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visite nocturne (noria)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
Carmen Lynch
lost in the world
Carmen Lynch
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Jeu 3 Aoû - 17:42
Carmen Lynch
Il y a le vide en elle. Le néant. Un océan trop calme, un vent qui ne souffle pas. Et il est là, à la regarder, étouffé par un silence devenu habituel. Seul compagnon d’un mariage qui sombre ou qui a déjà sombré. Il se rattache à ce qu’il peut, mais elle s’efforce de le repousser – de marcher sur ses doigts pour qu’il lâche finalement prise. Mais il tient bon, habité par les quelques souvenirs heureux qu’ils ont partagés, comme si cela voulait dire quelque chose. Elle s’ennuie, Farrah. Constamment. Même quand les mots, plus durs les uns que les autres, fusent. Même quand ils sont à deux doigts de s’entretuer. Même quand il la fait jouir, le peu de fois où il la touche. Et dans ces rares échanges, il y a le visage d’une sirène qui lui fait voir monts et merveilles. Les traits d’une beauté sans pareille qui la sauvent de la monotonie d’une relation d’ores et déjà partie en fumée. Et quand elle crie à la lune Farrah, qu’elle serre les draps en se mordant les lèvres, c’est grâce à son imagination qui vogue dans les courbes de Noria – fruit défendu qu’elle rêve de croquer. Elle y pense souvent. Peut-être même plus qu’elle ne veut bien l’admettre. Et quand elle se perd dans ses songes, c’est qu’elle s’imagine près d’elle. Loin d’ici, loin de lui. Cet homme qui a été son salut et sa perdition. Elle est ingrate, Farrah, à cracher son venin quand il n’a rien fait pour le mériter. Il n’a rien fait. C’est peut-être cela, le problème. – Où tu vas ? Qu’il demande en fronçant les sourcils. Il est vingt-et-une heures passé, il se demande ce qu’elle peut bien vouloir faire à une heure pareille. Et l’Egyptienne, elle bouillonne à l’intérieur d’avoir à se justifier. Elle rêverait de lui dire certaines choses, mais les mots ne sortent pas. Elle n’oublie pas la dette qu’elle a envers lui. Même si ça la tue d’être sa prisonnière, sans même qu’il n’en soit conscient. – Je sors, ne m’attends pas, elle répond froidement, sans même le regarder, la main sur la poignée. Elle ne demande pas la permission. Elle est sur le point de partir et rien au monde ne pourra la retenir. Pas même lui. Surtout pas lui. Il avale ses mots à son tour, trop fatigué pour lutter contre une femme qui est déjà loin. Loin de la maison, loin de lui. La porte claque après son départ et c’est à cause du vent. Farrah ne s’en soucie pas assez pour le faire volontairement. Elle ne se soucie de rien, à vrai dire. Sauf peut-être de la femme qu’elle s’empresse d’aller rejoindre. Drôle de sensation qui brûle délicieusement au creux de son ventre. Et après quelques minutes à se faufiler dans les ruelles de Liberty, elle se retrouve finalement devant sa porte. Elle frappe à trois reprises et attend qu’on vienne lui ouvrir. Un petit sourire étire ses lèvres quand elle lui fait finalement face. – Je suis à l’improviste, excuse-moi, mais j’avais envie de te voir. Elle ne termine pas sa phrase ponctuée d’erreurs et rythmée par son doux accent. Mais elle espère que Noria est toute aussi ravie qu’elle de cette visite nocturne.


Dernière édition par Farrah May le Dim 6 Aoû - 20:36, édité 1 fois
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Adonis Ells
choir of furies
Adonis Ells
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Jeu 3 Aoû - 19:21
Adonis Ells
fatiguée, noria l'est. tous les jours, c'est la même chose. elle rentre du glory rain, se change et repart à l'undressed desires. danse jusqu'à en faire un malaise. rentre et s'étale dans son lit. ses journées sont tellement longues qu'elle ne voit pas sa fille, obligée de la laisser à ses parents pendant plusieurs jours d'affilés. ça fait mal mais tout ça, elle le fait pour elle. elle le fait pour qu'elle soit bien, qu'elle ne manque de rien - du moins, pas d'autre chose que de son lâche de père. tout ça, ça vaut le coup parce que c'est pour elle, pour ismaïl, pour l'amour de sa vie. alors elle peut bien se casser le dos à nettoyer après des bourgeois irrespectueux, se laisser toucher par des hommes dégueulasses et en perdre un peu de sa dignité. finalement, elle peut bien serrer les dents le temps qu'il faudra pour permettre à ismaïl d'avoir une belle vie, un avenir stable. aujourd’hui, c'est un peu différent. aujourd'hui, elle peut aller chercher sa fille et passer du temps avec elle. bonezzi, en homme généreux, lui a offert une nuit de libre - une nuit pour qu'elle se revitalise, qu'il a dit. c'est une autre façon d'annoncer qu'autrement, elle prendra la porte. noria ne comprend pas pourquoi il prend des pincettes avec elle, aurait préféré qu'il le lui dise clairement mais elle reste muette sur la question, heureuse de pouvoir garder sa fille - même si ce n'est que pour une soirée.
elle va la chercher, la serre fort contre elle comme si elle avait peur qu'elle s'échappe, disparaisse dans la nature ou s'envole dans les airs. puis elles rentres chez elles, main dans la main. les éclats de leurs rires résonnent dans la rue et vite, entre les quatre murs de leur logement aussi. elles sont heureuses ensemble, les malecki, plus qu'elles ne le seront jamais séparées. elles sont reliées par un lien indestructibles, plus fort que tout le reste. noria commande chinois, sous la demande de son petit bout, et elles s'installent devant aladdin pour manger. le repas terminé, ismaïl s'allonge sur le canapé, la tête sur les genoux de sa mère et il ne lui faut pas longtemps avant de s'endormir. noria caresse doucement ses cheveux lorsqu'elle entend frapper à la porte. elle s'éclipse, en faisant attention à reposer doucement sa tête sur le canapé. porte ouverte, c'est la silhouette de farrah qui se dessine devant ses yeux. un sourire incontrôlable s'étire sur ses lèvres, illumine son visage aux traits fatigués. intérieurement, ça s'affole. il y a son cœur qui bat plus vite, sa respiration qui se coupe et il y a son cerveau qui se mêle, s'emmêle. elle se dit merde, noria, parce que si elle avait su, elle serait préparée. elle aurait pris une douche, se serait maquillée et changée. là, elle ne ressemble pas à grand chose et au fond, ça la gêne de se retrouver devant farrah comme ça. – je suis à l’improviste, excuse-moi. noria se décale, laissant le passage libre pour que l'égyptienne puisse entrer. à l'improviste ou non, elle ne la laissera jamais dehors. – isma dort sur le canapé, qu'elle annonce juste, montrant l'objet de ses dires d'un signe de la tête. puis lorsque farrah se retrouve à l'intérieur, elle referme la porte, prend une grande inspiration avant de se retourner. viens. elle lui fait un signe de la main, l'invite à la suivre jusqu'à la cuisine. elle a le sommeil léger, si on parle à côté d'elle, elle risque de se réveiller. c'est un exploit qu'elle ne se soit pas réveillée quand tu as frappé. nouveau sourire. toute seul avec farrah, elle se sent bizarre, submergée, à deux doigts de la noyade. elle n'aime pas ça - pas vraiment. elle qui est toujours en contrôle, il a fallu qu'elle arrive pour tout foutre en l'air. comment tu vas, farrah ? qu'elle demande, les coudes appuyés sur le plan de travail et sa tête entre ses mains.
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Carmen Lynch
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Dim 6 Aoû - 21:15
Carmen Lynch
Silencieuse, elle marche sur la pointe des pieds, soulevant son poids plume jusqu’à la cuisine où l’emmène la maitresse de maison qui s’accoude à présent sur le plan de travail, la fixant de ses yeux envoûtants. Et Farrah, elle pose à son tour son regard sur la poupée qui se trouve face à elle. Poupée aux traits fatiguées qui témoignent de son train de vie éreintant dont elle est fièrement victime. Poupée aux pupilles voie lactée et dans lesquelles, le cœur de Farrah semble oublier toute notion de gravité. Elle en tomberait à la renverse, si elle n’avait pas peur d’être complètement ridicule, si elle n’avait pas un semblant de self-control. Ouais parce que la gamine des rues et du soleil, elle a pas pour habitude de perdre le contrôle, de se laisser aller à ressentir ses émotions. C’est pour le commun des mortels, ce genre de choses, ces sentiments puants la névrose et la banalité. Non, Farrah, elle, elle est immunisée, le cœur prisonnier de ronces jonchés d’épines à en faire saigner ceux qui souhaiteraient lui dérober. Et pourtant, elle est là, ce soir. Debout dans sa cuisine, à ne pas savoir lui donner une réelle explication de cette visite tardive, les lèvres muettes, le palpitant en alerte. Il y a ses genoux qui tremblent sous le poids du regard de la belle. Détail imperceptible qui échappe à l’œil nu, mais Farrah, elle le sait, elle. Elle le sent. Alors elle parade, l’regard plus fier et insolent que jamais, pour ne pas vendre la mèche. – Je vais très bien merci, et toi ? Gourmandise d’un accent qui rappelle la chaleur et l’exotisme.  Et la gamine, elle contourne dangereusement le plan de travail qui la sépare de Noria, les yeux rivés sur sa proie. Elle est fatiguée, elle le sait. Ça se lit sur son visage criblé de cernes. Des cernes qu’elle porte comme des trophées. Ceux du mère délaissé qui n’a jamais baissé les bras, qui a tout donné et plus encore, pour offrir à sa fille la vie qu’elle mérite. Et c’est sans doute ce qui est le plus attirant chez elle, aux yeux de l’égyptienne qui réduit l’univers qui subsiste entre leurs deux corps. Attirée comme un aimant, elle gravite autour de son soleil sans jamais s’y frôler, de peur de s’y brûler. – Je suis passée au club, mais on m’a dit que tu n’y étais pas, elle lui adresse un sourire en coin, la voix calme et charmeuse, comme à son habitude. – Je voulais te voir danser, qu’elle conclut, à quelques centimètres de Noria. Non, pas comme ces hommes qui viennent pour se rincer l’œil, nuit après nuit, mais parce que c’est le seul endroit où elles partagent un semblant d’intimité. Là, et quand Farrah lui lit les lignes de sa main, ses doigts effleurant sa paume, le cœur affolé. Elle perd ses moyens, la gamine, quand elle joue avec Noria. Et c’est la première fois qu’elle ressent un truc comme ça pour une femme. C’est la première fois qu’elle ressent un truc comme ça pour n’importe qui, davantage habituée à saluer la grâce des courbes féminines et la divine des muscles masculins. Dans le monde de Farrah, il n’existe ni case, ni étiquettes. Ni bien, ni mal. Ce ne sont ni les seins de Noria qui l’effrayent, ni ses cheveux longs, mais plutôt le feu ardent qu’elle fait jaillir en elle, là, juste là, dans le creux de son ventre, quand son cœur est bien trop occupé à suffoquer et que sa gorge se sert violemment. C’est terrifiant et exaltant, et malgré les piqures de rappel de sa raison, elle en redemande, la gamine, curieuse d’explorer toutes ces sensations. – Tu m’as manqué, qu’elle murmure à présent, longeant lentement la mâchoire de Noria du dos de son index jusqu’à venir replacer une mèche rebelle derrière son épaule.
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Adonis Ells
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Ven 11 Aoû - 20:13
Adonis Ells
farrah, elle arrive. elle arrive et tout part en vrilles à l'intérieur de noria. elle a cette manière de faire battre son cœur, d'allumer le feu dans ses entrailles rien qu'avec un regard. et lorsqu'elle ouvre la bouche, que sa voix arrive à ses oreilles, c'est l'explosion entre ses reins. elle voudrait la toucher, l'embrasser à ne plus pouvoir respirer mais elle ne fait rien, les yeux carnivores la dévorant pour tout son être. elle lance la conversation par des banalités, un comment tu vas qui meuble, leur permet à toutes les deux de reprendre leur souffle. – je vais très bien merci, et toi ? son accent, il résonne comme la plus belle des mélodies à ses oreilles. il lui rappelle l'exotisme de son propre sang, ses origines lointaines et si près à la fois, marquant ses traits jusqu'à n'en laisser aucun doute. et il réchauffe. il réchauffe à lui en brûler les os et la peau. il réchauffe autant que son corps qui se rapproche, en viendrait presque à briser la distance entre leurs personnes. – je vais tout aussi bien, qu'elle répond, prétendant la sûreté alors qu'à l'intérieur, ça flanche, fait trembler tous ses membres. – je suis passée au club, mais on m’a dit que tu n’y étais pas. je voulais te voir danser. ses propos, ses mots qui s'entrechoquent, ils lui font maudire son patron, maudire la terre entière. noria, elle aurait voulu danser pour elle. elle aurait voulu voir son visage, l'étincelle du désir dans ses yeux. elle aurait voulu se rapprocher, encore, encore, et encore - assez pour qu'elles s'imaginent, qu'elles croient à leurs lèvres qui se toucheraient, se goûteraient pour la première fois. elle n'a pas choisi d'exercer à l'undressed desires, n'y gagne rien d'autre qu'un peu d'argent pour s'occuper de sa gamine mais quand elle vient, farrah, il y a tout qui reprend un sens. il y a cette envie de donner de sa personne pour plaire, se faire désirer de l'être céleste, presque mythologique. – on m'a offert ma soirée. elle murmure presque, les lèvres séparées des siennes par des centimètres inutiles qu'elle voudrait pouvoir effacer, franchir comme on franchirait des limites interdites. n'hésite pas y retourner. je serai là. je serai là,
pour toi.
pour elle et seulement elle. elle dansera pour les autres, noria, pour les pervers, les irrespectueux. elle dansera sous les regards dégradants, ceux qui lui donnent envie de vomir, lui font perdre toujours un peu plus de sa dignité. mais elle le vivra, le sentira dans ses os lorsqu'elle dansera devant farrah. lorsque ses iris sur elle effaceront le reste. lorsqu'elle n'aura que son visage en tête et rien d'autre. rien d'autre qu'elle - comme s'il n'y avait rien d'autre sur terre qu'elles deux. un peu comme là, maintenant. – tu m’as manqué. ce murmure, il semble éloigné, venu d'un autre monde, d'un univers inconnu. et son doigt sur sa peau, il lui arrache des frissons incontrôlables, là où elle touche puis là où il n'y aucun souvenir de son toucher. elle se redresse, lui fait face et sa main, sa main vient se poser à sa joue d'où elle caresse sa pommette de son pouce. – toi aussi, farrah. c'est une bataille de murmures entre les deux reines. murmures charmeurs, charnels. elle rapproche son visage du sien, abat la distance en posant délicatement ses lippes près des siennes. un peu trop, qu'elle rajoute en se décalant avec un léger sourire. il est là pour montrer sa satisfaction et cacher qu'à l'intérieur, c'est le branle-bas de combat. qu'à l'intérieur, il n'y a rien de calme.
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Sam 19 Aoû - 1:33
Carmen Lynch
C’est un feu ardent qui s’abat dans le creux de ses reins quand sa beauté céleste lui confesse un manque réciproque. Court-circuit d’un cœur qu’elle croyait mort, qu’elle avait fait le choix d’abandonner au profit d’une survie qu’elle plaçait sur un piédestal et que Noria a balayé d’un battement de cils. Tension électrique qui embrase son corps tout entier. Un presque baiser qui fait badaboum, putain d’feux d’artifices qu’elle peine à contrôler. Noria, sirène aux murmures si doux, si bons, que les frissons lui parcourent l’échine. Tentation faite femme, envoyée par les dieux anciens pour rappeler à l’ordre cette créature mortelle qui se croyait au-dessus des amours. Offrande merveilleuse dont elle rêve de mourir étouffée, comme perdue entre les étoiles sans un brin d’oxygène, le souffle coupé, les yeux comblés. Et l’égyptienne perd pied. Et l’égyptienne perd patience, incapable de résister à un ange tombé des cieux. Et il y a ses mains qui se perdent contre ses cuisses pour la soulever du sol et la poser brusquement, mais sans lui faire mal, sur le plan de travail de la cuisine. Ses yeux se perdent dans ceux de Noria, et elle essaye de lire en elle comme dans un livre ouvert, le souffle court, le cœur douloureusement en extase dans sa poitrine qui se gonfle au rythme saccadé de sa respiration. Elle fait quelques pas en arrière, bercée par le silence, alors que son corps se déhanche très (trop) lentement au rythme d’une musique imaginaire. – Je veux danser pour toi, des mots prononcés du bout des lèvres, un retournement de situation que la gamine apprécie, à échanger les rôles le temps de quelques pas de danse. Ses hanches se déroulent l’une après l’autre, en un mouvement exquis. Un fin sourire vient étirer ses lèvres charnues et rosées alors qu’elle s’approche à nouveau pour reprendre sa place entre les jambes de Noria, toujours assise sur le plan de travail. Les mains de Farrah remontent le long de ses cuisses jusqu’à venir se loger sur sa taille. Elle tire dessus pour réduire à néant l’espace entre leurs corps qui ne demandent qu’à faire qu’un. – Laisse-moi te réparer, son souffle chaud qui se meurt contre les lèvres de sa déesse. Laisse-moi t’aimer. Et sur ces mots, elle l’embrasse à pleine bouche, à plein cœur, ses mains se perdant sur ce corps qu’elle ne demande qu’à découvrir davantage. Son âme tentant d’épouser celle qu’elle pense être sa sœur. Sa langue à la rencontre de celle de Noria, elle se pense dans un rêve où ses sens se confondent en une jouissance divine. Des sensations nouvelles qui fourmillent dans sa chair, dans chaque parcelle de sa peau, de son être. Tourbillon exponentiel qui la niche au septième ciel. Un ailleurs qu’elle se plait à découvrir, la main dans la sienne. À bout de souffle, elle rompt le baiser pour poser son front contre celui de Noria, les yeux fermés d’un trop-plein d’émotions, le désir de reprendre des forces pour mieux l’embrasser – pour mieux respirer.
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Mar 29 Aoû - 17:25
Adonis Ells
noria, elle continue ce jeu qui n'a que trop duré. elle titille, cherche à réveiller la déesse de l'amour et du désir entre les reins de sa nymphe. ses lèvres se posent à l'extrémité des siennes, à quelques millimètres qui pourraient être effacés et oubliés par un mouvement bref de la tête. et noria, noria, elle se bat contre elle-même pour ne pas craquer la première. pour ne pas attraper farrah par les hanches, l'entraîner et la coller contre le mur, parsemant son corps de baisers plumes. pour ne pas laisser ses doigts s'aventurer un peu trop loin, dans des contrées encore inconnues, à l'abris des regards indiscrets et avides. et pourtant, elle voudrait. elle voudrait que ses propres lèvres et sa langue lui fassent oublier les autres qui ont pu partager son lit, son salaud de mari, tout. elle voudrait, à jamais, qu'elle se souvienne de ce moment, de leurs ébats dignes des dieux de l'olympe. puis c'est la révélation, la fin des futilités, des non-dits et des lippes qui refusent de se rencontrer. elle le sait, noria. farrah l'attrape par les cuisses, l’assoit sur le plan de travail et à cet instant, noria est consciente qu'elle laisserait sa compagne faire tout ce qu'elle désire de son corps, de son âme et de son esprit. dans ce regard lumineux, elle l'invite, lui donne tout ce qu'elle possède. elle s'abandonne à son éros contre lequel elle s'était jusqu'alors battue. – je veux danser pour toi. et ses mots, ses mots, ils ont l'effet d'une bombe atomique. son cœur manque de lui échapper, de s'évader de sa poitrine à force de tambouriner à mille à l'heure dans sa cage thoracique. ses yeux, incapables de quitter les siens, restent plongés au fin fond de leur avidité. le désir prend une encore plus grande place à l'intérieur de noria, dévorant ses entrailles et ce qui se trouve entre ses reins. feux d'artifices, papillons qui volent, foutent le bordel. farrah, elle danse, se donne autant que noria a pu se donner par un seul regard. ses hanches se déroulent sous un rythme, une musique inexistante et que pourtant, noria semble entendre dans le chaud silence de sa cuisine. sa peau devient fournaise, lui faisant se demander si elle n'est pas entrain de fondre là, devant farrah, devant cette femme qui représente le soleil de ses jours obscures et tristes.
et tout s'accélère. tout se mélange, s'emmêle. les doigts de son égyptienne font leur chemin jusqu'à sa taille. ils tirent, attirent vers ce corps autant adulé que désiré. – laisse-moi te réparer. à peine les mots échappés de sa bouche qu'elle recouvre déjà la sienne, l'empêchant de répondre par des lettres assemblées mais seulement par des gestes, par ses lippes qui goûtent les siennes sans ménagement et par leurs langues qui dansent, se battent pour la domination. elle ne pensait pas, noria, qu'elle avait tant besoin de ce baiser. elle ne pensait pas que tout reprendrait un sens grâce à ses lèvres pulpeuses collées aux siennes. ses mains se perdent dans ses cheveux, s'y agrippent comme de peur qu'elle ne disparaisse, s'envole dans la nature et ne revienne jamais. puis l'une de ses paumes redescend, rencontre celle de farrah qu'elle attrape. puis le souffle court, elles se détachent, front contre front, les paupières closes. un sourire éclatant s'étire sur les lèvres de noria, illumine son visage aux traits et aux couleurs du maghreb. – embrasse-moi encore, farrah, qu'elle demande, les yeux qui refusent de se rouvrir. embrasse-moi jusqu'à l’asphyxie. demande qui devient une supplication. noria, elle a besoin de farrah. elle a besoin de farrah et de sa bouche comme de l'air qu'elle respire, comme du sang qui coule dans ses veines et fait battre contre cœur. elle n'attend pas de répondre et une nouvelle fois, les deux femmes sont liées. tout en l'embrassant, elle fait vagabonder ses doigts sur les vêtements encombrants de sa nymphe, termine par les glisser sous son t-shirt, les faisant rencontrer sa peau nue et brûlante. je te veux, qu'elle glisse contre ses lèvres. je te veux, farrah. je te veux comme au premier jour. comme hier. comme demain. comme dans mille ans. je te veux, toi. je te veux toute entière. je veux te goûter, te dévorer, t'aimer comme on ne t'a jamais aimé avant.
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