☆ âge qui entaille la chair, fait allusion à un vécu, sert de témoin. tu te meurs un peu plus chaque jour même si, par le passé, la plupart du temps tu ne faisais que précipiter ta propre chute, gagnant des années de plus avec tes traits désabusés et furieux pourtant. aujourd'hui le processus, il se fait bien plus doux alors que la machine continue de s'emballer sans forcément crier gare. quarante-sept ans d'emmerdes et de sueur, le tout provoqué par le cul, l'alcool ou la coke. ☆ genre humain. une ève parmi tant d'autres - tantôt serpent, tantôt séduite, tantôt poison. antonyme de la sainte vierge, bâtie sur tout un autel de maux et de mauvaises actions; toutes les femmes ne sont pas pareilles mais le diable parle à travers elles de la même façon. ☆ origines peintes de bleus, de délavés, de carmin. les étoiles qui tournent autour de la caboche après quelques pilules, les sales lignes blanches à sniffer pour mieux se sentir sur le moment. ah, america. t'as connu qu'elle, ses taudis puis ses palais. corruption, consommation, addiction.. comme le karma elle t'a baisée fort, plusieurs fois d'affilée, pendant longtemps, jusqu'à te faire croire que tu méritais pas meilleur sort. l'italie elle, s'est dissolue depuis des générations dans le sang des morello, entre les mètres cubes d'océan, les milliers de grains de sable et les incontournables rapports charnels. ☆ en ville y'avait pas beaucoup de choses à voir, ni à faire. t'aurais pu faire le tour du monde, t'en donner les moyens du moins, mais tu t'étais juste contentée de faire le tour des hommes - et liberty s'est vue rapidement changer en poubelle pleine à craquer de capotes usagées. tu n'arrêtais pas de mettre les pieds dans ses crasses, de te perdre dans ses planques, de finir dans ses impasses, de te cogner la tête contre ses murs et ce ciel sombre et lourd qui pesait comme un couvercle ; alors tu as fait ton sac et tu es partie. bien avant d'avoir l'âge de boire, bien avant de connaître tous les rouages de la vie d'adulte, mais t'es pas bête, tu t'endors pas facilement sur tes lauriers ; et à liberty tout le monde sait que t'as déjà pris connaissance de ce vice à plusieurs positions qui dirige les esprits. ouais ça fait bizarre de te revoir après tout ce temps scarlett, à sortir en ville avec une démarche de dame et pas une dégaine de pute. ☆ statut scellé par les expériences, les sentiments, l'absence de bon sens - qui relève du destin indéniablement, de la folie aussi. du coup de poing au coup de foudre, l'amour avec un grand merde, avant de le savoir déjà liés, felipe qui cette nuit-là se met l'anneau avant de te soulever - depuis lors autrement dit fiancés. (mariée depuis vingt-et-un ou vingt-deux ans, t'es le parti qui s'en rappelle jamais). ☆ orientation sexuelle bien définie. autrefois charmeuse d'hommes, fidèle à elle-même comme une reine sur son plateau d'échecs. pions, fous, cavaliers, rois.. tu les as tous à peu près sautés, des fois dans le noir, tantôt à la suite et ça sans vraiment réfléchir deux fois. puis y'a eu l'homme de trop, l'homme de nécessaire, et le reste ne comptait déjà plus. ☆ emploi aussi vieux que le monde (- non, pas prostituée). soeur, épouse et mère comblée: des rôles qui te rémunèrent de la meilleure des façons avec les années. si ton statut de femme au foyer est souvent décrit comme dégradant par la plupart des maquerelles en manque d'occupation, tu restes pas mal émancipée pour les envoyer se faire voir: de toute façon, dans la famille, on sait très bien que tu serais capable de tout pour parvenir à tes fins, voire du pire, qui sait? personne ne veut savoir. ☆ situation financière des plus stables, l'argent qui pleut chez vous, à en créer des lacs et des fleuves. tu as appris depuis que tu t'y baignes, à ne pas perdre pied - jamais. à tes yeux, ces piles de cash restent toutes les mêmes, gagnées légalement ou non: parce que l'argent même est sale, qu'il s'agisse de ronds de cuivre ou de pavés dorés, qu'importe le nombre de mâchoires brisées pour l'obtenir, ou d'heures de boulot sacrifiées. ici-bas chacun sa dose de vil. ☆ groupe trou noir qui connait le passage de quelques étoiles filantes plus fréquemment que prévu.

i. (i gave you all of me ; my blood, my sweat my heart and my tears) scarlett gamine c'est la petite qui parle beaucoup, qu'on fait pas taire, qui demande pas l'autorisation pour prendre ce qu'elle désire, ou pour comprendre ce qui l'intrigue, ou pour partir plus loin se faire les jambes. scarlett gamine c'est une poupée qui veut qu'on l'aime tout le temps sans se lasser d'elle, sans exception ; sinon l'enfant s'énerve et se venge. scarlett gamine c'est une guerre d'énergies et de couleurs, entre celles qui sont douces et celles qui éclatent au visage - du magma dans le coeur et des flammes dans les yeux, le sang aux joues, avide de tout.ii. (i got dark i got evil, that rot inside my dna!) puis scarlett est devenue scar: celle qui s'apprivoise et qui apprend à mieux s'aimer, jusqu'à nourrir une confiance terrible en elle-même - en ce qu'elle connait déjà d'elle et en l'inconnu. scar c'est le refus d'avoir peur, de s'imposer des limites, d'être à la merci des autres. scar c'est oser avoir une opinion, oser agir, oser gueuler, oser être, oser oser. mais scar elle sait pas trop où placer la ligne blanche entre avoir son mot à dire et ouvrir sa bouche à tout va, alors scar c'est devenu le genre de personne qu'on préfère mettre automatiquement dans une case sans s'attarder plus. scar elle est fière, sans vraiment savoir ce que la dignité ; scar elle s'abandonne, sans vraiment savoir ce que le don de soi. et un jour scar a tout plaqué, tout laissé derrière pour salem, pour elle-même, avec quelques fringues quelques dollars, un peu de tabac un peu d'espoir - beaucoup de problèmes et de machinations pour trouver sa place quelque part. iii. (personne n'a rêvé d'être une brebis, mais il en faut pour nourrir les loups) salem, ce fut un grand huit effroyable ; la meilleure et la pire décision qu'elle ait pu entreprendre. parce que salem ce fut tout un bordel de choix, de vérités et de chemins différents ; funambule sur le macadam, entre autonomie maladive et dépendance éperdue, entre arrogance butée et culot inné, entre besoins niés et plaisirs abusifs. parce que salem ce fut toute une affaire de débauche: vingt-deux heures premier verre en début de soirée, au moins un cachet ou deux rails de coke  passé vingt-trois heures, troisième shot à trente-cinq, cinq clopes fumées avant minuit, ça se moque de voir double chaque nuit avec zéro contraceptif parfois. salem ce fut la mort de scarlett, d'une manière ou d'une autre tombée raide sur le pavé sans plus jamais se relever, et là où elle a su trouver son second souffle sans qu'on ne puisse expliquer le pourquoi du comment. iv. (à trop mener ma vie comme je l'entends je suis devenu sourde) quatre-vingt douze, l'année où tout a basculé, où une nuit scar s'est faite avalée par le chaos de son quotidien sans pouvoir compter sur ses propres forces. elle se savait déjà jusqu'au cou dans un foutoir qui la dépassait, mais ce fut bien cette descente aux enfers brutale qui lui a provoqué la reconsidération de toutes ses options. outrage impardonné (impardonnable), mort d'hommes, ce fut le prix de sa délivrance; non sans déni et impuissance et désespoir et fatigue et difficultés, non sans l'avis réprouvé d'un étranger. le manque qui dévore de l'intérieur et rend fou - les nerfs morts, les narines anesthésiées, les poumons paralysés, le dos des mains griffé, le foi qui réclame chalumeau.. tout le système qui s'écroule trop rapidement; pour se sortir du vice, se reconstruire, par nécessité. l'écorchée vive qui depuis ne s'est jamais remise de felipe, le bon samaritain aux mots-lames d'acier. v. (both created in chaos, both born to destroy. you were like death and i was like war, and when we collided darling, gosh i loved you) le soares, c’est le plot twist de son existence. un baiser nucléaire qui s’est démultiplié et qui n’a plus perdu de son intensité: c’était censé n’être qu’une nuit coup de tête, sans lendemain, sans jamais vouloir s’échanger de “je t’aime” au réveil - se ramener avec lui à l’hôtel mais éviter toute romance qui terminerait ailleurs. tout s’est pourtant enchaîné sans que l’un ne veuille se défaire de l’autre, jusqu’à se promettre de se suivre éternellement, au paradis ou en enfer. scarlett la sauvage, scarlett la volage, voilà bien longtemps qu’elle n’a plus cherché d’adrénaline étrangère à son homme: tout n’était certes ni rose, tout blanc ou tout noir, mais la fauve avait trouvé collier à son cou, anneau à son doigt, designer à son bras, famille sous son toit.  vi. (pieces of peace in the sun's peace of mind) pourtant scarlett c'est pas qu'un condensé d'erreurs et de folie: elle connait des périodes de docilité depuis que son petit frère est né, mais mord indiscutablement plus fort. adam c'est la jonquille solitaire dans la cage thoracique de son aînée, qui lui ont attiré abeilles et papillons - celui qui a su répandre violettes pensées et coquelicots dans le jardin de sa chair. adam c'est le petit prince que scar garde sur sa lune lointaine, qu'elle préserve de tout dans le feu et le sang quitte à jouer les bêtes à cornes, qu'on déteste manifestement. vii. (ils savent qu’on a les mains sales mais qu’on est mignons comme tout) puis il y a gabriel, le premier, le fils-fierté. l’astre lunaire que scar s’est évertuée à ne garder que pour elle, encore ; comme l’autre altesse, à ne surtout pas corrompre. maman éperdument amoureuse de son petit trésor, qui refusait de le laisser trop longtemps dans les bras d’un(e) inconnu(e), première toujours pour veiller sur lui, écouter ses mille et une aspirations, lui conseiller tout l’inverse de son propre parcours. relation fusionnelle qui bâtissait des remparts et creusaient des douves entre leur château bien à eux et le reste du royaume, jusqu’un soir provoquer la colère du chef de famille qui ne supportait définitivement plus l'exclusion. scarlett qui songe alors à agrandir le foyer, donner à felipe et gabriel quelqu'un qui saurait réparer les erreurs de son grand cœur; trois tentatives alors, trois faux espoirs - les trois séquelles de trop, qui lui ont presque fumé la santé mentale, presque siphonné la stabilité conjugale qui depuis s'était fragilisée. six ans plus tard, on répond enfin aux mille prières par les hurlements d'un ange sur lequel on aurait jamais compté. mercedes, poupon-poupée de maman, celle qui l'occupe à toute heure de la journée selon sa volonté, atrophiant ainsi sa relation avec l'aîné qui n'est plus vraiment en âge d'être autant materné. viii. (if you fuck with my glory imma drop the L and get gory) et au ménage s’est ajouté ruben, suite à la chute du beau-frère. un meurtre qui en a chamboulé plus d’un, malgré les nombreux crimes et fautes, qui rappelle le danger dans lequel ils baignent depuis si longtemps, la violence qu’ils croyaient dompter avec l’expérience - combien au final ils sont loin d’être des dieux vivants. scarlett qui avait à moitié oublié pourquoi tous ces baisers sur le visage de felipe chaque fois qu’il partait travailler, qui depuis l’enlace davantage encore comme un rituel, attrape-rêves contre les nuits troubles et les cauchemars éveillés, surtout ceux qui attaquent de front son amant une fois la nuit tombée. elle s’improvise aussi gardienne du neveu alors recueilli, bien grand pourtant mais qui a le cerveau-déchetterie qui l’empêche d’avancer comme il faut: scarlett qui veille, qui gronde, qui se méfie de cette bombe à retardement, qui ne veut pas se retrouver avec un foyer défiguré par l’explosion ; madame qui feint ne plus se souvenir de celle qu’elle était il y a trente ans - un cas semblable, difficile, compromis -, cependant bien la première capable du pire au nom du sang et des (res)sentiments. ix. (she wears strenght and darkness equally well, the girl has always been half goddess half hell) elle s’est déjà salie les mains la fauve, autrement qu’en branlettes perdues et en baffes voulues, bien après sa première grossesse et son mariage, même bien après cette nuit-là alors qu'il s'agissait d'un non, plus jamais. avec l’ascension de sa moitié au sein de la eme, scar s’est prêtée au jeu, comme une première dame infernale, sépulture de chiffres et de noms, fermant les yeux sur certains aspects de cet univers qu'elle ne craint pas de critiquer aujourd'hui, à l’époque l’âme sous anesthésie à cause des pertes qu'elle subissait pendant cette période. activités qu'elle laissa définitivement à felipe pour se consacrer à sa petite dernière. une tout autre réputation lui colle cependant à la peau maintenant qu’elle a remis les pieds à liberty, des offenses et des provocations qu’elle passe outre la tête et les talons bien hauts. x.  (don't forget that what you see isn't all there is) le paranormal, rien qui ne l’inquiète vraiment. elle en a entendu des histoires, des rumeurs, mais n’y a jamais porté de grande importance ; un peu comme les bruits qui courent sur la secte qui y voue un culte. les seul ragots susceptibles de l’intéresser qui ont persisté même après son départ des décennies plus tôt ne se résument qu’à des affaires avec tel homme aujourd'hui haut gradé.

ce que j'ai pensé de ta fiche: pardonne-moi du temps que j'ai pu mettre à venir te valider omfg je suis amoureuse de ta fiche, de ta plume, de scar. il y a tout qui est parfait et si felipe est d'accord alors je te valide avec grand plaisir

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Ouais, nous on fout une nounou d'enfer, et plutôt deux fois qu'une   Quoi qu'il en soit, on te souhaite officiellement bienvenue sur le forum bébé ! On espère que tu t'y plairas et que tu kifferas ton aventure avec nous     alors ouais, on sait que ça part dans des délires chelous de martiens et de secte et qu'en plus, on a des gifs smileys un peu étranges... mais t'inquiètes pas, on va te guider et après, tu n'auras plus qu'à t'amuser en notre compagnie  
étape numéro une: t'es validey bebeyyyy maintenant il faut recenser ton métier !
étape numéro deux: pour pas crever en solo, n'oublie pas de poster poster ta fiche de liens et de poster par ici si tu te cherches des gens avec qui rp !
étape numéro trois: si t'as des idées de liens, tu peux bien évidement créer un scénario ou des pré-liens !  
étape numéro quatre: va flooder !! c'est un ordre  
étape numéro cinq: et puis, si tu as des questions, n'hésite surtout pas à poster ici ou à contacter le staff par mp    

Et puis, s'il y a des tcs/events en cours, c'est l'occasion de t'intégrer en t'amusant ! Amusez-toi bien sur le forum