. |
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| Mar 18 Avr - 12:42 Invité |
ouf ouf ouf j'aime tout, TOUT même son nez bichon bienvenue en tout cas, tu fais bien plaisir |
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| Mar 18 Avr - 13:59 Invité |
Son prénom + ta plume je suis fan, Aloha to Liberty mon chou |
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| Mar 18 Avr - 15:30 Invité |
je connais pas ton avatar , mais bienvenue à Liberty |
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| Mar 18 Avr - 20:09 Invité |
- Citation :
- la poussière, le jazz, l'easy listening, le vieux, le papier jauni, les appareils jetables, les vieux musicals, le new age, le bleu, le maïs soufflé, le beurre, les sodas à la cerise, la fumée dans la lumière du projecteur, la tortue contre le lièvre, le mou, le flegme.
pourquoi y'en a pas un comme ça dans la vrai vie, d'homme (pcq c'est un genre de description d'homme parfait..............) adam en plus, c'est un choix merveilleux. il colle parfaitement au bonhomme, bienvenue ici
(viens faire des party pyjamas avec moi on regardera citizen kane et vertigo et rear window et puis pourquoi the good the bad and the ugly et la dolce vita ou des classiques de godard ou hiroshima mon amour ) |
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| Mar 18 Avr - 22:22 Invité |
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| Mar 18 Avr - 22:30 Invité |
Je ne connais pas ton vava mais il est hot donc je ne peux qu'approuver ton choix Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche! |
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| Mer 19 Avr - 15:43 Invité |
Wow, je n'attendais pas à un si bel accueil Je vous remercie tous chaleureusement Vera : je suis content que tu ailles aimé la chanson ! Elle vient du film Funny Face. En fait, c'est une playlist complète que j'ai postée, mais j'ignore si elle fonctionne du coup Babe : pour être franc, je ne suis pas son plus grand fan, mais il fonctionnait parfaitement avec mon personnage Heureux de te l'avoir fait apprécié Damaris : tu m'as rappelé que je devais écrire un point sur le cinéma en plein air ! C'est sûr que nous allons trouver un point, ta plume (selon ton profil huhu) a de l'air exquise Jade : je ne connaissais pas du tout ton avatar et elle est ravissante. Ce t-shirt Merci pour tes jolis mots Alaric : merci beau gosse Abram : un jeune Brad ! Qui aime Audrey ! On doit se trouver un lien nous deux Hansel : il est chou, mais aussi le nouveau méchant de la guerre des étoiles alors méfie-toi Mésange : je vais répéter ce que j'avais dit sur la cb le jour de mon inscription au même moment où tu te déconnectais, mais j'adore ton pseudo. Mésange est un prénom tellement joli à lire et à prononcer Abbes : mais oui, il faut aimer son nez, il est pas si mal De ce que je vois de ton personnage je l'aime beaucoup Lissa : mahalo Olivia : et je ne connaissais pas le tien ! C'est un peu ça le but des forums, reconnaître les célébrités dans les magazines à potins Olive : parce que les vrais gars comme ça, en réalité, ils préfèrent regarder Scooby-Doo Stig : j'adore trop la gueule de ton mec c'est fou Narcissa : pas autant hot que Dasha |
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| Mer 19 Avr - 17:43 Invité |
OH MY GOD LA REVELATION
on a besoin d'un lien |
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| Mer 19 Avr - 17:47 Invité |
J'étais tellement heureux que tu ne me reconnaisses pas Et bien sûr qu'il nous faut un lien. Un lien qui va faire des flammèches |
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| Mer 19 Avr - 17:54 Invité |
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| Mer 19 Avr - 17:57 Invité |
- Olive Wu a écrit:
(je ne t'avais effectivement pas reconnu, mais maintenant que tu m'as fait la révélation choc, je me dis que j'aurai dû m'en douter. ) En même temps, je joue une saucisse (ok j'arrête le flood sinon on ne va pas me valider ) |
| | | Jackie Ells lost in the world should i stay or should i go ? messages : 1675
à liberty depuis : 21/12/2015
avatar + © : jenna dewan, lolitaes.
pseudo : serenade in blue. (camélia)
dc : stella.
| Jeu 20 Avr - 2:01 Jackie Ells |
Ta fiche est juste parfaite J'ai trop aimé le moment avec le mec à l'impert, surtout quand il insiste sur le "them" Je valide avec grand plaisir, amuse-toi bien |
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| Dim 14 Mai - 18:43 Invité |
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