should i stay or should i go ?
| Dim 21 Mai - 21:34 Invité |
isaiah walsh + delilah gale the burning drink on your silk lips, delighted beverages deep breathe, slowly swallowing, sorry you have to meet me lumière tamisée. musique de fond vieillotte, elle longeait les tables ornées de verres vides qu'elle ramassait sur son passage. des rires éclataient dans le bar comme des feux d'artifices un soir de festivité, un sourire se dessina sur ses lèvres teintées de rouge, sang. la routine, comme d'habitude elle voyait défiler devant ses yeux les même clients avec toujours les même histoires, les mêmes soucis. elle avait fit par mémorisé les boissons alcoolisés préférées des clients et leurs noms aussi, ainsi que ceux de leurs amis. long soupir, elle passa ses doigts dans sa chevelure brune, d'un geste fin et délicat. et son nom retentit dans la pièce à la fois sombre et lumineuse, tel un écho, delilah se répétait dans sa boite crânienne. son patron lui indiqua alors un nouveau client à servir, elle le regarda sans bouger, quelques instants. delilah avait cette manie de scrutait le monde et d'examiner l'humanité jusque dans son âme. ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait ici, il était lui aussi un client régulier, étrangement c'était pourtant la première fois qu'elle allait le servir. il semblait être l'un de ces types qui venait déjà éméché pour déballer ses problèmes de cœur et débattre sur le dernier match. la pire des espèces, delilah elle aimait pas ce genre de client, elle, elle préférait parler des constellations et de la pluie et du beau temps, des choses délicates de la vie, des rêves, des passions et tout ce qui échappait à la réalité. ça la faisait vibrer ses conversations passionnées plus que les lamentations d'une personne au cœur meurtri dont seul les gémissements, les sanglots lui rappelant les miaulements d'un chaton lui donnait envie de les écouter. la brune s'approcha de l'homme d'une démarche féline, elle portait la tête haute le liquide passionnel dans sa main, son but était proche à quelques centimètres à peine et le tonnerre gronda et le chaos régna. la maladresse de la jeune femme n'était plus un secret pour personne et sa victime n'était que le loup solitaire, le breuvage fila de ses doigts, se répandant sur les vêtements de l'homme aussi vite qu'un fleuve ne se jette dans la mer. Une expression horrifiée vint s'installer sur le visage si paisible de la douce fleur, Je suis désolée ! et ses pétales s'envolèrent dans un vent glacial.
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