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écorché vif -- junsu  :: (liberty, oregon) :: mother nature
Ellie Hwang
lost in the world
Ellie Hwang
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Lun 22 Jan - 14:57
Ellie Hwang
Journée de merde.

Elle s’est abattu sur lui d’un coup, sans qu’il n’en demande rien, sans qu’il n’en veuille rien. Ça a commencé par le café qu’il a versé sur sa main, il a alors dû passer trente minutes sous un jet d’eau froide. Trent minute de boulot en moins, c’est quelques pauvres dollars à perdre, et ça le fait chier. Vraiment. Ca l’énerve encore plus que de sentir la peau de sa main le tirer d’une atroce manière. Finalement, c’est avec une crème et un pansement qu’il finit son service et la soirée arrivé, il ne sent presque plus rien. Il se dit juste que ça aurait pu être pire. Un de ses collègues lui a même acheté le déjeuner, ça a contenté son estomac gourmand qui ne peut toujours se permettre les gourmandises dont il raffole, alors le dessert ; une simple crêpe enrobée d’un coulis à la fraise, a été une réelle bénédiction. Ellie retrouvait presque le sourire sur le chemin du retour, il fait beau, assez chaud pour cette saison de l’année et il n’a même pas besoin de s’emmitoufler dans sa grosse veste noire.

Il profite du trajet, le front collé contre la vitre du bus qu’il a préféré prendre à la place du métro. C’est plus long mais il se sent moins étouffé, puis, il ne bosse pas ce soir et il n’a pas si hâte de rentrer chez lui. Il n’est pas excité à l’idée de retrouvé la loque puant l’alcool qu’est sa mère. Il l’adore, il l’aime plus que tout. Mais il tolère de moins en moins l’image qu’il a quotidiennement d’elle. Elle a surement besoin de soin, mais c’est déjà bien assez difficile pour lui de leur payer les courses, l’eau et l’électricité et quelques autres plaisirs de temps en temps.

Alors son sourire disparait, sitôt la porte traversée.

Elle ne crie pas, non. Il entend juste ses sanglots, sa tête posée contre la table et une bouteille de whisky à la main, à force il ne sait même plus comment elle arrive à s’acheter autant de bouteilles, l’argent qu’il lui donne n’est surement pas suffisant. Ellie tente de se distraire avec la télé, il veut aussi écouter de la musique mais ses écouteurs sont cassés. Il soupire. Il l’entend toujours. Elle n’a même pas réagit quand il a déposé un baiser sur le haut de son crâne. Elle est comme un fantôme, parfois elle lui fait peur la nuit.

Il soupire encore, il se sent suffoqué. Plus que quand il est dans le métro. Il lui dit qu’il sort se chercher un coca, elle ne répond pas. Prévisible. Il hausse les épaules et descend les nombreuses marches. Son esprit divague, un peu. Visage familier, soupirs ; Junsu. Il secoue la tête comme si c’était suffisant à chasser ces images, c’est parce qu’il pensait à lui qu’il a fait tomber le café ce matin. Il ouvre la porte qui mène vers l’extérieur et sursaute en y voyant une silhouette adossé. « Euh désolé, je…Junsu ? » ses mots s’interrompent, il n’a pas encore le temps de le dévisager, il l’a juste reconnu d’un rapide regard. « Tu fous quoi, ici ? » Et puis il les voit. Les marques. Hideuses constellations sur son visage, peut-être ailleurs. « C’est quoi…ça… »
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Junsu Haynes
lost in the world
Junsu Haynes
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Mer 24 Jan - 23:06
Junsu Haynes
Junsu qui rentre. Déjeuner manqué, invités déçus. Mais lui, qu'est-ce qu'il s'en branle. Pas envie de jouer la comédie, de se forcer à sourire, à être poli. Il a des envies d'ailleurs, de liberté; pas de Liberty. Il se barre pour la journée, est absent à ce fameux déjeuner. Mais ça, il le paiera. Chaque rébellion, c'est au prix fort que son père choisit de le punir. On ne parle pas de l'empêcher de sortir, non. Monsieur Haynes n'use pas de méthodes si naïves. Junsu se prépare au pire alors qu'il ralentit le pas en voyant la maison au loin. Il sait très bien qu'à peine entré, les reproches fuseront. Sa mère s’éclipsera ensuite tout en sachant pertinemment ce qui arrivera. C’est comme quelque chose de tacite, un contrat que tous ont passé. Mère et fille disparaissent dès lors où Monsieur Haynes défait sa ceinture. Le cuir, Junsu en sent déjà les brûlures. Peau lacérée et pourtant, il ne fuira pas. Peut-être un peu maso ou juste trop con. Junsu qui cherche, provoque aussi. Il n’a jamais reçu d’amour, seulement des coups. Les années ont fait que c’est devenu une banalité. Heureusement que le paternel part souvent en voyages d’affaire. Junsu l’impétueux peut ainsi vagabonder. (Respirer, souffler)

Il observe le paysage, les mêmes demeures blasantes. Ce ciel qui ne lui offre aucune couleur aux teintes plaisantes, rien de beau, rien du tout. Et il se traîne presque jusqu’au portail. Il compose mécaniquement le code, entre tout simplement. Et puis vient le passage de la porte. Junsu pourrait très bien monter les escaliers et s’enfermer dans sa chambre, rester seul. Ne dit rien dire. Sauf que Monsieur Haynes l’attend. Il le sait, c’est une évidence. Et tous les scénarios qu’il a pu prévoir se réalisent. Au milieu du hall, son prénom retentit. Aucune émotion dans cette voix monotone aux sonorités désagréables. Où étais-tu. Première question. Réponse : dehors. Et ça parle du déjeuner manqué. Des obligations auxquelles Junsu ne s’est pas plié. (La résistance) et Monsieur Haynes vient alors se planter en face de lui. « Tu n’as pas obéi. » (Tu sais ce que ça veut dire ?) Et étrangement, toutes les présences féminines s’éparpillent. Sa mère prend le large vers la chambre parentale, sa sœur vers sa propre chambre. Abandon, répété, subi, connu. Elles savent mais ne diront rien. Sœur privilégiée, peut-être aussi que Junsu est jaloux. Elle, elle a toujours été chérie, pas souillée de cette ceinture de cuir et de constellations bleutées.

Junsu qui ose le défier du regard. Lui demander sans un mot s’il le fera encore. Changement de méthode paraît-il. Ce sont les poings qui viennent à sa rencontre. Et c’est une cadence qui s’accélère. Son père qui lui répète qu’il n’est qu’un bon à rien, qu’il serait temps d’obéir. « Que tout se passerait bien. » Mensonge, tous savent que ce n’est pas possible. Et puis la fracture au sein de cette famille est irréversible. Impossible de suturer la plaie de l’égoïsme.

[…]

C’est la tête qu’il subit. Qu’il accepte, reçoit les coups sans broncher. Douleur assassine, chaque parcelle de son être résonne. Echine malmenée et des esquisses se dessinent. Couleurs mélangées, beau bordel ; toile humaine mais art destructeur.

Et puis ça s’arrête. Il ne reste que Junsu qui observe le sol, qui ne peut pas bouger. Tout le ramène à lui. Ellie, Ellie. Soulagement momentané mais ça ne dure pas. Il a besoin de lui, de ses bras, de ses yeux dans les siens, juste qu’il soit là. Et c’est sans réfléchir, sans panser aucune blessure qu’il s’en va (s’enfuit) Taxi, direction chez lui. Il ne pense pas, plus depuis le début. Et son corps lui hurle sa douleur mais il doit marcher. (le voir) (le toucher)

Carcasse ambulante et il s’adosse contre ce mur. Hésite à sonner. Il regarde le ciel. Il a bien changé, la nuit est en train de tomber. Beauté qui lui décrocherait presque un sourire mais sa lèvre fendue le tue. Et les pensées multipliées, il est sorti de celles-ci lorsqu’il entend Ellie. Le son de sa voix le rassure. Juste l’envie de l’écouter à jamais. Tu fous quoi ici. « Je voulais te voir. » qu’il lâche. Mais la seconde remarque laisse un blanc.

« C’est pour que tu me soignes, je l’ai fait exprès. » Il ne vient pas pleurer ou raconter ses misères, Junsu il n’en demande pas tant. Il a juste besoin de normalité. Et il s’approche, probablement trop même. Ses mains s’accrochent aux épaules d’Ellie. Murmure. « Alors est-ce que tu vas m’aider ? » Il faut un oui, parce que Junsu il est prêt à s’écrouler. Ellie, héro momentané.

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Ellie Hwang
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Jeu 1 Fév - 19:54
Ellie Hwang
Retrouvailles inattendues (craintes). Ellie n’a pas eu le temps de s’y faire, à l’idée de revoir Junsu. Junsu et ses yeux qui le captivent, l’éclat qui le force vers lui sans qu’il ne trouve moyen de s’en dérober. Junsu qui semble bien mal en point et Ellie ne peut ignorer son corps qui se serre, qui s’affole. Il veut savoir. Il veut tout savoir, qui lui a fait ça. Ellie, il n’a peut-être pas l’air si robuste que ça, pourtant il est fort, il sait se défendre, gamin des rues qui sait lever la tête haute, cogner et encaisser les yeux grand ouvert. Il sait aussi utiliser des techniques plus déloyales, les coups de boules et la poussière qui crame les rétines. Peu importe la méthode, tant que le résultat est là. Dans ses souvenirs, Junsu était grand, souverain. Un roi sur sa tour qui avait su tout faire de lui, il a été sa poupée ce jour-là, dans la piscine. Pour la première fois, il avait laissé libre court à ses envies et ses préférences. A Junsu qui a réussie à si bien faire battre son cœur ce premier jour où il était apparu devant lui, sourire triomphant sur ses lèvres en lui disant que sa copine l’avait trompé avec lui. Mais Junsu n’était pas le premier. Il a déjà eu de nombreux échos de ses garçons que sa petite-amie retrouvait fréquemment ici et là, il ne trouverait plus le temps de souffler s’il devait aller derrière chacun d’eux. Ellie n’a pas tout ce temps d’offert, ni tant d’amour pour elle. Il ne s’est jamais inquiéter de ses faits et gestes. Pourtant, de l’autre côté, de simple marque sur le visage juvénile de Junsu est suffisant pour lui donner l’impression de suffoquer.

Il déteste le voir ainsi. (mal)
Mais il détesterait encore plus que Junsu le voit paniquer.

Alors il y’a le masque qui se crée, indifférence, désintérêt, quand ses doigts aimeraient glisser sur le visage de Junsu afin d’évaluer les dégâts, embrasser chaque blessure. Mais il ne peut pas. Il ne doit pas.

Je voulais te voir. Réponse simple, beaucoup trop, presque stupide. Il hausse un sourcil. « Mais t’es vraiment con. » s’exaspère-t-il, alors que sa main passe nerveusement dans ses cheveux bruns, ses yeux ne quittant jamais ceux Junsu. « Démerde-toi si tu l’as fait exprès. »

Junsu est trop proche, il a besoin d’air mais il n’arrive toujours pas à bouger. Le même foutu magnétisme. Il hausse le regard vers son appartement et la seule lumière allumée, il ne peut pas y monter. Il recule légèrement, se dérobe à son contact avant d’avancer de quelques pas. « Tu me suis ou tu vas rester là ? » il soupire et regarde devant lui, pourtant son bras est tendu en arrière, en direction de Junsu, sa main offerte. « On peut pas aller chez moi, y’a ma mère et…elle est, fin, on peut pas. » Dire que sa mère est folle, ça avait beau être la vérité, elle n’en était pas moins déplaisante. Il regarde les alentours et cherche d’abord une pharmacie dans laquelle il fait un rapide détour, des pansements et du désinfectant ça devrait faire l’affaire, il prend aussi le coca qu’il comptait acheter en route, deux. Jusqu’à ce qu’ils finissent au bord du lac à quelques minutes seulement de chez lui, l’avantage d’habiter plutôt loin du centre-ville. L’endroit était illuminé par plusieurs spots disposés ici et là, il ne faisait pas encore nuit noir en plus. « On devrait être bien ici. » Il prend place par terre, sur l’herbe, tout simplement et attend que Junsu en fasse de même. « T’es salement amoché. » Et qu’on ne vienne pas lui dire que Junsu l’avait vraiment fait exprès, on dirait qu’il s’était jeté dans une cage à gorilles.

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Junsu Haynes
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Mar 27 Fév - 22:55
Junsu Haynes
Il y a la douleur qui glisse en lui, qui lance; parfois elle lui paraît supportable et puis elle revient plus forte, plus venimeuse. C'est un poison qui s'est répandu en lui, l'absence d'amour qui l'a anéanti. Encore, encore. Ce n'est pas la première fois qu'il a à faire à son père, aux poings ou au cuir. Junsu est fier; sauvage et on essaiera toujours de le contrôler. Il a toujours détesté être un pion - Junsu se veut souverain, pas esclave. Tentative ratée pour ce soir, il est reparti laminé. Le cœur pourtant vaillant parce que dedans, il y a Ellie. Remède des yeux, de l'âme. Il le veut contre lui, comme cette fois où ils avaient dormi ensemble. Il veut aussi entendre sa voix, son sarcasme; juste qu'il soit là. C'est un besoin, ça le tiraille dans ses entrailles. C'est une n é c e s s i t é . Adossé contre ce mur, attendant Ellie. Les yeux qui dérivent un instant là-haut; sourire effacé de douleur mais il voudrait le faire renaître lorsque l'autre apparaît. Et les mots, ils sortent seuls. Junsu est honnête, sincère sur ce coup là. Il ne joue pas quand il dit qu'il voulait le voir. Et l'humour qui cache les sentiments ou juste lui; il revient. Junsu qui ment et ça s'entend, se voit. Il ne serait pas allé si loin pour lui plaire; Junsu aurait protégé sa plastique mais son père ne pensait pas aux détails. Pourtant, il aurait dû l'aimer. Le chérir, ne jamais détruire ce visage semblable aux siens dans quelques traits. Erreur de la nature, apparemment. Il n'était pas comme les autres. Question qui franchit la barrière de ses lèvres; défi qu'il lui lance presque. « Je pensais que ça te plaisait. » être con, être lui. Leurs yeux ne se quittent pas, magnétisme - l'attraction est trop forte. Et ça depuis le début. Il y avait toujours eu ces sentiments contradictoires dans l'air, des envies de tout et n'importe quoi. Enfin surtout de l'un et de l'autre. Et Junsu, il aime cette réponse. Cet air de 'je m'en fous' qu'il lui offre, ce démerde-toi. C'est ce qui lui plaît chez Ellie. La fougue, les contradictions et aussi ce qu'il lit dans ses yeux. « Tu ne vas pas me laisser comme ça quand même. » Il y a un ton un peu interrogateur même si Junsu sait (espère) qu'Ellie ne l'abandonnera pas. Le doute réussit à s'emparer de lui quelques instants, à jouer avec ses propres sentiments mais Junsu sort gagnant. Ellie regarde vers la source de lumière, l'appartement. Et puis il avance, s'échappe un peu. Doute et puis révélation. Soupir, paroles. Junsu veut sourire, étinceler parce qu'il est heureux de pas être laissé de côté - Ellie soignerait tous ses maux. Il ne le regarde plus mais son bras est tendu. Main offerte qui va droit à l'organe malmené qui sert de cœur à Junsu. Celui-ci l'attrape; écoute ensuite les mots. « Pas grave, j'irai n'importe ù avec toi » Le sourire habituel, Junsu voudrait pouvoir l'avoir, l'offrir à Ellie mais la douleur continue de lancer. Corps fatigué.

Et c'est l'échappée. Direction la pharmacie, un détour; pansements, désinfectant, coca sont les courses du jour. Et c'est au bord du lac qu'ils s'arrêtent, qu'ils se posent. Nuit pas totalement noire - juste eux, la lune et les étoiles. ça lui semblerait presque familier. Junsu s'assoit avec un peu de peine; il y a toute sa carcasse qui résonne, lui fait bien comprendre qu'elle a mal. Que ça brûle, que c'est dur à l'intérieur. Mais comparé à tout à l'heure, son cœur semble plus apaisé - comme calmé grâce à Ellie et ses yeux marrons, profonds. T'es salement amoché. « T'as qu'à m'embrasser pour me soigner, comme ça je le serais moins. » Sourire-grimace. « Tu peux aussi jouer à l'infirmier et me coller à toi. » La plaisanterie, Junsu qui esquive la question fatale. Le qui, pourquoi. Détournement de sujet, l'envie de penser à autre chose. « Ta journée a été bonne ? » La main de Junsu vient se perdre dans les cheveux d'Ellie. « J'espère que t'as pensé à moi. »

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