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(evy) jolie petite histoire.  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: archives rp
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Jeu 18 Mai - 1:18
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Il avait pas prévu ça, à aucun moment mais c'est monté en lui avec une telle violence que Tristan ne peut plus le garder pour lui. Les poings serrés dans les poches, il doit les sortir un instant pour saluer Le Chat qui l'accueille au campement avec tout un tas de ronronnement. En temps normal ça suffirait largement à le calmer mais pas aujourd'hui. Non parce qu'il a une sorte de boule dans le ventre qui le dévore et grandit en lui comme un adorable poupon. Mais ce poupon là finira par causer une ignoble tempête autour de lui. Ses yeux bleus gris le cherchent du regard alors que sa mâchoire se serre. Il a l'impression d'être sur le point de pouvoir redevenir cet ado turbulent qu'il avait abandonné en Louisiane en partant du jour au lendemain. Tristan s'avance, enjambe les fils de sa caravane et plante son regard sur la silhouette d'Everett. Pour une fois, y a pas de sourire sur son joli visage encore un peu cassé. Il le regarde juste, froid, comme s'il s'attendait à avoir une explication. Et puis, il est pas con le vagabond, il voit les traces sur les poings de l'homme. Pas de celles que l'on se fait en se cassant la figure. Le soleil est en train de rendre les armes au loin mais ça suffit pas à rendre le moment plus doux. Tristan écrase de sa semelle un caillou alors qu'il prend appui contre la caravane. Le dos calé contre la taule encore chaude de la journée.
Il essaie de calmer un peu son cœur le vagabond avant d'aller vraiment à sa rencontrer, de le regarder droit dans les yeux pour chercher des réponses. Il  veut pas lui sauter au visage non plus, ça lui ressemble pas. Puis c'est pas logique, jouer à la bête avec une bête que l'on reproche d'être une bête.
On est pas au zoo, on est pas des animaux. Non ?
Il en sait rien, pourtant, là, tout de suite, il sent des barrières autour de son cœur.

Finalement, le blond se détache de la caravane pour se rapprocher de l'autre. Everett et son visage qui lui donne la nausée. Tu m'expliques ce qui tourne pas rond chez toi ? C'est brut, limite méchant, comme si Tristan cherchait à lui montrer qu'il a un défaut de fabrication, qu'il ferait mieux de se soigner. L'hôpital qui se fout de la charité, il était pire étant môme, quand on lui flanquait dans son sac des plaquettes de cachets pour l'empêcher de faire trop de conneries. Aujourd'hui il en aurait encore bien besoin, comme à cet instant par exemple. Son regard noir s'attache à celui d'Evy et il sait qu'il risque de tout gâcher, là, maintenant, tout de suite. Il le sait mais il a encore une fierté qui subsiste quelque part entre sa vie ratée et ses fuites. J'pensais avoir été clair la dernière fois. Je voulais pas que tu touches à ces types. Je. Voulais. Pas. Tristan lui parle comme à un débile, il exagère ses phrases. J'ai pas besoin d'un garde du corps, t'entends ? J'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi non plus alors tu arrêtes, d'accord ? Tu mets plus ton nez dans mes affaires et tu t'occupes de picoler dans ton coin sans venir me faire chier avec ta violence inutile. Ses mains tremblent quand il parle. Si Tristan est si méchant ce n'est même pas pour ces types qu'il a croisé tout à l'heure, la gueule cassée, boiteux. Non, lui, il s'inquiète parce que personne ne sait de quoi ces gars là peuvent être capables. Qu'est-ce qui t'est passé par la tête merde ? Il donne des insultes, parle un peu trop pour lui empêcher d'ouvrir sa gueule le premier. Il est décidé, Tristan, à avoir le dessus, à pas se laisser faire une énième fois. Si ces connards avaient pu le tabasser alors il ne laisserait pas Everett le prendre pour un assisté, jamais.
C'était trop beau pour être vrai comme dirait sa mère. Elle le répétait sans cesse lorsque Tristan ne s'était pas fait virer d'un mois de l'école. Ou lorsque Clémentine ne se faisait pas du mal pendant trois jours.
Maintenant, elle doit plus vraiment le dire parce que ses enfants, c'était sa vie. Alors plus rien ne peut être beau ou vrai.
Et là, c'est un peu pareil, parce qu'Evy aidait Tristan sans même le savoir. Mais là, tout ce que le garçon peut ressentir est de la déception. On sait tous ce que ça donne quand il est déçu : il part.
Jolie petite histoire.
Ta gueule.
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Lun 22 Mai - 22:22
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Tu n’as pas promis, parce que tu savais que tu n’étais pas en mesure de le faire. Que tu n’aurais pas pu juste rester dans ton coin, qui plus est en croisant la bande de types qui avait osé mettre Tristan dans cet état. La seule vision de ses ecchymoses te remplissait d’horreur. Pas de la vision en elle-même, mais bel et bien parce que tu n’avais pas été là pour le défendre. Pour faire fuir ses types, quitte à t’attirer des emmerdes.
Tu n’as même pas réfléchi aux conséquences lorsque tes poings se sont écrasés sur les visages. Lorsque tes pieds ont offert des coups, toujours plus puissants. Lorsque tu as laissé sortir toute ta rage et ta colère, le visage tuméfié de Tristan dans ton esprit, comme une photo accrochée au mur. Comme un but, derrière la folie de tes coups. Alors oui, même si cela ne s’est produit que la veille au soir, après quelques verres de trop, comme pour éteindre ta conscience, la ranger au placard et laisser ta rage agir, tu les as tabassés. Les uns après les autres. Jusqu’à ce qu’ils jurent de ne plus recommencer. Peut-être même de s’excuser, s’ils ont les couilles de le faire, ce dont tu doutes encore. Mais qu’importe. Tu t’es défoulé, tu as vengé Tristan, comme tu sais si bien le faire. Parfois, tu ne te demandes si tu n’es pas bon qu’à ça, casser des gueules. Traquer. C’était toute ta vie avant ta suspension. Cette traque perpétuelle des ordures du pays, en fuite. Cette adrénaline constante que tu as dû laisser au placard mais qui pourtant, dort encore dans un coin de ton être. Ce besoin de te sentir vivant, pour ne pas avoir juste l’impression de n’être qu’un corps insipide, perdu dans une routine banale.

Routine qui te rattrape, alors que la lessive terminée, tu contournes la caravane pour aller étendre le linge sur les fils tendus à cet effet. Le temps est assez lumineux et assez chaud pour ça, alors c’est sans ta veste, simplement un t-shirt sombre, que tu sors. Tes poings sont rougis, abîmés par les coups. Angie t’a questionné, curieuse, mais tu lui as dit la vérité. Pour venger Tristan et tu sais qu’Angie, elle aime trop Tristan pour le voir blessé. Elle lui a même apporté du chocolat, l’autre jour, pour lui remonter le moral. Mais toi, tu n’es pas doué pour ces petites attentions. Du moins, tu es persuadé de ne pas l’être. Alors que tu es bien plus capable de douceur que tu n’es prêt à le reconnaître.
Terminant d’accroche une robe à Angie, tu t’immobilises, en attendant des pas. Une main qui se porte immédiatement à ta poche et le canif qu’elle contient, juste au cas où. Bien que tes poings soient la plupart du temps suffisamment redoutables pour que tu en viennes aux armes, blanches ou à feu.
Tristan se dessine devant toi, tu t’apprêtes à l’accueillir gentiment, d’un sourire, mais ce dernier t’adresse immédiatement de quelques paroles énervées, emportées. Tu fronces les sourcils. Tu sais qu’il a compris. Qu’il a dû croiser les types en question. Tu ouvres la bouche pour lui répondre, mais il te devance. Il te crache sans rage, sans aucun filtre. Tu ne l’as jamais vu comme ça Tristan. Jamais au point de te blesser en parlant de ton penchant pour la boisson. Tu le sais, au fond de toi. Tu le sais que t’es qu’un foutu déchet alcoolique. Mais c’est plus fort que toi. Sauf que dans sa bouche, ça ne sonne pas comme la morale de Joséphine, au bar du coin. Ca sonne bien plus dédaigneux.
Tu fais pitié, Everett.

Alors, forcément, tu te braques. Parce que c’est ce que fait l’animal blessé. Il lutte, il s’acharne, comme dans un dernier souffle de vie. « Tu croyais vraiment que j’allais te regarder morfler sans rien faire ? Putain Tristan tu t’es vu dans un miroir quand t’es rentré l’autre jour ?! » Oses-tu questionner, comme si cette phrase, ces phrases, allaient justifier quoi que ce soit de ta violence gratuite. « Oué j’te déçois, de toute façon j’suis bon qu’à ça Tristan, tu l’avais juste pas encore vu » Renchéris-tu en ouvrant les bras, comme pour souligner une évidence. Tu souffres, dans le fond. Mais tu ne veux pas le reconnaître. Tu préfères être ce vieux loup solitaire, trop sauvage pour être approché, voir caressé, c'est tellement plus simple. « J’ai fais ce que j’avais à faire, j’allais pas les laisser s’en tirer comme ça, en pensant qu’ils peuvent te tabasser quand ils s’emmerdent, tu devrais plutôt me remercier dans l’fond ! » Tu es cinglant. Dans ta voix, se dessine sarcasme et agacement. T’es qu’un sale con, qui ne sait de toute façon pas s’entourer. Qui n’est bon qu’à sombrer dans sa déprime et tenter tant bien que mal d’élever sa gamine.
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Mer 24 Mai - 17:57
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Il gueule.
Forcément qu'il gueule. On parle d'Everett. Du type complètement taré au point d'aller casser des gueules sans même savoir le fond des choses. A quoi tu t'attendais Tristan ? Qu'il baisse les yeux et accepte ta crise de colère sans rien dire ? Comme si t'étais aussi important. Tu t'es cru trop haut dans l'échelle de son estime.
Redescends un peu mon p'tit, embrasse la réalité.

Il prend une longue inspiration, serre les poings tout en s'empêchant de partir dans cette voie là. On casse pas la violence par de la violence, ça rime à rien. Sa mâchoire est tellement serrée qu'il pourrait s'user les dents. Le volcan qu'il a en lui est en train de se réveiller, il le sent, le torturer et l'inciter à déconner. Mais non. Le vagabond l'écoute, tente de chercher des circonstances atténuantes mais y a rien qui vient parce qu'Everett ne s'excuse pas, préférant croire qu'il a tout simplement raison, que n'importe qui aurait fait ça. Tristan se braque, Evy fait de même et cette discussion ne peut que tourner au drame et aux cris. C'est à cause de ça s'il se met à trembler de rage, à lui en vouloir avec une telle intensité qu'il est incapable de réfléchir correctement. Il se fiche de savoir qu'Angie puisse les entendre. Tout ça lui est égal. Il veut lui faire face, lui montrer ce qu'il a au fond des tripes, se prouver à lui-même que ces types là, il aurait pu les tabasser lui-même. C'était juste un mauvais jour, un mauvais moment comme il l'avait dit à Ace quelques jours plus tôt. Si lui avait pu le comprendre alors pourquoi pas Everett ? Il soupire, dégoûté.

Mais j'en ai rien à faire de savoir à quoi je ressemblais. C'était pas à toi de régler ça. C'était pas à TOI de jouer le super héros alors que tout ce que je te demandais c'était de leur foutre la paix. Tristan se tait, même s'il fume pas, il aurait bien envie d'une clope, juste pour s'occuper la tête et l'esprit. Il est à deux doigts de vouloir craquer, de s'effondrer et se ridiculiser devant Everett mais ses dernières forces le soutiennent encore. Bien sûr que son cœur se serre lorsque l'homme lui balance qu'il l'a déçu parce que c'est la vérité et qu'il peut pas le rassurer sur ça. Il peut pas, non, putain. Ses yeux se redressent vers le colosse et son regard le fusille. Pourquoi tu nous fais ça ? Suffisait de rien faire pour que cette engueulade ne vienne jamais s'incruster entre eux. Te remercier ? Tu veux pas aussi que j't'applaudisse ? Si ? Il est violent, vif, plein de méchanceté et c'est ce qui le pousse à taper dans ses mains avec exagération. Le voilà, Tristan, qui félicite les frasques de son ami sans être capable de se reprendre. Il admire la scène : Everett et son linge et lui et sa colère. A croire que les rôles se sont échangés, qu'un foutu alien est descendu de là-haut pour échanger leurs âmes le temps d'une journée et les voir galérer.
Purée, ça marche drôlement bien parce qu'il en peut plus, Tristan.

Tu sais pourquoi je me suis barré ? Parce que comme toi, mes parents pensaient savoir mieux que moi ce dont j'avais besoin. Tristan s'avance un peu, le pointe du doigt jusqu'à le poser contre le torse d'Everett. Continue comme ça et tu me reverras plus. C'est peut-être du chantage ce qu'il lui fait là mais c'est la seule chose qu'il parvient à déballer sur le moment. Il voudrait pouvoir retenir certains de ses mots mais n'y arrive pas. Le sac de sa rancoeur est beaucoup trop plein pour ne pas pouvoir le vider un peu. De là, Tristan est si proche d'Everett qu'il peut sentir son souffle saccadé contre sa joue et son front n'est plus qu'à quelques centimètres du sien. Leurs regards s'affrontent, bestiaux et bourrés de fierté.
Ils n'ont jamais été aussi proche l'un de l'autre pourtant, c'est la première fois depuis leur rencontre qu'ils sont si éloignés. Leur rapprochement n'est rien de plus que la représentation en chair et en os de leur lien qui s'effrite doucement.
Si les séparations pouvaient saigner certainement qu'ils nageraient dans leur sang à cet instant.
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Jeu 25 Mai - 0:22
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Evidemment, tu ne te remets pas en question. Tu n’acceptes pas d’avoir fauté. Simplement parce que lorsque tu as vu Tristan dans cet état, tu as pu sentir la colère, le ressentiment, prendre part de chaque once de ton corps. Révolté que quelqu’un est pu toucher à un cheveu de son crâne. Tristan que tu sais si innocent, si doux. Tristan qui tranche tant avec la violence de ta vie. Alors oui, tu t’emportes, face à ses reproches. Tu t’emportes face à sa colère, parce qu’au nom de votre amitié, c’est ce que tu penses, tu es prêt à t’en prendre à la terre entière s’il le faut. Tu ne veux laisser personne lui faire du mal de la façon dont ces types l’ont fait. Gratuitement. Bêtement. Alors oui, tu en deviens agressif, presque condescendant. Tu sens la flamme de la colère consumer tout ton corps alors que tes poings se serrent.
Il ne voulait pas de ton aide, mais cette seule notion te semble inconcevable. Il n’est pas en mesure de se défendre, contre plusieurs types bâtis et en pleine forme. Lui, il est affaibli par son errance. Il n’a pas tes techniques de combat à main nue et surtout, il n’a pas ta rage destructrice. Capable de tout saccager, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de ton être. Il applaudit, condescendant. Il se fout de ta gueule et de ta colère. « C’est ça, joue au con ! T’étais pas capable de te défendre face à ses types, je leur ai juste rendu la monnaie d’leur pièce, arrête de faire ça un putain de drame ! » Ego de coq, surdimensionné. Même pas capable de voir que parfois, tu ferais mieux d’assumer ton âge plutôt que de jouer à l’adolescent bagarreur. Mais non, un désir de justice viscéral pour ceux auxquels tu tiens. Pour Tristan, surtout.

Sa nouvelle réplique, elle, tu ne la vois pas venir, perdu dans la propre défense de tes convictions. De tes raisons, qui n’en sont pas. La violence ne se règle pas par la violence, mais ça, tu ne l’as jamais compris. Principe que tu n’arrives pas à te fourrer une bonne fois pour toutes dans le crâne. Il parle de lui, de ses parents, du pourquoi il a fini par atterrir ici, devant toi, dans ce camping minable, perdu au fond de l’Oregon. Tu as les lèvres légèrement entrouvertes et la mâchoire serrée à t’en faire mal, alors que tu l’écoutes prêt à renchérir. Prêt à faire un nouvel esclandre, toi, habitué à te faire remarquer, briller par tes défauts. Ceux là même qui te colle à la peau, quoi que tu fasses. Qui influence tes choix et t’auto détruise. Il s’approche encore et pointe un doigt accusateur sur toi, contre toi, tandis que quelque dizaine de centimètres vous séparent désormais. Tu peux voir danser dans ses prunelles la colère qui habite son être. Toi, tu lui offres un souffle brûlant et saccadé, essayant de réprimer tes envies de tout détruire. Mais pas lui, surtout pas lui. Tu serais bien incapable de lever le poing vers Tristan, malgré toute ta hargne envers cette situation, que tu trouves parfaitement révoltante. « J’regrette pas ce que j’ai fait et j’le regretterais jamais » Finis-tu par lâcher, déclarer, plus calme et pourtant, la colère encore dans la voix, dansant jusque dans le fond de tes yeux clairs. Tu sens que tout s’effondre, sous tes pieds. Tu sens que tu le perds, avec ta putain de fierté. Mais tu te sentais tellement en rage face au monde, face à ces connards qui avaient osé le maltraiter, que tu n’as pu répondre de rien. Que tu t’es délecté de tes poings écrasant leurs visages et faisant craquer leur os.
Il y a une part de toi, une part de raison, qui te dit que t’es en train de salement merder. Que tu signes peut-être la fin de votre amitié, de tout ce que vous avez pu représenter. Mais t’es trop fier pour l’admettre. T’es trop fier pour écouter. Quitte à laisser quelques plumes sur le bitume.
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Dim 28 Mai - 0:44
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Non, non, non Everett, fais pas ça, pas maintenant.
Pas alors que ce type là parvient pour une fois à s'ouvrir un peu. Ses parents, il en parle jamais, que ce soit en bien ou en mal. Tristan garde tout pour lui mais avec Evy, il a essayé d'être autre chose qu'un fantôme et maintenant le voilà qui en bave, qui sent la déception lui remonter à la gorge comme le pire des poisons. Son doigt contre son torse n'a même plus de force, c'est pour ça qu'il le laisse tomber dans le vide et trembler dans sa poche. Il a envie de le regarder droit dans les yeux Tristan, de lui dire tout un tas de choses qui pourrait peut-être les aider ou alors les enfoncer. Ses yeux se plantent dans les siens, il attend la suite qui ne tarde pas à arriver pour l'agresser. Il regrette pas, Everett, le voit comme un imbécile incapable de se défendre. Il se fiche bien, cet idiot, que ces gars là reviennent pour lui refaire le portrait. Tant pis si les soucis doivent enfler et les faire encore plus souffrir du moment que lui a eu sa dose de violence.
Et Tristan là-dedans ?
C'est rien du tout, envolé, balayé.

Tristan qui se recule d'un pas alors qu'il le lâche pas du regard. Il voudrait lui dire, une bonne fois pour toute :
Arrête d'être con, demande juste pardon, ou alors je sais pas, dis rien. Juste ça, dis rien mais rejette pas la faute sur moi. Laisse de la place à autre chose que ta fierté. S'il te plaît, regrette ce que tu as fait. Donne-moi une tape sur l'épaule, va me chercher une de tes bières dégueulasses et raconte-moi ta journée. Juste ça. Putain, je demande pas grand chose. Accepte d'avoir merdé et j'oublie tout. Absolument tout. Je le sais bien que t'as déconné mais ça peut s'oublier ce genre de choses.
Mais non, idiot. Voilà qu'Everett s'enflamme et c'est pour cela que ses lèvres restent closes. Il dit rien, Tristan, sent ses épaules devenir lourdes alors il se retourne et part s'enfermer dans sa tente. Le Chat le suit et le vagabond sait déjà qu'il passera la nuit à le tenir contre lui, fermement, pour lui donner le plus d'amour possible avant de partir.
Parce qu'il va partir, Tristan.
Il le sait, il commence déjà à ranger ses quelques affaires dans son sac à dos.
Il peut pas rester avec ce goût là dans la bouche.
Il peut pas.
Il peut plus.
Son corps est devenu tolérance zéro depuis une éternité.
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