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red eyes / ft sid  :: (générique de fin) :: dead end :: archives rp :: rp abandonnés
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Lun 22 Jan - 20:27
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She could never be closer
And who's the one who casts the spell
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Mouillée de la moelle jusqu’aux os, la jolie nymphe se frayait un chemin jusqu’à la grande porte qui la séparait de dehors et de son lieu de recueillement. Une pluie battante et inopinée avait sorti le bout de son nez, glaçant la peau de la jeune femme. Soupirant, se sentant enfin dans son cocon doré, elle enleva ses chaussures en premier. Elle vérifia qu’il n’y avait personne avant de filer dans la salle de bain comme une fusée afin de sécher son épiderme. Malgré le fait qu’elle aimait le contact de l’eau sur sa peau laiteuse, elle ne voulait pas tomber malade, pas maintenant, le spectacle était fini, mais une autre représentation allait avoir lieu. Et puis même ses collègues comptaient sur elle et Sid aussi. Rien que d’y penser elle hocha la tête négativement, se malmenant pour ne pas penser à sa silhouette. Encore cet après-midi, elle aurait juré voir une lueur dans son regard, elle seule pouvait la déchiffrer, le connaissant mieux que ses employés, partageant le même appartement. La jeune femme avait toujours réussie à rester professionnelle avec lui, n’ayant dit à personne qu’ils cohabitaient ensemble. La jolie sirène partit se changer enfilant un vieux t-shirt long et un short. Elle déambula dans la salle à manger s’asseyant sur le rebord de la fenêtre accompagné de son fidèle compagnon qu’était le vin rouge. C’est une chose que personne ne pourra lui enlever, une lubie française qui ne la quitte jamais, malgré que cette hémoglobine n’ai pas le même goût que celle de sa chère patrie. Salomé, oh salomé, tentation à elle seule, aux opales claires, aussi clair que le ciel s’étendant dans la vaste contrée, perçantes, ne laissant aucune échappatoires. C’était son moment de silence, ouvrant ses sens aux bruits environnants, à la pluie qui continuer de filer sur les passants. Un petit feu l’anime, tandis que les flammes qui l’attisent ne sont guère loin, son corps pouvait le sentir, comme s’il faisait partie d’elle à cet instant. Bordel, elle n’aimait pas cela, sentir ses boyaux se tordre lorsqu’elle sent sa présence. Elle ne veut pas tourner la tête, non pas encore, alors elle s’efforce de faire bonne figure, ramenant le verre de ses lippes pulpeuses et appelant au vice. La naïade ramène ses genoux vers elle, dépose son verre vide et se décide à tourner son visage de poupon parsemées de mèches rebelles, son regard rayonnant à travers la lumière tamisée. « Bonsoir Sidoine. » Son accent français ressortait à cet instant comme un ré après le do. Elle le regarde un bref instant avant de reporter ses opales sur son verre vide et ensuite le carreau de la fenêtre. Sa crinière brune cascadait sur ses épaules, légèrement humide. Qui de lui ou de ses cheveux lui procurait ce long frisson interminable qui la prenait pas les tripes et remontait jusqu’à sa frêle colonne vertébrale ? Elle se souvenait de cette bouteille, encore ouverte, ne ferait-elle pas acte de bonne éducation en lui proposant un verre de se savoureux mélange, comme ses yeux qui se mélangeaient aux siens à cet instant. Oh diable, cette électricité, ce manque d’air, briser la chaine, briser ce jeu de regards qui la mènera à sa perte. « Un verre ? » Comme si elle faisait tout pour ne pas penser à ce qu’il c’était passé il y a plusieurs semaines, de ce toucher délicat sur sa peau.
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Lun 22 Jan - 21:53
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demon lights
bad blood
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à la merci du mystère de ses réflexions, il ne sait plus si il est tard ou tôt, peut-être simplement trop tôt pour se croire en retard. les heures ont défilées sans qu'il ne s'en rende vraiment compte, resté trop longtemps dans son bureau feutré, les yeux broyés par les murs rouge-sang, hypnotisé par la lumière violente de son écran, il est tombé dans le vice des heures de travail à ne plus compter. alors avant de finir le cerveau sur le clavier, il a décidé de rentrer. son regard ne s'est même pas égaré ce soir, aucune femme si belle soit-elle, n'aurait pu lui faire détourner le regard. l'envie de rentrer, retrouver l'espace d'un instant, le calme tant souhaité, prêt à tout pour se terrer entre les murs de l'appartement. il se demande souvent pourquoi il n'a pas encore déménagé, pourquoi rester en colocation alors que son salaire lui permettrait bien plus de liberté. mais il se résigne à chaque fois, penchant certain pour l'affection qu'il porte aux siens, bande de têtes brûlées.voilà quelques heures maintenant qu'il s'est installé pour une longue sieste, sans regarder l'heure, la fatigue l'eut envahit bien trop rapidement pour tenter de manœuvrer contre. au réveil, tout est embrumé, ses paumes frottent lentement ses yeux avant de brosser ses cheveux entre ses phalanges, l'homme abdique. moment de faiblesse pure, le seul ou il baisse sa garde sûrement. mais c'est bientôt son estomac qui criera à l'aide, le poussant mécaniquement vers le sortie de sa chambre. torse nue, les mains plongées dans les poches de son bas de pantalon qu'il n'eut pas pris le temps de retirer, rien à voir avec l'homme de maître qu'il est au travail, assurément dans sa nature de ne pas prétendre être bien sous tous rapports à chaque instant. nous sommes probablement le soir, salome est rentrée. simple, sans tous les artifices qu'elle s'impose au regard des clients, sid la découvre assise dans la salle à manger au bord de la fenêtre. il attrape sa chemise laissée sur le bord du fauteuil pour l'enfiler avant d'en fermer quelques boutons. il ne sait pas si elle l'a encore vu, tout ce qu'il voit, c'est la silhouette naturalisée de cette femme au regard aquarellé, lieu de toutes les injonctions qui se trament dans son cerveau à chaque regard. gorge raclée en l'entendant lui adresser quelques mots, un bonsoir presque inaudible en l'écoutant dire son prénom en entier. la veine sur sa tempe s'agite, sa mâchoire se crispe, embêté à l'idée que les autres l'appellent sidoine au lieu de sid. touché. l'accent français ne le fredonne que trop bien, il semble un peu mieux passer tout de même, mais n'abusons pas des bonnes choses. « bonsoir. » il abdique, laissant ses simples syllabes voler dans sa direction. le regard est fuyant, se repose bien vite sur l'extérieur et la curiosité de l'homme se réveille. y a t-il vraiment quelque chose d'intéressant derrière ce verre ? son esprit s'éveille un peu plus lorsqu'elle lui propose de se joindre à elle, un verre, une bouteille de vin qu'il ne peut s'empêcher de prendre entre ses mains pour y lire -non pas l'avenir- mais bien le nom. « toujours. » un verre à la main. il se sert sans l'attendre avant d'avancer l'objet et lui également, lentement vers l'écrin entre les mains de la jeune femme pour la resservir. « dure journée ? » une question comme une autre, histoire de meubler, pour ne pas flancher, parler d'la pluie comme seul événement de la journée.


Dernière édition par Sid Vargas le Lun 22 Jan - 23:00, édité 1 fois
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Lun 22 Jan - 22:42
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She could never be closer
And who's the one who casts the spell
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Elle sourit, comme une enfant, de son sourire où nait des émotions multiples. Ses mèches rebelles et noires comme l’ébène, parsèment son visage enfantin, tandis que ses yeux rieurs croisent les siens. Elle prend son verre, voulant goûter de nouveau à cette liqueur, sombre et divine, comme un hydromel. Il s’avance vers elle, c’est mal, pas sain du tout pour ses rétines qui peuvent distinguer ses traits parfaits embellis par cette cicatrice qui l’a toujours fascinée, tout comme son regard, magnétique. Le serpent l’interpellait, mais eve tentait de ne pas le regarder de plus près, de ne pas voir ce corps d’apollon qui titille sa déesse intérieur, qui ne rêve que de sortir. Elle observait le liquide carmin s’agiter dans sa prison de verre avant d’en prendre une gorgée salvatrice. Salomé sait qu’il ne refuse jamais un verre. Entendre sa voix était un joli son, une chanson jouée dans le juke-box qui n’est pas altérée par le temps. « Mise à part un temps maussade, rien à signaler. » Elle observe ses traits, sachant qu’elle l’a tiré des bras de Morphée, rêvant de choses merveilleuses ou pas.  « Je ne voulais pas te réveiller, pardonne-moi. » Son visage exprima un certain regret, accompagné d’une moue. Si elle avait su, elle aurait fait moins de bruit, pourtant une tornade comme elle se remarque, partout où elle va, tout ce qu’elle touche peut se transformer en or, quelque chose de précieux. Mais elle n’est plus sur la scène, elle est seulement salomé petit bout de femme, loin de cette luxure qu’elle inspira par ses courbes lascives. Elle s’installa sur le canapé, l’invitant à la rejoindre s’il le voulait. Propice au rapprochement, foutre, elle sait qu’elle ne pourra plus reculer. Ce liquide fort ne pourra pas annihiler tout ce que son palpitant ressent à cet instant, elle essaye de berner son cerveau qui essaye de ne pas crisper ses mouvements, comme une vulgaire marionnette. Mais le voile s’effrite, parce qu’elle sait que cette envie fulgurante grimpe, se hisse en haut de cette montagne longtemps infranchissable, que son corps est le vaisseau de sa pensée corrompue, qu’il se pliera à cette réaction chimique, car tout est question de dosage, de bons éléments. « Et ta journée fut fructifiante ? »  sid était un excellent homme d’affaire, elle aimait cette part chez lui, d’un meneur d’une main de fer. Elle se demandait comment il faisait pour être si professionnel avec toutes ses jolies femmes dont il était entouré, salomé ne savait pas grand-chose de ses goûts en matière de femme. Son bras se pose sur la tête du canapé, tandis que sa tête vint se poser sur la paume de sa main, son regard se plante dans le sien, une étoile rencontrant la supernova, elle ne peut pas dévier ses pupilles des siennes, non, pas maintenant. Elle se sent vivante, profiter de ses iris sombres qui l’attirent dans des ténèbres profondes. Parce qu'elle pourrait s'y noyer, toute entière, ne plus revenir à la surface, se laisser entraîner, par ce chant des sirènes silencieux, ce tourment infernal, cet enfer de dante. une gorgée de vin prise de nouveau, bien qu'elle ne peut noyer le poisson.
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Mar 23 Jan - 21:08
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le moment n'a rien d'opportun, juste un énième regard, des paroles neutres qu'ils se forcent à prononcer certainement. un nœud se forme lentement dans sa gorge, préparant l'effet qu'elle lui offre en se propageant lentement. coincé entre l'envie de bien faire, de rester naturel et de laisser les pulsions s'échapper. sid ne veut rien faire paraître, il endort le fauve intérieur comme dans toutes situations délicates, trop sérieux en apparence pour faire naître l'impulsivité. comment fait-elle ? pourquoi elle ? il n'en a foutrement aucune idée, mais la torsion dans son ventre semble le rappeler à l'ordre. au lieu d'exprimer le moindre écart, il joue un jeu dangereux, s'approche et rejoint la partie qu'elle a commencé seule au départ, l'invitant de quelques mots à la rejoindre. pantin, il s'exécute, simple emprise, toujours autant troublé par ses allures de nymphette aux charmes presque violents. il se perd en l'imaginant un peu plus dénudée, sa vision se voit troublée, sans raisonnement aucun. le vin chancelle dans le verre, légèrement, très peu visible, sid inspecte l'extérieur pour penser à autre chose tout en l'écoutant parler du mauvais temps. un rictus s'étire sur le coin de sa bouche en l'entendant s'excuser de l'avoir réveillé. il s'en étonne car décider de vivre en colocation est souvent synonyme de peu d'intimité et même si ils sont tous en très bons termes, ce genre de choses peut arriver, mais cela ne le dérange pas. « ne t'en fais pas pour moi, dormir n'est pas ma priorité. » sûrement trop dévoué et assidu, qui pourrait croire que ce travail puisse prendre autant de temps ? personne, mais l'organisation de cet établissement n'a rien de conventionnelle. « j'ai parlé à un homme d'affaire russe en fin d'après-midi, il cherchait à engager un peu de compagnie. » certainement très riche et de passage en ville, et bien loin d'imaginer trouver une sorte de commercial masculin au bout du fil. proprement, sid lui avait expliqué comment se déroule les choses aux sein de l'undressed tout en imposant bien le ton sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une agence d'escort. « il a vite compris » même si les formes avaient été mises, il a voulu rester clair. il reste debout un temps, trace de ses yeux le trajet de salome dans la pièce en la regardant s'installer sur le canapé. il porte le verre à ses lèvres pour en boire le breuvage, vivifiant et il l'espère, purificateur. mais rien n'y fait, quoi faire à par parler, quand l'envie titille délicatement les ardeurs de l'homme au même moment ou il croise ses yeux clairs. naturelle, charmante, délicate dans cet écrin duveteux. il tente en vain de deviner a quoi elle pense, puis abdique, s'accroche discrètement à la naissance de sa poitrine avant de faire quelques pas pour finalement s'installer à l'autre bout du sofa. pas trop proche, pas trop tenté, il boit encore un peu et pose son verre sur la table basse puis ajoute. « et ta journée ? » paroles, questions dont on se fiche, quand est-ce que cette scène burlesque prendra fin ?
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Mar 23 Jan - 22:16
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And who's the one who casts the spell
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Il est vrai, que dormir ne devait pas être sa première préoccupation que son esprit fusait comme un volcan en ébullition. Stupide question, elle fronça ses délicats sourcils, tourmentée, par cette idiotie. Ils vivaient en colocation, alors le bruit n’était plus qu’un fond, mais de temps en temps le silence faisait du bien. « je dois avouer que tu es convainquant en général, j’imagine qu’il n’a pas dû insister. Une autre gorgée de ce liquide, qui s’hydrate sur son palais, se frayant un passage dans son corps pour y déverser toute ses saveurs. Elle boit, la nymphe, boit pour ralentir cette sensation, l’endormir, comme cette berceuse chantée pour endormir l’ange. Il était vrai que bon nombre de clients désirait plus que ce que leurs yeux pouvaient voir, observer mais sans toucher, car la peau satinée n’était pas facile à approcher, car le fantasme prendrait fin, l’oiseau a besoin d’être libre pour éblouir, l’effleurer et le capturer reviendrait à lui faire perdre cette lumière qui enveloppe, qui réchauffe. Elle n’avait jamais été plus loi avec ses clients, il ne faisait que regarder l’œuvre se mouvoir, comme un corps abstrait. Elle l’observe s’installer à ses côtés, au bout du sofa. Son verre quasi-vide, elle se rapproche de lui et de la bouteille qui est en face de lui. « disons que ça fait du bien d’être rentrée, parce que je ressens une légère douleur. » la jolie sirène se masse les cervicales, siège de ses picotements incessants et difficiles à ne pas prendre en considération. Elle se tourna légèrement vers lui, un sourire en coin. « ne t’inquiète pas je serais d’aplomb pour demain » elle ne voulait pas lui faire peur et puis bon c’était tout juste un muscle qui faisait son caprice, souhaitant être bien traité. Elle fait la maligne parce que ça ne l’a pas percuté de suite mais là, oui. Elle prend la bouteille qui est devenue son ancre, son objet de diversion, parce sa peau était rentrée en contact avec son jean, son genoux proche du sien, il ne fallait pas qu’elle s’arrête, qu’elle sonne l’alarme. Alors elle le sert d’abord, ne voulant pas croiser son regard brun qui pourrait la faire faillir puis finit la bouteille dans son verre. L’ombre d’un instant icare veut voler proche du soleil, alors elle l’observe un dixième de seconde capturant ses deux pupilles. Non, ne te mords pas la lèvre, il va le voir. Son corps n’en fait qu’à sa tête, elle se pince les lèvres, elle se recule lentement, pour reprendre sa place, parce qu’elle ne répondra plus de rien si elle sa peau l’effleure de nouveau, elle voudra subir ce supplice encore et encore, jusqu’à que ses lippes rencontrent les siennes dans un tumulte fougueux. Puis le mordillement arrive, traître, se dit l’esprit. Il c’était laissé berner, tentation trop grande. Elle trempe de nouveau ses lèvres douces dans le breuvage sacré et en boit quelques gorgées, avant de laisser tomber sa tête en arrière. Elle pouvait encore ressentir l’humidité de ses cheveux prendre place sur sa nuque, de refroidir cette chaleur qui grimpait au fur et à mesure. Elle se décide à tourner la tête contre lui laissant une de ses joues sur le velours du canapé. « comment tu le trouves ? » tic-tac, comme un vulgaire compte à rebours, tout était juste une question de temps avant que la bombe n’explose. Elle souleva son verre en désignant le vin, un bref sourire dévoilant une dentition parfaite. La difficulté augmentait, au fur et à mesure, elle n’était pas sûre de pouvoir suivre plus longtemps. Elle voulait se reprendre, se dire que tout cela n’était pas réel, que son cerveau lui jouait des tours, que tout cela était une mascarade, seulement, ce n’est pas ce que son bas ventre pense, il a une envie primale qu’il veut assouvir. Et en plus c’est son supérieur, la jolie brune tombait dans ce cliché malgré elle, touchée de plein fouet, aveuglée par ce désir naissant. Alors elle finit son verre d’une traite en n’osant plus y penser et posa le cristal sur la table basse. « tu veux faire quoi ? » dans le sens où , s’il voulait manger, mais la jolie mante aurait du le préciser, mais elle voulait le laisser imaginer ce qu’il voulait à cet instant.
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Mer 24 Jan - 14:08
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est-ce bien sérieux de venir tenter l'envie du diable lorsque l'on sent la secousse de la collision, trembler sous ses pas ? il a l'habitude pourtant, de ne pas faillir à la tâche, de rendre sérieux son travail malgré les multiples tentations qui s'offrent à lui, il est habitué, gardien autoritaire et sans faille parmi les danses langoureuses et tout autre forme de sensualité réservée aux yeux l'homme -plus rare sont les femmes venant se lover dans ce genre d'endroit- « ne force pas trop, ça risquerait d'empirer » il ne s'y attarde pas dans ces fauteuils de velours gracieux, l'ambiance tamisée, propre en apparence où tous les vices exultent, il se l'interdit. « tu manquerais à tes clients certainement, mais ça arrive » il se relève du dossier, assit les coudes sur les genoux. son visage se lisse légèrement malgré cette annonce qui n'est pas pour lui plaire. alors, peut-être que c'est juste ça, elle, simple, dans la réalité, proche, la toucher ne serait pas inapproprié dans ce cadre là, c'est ce qui pourrait motiver ce changement de comportement que lui opère sa présence. accessible, changeante, et apparemment prête à tomber dans le même piège que lui souffle leurs mots. un affleurement et la situation bascule à nouveau, pourtant il s'éloigne, fait preuve de politesse en restant à ses côtés, pas trop proche, juste assez pour parler. mais rien n'y fait, tout se transforme en cycle perpétuel, un geste, une envie et l'imagination qui fait défaut. il n'écoute presque plus, se contente de retenir quelques syllabes prononcées dans l'échange, il est convaincant oui, la plupart du temps. pourtant, il y a toujours ce nœud dans la trachée, pourquoi reste-t-il ? symbole certain d'une chose inavouée et il en est certain, il ne partira pas tant que la barrière ne sera pas franchie. mais il s'entête, s'empêche de laisser ce défaut de fabrication déborder, son corps continue de maîtriser la situation, malgré l'envie viscérale de l'approcher, encore un peu. marquer sa peau serait la salir, découvrir ses lèvres lui semble même interdit, alors ses yeux se perdent encore dans ses yeux, remarquent le pincement délicat sur ses pulpeuses tout en inspirant profondément. elle cherche à se brûler, ressert le verre vidé pour finir par s'allonger de nouveau dans son coin, poupée lovée, fétiche aux allures fragiles « très agréable » réponse furtive, désignant la robe du vin servi, mais aussi sa présence plus officieusement. il détache amèrement son regard de la jeune femme, se force à étudier les alentours sans grande conviction. il sent l'étau se resserrer un peu plus lorsqu'il entend la dernière questions, fatidique, presque prévoyante somme toute en observant le jeu qui se tramait entre les deux. âme éveillé, l'estomac pas assez vide pour se jeter sur les quelques aliments du frigo. il hésite un moment, se penche à nouveau sur son verre, boit, avant de briser ce léger silence. « je n'attends rien de spécial de cette soirée tu sais, j'aime les surprises » prit dans l'élan de la torture des allusions, préfèrant de loin jouer en amorçant une nouvelle carte.
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Mer 24 Jan - 19:50
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elle voit qu’il n’y a pas que le vin qu’il trouve agréable, et elle aussi. Durant combien de temps vont-ils rester aveugle ? elle manque de reprendre son souffle, par que quand elle le regarde, c’est explosif, nocif. La jolie aquarelle rit lorsque son peintre n’attend rien, absolument rien. En est-il vraiment certain ? Elle pourrait ravir ses yeux avec ses couleurs multiples, elle sait qu’il aimerait, jusqu’à que ses couleurs s’impriment dans sa rétine, y faire des folies. Les surprises, tout un chapitre sur lequel la vie pouvait écrire, barrer et raturer les lignes de ses cadeaux, empoisonnés certain diront. « Hum.. je sais pas si je leur manquerais tu sais, tout ce qu’ils veulent c’est une belle fille pour ravir leurs yeux et c’est tout, le temps d’une soirée oublier leurs tracas. » Beaucoup de clients venaient s’oublier le temps d’une soirée, changer d’identité, se prendre pour une personne qu’ils ne sont pas. Elle aimerait oublier aussi ses tracas, ou bien même son tracas, qui est une personne, qui se tient justement à ses côtés. Parce qu’elle ne savait pas pourquoi il s’immisçait dans sa tête avec une telle ardeur, comme une chanson en répétition, comme des pas de danse que l’on ne peut oublier. Il était devenu cette mélodie sur laquelle elle pourrait se dédier, s’abandonner entièrement. Alors la lionne s’avance, lentement vers lui, son verre à la main. Elle finit sa dernière gorgée, qui était une vulgaire prétexte, une diversion quelconque, un calmant pour ses pensées folles et qui ruinait sa raison à petit feu. Elle déposa son verre, n’y trouvant plus aucun intérêt, objet meublant l’évidence réduite sous silence jusqu’à maintenant.  La jolie brunette se retourna, lui faisant dos. « Bon ce n’est pas surprenant, mais tu pourrais m’aider à soulager ma douleur ? J’ai pas eu le temps d’aller chez le kiné » Ses mains descendirent son grand t-shirt pour dénuder ses épaules à la peau dorée. Elle ramena sa longue chevelure vers son visage de poupon, lui offrant une vue sur sa peau. Pour le moment elle ne voulait pas croiser son regard, ces perles chocolats pur qui pourraient la faire défaillir, la plonger profondément dans un état second, comme une drogue qui dévore ses veines en une fraction de seconde. Elle pourrait demander à Lyanna, mais elle n’était pas présente, souvent elle la massait quand elle n’avait pas le temps d’aller chez le kiné. Elle voulait sentir son toucher, encore une fois, parce que la dernière fois avait le goût du trop, elle s’y était accoutumée, pauvre idiote. Son corps le supplie, il veut être tourmenté, encore une fois. La jolie sirène veut être la symphonie de ce marin qu’elle désire ardemment, l’emmener dans une terre lointaine. Succube de l’enfer, elle veut renfermer ses charmes sur cette pauvre âme en perdition. Alors la jolie poupée, tourne sa tête, plonge ses iris clairs dans les siens, le menton posé sur son épaule attendant sa réponse. Se heurter à mur ? peut-être mais c’était une invitation à laquelle elle espérait qu’il allait répondre, car c’était une ouverture à franchir cette foutue barrière qui les séparait. Elle voulait une osmose, un mélange subtil et enivrant, comme un parfum dont on ne peut se passer, une fragrance ultime. elle l'attendait, patiemment, même si sa patience était réduite en cendres tout comme sa raison qui avait laissé place à ce démon de désir qui s'insinuait en elle par tout les pores, appelant à la déchéance, à la luxure.
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Jeu 25 Jan - 22:17
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elle se sous-estime, il connaît les retours positifs, les clients fidèles au poste pour elle et aucune autre. demandes incessantes la concernant, elle ne passe pas inaperçu parmi le commun des mortels. c'est alors qu'il sent l'étau se resserrer autour d'eux tout à coup, un souffle dans son coup lui pressant d'avancer, de se laisser porter par la danse qui se tramait sous ses yeux, lente, mais plus lascive qu'aucune autre. le regard du supérieur sur ce corps trop fragile, ses traits lisses et délicats, il pense sid, qu'il est loin de tout connaître de la jeune femme. l'alcool n'a pas d'effet après ces quelques verres, remettre l'animosité qui gronde dans le creux de ses hanches, sur le compte du vin serait mentir effrontément. non, quand il voit son regard émeraude, il se jette dedans plutôt que de tourner le visage, il plonge plutôt que de laisser ses mains envahir la peau pâle. peur de salir la perfection, bien loin des traits trop présents d'un maquillage de soirée, elle se révèle ce soir sous un nouveau jour. et même si ce n'était pas la première fois qu'il la voyait dans un autre contexte que le travail, ces derniers jours semblaient changer la donne. une nouvelle ère, plus dévastatrice, plus luxuriante. elle se tient là salome, danseuse désinvolte et appréciée de tous, devant lui seul, à engager un spectacle, plus privé, beaucoup plus intime, sans qu'il n'ose bouger un bras. mais la jeune femme n'est pas en reste, elle trouve le moyen d'échancrer un peu plus la situation, fait tomber une nouvelle barrière. moins innocente que les précédentes. une torture pour sa rétine, la peau dénudée se découvre sous la complainte de sa partenaire. un mal qu'elle lui concède, le priant de l'aider à combler cette douleur par tout autre chose, il en est persuadé. loin d'être idiote, il fronce les sourcils un court instant en s'interrogeant sur ses intentions. il aimerait se laisser glisser comme tous les autres hommes, ne penser qu'au plaisir à ressentir, à l'intensité du moment. très court instant, fuyant en quelques secondes à peine vers les contrés lointaines d'un autre homme accablé par l'envie. bien loin d'être un homme repentie, il se perd dans l'idée de retrouver le contact perdu auparavant, celui qui a fait naître les premiers frissons, le premier désir inavoué tandis que le corps restait sur sa fin. il n'a pas d'autres choix que de céder, sous peine de la voir s'envoler peut-être, le prendre pour un énième homme se sentant d'un pouvoir surhumain, balançant les femmes à revers de poignet. et c'est lorsque sa paume prend contact avec l'épiderme velouté, que les sens réagissent en fanfare. profitant de la voir retourner, son visage s'adoucit, les lèvres s'entrouvrent mécaniquement et les mains s'affèrent à masser la nuque endolorie pendant un très bref instant. surmonté par le tumulte de ce rapprochement, sa réticence se délivre enfin, débloqué, l'instinct traverse le corps entier, dispersant au passage les gouttes du vice qu'elle seule lui déverse. la main s'arrête contourne l'épaule pour s'arrêter près de la clavicule, sa bouche, envieuse, dépose une trace à son tour dans son cou, se rapproche dangereusement par quelques baisers. littéralement envouté par le parfum qu'il hume à plein poumons, douceur intense saveur poudré, il désire tout en guidant ses mains pour cerner le corps à sa merci, se rapprocher encore pour renouer le lien, et même plus.
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Ven 26 Jan - 22:00
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And who's the one who casts the spell
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La jolie nymphe tourne la tête, ses perles fixant le mur qui était devant elle. Les petits crépitements se transformaient en flammes au fur et à mesure que les secondes passent, bien trop longues à son goût. La sensation de ses doigts sur sa nuque, une tourmente, qui électrise tous son corps, comme un poison paralysant. La pulpe de ses doigts, qui effleuraient et modelaient son épiderme comme un sculpteur qui travaille, artiste de ses mains, envoyait des signaux à son cerveau. Danger, danger. Ça la détend, réellement, elle sentait ses muscles réagir sous les multiples pressions. Instant bref et intéressant. Son regard azur, se fixe sur sa clavicule où il balade ses doigts nonchalamment, elle ne peut s’empêcher de frissonner lorsqu’elle sent ses lippes sur elle, un toucher très doux et empreint d’un désir débordant. Elle retient son souffle, envahit par une déferlante d’émotion qui la prend aux entrailles. Elle se surprend à pencher la tête, pour qu’il accède à chaque parcelle de peau, comme un parchemin destiné à être coloré d’une plume divine. Son corps est assaillit, il ne lutte pas, trop envieux de ressentir la moindre sensation, à la recherche de cette adrénaline qui le tiendra éveillé toute la nuit, qu’il a rêvé. Elle ressent cette chaleur, comme après un coucher de soleil, envahit par ses rayons qui réchauffent et s’impriment sur la peau le temps d’un sombre instant, d’y laisser sa marche. Elle sent qu’il se rapproche, elle veut se lover contre lui, comme une étoile de mer s’accrochant à un rocher. Ses lèvres sont pincées, malmenées par ses jolies dents, comme si elles tentaient de retenir quelque chose, quelque chose qui gronde dans son for intérieur. Ses prunelles voulaient s’ancrer dans les siennes, établir une connexion, se nourrir de tout ce désir, alors la jolie naïade se retourne complètement, lui faisant face. Elle décide de se mettre à califourchon sur lui, ses bras se glissant derrière la nuque de sid, comme un piège qui se referme. Elle réduit une distance, quasi nulle. La danseuse colle son front contre le sien, dévorant chaque trait de son visage, avant de reporter son attention sur sa bouche. Tout doucement, elle glisse son visage, frôlant son nez contre le sien, entrouvrent ses lèvres pulpeuses pour recevoir les siennes. Elle recule lentement, elle respire doucement, parce qu’elle sait qu’il n’y a pas de retour, qu’elle s’est laissée emportée dans cette tempête. Ses mains trouvent la chemise du jeune brun, tandis que ses doigts sont guidés vers les boutons, ne demandant qu’à être enlevé. Elle jouait avec les boutons, le narguant avec un sourire malicieux. Elle se laissait porter par cette attraction qu’elle ne pouvait plus refuser, plus retarder, car c’était maintenant ou jamais. Son attention se porte sur cette partie extérieure de sa bouche, charnue comme un fruit mûr, qu’elle caresse lentement, voulant photographier leur forme. à l'intérieur, c'était le bordel, un joli bordel qui s'agitait, tout comme son palpitant qui bat dans sa cage thoracique qui trépigne d'impatience. elle le tait, parce qu'elle sait que son corps est en émoi, et qu'aucun homme n'avait réussi à l'hypnotiser comme il le faisait.
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