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Ven 18 Aoû - 19:35
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(JOSHUA / JO VEGA)
visage ☾ l'enfant sauvage

☄ les griffes du vent, ohé ohé

âge Un peu comme Loup ou pas comme Loup du tout (mais veillons à la jeunesse de l'âme) genre La fille ou le garçon en fait, tu peux choisir (peut-être les deux aussi) (ou que le personnage n'aime pas trop se reconnaître depuis le pantalon) origines Vent du sud ou de l'est ; bourrasque marine ou céleste (c'est libre d'aventure, comme toi et moi) en ville Présent depuis au moins un mois (d'après Loup), mais quelle est la véritable date ?? statut Du vent orientation sexuelle Droit au cœur si pas plus loin emploi Passeur d'images, chasseur des visages. Illustre et contemplera quoiqu'il arrive situation financière Derrière les sourires : la tristesse groupe L'étoile filante crédits ϟ SWAN et les vagues
keywords: Aux quatre vents ; ses cheveux ont l'odeur de la mer ; sourires enfants ; les rides de l'esprit ; goût salé des coquillages ; habits légers (jamais les chaussures) ; morceaux de verre dans les yeux trempés ; désespoir du peintre ; les photos souvenirs qui empoisonnent ; la toile des couleurs ; fenêtres ouvertes ; l'étincelle dans la voix,...
© LOST IN THE WORLD © LOST IN THE WORLD © LOST IN THE WORLD © LOST IN THE

un mirage très mystique un peu abimé aussi beau que laid (oui c'est vrai)

Joshua.
Ou Jo.

(Vu que je ne sais pas encore si c'est une fille ou un garçon, je vais en parler comme si c'était un chat)

Le chat avait toujours vu le monde d'un autre œil. L’œil silencieux, quiet et affable, celui qui guette mais n'attaque pas, celui qui grogne mais ne mord pas. Le chat a cette passion pour le beau comme le laid ; il aime être surpris par l'inattendu, par le danger, peut-être.
Quand il était petit, le chat n'avait jamais d'attirance pour les corps "trop beaux trop stylés" que tout le monde aimait dans la cour de récréation. Le chat, il était plutôt celui qui préférait les tâches d'ombre, le détail qu'on a oublié de supprimer sous le logiciel informatique. Et dès qu'il repérait ces petits défauts qui faisaient toute la beauté d'un monde surfait, le chat détachait les pages de magazine et allait les cacher sous son oreiller.

À force de faire ça, le chat se rendait compte qu'il ne pouvait plus dormir correctement.

Ses parents finissaient par lui dire : "C'en est assez ! Il faut que tu arrêtes de ramasser la moindre babiole que tu croises sur ton chemin, que tu te mettes à collectionner les chewing-gums que tu trouves collés sous les bureaux de l'école !"
Ils étaient sévères.

Le chat baissait les yeux et battait des oreilles, mais au fond de lui... jamais, n'abandonnait. Il était un chat en bonne santé qui n'avait pas peur de se salir le poil, de noircir le bout de ses pattes dans l'huile et la boue. C'était un chat parmi les chiens ; un enfant parmi les humains.

À l'école, le chat se montrait studieux. Intelligent et attentif, il ne se prenait pas la tête avec les lois de la jungle qu'on décrivait autour de l'enceinte scolaire. Il menait une existence simple parmi les troupeaux, demeurait assis sur l'estrade quand tous étaient partis courir. Le chat affectionnait ce cocon intérieur qu'il avait tissé avec les années, grâce aux fils de son imagination débordante. Il était vraiment une créature étrange et au regard vibrant, traversé par mille et une couleur que pas un n'était capable de capturer.

Il était chat et univers à la fois.

En grandissant, la réalité du monde civilisé s'imposa à lui. Un monde plus cruel, plus gris, plus terne, qui demandait un métier, un registre, une identité. On refusait de le voir continuer à être chat : il lui fallait devenir bipède. Le chat devait se redresser sur deux pattes, quitte à tituber sur le chemin parce que son organisme n'était pas fait pour tout contempler de si haut. Sa réalité, si humble, se voyait soulevée comme on soulève avec maladresse un chaton, depuis les aisselles fragiles.

Le chat commençait à sentir les dérives de la tristesse et de la solitude, noyer son cœur. Il savait, rien qu'au goût âcre qui transperçait sa gorge, que ce que l'on demandait de lui était au-delà de ses forces de félin sorti du nid. Il se disait qu'il aurait préféré rester dans cette jungle en plastique dans laquelle on l'avait mis durant l'enfance. Les plus grands voulurent apprendre au chat à bomber le torse pour se faire tigre, mais lui-même ne voulait pas savoir comment propager la peur en revêtant le masque de la terreur.

Et il croissait, encore et toujours. S'il n'était pas tigre, il demeurait perdu entre espèce domestique et sauvage. Là, quelque part, le museau cherchant l'endroit dans lequel il pourrait plonger pour se nourrir. Le chat avait décidé de rester chat quoiqu'il arrive. Ses parents, dont le travail ressemblait à de l'administration fade et ennuyante, décidèrent dans un "élan de folie", de quitter l'état misérable dans lequel ils étaient, pour un état encore plus misérable encore.
Le chat les regardait faire, l'air préoccupé.

"Mes parents sont vraiment très étranges," qu'il se disait.

Avec le temps, l'enseignement du bombage de torse fit effet, petit à petit. Le chat apprenait à faire fuir les prédateurs plus grands que lui mais son feulement ressemblait encore trop à celui du félin paresseux des foyers. Il savait néanmoins défendre une petite partie du territoire.

De nos vies d'aujourd'hui, ce chat est toujours là, avec nous. Il prend un peu plus de son indépendance chaque jour, subit sans doute les conséquences de l'adolescence et des parents-policiers qui sécurisent le périmètre. Ce chat qui a grandi, apprend aussi comment onduler des épaules entre les barreaux pour s'échapper la nuit, et faire des cabrioles avec qui veut bien participer à ses parades folles.

Peut-être que ce chat, c'est toi.
âme poète bleu tristesse douceur coton amer poison l'idéal et la passion



L'ANIMALla baignade,
On se ressemble, mais toi t'es différent. Loup a vu le chat pour la première fois il y a un mois. Et depuis, le temps semble défiler à une vitesse folle, ahurissante.

Ce chat était là, sur le bord de l'eau, à guetter le poisson ou l'horizon (à vrai dire il ne sait toujours pas). Quand c'est arrivé, la chose qui l'a interpellé, ça a été toutes les feuilles éparpillées sur le ponton. Comme des billets de banque qu'on avait jeté depuis la fenêtre : Loup voyait les feuilles de toutes les couleurs s'enfuir à droite à gauche, se cogner contre ses tibias et s'échouer dans le lointain rivage, fouet d'écume.

Après ça ils se sont regardés.
Loup a vu un regard mal aimé
et ça lui a suffi pour se souvenir à tout jamais
de ce visage qu'il venait de rencontrer.

Ils ont parlé.

"... T'es qui ?
- Personne."


Soupir.

"Moi aussi. J'aimerais bien.
- Pourquoi ?
- Parce que des gens veulent que je sois Quelqu'un.
- Ça doit être chiant."


Ils se taisent,
un long silence suit.

"Viens.
- Où ça ?
- Dans l'eau."



[LES FEUILLES VOLANTES]
avatar Le Josh ou la Jo peut être fille comme garçon, mais quelle que soit ta trogne, Loup te reconnaîtra forcément pour ton aura et ta chaleur. Ah ! On aime bien les visages un peu sauvages, aussi.
pseudo Au départ le personnage est masculin, mais plus j'écrivais, plus je me disais : "Eh mais c'est que c'est très unisexe comme scénario, ce que tu fais" "Ah mais oui c'est vrai !" Donc tu peux choisir d'être le fils d'Adam ou la fille d'Eve : Josh ou Jo (qui est sans doute le surnom d'autre chose encore) c'est ton enfant avant tout. Même le nom de famille, si tu le trouves laid, tu peux le virer. En ce qui concerne le prénom lui-même, c'est Jo comme ça on peut pas savoir si c'est fille/garçon à la lecture seule, mais tu peux très bien choisir tout autre chose.
histoire/personnage Il faut juste garder à l'esprit que Jo, c'est le résultat de longues heures à penser, à peindre et à observer. On n'a pas forcément été méchant avec, dans son enfance.
lien Entre nous, rien ne nous oblige à faire que le duo s'entende ; ils peuvent se repousser, se fuir. Mais quoiqu'il arrive, ils voudront rompre la solitude au bout d'un moment, pour retrouver la partie manquante. L'autre côté du miroir.
autre Allez, on plonge !


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