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Hippy Hippy Shake {Judem}  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Lun 24 Juil - 22:57
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Le petit bar de South Lake. Souvent un bar de raclures, d’ouvriers, de prolétaires qui gueulent fort et s’imposent sans gêne. Toi et tes amis peu fréquentables. Toi et ta gueule d’ange au milieu des trafics et de la bière pas chère. Ton repère, souvent. Là où traînent ceux que tu as toujours connu. Ta petite bande de raclure dont tu as longtemps fait partie. Bande dont tu fais encore partie finalement, à mi temps. Le mauvais garçon jamais bien loin des emmerdes. Malgré le fait que tu aies fait de la taule pour t’apprendre le respect. Pour te bourrer le crâne du fait que tu n’as aucun intérêt à reproduire les mêmes erreurs. Mais toi, tu as toujours été la forte tête. Celle qui n’écoute pas, qui se rebelle, qui s’impose avec fracas. Alors même si tu fais profil bas, tu n’as pas pu tirer un trait sur ce qu’était ta vie avant que tu te brûles avec cette flamme autour de laquelle tu dansais depuis trop longtemps.

Mais ce soir tu n’es pas là pour boire un énième verre et traîner un peu plus longtemps dans ce trou à rat. Tu es juste venu récupérer un colis. À vrai dire, même pas de quoi dealer, juste une petite pochette surprise pour ta consommation personnelle. Un peu d’herbe, rien de bien méchant, en soit. Mais l’illégalité qu’une nouvelle fois, tu embrasses à pleine bouche. Tu pénètres dans le bar en te faisant remarquer, même sans réellement chercher à l’être. Ta gueule d’ange est connue dans le coin. Jude et sa belle gueule, ses cheveux bien coupés et sa barbe taillé. Jude et sa dégaine propre sur lui, trop rangé, pour un être qui ne l’a jamais vraiment été. Tu es fait de paradoxes. Ta légendaire veste en jean sur les épaules, tu te diriges finalement vers le comptoir pour te pencher vers le barman que tu connais bien mais qui en cet instant précis, semble être occupé en réserve. Peut être t’a t-il vu entrer et est donc parti chercher ta marchandise. Qu’importe, tu sais être patient, parfois. Alors tu laisses ton regard se balader sur l’assemblée, sur tous ceux qui boivent et fument trop de clopes, alors que les lieux publics sont censés être non fumeurs. Mais ici, les lois, l’étique, les règlements divers n’ont pas lieu d’être. Tout le monde vit pour vivre, pas pour se ranger et suivre à la lettre les principes de la loi. Finalement, ton regard s’immobilise en apercevant une silhouette familière à l’autre bout du comptoir, que tu détailles avec insistance. Jusqu’à ce qu’il lève les yeux de sa pinte pour finalement croiser tes prunelles céruléennes. Tu lui adresses un sourire en coin, et un petit signe de la main, tel un garde à vous militaire. Jude toujours là pour jouer au con, pour se faire remarquer. Il sourit, amusé, probablement dépité aussi, par ton comportement de gamin. Signal qui te donne envie de l’approcher, contournant le comptoir pour arriver à son niveau. « Alors ma biche, ça picole après le boulot ? » Lâches-tu avec un grand sourire alors que tu prends place à côté de lui, un air taquin sur le visage. Tu ne le vois jamais, ici. Peut être croisé une fois, avec Nolan, mais seul, rarement. La plupart du temps, lorsqu’il fini de bosser, il rentre chez lui, traîne à la ferme ou va boire dans des coins un peu moins miteux que celui là. Il faut dire que ce n’est pas bien dur. « Qu’est ce qu’il s’passe ? T’as découvert que t’avais des cheveux blancs et t’as eu envie d’oublier ça ? Pas sur que ce soit la bonne technique, j’tiens à te prévenir » Tu renchéris, continuant sur ta lancée. Jamais un mot bien sérieux, ou en tout cas rarement. Tu te complais bien davantage dans les idioties, taquineries et provocations. Seul Blanche peut réellement voir la face plus sérieuse et appliquée de ta personne. Loin des jeux divers. Bien sur elle profite aussi de ton comportement de gamin, joueur et taquin. Mais malgré tes multiples passades d’adolescent, ta trente cinquième année a déjà été fêtée. Le monde s’attend à ce que tu sois un adulte, mais toi, tu restes coincé entre deux âges. Les pupilles brillantes d’amusement.
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Mar 25 Juil - 17:32
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jude & em
 

 
C'est le dépit qui t'emmène dans ce bar après ta journée. Le dépit, de savoir qu'en rentrant, tu ne trouveras pas que Nicki chez toi. Chez vous. Il y aura son frère, ce taulard à la noix. A croire que c'est la période des sorties, après Jude, c'est Cash. Il fait partie de la bande, pourtant, quand vous étiez adolescents. Celui qu'il fallait raccompagner pour ne pas qu'il aille se noyer, trop bourré et stone pour rester vivant. Tu pensais pas qu'il t'en voudrais, d'être avec Nicki. Tu pensais pas qu'il viendrais chez toi, squatterais ton appartement, et se permettrait de te faire des réflexions  tout le temps. Qu'il s'amuserait à te rendre fou, et pire même, qu'il soit apprécié de tes chats. Non ça vraiment, tu le prends comme une trahison de la part de Tom et Jerry. Déjà que Nicki ne t'avait pas prévu qu'il reviendrais, ou du moins pas si vite, et surtout pas qu'il dormirait sur ton canapé. Non vraiment, t'as aucune raison de rentrer tôt, aujourd'hui. Vu l'heure, il doit seulement s'être réveillé, alors que tu trimes au garage, que Nicki travaille pour trois, et qu'il est censé l'aider, pourtant. Enfin, tu es de mauvaise foi, il faut dire que tu ne l'apprécies plus du tout depuis qu'il est là. Tu te souviens pourtant qu'avant, il y avait quelques avantages à l'avoir dans sa bande, surtout la vôtre, infernale qu'elle était. Mais là tu ne vois que des désavantages à sa présence, surtout que Nicki semble vouloir le laisser dormir là quelques temps, comme si votre couple n'étais pas déjà assez dysfonctionnel que pour ajouter un troisième larron. Alors oui, c'est ton second verre de bière. Pas chère, sans goût, mais elle a le mérite d'exister. Dans ton dos, un match de soccer qui attire les regards des autres présents. Toi, tu t'en fiches, n'y jetant qu'un coup d’œil lorsque les joueurs marquent des points. Tu sais même pas quelles équipent jouent, pour dire ton intérêt. Tu rumines tes pensées, oubliant le temps qui passe, le nez plongé dedans alors que tu sens un regard insistant. Tu relèves la tête, sans doute le barman qui se demande quand est-ce que tu vas reprendre une tournée. Mais non, c'est Jude. Tes yeux plongés dans les siens, un sourire à peine esquissé, tu te demandes ce qu'il fait là. Non pas qu'il n'en ait pas le droit, mais disons que tu as choisis ce bar miteux pour avoir la paix. Et s'il y a bien un antonyme à ce mot, c'est ce jumeau-là. Surtout quand il se ramène, la dégaine de voyou sous les apparences, et qu'il s'installe à côté de toi, n'oubliant évidemment pas le surnom, inutile. Tu lèves les yeux au ciel, alors qu'il continue de s'amuser. Des cheveux blancs, toi ? Il n'a pas vu les siens. Pourtant, tu décides que ça ne vaut pas la peine de t'énerver pour ça, et de le rembarrer. Alors tu termines ton verre d'un trait, faisant signe au barman d'en mettre deux. Comme quoi, tu n'es pas dépourvu de convivialité. « J'm'inquièterais pour les tiens si j'étais toi, tu devrais penser aux teintures maintenant. » Tu lâches sur le même ton, te redressant sur le tabouret. Comme si les gens s'étaient consultés d'abord, il n'y a plus personne autour de vous deux. Absorbés par le match, ils se sont tous regroupés près de l'écran, comme des moustiques devant une ampoule. « Mais toi, tu viens faire quoi ici ? » A part troubler mon moment de répit, tu penses. « Tu viens juste boire un verre, ou tu comptes terminer avec la moitié du bar contre toi ? » Tu lâches, trouble fête certainement. Mais t'oublies pas qu'à chaque fois avec lui, ça tourne mal. Ou comme cette soirée là, à la ferme. Quand t'arrive pas à mettre des mots sur la tournure des évènements. Que tu sais pas quoi en penser, de tout ça.  « Ou alors t'es déjà éméché, et c'était une mauvaise idée d'te prendre une bière ? » Tu dis, parce qu'elles arrivent devant vous. Pourtant, tu sais très bien qu'il ne dira pas non, alors tu prends ton verre en main pour la cogner contre la sienne. « Santé. » Ou pas.


 
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Lun 31 Juil - 11:35
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C’est plus fort que toi, emmerder systématiquement Em. Depuis que vous êtes gamins. Tu le taquines, tu le provoques, tu joues à le pousser un peu plus hors de ses gonds. À te répondre avec colère et parfois avec force. Tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça à vrai dire. À l’époque, c’était juste parce que tu étais un petit con qui passait son temps à se jouer des autres. Aujourd’hui, tu sembles comme vouloir son attention, à tout prix. Simplement parce que ce soit, tu aurais pu rester de l’autre côté du bar. Tu aurais pu juste t’arrêter à ce petit signe de tête et salut amusé. Tu aurais pu récupérer ton paquet et partir, sans même lui adresser un mot. Le laisser en paix. Mais non. Tes mauvais côtés reprennent le dessus. Son attention, ses mots, même juste pour vous cracher librement l’un sur l’autre, sans chercher quoi que ce soit d’autre. C’est comme ça depuis des années, mais surtout, surtout, depuis que tu es sorti de taule. Tu ne l’as vu qu’une fois, Emerson, en trois ans d’incarcération. Parfois juste aperçu, de loin, parce qu’il accompagnait ta mère, ou Blanche. Mais qu’une seule fois en tête-à-tête, derrière une vitre de plexi transparente.
Tu t’installes à côté de lui et après quelques provocations d’usage, tu souris, tu le regardes avec cet air idiot et joueur. Un vrai gamin de trente-cinq balais. « T'es juste jaloux de ma blondeur naturelle » Lâches-tu avec un geste maniéré de la main, avant de rire pour enfin appuyer tes coudes sur le comptoir. Les questions ne tardent pas à arriver, parce que pour Em, ta présence n’est jamais anodine. Tes piques ne sont jamais là justes pour détendre l’atmosphère. Il part du principe que tu es toujours cet adolescent trop con et bagarreur. « Non je n’ai pas prévu de me battre, sauf si tu as envie d’un peu d’animation ? J'dois être en mesure de trouver de quoi foutre quelques poings dans la gueule » Oses-tu demander avec un sourire en coin. Oui, le fait est que tu essayes de te calmer depuis ta sortie de taule. Tes efforts ne payent pas toujours, mais tu sais que tu dois au moins ça à Blanche. Que tu lui dois un comportement un peu plus mature qu’avant de sombrer pour finir derrière les barreaux pendant trois années durant lesquelles vous auriez pu continuer de travailler à fonder une famille. « J’venais chercher un truc à la base, puis j’t’ai vu, esseulé, j’allais pas te laisser déprimer comme ça » Nouveau sourire qui éclaire tes traits alors qu’enfin deux bières se posent devant vous. Tu saisis la tienne pour la lever légèrement « Santé » Réponds-tu à l’unisson avec lui. Le silence s’installe doucement entre vous. Presque habituel lorsque vous n’êtes pas à raconter des conneries. Pourtant, tu aimes bien sa présence, là comme ça, même dans un silence qui pourrait sembler oppressant. Malgré vos habituelles prises de bec, il y a quelque chose chez Em qui te pousse à rester. Même juste pour regarder une émission de téléréalité ou là, un match de soccer inintéressant que tu te surprends à fixer, levant les yeux de ta boisson. L’agitation règne autour de vous. Vous ne semblez être rien de plus que deux âmes fatiguées par les années et les épreuves, en train de noyer les tourments de leurs vies. C’est peut-être ça dans le fond, même si ce n’est pas ce qui te fait rester. Le regard qui parfois, te démange, se pose sur la silhouette d’Emerson que tu réalises fixer d’une drôle de façon. Détailler, d’une manière inappropriée. Pourquoi ? Même toi tu sembles incapable de répondre à cette question. Ton regard se perd dans le vide, dans un brin de réflexion sans doute, à fixer l’écran lumineux de la télévision. Les cris de joie et les voix graveleuses ne sont plus qu’un fond sonore. C’est ton téléphone, vibrant dans la poche de ta veste, qui te sort de tes réflexions. Tu récupères ton bout de technologie dernier cri, cadeau de Blanche, pour constater qu’il s’agit d’une de tes connaissances, pote, vieux copain de débauche, peu importe comment le qualifier, qui te propose de passer chez lui. Tu réponds brièvement que tu es déjà occupé et ranges la chose dans la poche intérieure de ta veste, avant de prendre une nouvelle gorgée de bière.
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Lun 31 Juil - 19:33
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jude & em
 

Tu sais jamais sur quel pied danser avec lui, il est ange et démon à la fois, plus souvent l'un que l'autre. Mais parfois, il t'arrives d'imaginer Jude plus calme, moins tapageur, moins exubérant. Peut-être plus insipide, en fait. Un peu plus comme toi, et vos vies presque rangées, vos années de couple identiques, vos caractères pourtant bien peu similaires. Et puis tu te dis que tu es hypocrite, de demander à quelqu'un de changer. De penser même à un changement aussi radical, parce que tu risquerais de moins l'aimer. C'est sans doute pour ça d'ailleurs que tu préfères l'éviter, garder en tête un ersatz de son comportement, bien trop différent. Parce que d'un côté ça t'aide à l'oublier, et tu gardes espoir qu'un jour tu en viennes à moins l'aimer. Le détester, tu le fais déjà, et c'est d'ailleurs presque schizophrène tant ça joue sur des idées complètement délirantes. Un jour tu l'aimes, un jour tu le hais. C'est comme ça depuis des années. Tu sais que ça doit rester comme ça, que tu dois pas franchir la ligne imaginaire, celle qui sépare l'amitié de l'amour, la fraternité de la rivalité. C'est comme ça. Pas autrement. Vous êtes rangés, tous les deux, et même si tu voulais mettre ton pieds au delà de la ligne, il ne suivrait pas. Tu as beau espérer que ça change, tu sais au fond qu'il n'as aucune raison de te voir autrement, Jude. Que les regards qu'il pose sur toi, tu les hallucines, qu'il n'y a rien qui fait échos à tes regards dans les siens. Même cette soirée, presque tranquille, presque normale, mais totalement aux antipodes de ce que vous faites d'habitude, quand tu la revis dans tes pensées, tu cherches la faille. Le fait que ce n'est pas arrivé. Que tu as juste rêvé cette complicité dans le silence, à regarder une émission de téléréalité comme un vieux couple. « Jaloux, moi? » Tu ne peux t'empêcher de ricaner, masquer ton envie d'y passer la main, dans ses cheveux blonds. C'est pas ton genre. C'est pas votre genre. Pas même alors qu'il surjoue la pub l'oréal, et que tu balances tes questions sur fond d'interrogatoire. Et tu ris, parce qu'à un moment tu t'es demandé si on n'avait pas échangé les jumeaux, avec ce Jude bien calme et avenant. « Vu les malabars ça devrait pas être compliqué en effet. » Tu balances avec un regard derrière toi. Alcoolisés, bourrus, éreintés par leur journée de travail et très certainement par la frustration d'être avec autant de testostérone et trop peu d’œstrogènes, c'est évident qu'ils fonceront tête baissée dans une bonne bagarre si on les provoque. Mais t'es pas venu pour ça, alors tu préfères que le sujet change. « Mais laissons-les à leur soccer, je crois que leur équipe gagne. » Tu dis rapidement, avant que les bières n'arrivent sur votre coin de comptoir et que Jude te dise qu'il était venu chercher un paquet, et que c'est parce qu'il t'as vu seul qu'il est venu. Tu hausses les sourcils, une pointe de dépit encore, parce que t'aurais vraiment du aller aux toilettes, t'aurais évité son regard et sa présence. Même si, en vrai, t'es bien content qu'il soit là. Seulement tu lui diras jamais, parce que ça pourrait prêter à confusion dans votre relation si tranchée. « Oué, Jude le bon Samaritain! » Tu lâches un rire, accompagné d'un santé presque trop sonore pour toi qui parle plus qu'il ne crie, au milieu de ces buveurs tonitruants. Le silence se fait, troublé par le match à la télévision, mais vous ne parlez plus. Vous vous contentez d'être là, l'un pour l'autre presque, et la situation ne manque pas d'ironie, réédition de la soirée que vous avez tous les deux passé dans le calme. Tu te demandes si finalement, ça n'évolue pas un peu entre vous. Si vous êtes calmés, tous les deux, à arrêter de vous crier dessus, et à en venir aux mains. Auriez-vous grandi ? Tu sais pas, alors que tu regardes le match qui se termine assez rapidement. Trop vite, du goût des fans près de la télévision, mais avec un certain soulagement pour toi. Tu termines le fond de ta bière, la reposant sur le comptoir machinalement. C'est pas que tu n'aimes pas le soccer, après tout il t'a bien sauvé la mise aujourd'hui, où tu n'es pas encore obligé de rentrer, mais ça ne reste pas un sport passionnant pour toi. « C'est étrange. » Tu dis, sans te rendre compte que tu as parlé à voix haute. A son air surpris, tu continues sur ta lancée, ayant compris que tes pensées ont franchis tes lèvres. « C'est la deuxième fois en peu de temps qu'on arrive à rester ensemble sans s'gueuler dessus. » En omettant évidemment vos retrouvailles musclées qui ont conclus par cette soirée à la ferme. « Est-ce qu'on t'aurais mis du plomb dans la cervelle là-bas? » Tu demandes, sans nommer, lui laissant l'occasion, peut-être, de dévier le sujet, d’interpréter ton là-bas comme un autre lieu que la prison. Tu l'y as vu, une fois, en tête à tête. Tu en avais besoin, mais lui ? T'en sais rien. Peut-être que si tu avais vu le message que Jude a envoyé plus tôt, tu aurais compris que les choses ont changés. Mais non, tu as juste vu l'éclat rapide d'un téléphone, et tu as supposé qu'il ne faisait que regarder l'heure. Rien de surprenant, rien qui ne mérite d'être relevé. Pourtant, ça t'aurais sans doute aidé à comprendre.


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Ven 4 Aoû - 22:33
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Le silence n’est devenu qu’une formalité entre vous. Des années à vous côtoyer. Des années à vous supporter. À voir l’autre grandir, murir, évoluer. Toi, à te moquer de lui, l’emmerder, vous bagarrer sur le lit de sa chambre. Ce temps d’insouciance où tu n’étais qu’un petit con. Tu regrettes, parfois, à quel point tu as pu être un salopard. Mais tu sais aussi que tu ne pourras jamais revenir sur le passé. Que tu ne peux que vivre avec ce que tu as fais et dit. Pourtant à vous voir là, côte à côte à ce bar miteux, à boire une pinte toute sauf fameuse, tu regrettes un peu l’insouciance des jeunes années. Tu regrettes les moments où tu allais bien. Où la seule chose qui te préoccupait l’esprit, c’était choper de la bière pour la soirée à venir, autour d’un feu de camps, à raconter des conneries et emballer des filles. Aujourd’hui, c’est la quarantaine qui se rapproche, les envies de gosses, de famille, de mariage. Les cheveux blancs, les belles-familles, les barbecues le dimanche. Toute l’insouciance adolescente qui disparaît et qui pourtant parfois, fait tellement de bien. Mais par moment, vous ne valez pas mieux, avec Em. À vous foutre sur la gueule pour une parole déplacer. À vous insulter pour un regard de travers ou une taquinerie mal prise. À vous envoyer chier. Vous détester, pour finalement faire comme si rien ne c’était passé, dés le lendemain. Une relation que l’on sent forgée par les années, par les méandres du quotidien de vos vies. Par les larmes et les rires. Oui parce qu’on ne peut pas dire que vous avez des vies sans histoires, trop plates et évidentes.
Il balance, un peu amer, un peu sarcastique, que tu te prends pour le bon samaritain. En vérité, tu ne te voyais pas le laisser seul, simplement parce que tu avais envie d’échanger quelques phrases sans intérêts avec lui. Juste pour t’asseoir à ses côtés, juste pour refaire le monde où vous envoyer chier, une fois de plus. Comme des habitudes qui ont la peau dure. Qui restent, qui traversent les années. La facilité, surement. Mais Emerson fait partie de ses personnes qui seront toujours là, tant que tu seras là. Qui feront toujours partie de ta vie, jusqu’à ce que tu en décides autrement. Ton téléphone fraichement rangé, après un sms trop vite envoyé, tu prends une nouvelle gorgée de bière, fixant l’écran de télévision et l’activité autour de vous. Jusqu’à ce que ton voisin brise le silence, pensant à haute voix. Tu baisses les yeux pour finalement tourner légèrement la tête vers lui et ancrer ton regard sur son visage songeur. Tu t’apprêtes à répondre lorsqu’il renchérit une nouvelle fois. Une question rhétorique qui t’arrache un rire amer. « Là-bas ». La prison, l’exil. Le paria de la société, foutu derrière les barreaux pour sa propre merde. Pour ses propres choix. Faire face à tes décisions. Tu as beau faire le fier, désormais, même lorsque tu recevais un peu de visite, la chose a été bien moins évidente que ça, à vivre. Certes tu as forgé des alliances, réussi à t’entourer, mais le trou dans ton cœur n’en demeurait pas moins immense. Privé de tous tes repères, tes proches. Toi, l’homme entouré depuis toujours. Au centre de l’attention, des commérages, des regards des filles. Brillant de milles feux sous les projecteurs. Retrouvé à faire face à un destin de fauve en cage. Tu n’en parles pas de la prison. Jamais. Tu sais pourquoi. L’expérience demeure assez traumatisante dans le fond, même si tu refuse d’y accorder de l’importance. Tu t’es surtout senti abandonné par ceux auxquels tu tenais le plus. Seule Blanche est resté, pour toi. Est venu te voir, le plus souvent possible. Ta mère, aussi. Les deux seules personnes à accepter de faire face à ton destin, à l’accepter, à ne pas te laisser tomber. « La solitude dans une cage, ça fait réfléchir » Lâches-tu simplement, en fixant ton verre un instant, songeur, amer. Tu ne veux pas juste lui balancer une pique, mais tu espères que la chose sera assez explicite. Tu n’es pas du genre à faire des sous entendus, mais tu n’exprimes jamais ton ressenti non plus. Comme pour te préserver. Conserver cette carapace d’assurance arrogante. « Enfin on s’en fout, l’important c’est qu’on s’foute pas sur la gueule ce soir, j'en ai marre de t'abîmer » Conclu-tu, un brin amusé, avant de terminer d’un trait ta bière, pour ensuite commander deux shooter de tequila. « Bon tu permets mais j’ai b’soin d’un truc plus fort et j’pense que ça te ferait pas de mal non plus ! T’sais, te dérider un peu » Dis-tu un peu plus enjoué, en te frottant les mains, un large sourire sur le visage, à son encontre. Dévier du sujet de la prison. Dévier de cette expérience déplaisante. Te payer du bon temps, finir joyeux, enjoué grâce à l’alcool. C’est bien plus facile. « Aller, fait pas ton fragile » Lâches-tu de nouveau avant de lever ton verre et qu’il fasse de même. Trinquer, puis le boire cul sec en affichant ensuite une légère grimace, face à la brulure dans ton oesophage, bien que la sensation soit agréable.
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Sam 5 Aoû - 17:00
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jude & em
 

T'es bête, d'aborder les sujets qui fâchent. T'es bête, de risquer d'entacher cette espèce de no man's land, de lieu neutre, qui as gagné l'espace autour de vous. Comme quoi toi non plus tu n'as rien appris, tu n'arrives pas à te contenter de cet instant hors du temps, il faut que tu lâches tes pensées, qui auraient pu blesser. Mais Jude, il est pas vite pris au dépourvu. Il est trop fier pour ça, a trop d'égo en lui pour se laisser abattre par si peu. Alors, quand il ne se lèves pas pour te cogner, tu prends ça presque pour une victoire. Mais ta question, elle est pas dénuée d'intérêt. Tu as cru plusieurs fois que tu l'y rejoindrais, parce que t'as pas les mains propres. Qu'elles ont quelques coups, tes mains, quelques taches assombries par tes yeux fermés sur les activités illégales. Tu touches un complément, t'es juste là pour fermer ta gueule, mais on sait jamais. Pourtant, t'en a besoin de cet argent, pour payer les factures, rembourser les parents, qui t'on élevé. Tu leur coûtais pas grand chose, qu'ils disaient, mais toi tu aurais préféré ne rien leur faire débourser. Alors oui, souvent, tu offres des cadeaux, des attentions, parce que tu sais qu'ils refuseraient de l'argent pur et dur. Diraient que tu as une femme à entretenir, un loyer à payer et des frais plus conséquent que ce que tu as coûté réellement. Mais c'est plus fort que toi, alors parfois quand les choses sont sur le fil, que la police est sans doute trop proche, tu flippes, parce que t'empoche sans rien dire, que t'es complice, mais tu n'as jamais été inquiété. Plus jeune, quand avec la bande vous faisiez quelques coup tordus, t'as jamais eu peur. Tu te sentais invincible, malgré les rapports dans ton cassier judiciaire, qui t'as empêché d'être flic à ton tour. C'est con, qu'un gamin comme toi ait voulu entrer dans le rang, trop tard pour réparer les erreurs. Finalement t'es mécanicien, à boire dans un bar, accompagné d'un ami d'enfance, d'un frère. D'un mec que t'aimes. Si seulement cette dernière phrase pouvait ne pas être réelle, tout serait plus simple. Mais la simplicité dans les relations, ça a jamais été ton fort. Il suffit de regarder ta relation avec Nicki, pleine de complicité un instant, et de rejet de l'autre. Y'a de l'amour, pourtant, réellement, mais c'est explosif. Tu attends, le silence est pesant, dans l'attente. Jude, il finit par parler, alors que tu pensais qu'il ne le ferait pas. Il ne s'épanche pas, c'est pas son genre, pas le tiens non plus de demander de développer. Il en a assez dit, parce que tu as tendance à croire avec amusement que Jude, il réfléchit pas. Tu sais que si tu lui dis ça pourtant, tu risques de t'en prendre une, et c'est clairement pas le moment. Après tout, il ajoute qu'il en a marre de cette situation, avec ironie. Parce que finalement, passer son temps à se taper dessus, ça règle jamais les problèmes. Mais t'es pas sûr toi, de vouloir les régler. Tu jettes un coup d’œil inquiet au barman qui s'en va préparer des shoots de téquila, commandés par Jude. Tu t'attendais à continuer à la bière, quitte à en prendre une de meilleure qualité, mais sans doute que le bar n'en vends pas. Rien qu'à voir la dégaine du serveur aussi, on se doute que le bar n'est pas de la plus haute qualité. « J'ai pas besoin de me bourrer la gueule pour être joyeux tu sais. » Tu lâche simplement, alors que les shoots de tequila sont posés devant vous. Tu préfères ne pas aborder plus le sujet de la prison, que Jude a esquivé habilement. Un jour, peut-être, tu lui demanderas comment c'était. Si les rumeurs qu'on entends sont réelles, ou si ce ne sont que des purs fantasmes. Enfin, tu pourrais demander à Cash, mais tu sais qu'il te mentiras juste pour voir ta réaction et t'emmerder, alors ça n'en vaut pas la peine. « J'suis pas fragile, merde. » Tu dis, bougon, prenant ton shoot pour l'avaler cul sec en même temps que lui. T'es loin d'être un fragile, loin de pas tenir l'alcool, et la provocation derrière ses mots, tu l'entends. Ou tu l'hallucines ? Enfin, dans tous les cas, tu redemandes la même chose au serveur, buvant le second cul sec aussi. Tu surprends peut-être Jude, aucune idée, mais à peine le second terminé tu plonges tes yeux dans les siens, une expression indéfinissable aux traits. « Tu veux continuer à la tequila, ou t'as plus de goût que ça ? » Un brin provocateur, il faut dire que tu n'as rien mangé et que ce n'est pas ton premier verre de la soirée. Il a peut-être réussis Jude, à ce que tu sois moins sérieux, moins sur tes gardes, plus prompt à la provocation. « Allez, mettez-nous deux Jagger ! » Que tu dis au barman, qui vous regarde un peu inquiet, peut-être. Mais ça lui fait des consommations, alors tu sais qu'il se plaindra pas, tant que vous finissez pas par vous foutre sur la tête, et ça, ça a l'air plutôt bien parti pour ne pas arriver.


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Jeu 14 Sep - 18:58
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Tu éludes rapidement la prison, tout ce que tu as vécu là bas. À quel point tu t’en souviens. Il est bien plus aisé pour toi d’être le type nonchalant, désinvolte de tout, ou presque. Cet aspect de toi qui te colle à la peau et qui, pour la plupart des gens, te défini complètement. Il n’y a que Blanche qui a droit à d’autres aspects de toi. Alors, pour briser le silence, tu fais ce que tu sais faire de mieux, boire. T’évader dans une insouciance palpable. Jouer au con, aussi. Et avec Emerson, c’est comme ça que ça marche. Tu t’évades, tu brises le torp plein de sérieux. À croire que vous ne savez pas être réellement sérieux l’un avec l’autre. Comme un tabou des vérités, des trucs d’adultes. De vos propres maturités. Comme si vous n’aviez pas brisé cette barrière là, en grandissant. Agissant bien trop souvent comme deux adolescents bagarreurs et parfaitement incapable de se supporter. « Faut que t’arrête de toujours prendre mes conneries au pied de la lettre, t’sais que j’aime trop t’emmerder » Lâches-tu dans un léger rire lorsqu’il bougonne qu’il n’est pas fragile, avant d’avaler son shoot cul sec. Tu fais de même, déjà ragaillardi par ce moment. C’est idiot, mais tout semble tellement plus simple, avec un peu d’alcool dans le sang. Plus facile, aussi.
Rapidement, l’ambiance devient plus légère et tu oublis complètement le sérieux de la conversation précédente. De ta petite évocation de la prison et de ton passé des dernières années. De tes emmerdes, aussi. Des disputes trop fréquentes avec Blanche, depuis ton retour. Tu te concentres sur le moment. Sur vos conneries, avec Em. Sur ses provocations, qui te font rire. « J’préfère t’voir comme ça, qu’on se le dise » Lâches-tu en riant. C’est là qu’il commande deux Jagger et que tu lèves les yeux au ciel. « Tu vas m’faire boire ce truc ? » Oses-tu demander en arquant un sourcil, perplexe. Mais rapidement, les shooter sont placés devant vous et tu lèves le tiens, appuyant ton coude sur le comptoir en fixant Em. « Aller à ta santé vieille branche » Nouvelle petite provocation pour rappeler ton entrée en matière, avant d’avaler d’un trait le contenu de ton verre pour grimacer. Parce que définitivement, ce truc aux plantes est immonde à boire seul. « Bouarf, c’est vraiment dégueu ton truc » Tu t’éclaircis la gorge en reprenant tes esprits alors que déjà, le barman vous sent parti pour un tour et vous remet deux shooter supplémentaire avec un sourire. Il faut dire que le bougre te connait bien, avec les années. « T’essayes d’me bourrer la gueule pour abuser de ma belle gueule ? » Tu le provoques un peu plus, l’alcool commence à sévèrement cogner et à parler pour toi. Tu te lâches dans ces moments là, tu agis comme un idiot aussi, souvent. Comme l’autre soir chez tes parents. Bien sur, s’il ose parler de ton comportement, tu mettras le tout sur les effluves de l’alcool un peu trop présent, pour ne pas justifier tes gestes un peu trop explicites, un peu trop con, certainement. Tu ne sais même pas pourquoi tu réagis comme ça en sa présence. Ton regard qui le détaille, qui fantasme, un peu. Ça te fous complètement à l’envers de réaliser ça. De te surprendre en train de le mater, sans trop savoir le pourquoi du comment. Tu préfères ignorer tout ça. Mais lorsque l’alcool te désinhibe, faut croire que tu laisses parler ton inconscient. Que tu te laisses aller à tes premières impulsions. Aussi invraisemblables soient elles. « Bon mais si on est tous les deux pétés, qui ramène l’autre hein ? » Question pratique, même si en soit, vous avez vos nanas pour venir vous chercher. Pour vous engueuler sur le chemin du retour, aussi. Mais Blanche elle le sait que tu es intenable. Que tu n’es qu’un gamin, parfois. Souvent. Qui n’accepte pas complètement de grandir et de s’assumer complètement. Pourtant vous essayer bien de faire des gamins, d’avoir une vraie famille. De vieillir. Mais t’as encore du mal. Il y a comme quelque chose, qui te rattache à ce genre de comportement. Un conflit interne. Inconscient. « Bon t’façon j’ai besoin d’une clope, t’en fume une aussi ? » Demandes-tu en te levant déjà de ton tabouret, sans boire le nouveau shooter, calant une clope entre tes lèvres avant de te diriger vers la sortie, lui accordant un regard pour l’inciter à te rejoindre.
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Jeu 21 Sep - 14:05
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jude & em
 

T'as jamais compris pourquoi ton regard avait changé. T'as jamais compris quand, d'ailleurs. Comment. T'arrives encore moins à t'en souvenir, alors que ton esprit est flou et embué, que l'alcool qui coule fait son office et que ton corps crie déjà presque à l'excès. Quand tu vas rentrer, tu vas te faire défoncer par Nicki, à moins qu'elle ne soit comme d'habitude chez ses parents, à les aider au restaurant. T'en as marre de cette situation, marre qu'elle accepte tout venant d'eux, qu'elle fasse tout pour eux. T'es égoïste ce soir, alors que tu te dis que tu préférerais qu'elle les laisse tomber et qu'elle s'occupe de toi. De vous. Qu'elle prenne le temps de se poser, de s'occuper d'elle, d'arrêter de courir partout. T'aimerais, mais surtout, tu voudrais lui donner  la vie qu'elle rêve, pour te faire pardonner de toutes les fois où tu as merdé. Toutes ces fois où t'as pas été là pour elle, parce que t'étais trop occupé à bosser. Et c'est hypocrite parce que c'est ce que tu lui reproches actuellement, parfois, ce soir en tout cas. Jude, il a pas ce problème. Jude, il est presque marié, presque rangé, intouchable. Tu y crois, à ce semblant de vie rêvée. A ces attitudes qui te font croire que tout vas bien pour lui. T'aimerais revenir en arrière, effacer le moment où tes yeux se sont posés sur lui et que ton esprit a pensé à qu'est-ce qu'il me plait, plutôt que, qu'est-ce que je le hais. C'est trop loin dans ta mémoire pourtant, et tu préfères noyer ça sous un nouveau shoot. C'est pour ça que l'alcool est si apprécié, parce qu'il permet d'oublier. Un temps. Toujours. Ou pas. Le réveil est trop brutal, mais t'es bien loin encore de ça ce soir. « M'voir comme ça, c'ta dire mec? » Que tu demandes brusquement après avoir vu ton verre disparaitre sous le comptoir, le barman préparant les Jager. Tu sais pas pourquoi t'as pensé à cet alcool, sans doute que tu la vu sur le dessus quand tu es arrivé, tu sais plus. « Hé si mec, c'pas mauvais en plus. » Tu dis, tu crois. Ça ne fait pas grande différence, vu la vitesse à laquelle vous avalez. « Santé ! » Tu dis à sa suite, buvant d'un trait et déposant le verre un peu brusquement. Tu ricanes, quand tu l'entends dire que c'est immonde, alors que toi, t'apprécies plutôt cet alcool, même bu seul. « P'tite nature va. » Une deuxième tournée posée devant vous, tu t'apprêtes à lui faire subir le même sort, que Jude te provoque, et tu lui sers un regard en biais. « Sérieux ? C'plutôt l'contraire, on sait tous les deux que j'suis déjà bien plus imbibé qu'toi. » Ce qui est loin d'être faux, même si tu n'étais qu'à la bière, avant, tu n'as toujours rien mangé entre temps. « Mais bon, j'te fais confiance pour pas m'choper dans les toilettes. » Que tu lâches, sans prendre la mesure de tes mots. L'inconscient, qui se dévoile lui aussi, une certaine discrétions pourtant, qui risque de s'écrouler si tu bois encore. T'avales le dernier shooter, alors que tu tournes le tabouret pour te mettre dos au bar. T'as besoin d'un support pour pas tomber à la renverse, pour le coup. « J'monte pas dans ta caisse si t'es toujours aussi pété dans une heure, t'sais. » Tu hausses les épaules, parce que tu monteras même pas dans la tienne non plus, sauf pour y dormir jusqu'au petit matin. Ou du moins peut-être jusqu'à ce que tu reprennes totalement tes esprits, ce qui est pas encore prévu. Tu aimes trop cette bulle dans laquelle tu es depuis quelques minutes, elle est bien trop confortable. « Oué attends, sors premier j'arrive. » T'avais pas remarqué tout de suite qu'il s'était éloigné, ni que tu avais tes yeux vrillés sur son torse, au lieu de son visage. Ou même sa chute de rein, en fait, mais en tout cas tu espères qu'il n'a pas remarqué ton sourire appréciateur, alors que tu te lèves non pas pour le suivre, mais pour te diriger vite fais vers les toilettes. T'as besoin de te passer un coup d'eau sur le visage, avant de sortir avec lui. Un peu d'eau fraiche pour calmer la chaleur des joues, les pensées étranges. T'agrippes ta veste une fois de retour près du comptoir, sortant ton paquet de la poche intérieure pour le retrouver dehors. « Tu m'l'allumes mec? » La clope aux lèvres, tu sais que ton briquet est sans doute dans ta poche, mais tu n'as pas envie de le chercher alors qu'il a sans doute le sien plus proche, vu que tu n'as pas mis très longtemps, le bar étant presque vide maintenant.

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