n'hésitez pas à privilégier les personnages plus vieux, les pré-définis et à participer au topic en commun I love you
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☆ bruises  :: (interlude) :: into the wild :: a place like home
Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
should i stay or should i go ?

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Sam 13 Jan - 18:41
Stella Burrows
Stella burrows
I  hope I never lose the bruises that you left behind
âge écrire ici. genre homme, femme, non-binaire etc. origines écrire ici. nationalité écrire ici. en ville depuis ? statut écrire ici. orientation sexuelle écrire ici. emploi écrire ici. situation financière écrire ici. quel clan ? à quel clan/famille appartient ton personnage, de près ou de loin ? il peut également être sans clan. groupe écrire ici.

feat Lily james

caractère— déterminée. fonceuse. forte. indépendante. amoureuse. perdue. caustique. casanière. observatrice. gentille. loyale. intelligente. sensible. curieuse. romantique. tendre. douce.
pseudo/prénom camélia. âge 22 ans. genre f. pays france. connexion tous les jours. tu vas bien ? supeeeer. crédits ? perséphone, Tumblr et little liars.   

Code:
<nb2>lily james</nb2>— stella burrows (00/00)


Dernière édition par Stella Burrows le Mar 16 Jan - 17:02, édité 2 fois
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Stella Burrows
lost in the world
Stella Burrows
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Dim 14 Jan - 13:30
Stella Burrows

You say you can't live without me
So why aren't you dead yet?
lost in the world
Le diner se fait encore le silence. Seul le bruit des couverts qui percutent les assiettes meublent ces conversations muettes qui ne mènent à rien. Stella regarde sa fourchette, trop agacée et attristée pour oser le regarder, lui. Son mari, son amour – cet inconnu à sa table. Elle soupire puis donne un coup qui fait trembler la vaisselle avant de se lever en trombe, les yeux bercés de larmes. Des larmes de rage, fruit de l'incompréhension qui la gagne, chaque fois qu'elle est en sa présence. - Parle-moi ! Dis quelque chose, je t'en supplie,  dit-elle comme une supplication alors qu'elle passe ses mains dans ses cheveux blonds pour les plaquer en arrière. Elle fait à présent les cent pas, le cœur lourd de savoir que quelque chose cloche, mais d'en ignorer la raison. Il demeure silencieux. Ca l'irrite, Stella. Ca lui donne envie de tout envoyer valser, comme cela, sur un coup de tête. Enfin, un coup de tête, non. La situation traine depuis trop longtemps : des semaines, des mois. Elle ne sait plus vraiment, mais elle ne peut nier la lourdeur et la distance qui ont envahi son couple. - Putain Eli, s'il te plait, elle a la voix qui tremble à présent. Elle n'en peut plus, elle n'en peut plus d'être face à un mur. - Tu me trompes, c'est ça ? Qu'elle demande difficilement. Elle pense au pire, puisque tout va mal. Elle demande, mais elle a peur de la raison. - Ouais, c'est ça, qu'il répond sans même la regarder. Non, en réalité, ce n'est pas cela, mais il a peur. Il a peur de la vérité.

Les journées passent et se ressemblent toutes. Toujours cette même tristesse, toujours ces mêmes questions qui la taraudent et la rongent de l’intérieur. Et si. Et si elle faisait une erreur. Et si le divorce n’était pas la solution. Et si elle n’avait jamais rencontré Eliott… Elle se repasse le film de leur vie en boucle, à chercher l’erreur, à tenter de mettre le doigt sur ce qui n’allait pas. Mais les souvenirs restent intacts, malgré la colère qui gronde en elle. Toujours aussi beaux, toujours aussi parfaits. Ils ont toujours été plus heureux, à deux, à grandir et à se construire ensemble. Et c’est peut-être ça qui n’a pas fonctionné. A s’être rencontrés trop jeunes, ils n’ont pas eu le temps de vivre, pas eu le temps de tester leurs limites. Mais Stella, elle a toujours été sûre de son choix : Certaine que sa vie ne serait rien si elle ne la passait pas aux côtés d’Eliott. Une certitude à présent envolée, balayée par des mensonges devenus monnaie courante dans leur relation. Cela fait longtemps qu’elle n’a plus de nouvelles de lui. Et chaque jour, la tentation de lui écrire ou de l’appeler se fait violente. C’est douloureux, la vie, sans lui. Mais ça l’était tout autant, baignée dans la froideur de rapports sombrés dans les banalités et les secrets. Tout le monde n’a de cesse de lui répéter qu’il faut laisser du temps au temps. Que toutes les plaies finissent par cicatriser un jour, ou l’autre. Et Stella, elle compte les heures, hypnotisée par les aiguilles de sa montre qui la narguent. Les secondes se jouent de la réalité, s’écoulent lentement, tout comme les gouttes de sang qui peinent à longer ses veines pour faire battre son cœur. Son cœur malade. En manque d’oxygène. En manque d’Eliott. Et pour tromper sa solitude, Stella embrasse ses pulsions de mort, cédant aux tentations qu’elle s’est toujours refusée. Elle s’acharne au travail et le soir venu, la good girl de Liberty s’autorise à ne faire plus qu’un avec la nuit. Habitée par la tristesse, elle est à la merci de ses nouveaux démons. Et ce soir, Stella n’échappe pas à sa nouvelle routine, se rendant au bar pour noyer ses pensées sous une montagne de verres. Offerts, pour la plupart, par des inconnus qui rêvent de se glisser dans ses draps. Et Stella, elle apprécie l’attention et les regards brûlants de désir. Ceux qu’Eliott lui refusait depuis bien trop longtemps. Mais elle sait qu’elle ne sera pas capable d’y répondre, pas quand elle continue de porter le nom de l’homme qu’elle aime malgré tout. Malgré lui. Et perdue dans ses pensées décousues et imbibées d’alcool, elle peine à comprendre les avances d’un inconnu qui prend place à ses côtés. Politesses d’usage, même si elle n’est pas intéressée. Mais elle n’a pas le temps de lui dire qu’une voix familière prend le relai. Son cœur se serre violemment dans sa poitrine et elle n’ose pas relever la tête par peur de croiser son regard, alors qu’elle peut ressentir la colère dans sa voix à mesure qu’il s’embrouille avec l’inconnu. Pour son mari, les mots résonnent douloureusement dans son esprit. Bientôt, il ne le sera plus. Et blessée dans son orgueil qu’il puisse prétendre à ce titre après tous ses mensonges, elle se lève, toute aussi énervée, repoussant le bras de l’autre homme qui l’avait posé sur ses épaules. – Vous avez cru que j’étais un morceau de viande ? Je ne vous aie rien demandé, ni à l’un, ni à l’autre, qu’elle balance, les sourcils froncés alors que son regard s’attarde sur les deux hommes, à tour de rôle. – Foutez-moi la paix, dit-elle pour conclure l’histoire une bonne fois pour toute. Elle déteste les scènes, Stella, préférant laver son linge sale en privé. Mais c’est encore pire quand elles impliquent un homme qu’elle ne connait pas et un autre dont elle est séparée. Elle attrape son verre pour le finir d’une traite, puis son regard se pose à nouveau sur le policier qu’elle n’a pas vu depuis un bon moment. Cela lui ferait presque plaisir, si elle n’était pas énervée à ce point. – Tu me fais honte, Eliott. Tu pouvais pas laisser couler et aller de ton côté ? Non, il fallait que tu montres à tout le monde que je t’appartiens et que c’est toi qui décides de tout. Mais tu sais quoi ? Tu te trompes. Je ne suis pas à toi, ni à personne d’ailleurs et c’est MOI qui décide des choses, ME concernant. Retourne jouer au casino ou baiser des putes, pour le peu que ça m’importe, conclut-elle, désinhibée par l’alcool. Les mots sont aussi violents que sa souffrance. Comportement inhabituel pour la princesse de Liberty.


Il est tard et les bonnes gens de liberty rentrent chez eux, retrouver leurs familles, leurs compagnons, leurs animaux. Toutes ces choses dont Stella manque, mais qu'elle a possédé un jour, il y a bien longtemps. Un mariage réussi, une vie parfaite... elle a bien connu tout cela, même si dans sa tête, cela s'apparente à une autre vie tant les souvenirs deviennent confus avec le temps. Deux ans. Deux ans qu'elle a signé les papiers du divorce qui ont un goût amer d'arrêt de mort, parfois. La mort d'une autre Stella. Une fille gentille et naïve qui a toujours tout bien fait dans l'espoir de satisfaire tout le monde et d'être une bonne personne au point de s'en oublier elle-même. La mort d'une union qui avait tout pour durer, mais qui était rongée de l'intérieur. Accoudée au seul bar encore ouvert de la ville, elle repense à ses vœux. Aux promesses faites et envolées, mais personne ne l'avait prévenu. Personne ne lui avait dit que rien ne serait aussi facile et qu'une bonne colle ne suffit pas toujours à recoller les morceaux. Elle retrace le bord de son verre du bout de son index, les sourcils froncés. Elle pense de moins en moins souvent à Eliott, mais il reste dans ses pensées. Elle ignore ce qu'il est devenu et elle songe à quelle vitesse une personne qu'on a bien connu peut redevenir un étranger. Et ça l'attriste. Même si elle s'était jurée de ne plus perdre son temps avec cette histoire. - Je peux ? Une voix étrangère la ramène brusquement à la réalité. Elle soulève la tête pour croiser le regard de cet inconnu qui pointe le tabouret libre de son menton. Elle balaye le bar vide de ses grands yeux clairs, hésitante. Deux ans qu'elle n'a fréquenté personne comme une vierge effarouchée qui se refuse corps et âme. Et Stella, elle a connu Eliott très jeune. Elle ne sait pas ou plus comment les amours fonctionnent. Elle sourit maladroitement, gênée de remarquer que l'homme lui plait et pour cause, il est de ces hommes confiants et sûrs d'eux qui peuvent conquérir le monde en un claquement de doigts. Et quand il la fixe de son regard sombre, Stella se sent mise à nue. Elle en rougirait presque, mais elle se contente d'hocher positivement la tête en guise de réponse. - Je vous vois souvent par ici, qu'il balance l'air de rien, faisant signe au barman de leur servir une autre tournée. - Je m'appelle Rafael, il la regarde du coin de l'oeil, un léger sourire malicieux étirant ses lèvres. - Stella, qu'elle répond presque instinctivement.
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