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odysseus  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: présentations
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Ven 31 Mar - 22:31
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[DAMARIS GALE]
"the rosyfingered moon

surpasses all stars. And her light
stretches over salt sea
equally and flowerdeep fields."
(ella purnell) // balaclava, sappho

[âge] le spectrum de sa jeunesse s'épuise dans ses exhalations de nicotine empoisonnées de feuilles de laurier. apocalyptique pythie, elle prédit sa fin dans l'or d'Ἀπόλλων, l'amour d'Ἔρως, sous l'illusion morcelée d'une Lady of Shalott, et le cœur essoufflé de délires d'une Ophelia. vingt-et-un ans, et l'expérience de plusieurs êtres secouant son échine hantée.  [origines] les celtes murmurent leurs complaintes secouées par les larmes, des ancêtres français d'un père irlandais enduisent la progéniture de traits distincts. et une mère croate aux traditions mutées a peint les différents tableaux. pourtant la famille Gale est radicalisée américaine, à un point où leur camouflage parait être infaillible. [en ville] depuis toujours, coincée dans ces mêmes rues habituelles. [statut] écrire ici. [emploi] iphigénie sacrifiée, antigone suicidée, elle porte les voix des anciens dans sa gorge entaillée. et lorsqu'elle roule des yeux, inhalant l'opium des rituels sacrés, l'encens des foules effacées, elle récite les sorcelleries saturnales, des sabbats censurés. étudiante en archéologie antique & médiévale en majeur, littérature ancienne en mineur, ainsi que main salvatrice de la bibliothécaire de la ville, traductrice de langages oubliés, linguiste amatrice et apprentie enchanteresse. [$$$] les Gale, une famille respectable de classe moyenne. une rumeur court comme quoi les grands-parents seraient aisés possédant une villa à mykonos. l'héritage serait alors intéressant. [groupe] blue moon.

keywords: nottivago ☄️ galaxie ☄️ whisper ☄️ occult ☄️ cruore ☄️ candles ☄️ old books ☄️ كسوف ☄️ storm und drang ☄️ ufo ☄️ sui generis ☄️ vagabonde ☄️ Μύκονος ☄️ astronomie ☄️ velichor ☄️ daughter ☄️ estrella ☄️ fascinum ☄️ atlas ☄️ landfill ☄️ العنف ☄️ sister ☄️ σώμα ☄️ archeology ☄️ mythologie ☄️ Tod ☄️ littérature ☄️ lies ☄️ بغز ☄️ astrologie ☄️ pressed flowers ☄️ Χαλεπά τὰ καλά

[a lot on my mind]
"now I am quietly waiting for
the catastrophe of my personality
to seem beautiful again,
and interesting, and modern."


elle s'écrasait en vagues. l'eau écumant entre les parois ivoiriennes de son crâne craquelé.
le sel entaillait ses blessures. les sirènes hurlant leurs maladies envenimées, leur mélancolie, dans ses oreilles.
les roches s'entassaient contre son corps frileux. le vent dansait violemment avec ses cheveux.
elle portait l'océan et ses chants.
elle ne l'a jamais vu, seulement lu entre les lignes de la mer de mots. ceux qui ruisselaient dans ses psaumes ancestraux. des mots bleus perdus dans une immensité jaunie par l'humidité. son doigt voguait sur les courbes, les attaques des symboles incompréhensibles projetant sa main contre la gigantesque falaise d'un dictionnaire.
la violence de son regard, le visage délavé par les lumières artificielles. la dureté de ses yeux-navires. ils portaient tant d'émotions égorgées, des sentiments sans vie divaguant...ils frissonnaient dans l'obscurité d'un orage. après chaque tempête, ils se voilaient de la brume opaline sortant des entrailles de la terre, des souffles de timides existences sortant de leur cachette doucement, pour ne plus énerver le ciel. ils berçaient le reflet d'anciennes muses ensevelies. la présence d'hécate et de ses voiles ondoyant dans ses artères, les colorant de la teinte nocturne.  
l'écho d'un éclair dans le mouvement d'une brise sur sa chevelure.
je ne sais comment rester tendre avec autant de sang dans ma bouche.
les phares la dévisageaient, l'aveuglaient. elle s'éloignaient des côtes, jusqu'à ce que leur image ne soit plus qu'un terrible mirage. les cyclopes cherchaient cette "personne" dans l'obscurité de sa chambre. elle montait sur le mât et observait l'horizon, les toits des autres maisonnées, calmes à la nuit tombée.

"I will be wild. I will be brutal. I will encircle you and conquer you. I will be more powerful than your boats and your swords and your blood lust. I will be inevitable."  

perçante. ses paroles s'affinent telle une épée, s'entrechoquant contre le lourd silence qu'elle porte comme un manteau. ses yeux s'approprient la majesté des cathédrales, l'ecstasy des foules délirantes. sa gorge est tendue vers les astres attendant patiemment qu'ils la déchiquettent. provoquant les fissures de la voûte céleste, elle est l'ouragan dansant sous les larmes des saints. son âme, trop grande pour ses os charbonneux, fend son corps, les faisceaux lumineux rejoignant l'espace telles des fusées. sa voix est le bruissement des envolées d'oiseaux, des croassements de corbeaux. puis se déversent en flots de sa bouche, comme une cascade, une hémorragie soudaine, les funestes cultes des fantômes du passé. i'm not here lookin' for absolution because i found myself in old solutions.

the undone & the divine
 
             
“ⅅamaris, c'est l'une des filles Gale. L'avant-dernière d'une portée de quatre, je crois. Ou cinq, ça court dans les rues qu'une des filles se serait suicidée très tôt dans sa vie. Un peu que je la connais, on la connait tous par ici. Le quartier est petit vous savez, et les rues parlent aussi. ”
elle ne passait pas véritablement inaperçu. esprit frappeur flottant sur la route, ses lunettes de soleil rondes pendant sur le bout de son nez trompette tacheté de baisers roux. son énorme chapeau noir formant un sombre halo autour de sa tête projetant l'ombre de ses pensées, une mousseline d'étrangeté et de charme sur ses paupières huilées. elle l'étoilait ce chapeau...accrochant des astres sur la partie posée, puis des lunes holographiques, parfois laissait-elle planer des planètes dans l'atmosphère de son être.
“Ωuais, dites-lui en passant qu'elle doit rendre ses livres depuis une semaine à la bibliothèque. Je fais pas dans la charité moi. Il n'y qu'elle pour lire ces bouquins farfelus, je vous jure que cela me donne le tournis moi ces histoires. Et je suis cardiaque !”
il n'y a pas de grésillements de télévision dans l'antre parentale...un vinyle tournoyant déballe ses dernières chansonnettes, un océan pastel éclaboussant le sol, sur la pointe des pieds, les naïades terrestres dansaient sous le rythme d'une balade...elles sautaient, riaient...s'étouffaient dans une chambre enfermée, dans des lits partagés. le mystère du quartier, ces filles qui ne sortaient que pour le rendez-vous scolaire quotidien, pour leur parfait petit jardin maintenu par la mère Gale, pour la prière du dimanche à la paroisse du coin.
“ℇxcellente élève, bien que discrète et un tantinet tête en l'air. C'est actuellement ce qui plombe sa moyenne, je veux dire, sa tête remplie de rêveries diverses. Secouez son crâne et des étoiles sortiraient de ses oreilles !”
la langue qui se tord, convulse puis éclate contre son palet ou ses dents, elle connaissait les syllabes de langages oubliés...des poèmes se glissant dans les fossés de son cerveau, des tragédies entières turbulentes dans leur apogée surréelle, des mots étrangers qu'elle parsemait simplement un peu partout dans ses dires. des runes gravaient leur magie enterrée, profonde et mystique, sur sa peau, sur ses cernes, ces nuits passées à travailler l'occulte. l'alchimie de la botanique piquant le bout de ses doigts, l'alchimie du savoir transformant ses soupirs en nuées chimériques. elle connaissait des mythes par cœur, une encyclopédie embrouillée, il lui fallait une carte pour retrouver les ruelles de sa mémoires, des virages sans fin, des détours ennuyeux. et puis toujours, cette passion occulte...cette sorcellerie tirant les cartes de son tarot, cette morbide curiosité pour les rites ancestraux. les dionysiaques jouant leur folie en treize comédies dans son esprit brutal.
“ℂamélia noir contre sa poitrine, elle semble toujours en deuil. Puis elle est bizarre cette fille, elle est tombée d'un vaisseau spatial j'vous jure ! Bah comment expliquez-vous sa collection de bougies ? ou bien de billes ? Attendez, non mais cette fille elle est louche, y a un truc qui cloche, ça m'étonnerait même pas qu'un jour elle soit l'héroïne d'un crime mystérieux. ”
dentelle frôlant sa peau, elle aime cette matière particulièrement, et en porte régulièrement. possessions racontant des histoires différentes, elle ne navigue que dans des vêtements récupérés, des héritages donnés, vendus à des prix minimes dans des vides greniers ou friperies. elle est une collectionneuse, compulsive pour tout objet attirant son attention. dans la chambre des filles Gage repose un petit cercueil sous un lit rempli de bibelots extravagants, d'ustensiles méconnaissables, de trésors fantasques.
 ingrédients le composant : des dés à coudre, billes, timbres, lettres, plumes, stylos, ficelles, fleurs pressées (sa collection préférée et qui semble occuper une grande partie de son temps), pages déchirées, cristaux, une petite bouteille ornée d'une ambre contenant de l'eau bénite, statuette de la vierge marie, plusieurs croix, allumettes, un petit carré de velours, aiguilles, une danseuse provenant visiblement d'une boite à musique, quelques pièces, coquillages, une boucle d'oreille en or. diverses contenants peuvent être trouvés un peu partout dans la pièce avec plus d'objets encore.
elle traîne, tel atlas, son ciel de spiritisme, de sciences curieuses et puis parfois, la raison, comparable à la longévité d'une comète, traverse le sombre drapé d'artémis.  


[story of my life]
"and men said that the blood of the stars flowed in her veins."
μύστης ☿ ‶tu as tiré la Lune, dépose-la et plonge-toi dans l'observation de la carte t'étant destinée.″ la voix vibre puis s'estompe sous les clapotis de la pluie contre la vitre de la chambre plongée dans de l'anthracite.

Je voulais t'écrire Damaris, pour que tu ne m'oublie pas, comme tu le fais si bien pour les autres. Pour ces autres du présent qui t'ennuie. Tu aimes la poussière, toi. Et les ruines aussi. C'est peut-être pour cela que tu te délectes du saccage de l'âme humaine. Au prêtre, tu ne demande aucun Salut, tu admires tes blessures sous les lueurs colorées des vitraux. Tu inhales la majesté des lieux comme ces églises et ces cathédrales, et puis tu craches une prière latine avec ta vulgaire monotonie. Au prêtre, tu demandes comment cette âme, si précieuse pour les croyants, arrive-t-elle à se salir. Il te répond simplement, car à ses yeux, tu es une enfant de Dieu. Mais de quel Dieu, Damaris ? Tu aimes la vie, mais tu embrasses la mort. Tu es pareille partout, paradoxale dans tout ce que tu entreprends. Quel Dieu suis-tu ? Il te répond que les péchés capitaux, les sept pommes pourries tombée de l'arbre de la connaissance, sont les flèches avec lesquelles on se transperce le cœur, et puis le foie, et le flanc aussi. "Le talon" réplique-tu, non ? Cachant ton ricanement derrière le tissu de ton gilet. Tu ne t'esclaffe jamais tout haut, je t'ai déjà demandé pourquoi tu cachais ton sourire. Tu t'es frottée le bout du nez, ton index replié sur lui-même, et tu as changé de sujet. Tu fais toujours ceci quand quelque-chose te dérange, que tu ne veux pas parler. Toujours ce bout de nez qui remue, et cette morne expression. J'en ai déduis que, comme ta civilisation favorite, l'hybris est une chose que tu as exorcisé depuis longtemps. Il n'y avait que quatre folies qui t’enivrais vraiment. Les quatre folies divines décrites par...Platon, non ? Il me semble que ceux-ci sont tes mots : la démence prophétique, de culte, poétique et érotique. Tu les aime ces vieux trucs. Tu me rendais malade avec toutes tes références...tu te rendais malade aussi, le fais-tu toujours ? "Anorexique, ont-ils décrété. Je ne fais que frôler et jouer avec la limite qu'ils disent. Je mange trois fois par jours, ils mentent."
C'était Homère qui te tracassait le plus. Tu adore Homère mais tu déteste son grec...je te revois encore, les coudes sur la table boisée de la bibliothèque, les cernes décrivant ces mots incompréhensibles, cet alphabet qui me rendait nauséeux, avoir des bouffées d'angoisses sur une phrase longue d'une demi-page. "Balzac est un petit joueur comparé à ce malade", puis dans ta tête tu priais pour que Homère ne te haïsse pas pour cette offense. Par contre, je voyais, sous tes cils peints de noir, la cruelle satisfaction d'une gloire presque vécue lorsque tu lisais l'Oreste d'Eschyle. C'est ta tragédie préférée si je me souviens bien, n'est-ce pas ? Tu te sens Cassandre mais tu énonces Clytemnestre avec langueur, les paupières à demi-closes, le coin de ta bouche formant un rictus :

"Il expire alors son âme à grand peine,
Exhalant son sang d'une plaie profonde,
Il m'arrose de gouttes ténébreuses, une rosée sanglante
Pas moins douce à mes yeux que celle que Zeus dépose,
Et qui luit sur les semences, d'où naissent les épis."

Tu es le sublime de Kant. Cette peur qui prend les tripes quand on se tient face à une falaise, quand on assiste à la grandeur, à la terrible grandeur de la nature. Tu nous intrigue Damaris, tu nous fais peur aussi, à quelques-uns qui te pense sectaire...
J'ai continué ma poésie de mon côté. Je ne t'oublie pas.

"Death is the mother of beauty; hence from her,

Alone, shall come fulfillment to our dreams

And our desires."
                                                                         
-le voyageur des nuits
ἁμαρτία ☿ ‶tu as tiré la Mort, déposes-la et prépare-toi″ le silence reprend ses droits, frissonnant contre la peau basanée de chacune. murmurant les chastes pénitences qu'elles ont appris par cœur dans le noir qui les couronne...

les flashs, rouges et bleus, puis repassant au rouge et enfin au bleu...cet effet hypnotique engourdissant ses sens et ses muscles frigorifiés par l'obscure nuit. Elle se glissait, dans cet endroit stérile, par les plus petits bouts de vie. Ces personnes courant, entrant en trombe, faisant résonner dans sa tête fatiguée le son terrible des cris et des bips incessants. La nocturne atmosphère s'accrochait à leurs traces laissant un courant d'air effaré trembler sous sa chambre de nuit fleurie. Elle était sortie ainsi, arrachée de ses songes par des bras qui paressaient soudainement menaçants, brutaux, maladroits. Inappropriés, toutes ces bousculades, ces gestes rapides qui la décourageaient. Ils la poussaient, rapidement, pieds nus hors de la berceuse ronronnante qui s'était installée sur son ventre durant son sommeil. Le chat Gale partit dans un autre recoin, pour chercher un peu de tranquillité sous la pluie d’événements qui se chevauchaient avec précipitation. Mécontent, comme toujours, qu'on le prenne par surprise alors qu'il dort paisiblement sur un support aussi confortable qu'un corps humain suffoquant presque sous sa lourdeur. Damaris lui était semblable. Elle avait passé la moitié de la nuit à lire un Madame Bovary en français. Sourcils froncés, la concentration piétinant son cerveau, lui causant une terrible migraine. Douleur aggravée par les allers-venus incessants de sa sœur insomniaque. Anne Gale, petite de taille, cheveux bruns coupés en un carré à la Mathilda d'un Léon version plus orthodoxe. Elle était la meilleure élève en mathématique du lycée de Liberty, ayant participé à de nombreux concours qui furent un succès pour la plupart. De joyeux trophées qu'elle astiquait tous les jours et exposait deux fois par semaine au salon. Des exploits qu'on écrirait dans son dossier pour l'université, et puis rentrerait-elle dans un Harvard, ou si elle se sentait d'humeur plus aventureuse, un Oxford de l'autre côté de l'océan. On demanderait bien sûr à la famille de se cotiser et de ne manger que des pâtes pendant les six mois à venir pour pouvoir lui payer ses études. Ou alors gratterait-on un peu de l'héritage des grands-parents croates.
Ses agitations agaçaient profondément Damaris. Elle se sentait violentée, les paupières lourdes, enfilant son manteau avec lassitude et traînant des pieds pour rentrer dans la voiture. Le flux de paroles s'emmêlait dans sa tête, se bousculant, un bourdonnement incessant qu'elle voulait faire taire...et puis cette lueur qui la dérangeait.
Puis elle se retrouva là, sans véritablement comprendre...sans le vouloir non plus. Elle suivait seulement une de ces obligations familiales auxquelles elle ne posait aucune question. Elle avait toujours été détachée de tout...perdue dans ses pensées, dans ses émotions...si bien que le monde extérieur s'effaçait progressivement. A présent, d'ailleurs, la seule chose qu'elle regrettait c'était de ne pas avoir été assez éveillée pour prendre son mp4 et des écouteurs.
Les cheveux en bataille, les visages tirés, elle observait longuement ces traits qu'elle ne connaissait que trop bien...ces semblables l'ayant engendré. Ce père, fervent catholique, dont l'autorité assassinait le courage des filles. Cette mère...que pouvait-elle dire d'elle ? Inexistante, inintéressante. Peut-être que Damaris n'avait jamais véritablement essayé de la comprendre, de l'écouter...peut-être qu'elle n'a jamais été que dans l'ombre de son père, écrasant la maternelle d'une subtile manière qui rendait la chose tellement plus acceptable. Une complexe psychologie que l'esprit enfumé de la jeune fille n'arrivait pas véritablement à déchiffrer.
Elle ne s'entendait qu'avec ses sœurs. Ses compagnes de peine qui purgeaient le même délit qu'elle : vouloir vivre. Exister sans perdre de plumes, loin de leur chambre commune, de leur lit qu'elles partageaient deux à deux, sauf pour l’aînée qui avait une couche pour elle toute seule. La pièce était grande, surveillée du père céleste sur sa croix en bois suspendue au mur, et servait d'échappatoire pour les filles Gale. Puisqu'elles y étaient presque tout le temps confinées, elles avaient créées leur propre univers. Ce dernier bondait de lingerie en dentelle, robes qu'elles s'échangeaient, musiques étrangères, et histoires diverses...des "on dit que" à tout bout-de-chant rythmant leur samedi soir. Puis il y avait l'école aussi, qui leur servait d'issue, où elles se mêlaient à la masse sans se soucier des conséquences. Elles en étaient venues à apprécier le lieu, travaillant toujours plus pour pouvoir y rester le plus longtemps possible. Elles étaient cinq en tout.
Le regard ruisselant d'un visage à un autre, Damaris eut une bien étrange conclusion. En cette fraîche matinée marquée sous les coups de 2H, les filles Gale n'étaient que quatre. Un fait qui aurait put passer comme bizarre si elle ne savait pas que les sœurs avaient toutes un point en commun : leur amour pour les cachotteries dans les toilettes et les salles de bains. Ça passait des secrets qu'on s'avouait du bout des lèvres, aux expériences effrayantes comme nouvelles qui nous faisaient vibrer et lever les cheveux sur la tête. L'une d'elles était surement partie répondre à un message compromettant, ou à l'appel d'un prétendant dans cet endroit presque sacré à leurs yeux. Elle se concentra alors de nouveau sur sa sensation d'irritation et d'impatience. Pourtant, elle était un peu plus éveillée à présent...et les blouses blanches défilant devant elle avaient finies par ne plus l'aveugler...elles ressemblaient à des cachets roulant le long du pâle évier.
Un déclic la sortit de sa rêverie, faisant tourner sa tête d'un côté et captant son interrogation toute entière. Une de ces blouses traversa le seuil de la porte qui avait été ouverte soudainement, et une figure importante, qui intimida quelque-peu la jeune fille, se posta près d'elle. Elle remarqua que l'homme qui l'avait revêtu avait rangé dans la poche de sa poitrine ses stylos dans un ordre bien spécial : noir, puis rouge et enfin bleu. Puis de nouveau, Noir. Il releva la tête vers les parents Gale, puis d'un ton qui aurait pu être à peine perceptible si Damaris n'avait pas tendu l'oreille, il déclara simplement, comme s'il faisait ça toutes les nuits :


"je suis désolé, nous n'avons rien pu faire."

[KOZMIC PRINCESS/LAURA]
[âge] 19.  [pays] france. [personnage] inventé. [commentaires] drôlement hâte de jouer avec vous  roule .



Dernière édition par Damaris Gale le Dim 2 Avr - 9:02, édité 37 fois
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Ven 31 Mar - 22:34
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Bienvenue mademoiselle I love you

Ella grosyeux love
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Ven 31 Mar - 23:27
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T'ES MAGNIFIQUE
ELLA C'EST MA PRINCESSE
BIENVENUE
I love you héhé
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Ven 31 Mar - 23:53
Stella Burrows
TROP BELLE
dead dead
ce charisme
bienvenue sur le forum I love you
bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de la lire ! héhé
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Sam 1 Avr - 13:54
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bienvenue. I love you
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Sam 1 Avr - 18:00
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bienvenue et bonne chance pour ta fiche bril
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Sam 1 Avr - 18:06
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orion / dylan en détective amour merci !

tito / je ne connaissais pas ton bonhomme mais quelle merveilleuse découverte aaaa puis ton pseudo ** merci !

stella / que dire de margot lve lve lve merci !

cobb & beth / merci à vous deux ! leche
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Sam 1 Avr - 18:39
Invité
ella, ce pseudo, ce début de fiche bril
bienvenue parmi nous I love you I love you
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Sam 1 Avr - 19:10
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j'aime pas ella moi. grosyeux
mais ta fiche, ton pseudo, ton titre, ton toi... toi je t'aime toi. I love you
réserve-moi un lien, j'suis amour. héhé
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Sam 1 Avr - 20:03
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ce début de fiche
ce tout en fait
bienvenue
I love you
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Sam 1 Avr - 20:42
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saga / mon dieu emily browning une de mes nombreuses reines grosyeux puis quel joli prénom coeur merci !

babe / haha ella a des traits assez spéciaux qu ne peuvent pas forcément plaire à tout le monde je le conçois bigeyes tant d'amour aaaa merci et avec plaisir pour un lien !

stig / barf je suis ravie que mon ébauche de fiche vous plaise cry merci ! (très joli pseudo ainsi qu'avatar au passage)

merci à tous pour ces compliments sur ma fiche, je me bouge pour la finir wai
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Stella Burrows
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Dim 2 Avr - 3:58
Stella Burrows
"Anne Gale, petite de taille, cheveux bruns coupés en un carré à la Mathilda d'un Léon version plus orthodoxe."

ptn ta fiche est magnifique I love you bon jeu ma belle !
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Dim 2 Avr - 9:01
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merci beaucoup grosyeux
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