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you haven't even seen my bad side yet (sasha)  :: (générique de fin) :: dead end :: v1 :: présentations :: a place like home
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Mar 25 Avr - 15:14
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[SASHA SAVAGE]
"don't forget that every monster you ever met was once a human being with a soul that was as soft and light as silk."
(scarlett leithold) // balaclava, nikita gill

[âge] 19 ans.  [origines] américaines ... sans doute. [en ville] depuis toujours, sasha est une môme de liberty, mère cinglée et père absent, élevée dans les coups et la haine, la schizophrénie et la religion. avant de connaître la secte, vista temple et leurs conneries incapables de percer sa carapace, son crâne dur de petite conne qui n'entend rien et n'en fait qu'à sa tête. et sa tête, elle vous emmerde. [statut] seule. toujours seule. sasha n'a jamais colonisé rien d'autre que des soupirs et des coeurs éphémères, effrités entre ses griffes égoïstes. elle recherche pas l'amour, elle veut pas de compassion, elle veut rien en fait, là est sa tragédie. [emploi] sasha, elle aimait danser et jouer du piano. elle aurait aimé devenir une ballerine mais chez elle, y avait pas les fonds nécessaires pour la danse. y avait les fonds pour que dalle, en fait. alors elle suce des queues pour payer ses entrechats même si le rêve est parti en fumée et qu'il est trop tard, pour lui comme pour elle. sasha, c'est rien qu'une pute, mais elle se dit sociologue. elle étudie la nature humaine dans ce qu'elle a du plus vil, elle écrit, elle prend des notes, elle disserte, elle dissèque le cul et les hommes et un jour, elle se dit qu'elle en sortira un putain de bouquin. un truc cru, glauque, brutal. réel, dans un monde aseptisé. en attendant, elle s'enfonce jusqu'à la lie en espérant en crever. elle n'aime ni le cul tarifé, toujours identiques, plein de fantasmes opprimants, révoltants, dégradants et encore moins ces bêtes qui ressemblent à des hommes sans en être tout à fait. sasha, elle déteste faire ça et c'est exactement la raison pour laquelle persiste, dans un masochisme assumé. et c'est paradoxalement la traînée qui baise le moins au monde. faut avoir du cran, pour la sauter quand elle te fixe de son air farouche qui pourrait te dévorer, quand elle ta rabaisse, quand elle te balance du bout des lèvres, sourire de connasse flottant sur ses pulpeuses, qu'elle a pas envie de toi, qu'elle aura jamais envie de toi, alors que t'as payé cher. trop cher. sasha, elle pousse à bout jusqu'à récolter les ecchymoses et le sang vicié, elle entre en guerre contre les dégueulasses et se contente de voler les autres, les cas sociaux inopérants, après leur avoir donné ce qu'ils désiraient. elle se plaît à faire éructer le mac qui ne fait rire personne et même pas elle, à piquer du fric, à laisser pleuvoir les coups sur sa peau d'albâtre en se marrant comme une tarée et pourtant, ils en redemandent quand même. parce que sasha, la môme qui souffre d'asymbolie à la douleur, c'est un cadeau pour les tordus. et pour elle aussi, qui attend de la violence un électrochoc, quelque chose, n'importe quoi d'autre que le vide et le néant en elle, tout le temps. parce qu'elle est infichue de ressentir convenablement. [$$$] $. elle a pas une thune, sasha. elle baise du fric, pour le nécessaire, mais l'argent, elle s'en fout. elle l'accumule comme une putain de boulimique et parfois, elle le fait cramer, elle le déchire, elle le jette au lac. avant, elle trimait pour sa mère, pour un traitement, pour l'aider. mais maman, elle la hait et surtout, elle est endoctrinée. tout part en direction de ce grand gourou de pacotille, plus habitué à tripoter les gamines de treize ans qu'à sauver le monde. [groupe] black hole.

keywords: sexe, sang, mort, noir, sauvage, morsure, poing, arme, danse, piano, haine, féroce, vice, sale, fric, feu, flammes, vide, rouge, douleur, manque, masochisme, folie, satin, ombre, ténèbres, moodboard.
caractère: féroce, insatiable, sarcastique, blessante, excessive, impatiente, manipulatrice, déviante, indépendante, insaisissable, intelligente, lunatique, souvent glaciale, parfois brûlante, égoïste, dangereuse, fascinante, énigmatique, féline, effrontée, frondeuse, inconsciente, inconstante, mauvaise, contradictoire, insensible, frustrée, jalouse, possessive, vengeresse, lascive, indisciplinée, fuyante, instable.


[a lot on my mind]


01. Cinglée. C'est le mot qui a longuement résonné dans les quartiers pauvres de Liberty pour définir Sasha comme le reste des Savage, de son frère à sa mère en passant par ses lointains red devils de cousins, façon orange mécanique. Ils sont complètement barges disaient les mères en tirant leurs petits par la manche pour leur éviter de fricoter avec les mômes, ta mère est complètement folle raillaient les gosses mesquins de l'école primaire, même les professeurs finirent par penser qu'ils étaient anormaux. Sasha pouvait s'acharner jusqu'à obtenir des résultats excellents avec son cerveau prodigieux comme se lever au beau milieu d'une leçon et quitter la classe si elle jugeait que cela ne l'intéressait pas, refusant d'être contrainte à quoi que ce soit. Dérangée, peut-être qu'elle l'est finalement, avec les voix contraires de son subconscient qui s'agitent en elle et un comportement outrancier, illogique, impossible à appréhender. Ce qui est certain c'est que Shelby Savage, elle, a été diagnostiquée schizophrène et a largement contribué à l'égarement complet dans lequel patauge ou ont pataugé ses enfants. 02. Y a pas d'amour dans l'histoire de Sasha, aucun, jamais. Il y a seulement la triste histoire d'une gamine crédule et complexée, déjà abusée, déjà maman dépassée d'un gamin mal-aimé, embobinée par un énième garçon médiocre et libidineux du quartier. Ce n'est même pas un scénario de film, il faut des héros pour faire des comédies romantiques, des personnages attachants, ou beaux à la rigueur. Pas des pestiférés sans argent ni charisme. Le conte de fée de Sasha c'est ça, une gonzesse engrossée dans des chiottes dégueulasses, quelque part entre la douleur d'une relation pas tout à fait consentie et la nausée persistante de la boisson. Elle a fini par sangloter doucement en sentant la substance mouillée, visqueuse, entre ses cuisses. Elle avait mal, au ventre et au coeur et la petite frappe de quartier s'en moquait bien, ravi de s'être vidé les burnes. Il l'a fréquentée, pourtant, cette fille pataude et même pas belle, toujours d'humeur changeante. Il a abusé de sa naïveté pour la conduire là où les autres filles, jeunes, inexpérimentées, n'allaient pas, il a dévoré sa candeur à coups de reins brutaux et l'a achevée sous les coups en apprenant cette grossesse indésirable, indésirée. Et puis il s'en est allé, s'évanouissant loin de Liberty et du visage tuméfié de cette fille à moitié folle, enceinte et cinglée. Déjà mère à seize piges, déjà sans le sou, Shelby a haï Sasha avant même sa naissance. Elle l'a haïe de toute ses forces, espérant la déloger. Elle se frappait la tête contre le mur de désarroi et puis le ventre aussi, un ventre bleu d'hématomes et rouge griffures. Une fois, elle a même essayé de se charcuter avec des aiguilles à tricoter pour déloger ce fœtus répugnant qui condamnait ses espoirs d'ailleurs plus beau. Mais Sasha était déjà une enragée de la vie, une enragée tout court qui donnait des coups de pieds violents pour se manifester et qui s'accrocha malgré tout. Malgré Shelby.  03. Sasha, elle a le cerveau niqué, elle est fucked up, extrême, imprévisible et inflammable. Elle est de ces filles qu'on ne comprendra pas, jamais, et pourtant, il suffirait de savoir. Il suffirait de regarder dans le fond de ses yeux ternes où ne brille jamais rien, pas d'envie, pas de lubie, pas de désir. Que dalle. Juste l'attente d'un lendemain qui ne chantera même pas. Mais Sasha, elle n'a jamais eu de raison d'aimer sa vie. C'est une grande égoïste qui a dû s'élever toute seule derrière le spectre effrayant d'une mère violente, qui faisait pleuvoir les coups enragés, les injures perfides. Et elle, elle la regardait avec la haine au fond des yeux. Mais même la haine, finit par s'estomper. Et puis si elle aussi bancale, c'est que l'absence du père lui a manqué, toujours. La gosse l'imaginait comme un preux chevalier sur son cheval blanc qui surgirait un jour du levant pour venir la sauver de cette vie terne et souillée. Avec les années, ce désir ardent s'est mué en rancoeur. Une rancoeur optimale, vengeresse, assez pour que Sasha s'entête (et s'endette) à le retrouver, où qu'il soit. Elle l'a fait. C'était pas bien compliqué, l'ancien red devil a continué les magouilles et quitté Liberty pour un terrain de jeu plus vaste, à Seattle. Elle l'a cueilli dans un bar, dragué comme la dernière des traînées, la bile aux bord des lèvres, avant de le conduire dans un motel sordide. C'est là qu'elle l'a confronté Sasha, adolescente de quinze piges, méconnaissable sous sa perruque de feu et les lunettes qui dévoraient ses traits poupons. Elle l'a détaillé longuement, ce bourreau tant espéré, tremblante, pour le mettre en joue avec un flingue volé. Elle voulait le tuer pour ce qu'il lui avait fait. Elle voulait voir sa cervelle répandue sur les murs comme menue monnaie de son absence, de ses espoirs déçus. Alors elle l'a écouté, Sasha. Elle l'a écouté la supplier, se mettre à genoux, promettre monts et merveilles comme la sous-merde qu'il était. Elle se souvient encore de la sensation grisante du flingue entre ses doigts, du pouvoir et du palpitant qui bat contre la pulpe de ses doigts. Sasha l'a écouté, elle l'a dépouillé, le laissant croire à sa survie. Elle l'a même laissé se relever, se diriger vers la porte avant de lui tirer une balle dans la nuque, de dos. Une mort lâche pour un être lâche. Elle regrette pas son geste, la gosse. Ses valeurs sont biaisées, le bien et le mal lui échappent et seule sa survie régit ses actions alors Sasha, elle regrette pas. Il méritait de mourir pour le trou noir qu'avait causé son absence à l'intérieur, pour le fantôme brisé qu'il avait fait de sa mère. Mais parfois, elle doute. Quand l'ivresse la prend par surprise, quand l'obscurité l'enveloppe dans une étreinte plus étroite, elle se demande si cet homme était réellement son père et pas un innocent pris dans le feu des gangs à qui elle a fait confiance aveuglement, aveugle à tout sauf à sa vendetta personnelle. C'est rien qu'un point d'interrogation mais parfois, il lui cisaille les entrailles jusqu'à la faire suffoquer. 04. La plus grande peur de Sasha, c'est d'être vide, bouffée par un trou noir immense qui aurait avalé ses sentiments, la faculté même d'éprouver, et qui finirait par dissoudre ses organes jusqu'à ne laisser qu'un grand rien. Éteinte par nature, elle se sent souvent désensibilisée à l'extrême, déconnectée des autres mais aussi d'elle-même comme un spectateur silencieux qui contemplerait la débâcle d'une autre derrière l'écran de ses yeux. Parfois, elle a pourtant l'impression de ressentir au centuple comme une explosion interne, une bombe atomique, puissante et dévastatrice mais dès que le feu s'éteint, il n'y a plus rien, comme si cela n'avait jamais existé. Elle ne se souvient pas d'avoir aimé, ni de l'objet de son affection. Elle se rappelle vaguement d'un nom, d'un visage mais rien de ce qu'elle a pu éprouver et des sensations physiologiques que cela déclenchait en elle : l'aridité de son corps détruit toute substance en fragments minuscules, grains de sable éphémères vivement balayés. 05. Sasha, elle porte en haine la haine originelle. Celle du père. Sans un abruti venu fourrager dans le vagin d'une folle à lier, elle ne serait pas là. Elle ne serait pas come ça. Elle serait ailleurs, dans le monde des vivants, celui qui a des problèmes de riche, des loisirs des riches, des amours qui élèvent au lieu d'engluer comme du pétrole. Le portrait familial, il a été fait au vitriol : un salaud fantôme et une schizophrène aux hallucinations auditives constantes. Sasha a subi la négligence de sa mère mais aussi sa violence. La plus sournoise, la psychologique, celle des mots mais aussi la physique. Elle sait la douce mélodie des poings sur une chair tendre, elle connaît toutes les nuances de bleus. Pas de la couleur, elle emmerde le bleu klein, cyan et toutes ces conneries. Elle, elle connaît le cycle de vie de l'hématome, des plaies, des griffures, des brûlures de cigarettes. Elle sait où on peut frapper discrètement, ou combien de jours elle doit se faire oublier pour effacer une arcade sourcilière bousillée. Parce que Sasha, malgré la haine farouche qu'elle porte à sa mère, elle l'a toujours préservée du monde extérieur. des professeurs trop curieux, des médecins qui faisaient du zèle, elle se disait que Shelby l'aimerait davantage si elle entrait dans ses danses, si elle participait à ses délires religieux, si elle disait rien, jamais. Alors elle pilait tout net, faisait l'école de la rue au lieu de celle de l'apprentissage et tout ce qu'elle sait, c'est au bitume qu'elle le doit. Elle est fille unique, Sasha. C'est le mensonge qu'elle balance à tout le monde parce que c'est plus facile comme ça. Mais la vérité, c'est qu'elle avait un grand frère et qu'il l'a élevée. Dans l'amour et la violence, dans la fusion la plus totale et douloureuse d'un lien trop fort pour ce monde. Mais y a pas de salut pour les Savage, gangrenés par le gène de la folie. Sage, il était amoureux de sa demi-soeur, et il préférait lui envoyer des mandales dans la tronche en la traitant de salope quand il l'imaginait avec un autre plutôt que d'avouer. Avouer être un tordu au sang souillé, vicié, qui crevait pour elle, d'envie d'elle, cette gamine complètement cinglée. Et puis un jour, ça lui pesait trop et Sage s'est fait sauter la cervelle en laissant une lettre débile et sentimentale, pleine de fautes d'orthographe atroces à en gerber. C'est maman qui l'a trouvé, au beau milieu de la cour de leur secte minable. Maman qui a hurlé que le diable s'était emparé de l'âme de son fils, qui s'est signée, signée et encore signée en criant des insanités sans queue ni tête. Sasha, elle, elle n'a ressenti que de la colère. La rage bouillonnante de se sentir abandonnée par la seule personne qui comptait à ses yeux, son unique port d'attache dans cette famille merdique, dans cette ville grise et triste à mourir. Alors Sasha, elle est tombée près de Sage et a plongé les mains dans les parcelles de lui disséminées partout, comme des tâches de peinture. Ca puait le fer et le métal, cette odeur propre au sang qui arrache les poumons mais elle s'en fichait la gamine. Elle a juste voulu conserver un peu de lui sur ses phalanges. avant de les abattre sur ce torse déjà mou. Sur ce gros con qui osait partir, lui aussi. Comme ce père inconnu. Sasha, elle a mis des mois à décacheter l'enveloppe, à oser parcourir les lignes minuscules de son écriture. Elle a senti le goût de la bile dans sa gorge et puis elle elle l'a montrée à Shelby dans une ambivalence dingue. Regarde maman, ce que t'as fait de nous. T'as la folie collée aux entrailles, regarde tes deux gamins sont cinglés. Et maman, elle l'a chassée, jugée responsable. Elle a griffé son visage qui ne pouvait pas souffrir en lui disant qu'elle était le diable, que c'est elle qui détruisait tout, qu'elle avait corrompu Sage, le gentil garçon. Le gentil garçon, putain, quelle blague. Sasha, qui ne suivait aucun dogme, qui refusait de courber l'échine devant un abruti érigé en roi de pacotille, elle a été bannie des terres de la secte. Elle sait pas pourquoi ils ne l'ont pas tuée et fait disparaître dans un marais quelconque. Sans doute par égard pour Shelby ou pour éviter une crise dévastatrice ... Sasha l'ignore, mais dans le doute elle ne manque jamais de les regarder de travers, ces abrutis de fidèles, comme pour leur faire comprendre qu'elle, elle pourrait bien ne pas se montrer aussi clémente avec eux. 06. Sasha, elle se démerde seule depuis ses dix sept piges. Sa mémoire totale mais corvéable à merci a oublié les premières nuits, la peur au ventre, l'impuissance d'une gamine des rues sur lequel le ciel venait de tomber sur la tête. Pas parce que Shelby et sa secte débile ne voulaient plus d'elle. Mais parce que Sage était mort, la laissant définitivement seule. En revanche, elle se souvient avec une précision glaçante les mois suivants, les squats délabrés, sa volonté féroce de finir le lycée et ses combines minables pour pomper du fric en détroussant les hommes de passage derrière des airs d'ingénue putassière qui disparaissait dès leur portefeuilles glissé dans le creux de sa paume. Ca fait deux ans et la gosse n'a jamais quitté son taudis insalubre loué aux red devils sans bail, en liquide, d'un argent de moins en moins propre avec les années. C'est même pas chez elle, vraiment, c'est une planque de passage jamais vide où on la tolère plus ou moins, où les sacs avinés défilent jusque dans sa piaule avant qu'elle n'éructe. Mais Sasha, elle s'en moque. Elle n'aspire pas à mieux de toute manière elle est trop dépensière pour ça. Son fric passe en fringues d’apparat, en mensonges cosmétiques, en stages de danse, et en vaines tentatives de rentrer dans le moule d'une société qui la rejette : elle est née pauvre et mal aimée. Heureusement, les fées qui ne se sont pas suffisamment penchées sur son berceau lui ont quand même filé une bonne dose de matière grise, assez pour prouver à tous ces minables qu'elle pouvait se barrer de classe, ne jamais écouter ou noter et tous les baiser quand même à l'examen final. Ce qu'elle a fait, dans un gang bang intellectuel du plus bel effet. Consciente de sa propre inculture qui jure avec son QI, Sasha est passée par des phases forcenées où aucun livre ne lui échappait avant de s'en désintéresser au profit d'une nouvelle passion toute aussi éphémère. La vérité, c'est qu'elle n'aime pas grand chose, mais qu'elle a tout à prouver. Ce n'est pas sa faute, si sa mère a tardé à l'inscrire à l'école et que tous savaient lire avant elle. Ce n'est pas sa faute si on ne l'a jamais stimulée, si on ne lui a jamais offert un bouquin, un jeu éducatif. Sasha, elle aurait du se construire seule mais la vérité, c'est qu'elle préfère détruire. 07. Elle aurait pu exercer n'importe quel métier, ou essayer, du moins, mais Sasha a décidé de se faire baiser. Pourquoi ? Elle l'ignore elle-même, ses actes mûrement réfléchis ne le sont jamais longtemps avant que la brume toxique de son cerveau ne dissipe toute manigances. Il n'en reste que le soufre des mauvaises idées et un entêtement dangereux. C'est sans doute une façon de se punir en agissant comme la pute qu'on a toujours cru voir en elle, sa mère la première, c'est une façon de punir ce frère qu'elle imagine crever en l'épiant, d'un la-haut dont elle ne sait que faire et c'est aussi une façon de les punir, eux, tous, le reste du monde. Parce que si s'offre dans des relations tarifaires, si on peut assouvir tous ses fantasmes, l'abuser, la frapper, la soumettre, elle suit le même schéma, toujours. Même hors de la sphère professionnelle. Elle peut se laisser séduire en soirée, elle peut se laisser prendre n'importe comment, n'importe où, elle peut offrir l'illusion de prendre son pied mais ça ne sera jamais gratuit. Jamais. C'est d'ailleurs le seul plaisir qu'elle tire du sexe : celui de rabaisser un pauvre inconnu en lui demandant du fric. La plupart se sentent insultés, cons de s'être laissés duper et ils abdiquent un peu honteux, en balbutiant qu'ils ne savaient pas. Et Sasha rétorque toujours une cruauté ou deux visant à gangrener pour longtemps l'assurance de ces messieurs. Quant aux rares qui ne se démontent pas, peu importe : elle les détrousse lorsqu'ils ferment l'oeil ou s'éclipsent quelques secondes. Et si ce n'est du fric, elle exigea autre chose. Elle offrira l'illusion d'une baise consentie qui ne l'est jamais vraiment contre l'une de ses manigances révélées toujours trop tard. Mais jamais pour rien. Jamais pour le plaisir qui lui échappe presque autant que la douleur physique. 08. Jugée frigide affective par un psychologue scolaire, à un degré proche de la sociopathie, Sasha peut affirmer aujourd'hui qu'elle l'est... tout court. Le sexe dont elle use et abuse comme une parfaite petite poupée gonflable depuis des années ne lui procure pas grand chose. Elle baise par besoin de dominer les rapports, les autres (même lorsqu'elle se soumet de la plus hardcore des façons, Sasha est en contrôle. Toujours.), elle baise pour essayer de combler le vide de son être par celui entre ses reins, elle baise par habitude, par punition, par ego ou dégoût d'elle-même, ça dépend. Elle baise trop, pour du fric et un un tas de raisons, mais aucune n'est saine et Sasha alterne les périodes frénétiques et les accalmies à la chasteté alarmante. Sasha sait qu'elle est anormale, que tout ce qu'elle simule depuis toujours, elle devrait le ressentir, les frissons, les papillons dans le ventre, la morsure du désir, tout ce qu'elle a lu dans ses romans niais ne sont que des mots vides de sens qu'elle peine à saisir. L'amour physique lui est aussi inconnu que l'amour tout court. Peut-être qu'elle n'aime pas les hommes, qu'elle trouve pourtant beaux comme elle reconnaît la splendeur d'une toile ou d'un meuble sans cesser pourtant de leur porter un mépris brûlant. Elle n'en sait rien et ne s'est jamais posé de question sur sa sexualité, se considérant davantage comme l'un de ces insectes arrachant la tête de son partenaire post-coïtum. C'est ce qu'elle fait, métaphoriquement. Elle les laisse pantelants, oui, mais très souvent mordus. Cette fille en roue libre, dangereuse pour elle et pour les autres laisse toujours un souvenir impérissable, un goût d'inachevé. 09. Sasha, elle aurait pu être prodigieuse mais dans une volonté destructrice qui ne la quitte jamais, elle a décidé d'être... rien. Le néant le plus complet. Lorsqu'on la hait, elle devient plus haïssable encore mais lorsqu'on l'aime, elle se dérobe et s'évapore jusqu'à ce qu'on se mette, aussi, à la détester. Sasha, c'est la sangsue qui se nourrit de la substance des autres jusqu'à les rendre aussi vains qu'elle. C'est un automate sans ressorts, un jouet sans piles : elle n'a pas d'autre ambition que de voir le monde cramer et de brûler avec lui. Tout l'indiffère, son sort comme celui des autres et rien ne parvient à l'animer assez longtemps pour l'extirper de sa propre prison de chair. Mais, elle, elle ne laisse personne indifférent, c'est un don comme une malédiction. Que ce soit par son physique, son comportement (outrancier, imprévisible, capricieux, vulgaire) ou sa façon de s'exprimer, tantôt soigné tantôt injurieuse et choquante, on la remarque. Sasha attire les mauvais garçons qui s'imaginent pavaner avec une belle plante à leur bras, le genre assez farouche pour supporter deux trois torgnoles en cas de manquement, elle attire les rêveries, fantasmes et attentions des jeunes hommes timides et réservés qui lui décrocheraient la lune et les étoiles juste pour un sourire qui ne viendra jamais autrement que sous un vernis pernicieux, les richards qui pensent que tout s'achète, même les impétueuses insoumises et elle attire plus encore les artistes, les paumés, les brisés, qui sentent en elle résonner le carillon des âmes naufragées. Tous s'y perdent ou s'y noient, plus ou moins férocement. Parfois, Sasha essaye, tant par jeu, ennui que réel semblant de volonté, de se glisser dans un carcan. Elle devient celle que l'on désire qu'elle soit pour quelques heures ou quelques jours, semble s'apprivoiser avant de mordre douloureusement la main qui la soignait sans aucun regret. Indomptable, elle l'est par nature. Ce n'est pas (toujours) un choix. Il y a des jours, des moments, des instants, où Sasha réalise qu'elle n'a rien de plus qu'un objet inanimé si ce n'est la méchanceté et la violence qui coulent dans ses veines. Elle est née malheureuse, révoltée et mourra sans doute ainsi. Plus tôt que la moyenne, à force de provoquer constamment. ; 10. Sasha n'a jamais été une fille à filles. Souvent détestée (jalousée) à l'enfance, elle a pris l'habitude d'éviter les nanas et n'a jamais connu l'effervescence d'une grande bande de filles. La vérité ? Elles l'intimident un peu, moins qu'elles-mêmes se méfient d'elle, mais un peu quand même tant elle ne sait pas interagir convenablement avec ses semblables. Avec les hommes, c'est facile : elle instaure un rapport de séduction poussé dont elle connaît toutes les ficelles. C'est presque comme répéter un texte appris par coeur, tous les jours de sa vie. Avec les filles en revanche, Sasha ignore comment se conduire pour ne pas déclencher leur ires instantanément. Parce qu'il y a quelque chose d'irritant dans son comportement qui semble toujours conduire droit à la compétition, même implicite. Toujours sur le fil, silencieuse puis excessive, Sasha charme puis agace et souvent les deux en même temps dans une posture de tentatrice assumée qui sait parfaitement comment parvenir à ses fins... tout en ayant un don inconscient pour l'auto-destruction méticuleuse. Mesquine ou câline, maligne ou pétrie de doutes, elle cultive une ambivalence qui la rend difficile à suivre ou à comprendre, même pour elle-même. Ballottée par une existence de laquelle elle n'attend plus rien, Sasha est plus vulnérable (euphémisme, le bon mot serait esquintée) que ne le laissent paraître ses répliques de petite conne, ses sourires en coin insolents et sa façon de chercher les ennuis comme si rien ne l'atteignait. A la réflexion, il est normal que les filles ne l'apprécient pas, voyant en elle la prédatrice peu scrupuleuse qu'elle est souvent. Pourtant, Sasha les méprise moins que leurs congénères masculins dont elle connaît les plus sombres recoins. ;  11. Plus que consciente que seule son enveloppe charnelle la sauve de l'indifférence, du mépris et de tout ce vers quoi l'entraînerait sa personnalité féroce, Sasha souffre de troubles alimentaires. Enfin, sur le papier parce que son comportement vis à vis de la nourriture ne lui cause ni peine, ni douleur. Elle s'en moque et considère ses privations comme une simple routine classique, des sautes d'humeur. Elle n'a jamais faim, d'ailleurs, et est passée maîtresse dans l'art de détourner l'attention à l'heure des repas, pour cacher qu'elle joue à manger, sans jamais le faire réellement. Elle s'agite, triture sa nourriture, l'attire jusqu'à ses lèvres juste au moment où elle se souvient d'un truc important à raconter et poursuit son manège jusqu'à trouver une combine pour donner, faire disparaître ou juste prétendre ne plus avoir faim. Parfois, prise dans ses crises infernales où, désensibilisée à l'extrême, elle a l'impression de fondre, de perdre substance comme tout ce qui l'entoure, Sasha engloutit à s'en faire exploser le ventre. Elle dévore sans réfléchir à la recherche d'un ciment à son être à la dérive et termine sa course aux toilettes, à vomir aussi bien cette vie inutile qui la répugne que cette bouffe grasse à en crever. Elle a commencé très jeune, en même temps que la danse classique. Et si elle a rapidement dû abandonner son tutu faute de moyens, elle a conservé cette sale habitude. ; 12. Son caractère volcanique est souvent confondu avec de l'arrogance ou la sensation d'être supérieure aux autres. C'est faux. Sasha ne s'aime pas plus qu'elle aime les autres, c'est là l'une de ses tragédies. Les opales attentives ne manqueront pas d'aviser les légères stries qui décorent sa peau laiteuse, toutes récoltées à l'adolescente. Consciente que quelque chose ne tournait pas rond chez elle et effrayée à l'idée de devenir aussi folle que sa génitrice, Sasha s'ouvrait. Elle coupait avec une lame chauffée à blanc, d'un calme chirurgical, et écartait la plaie pour observer le liquide opaque, rougeoyant qui s'en écoulait. Elle imaginait son sang noir, vicié, puant. Malade. Mais il était normal, même si elle n'a jamais éprouvé cette sensation. Sasha n'est pas suicidaire, elle ne s'est jamais scarifiée pour se blesser, pour se faire du mal, pour se punir ou bien mourir. Seulement pour vérifier que le monstre tapi à l'intérieur de sa mère ne vivait pas en elle aussi. Car elle craint le spectre de la schizophrénie plus que tout au monde. C'est ce qui la pousse (inconsciemment) à brûler sa vie par les deux bouts : Sasha a peur des voix, tellement qu'elle imagine en entendre parfois, celles qui guidaient sa mère, la rendaient doucereuse ou mauvaise, acariâtre ou tendre mais inflammable. Terriblement inflammable. Constamment soumise à la pression dense qu'elle s'inflige, Sasha agit déjà presque comme une folle, sans pourtant l'être. Elle anticipe un mal qui ne l'accablera jamais et avance dans la vie comme si elle en souffrait déjà, dans une espèce de mimétisme malsain. A la limite, on peut la catégoriser chez les bipolaires, ceux qui montent très haut et tombent très bas, ceux qui s'autorisent tous les éclats. Mais rien de plus. ; 13. Il ne faut pas faire l'erreur de considérer Sasha comme une jeune femme fragile parce qu'elle est soumise à ses démons. Les siens la dévorent, oui, mais ils bouffent surtout tous ceux qui s'en approchent. Elle n'est pas une demoiselle sans défense : dans les quartiers mal-famés, elle a appris à injurier, cracher, se battre comme un homme. Sa féminité, elle, est arrivée bien plus tard, lorsqu'elle a perçu le regard changeant, insistant, des hommes sur son corps. Avant, Sasha était l'un d'eux. Même aujourd'hui, elle pense souvent être un homme enfermé dans un corps sensuel et désirable, féminin. Elle ne possède aucune douceur, est encline à la brutalité, à la violence, à la sauvagerie, elle préfère le sexe brutal et ne ploie jamais sous les coups. Sasha contemple les femmes comme d'étranges spécimens, une race incroyable et surprenante à laquelle elle ne se sent pourtant pas rattachée le moins du monde. Elle pourrait peut-être aimer en devenir une, elle pourrait sans doute aussi en aimer une, plus simplement, mais elle ne peut pas taire tout ce qu'elle est trop longtemps et même lorsqu'elle essaye, minaude, récure et cuisine, quelque chose ne prend pas. C'est une agressivité voilée dans le regard, une provocation perpétuelle, tout qui trahit chez elle des instincts plus masculins que féminins. Sasha se figure comme une machine. Ni homme, ni femme, pas réellement vivante mais fonctionnelle. Et c'est un foutu paradoxe parce que Sasha, elle possède les défauts les plus féminins qui soient : la jalousie, l'hystérie, la rancune, la séduction létale, elle est à la fois nymphe et harpie, sirène et déesse. Femme avec un F majuscule malgré tout ce qu'elle pense, malgré des instincts prédateurs et masculins. ;  14. Sasha a toujours aimé danser. Cette forme d'expression, libre et intense, silencieuse et implicite a longtemps été pour elle une forme d'abandon complet. Comme si Sasha n'était plus Sasha dès lors que la musique s'enclenchait mais autre chose. Une chimère, une illusion, un feu follet onirique ou une brise éphémère, douce et chaude. Danser à ses yeux, c'est plus fort que vivre, plus fort que sa vie en tout cas, c'est sublimer son existence et son quotidien et s'oublier profondément, totalement au profit des sensations. Quand elle danse, elle ne pense plus, elle ne prétend plus, elle se contente de ressentir, d'éprouver et c'est si rare que ça en devient quelque chose d'enivrant, d'exaltant. ; 15. Jalouse et possessive, Sasha a besoin de compter pour les autres même si eux ne comptent pas pour elle. Elle ne vit que pour s'imprimer dans les mémoires ou sur les peaux, convaincue qu'elle ne peut exister qu'à travers d'autres. Excessive comme elle l'est, personne ne l'oublie et elle se nourrit de cette conviction pour tirer un jour supplémentaire sans se sentir noyée de détresse. ☆ Dans la liste de ses menus défauts on compte un penchant pour la mythomanie, la cleptomanie assumée et surtout... une bonne dose de mauvaise foi. ☆ Sasha porte toujours une touche de rouge sur elle, du sac aux chaussures, d'une robe à ses lèvres, d'une écharpe à un élastique, elle n'oublie jamais d'ajouter à ses tenues une teinte de pourpre, première couleur visible par l'oeil humain. ☆ Elle s'est fait ligaturer les trompes, Sasha, refusant qu'un monstre dans son genre engendre un monstre, de poursuivre ce cercle vicieux, d'infliger à une âme innocente ce qu'on lui a fait subir, à elle. ☆ Elle possède un QI supérieur à Einstein mais en échange, elle est inadaptée socialement, mal armée contre la vie et ses mystères. Mais Sasha s'en fout, rien ne l'attire durablement. ☆ Elle es lucide sur sa condition, lucide sur la nature humaine, lucide sur les hommes, le cul, et le pouvoir et tout ce qui fait tourner le monde. Elle consigne d'ailleurs ses réflexions dans un bouquin qu'elle imagine sociologique. Un jour, elle le publiera. ☆ Sasha souffre d'un mal incurable, responsable en partie de son comportement déviant : l'asymbolie à la douleur. Depuis toujours, elle ne ressent pas la douleur, cette souffrance formatrice tant dépeinte dans l'art, essentielle à la construction de l'être humain. C'est à cause de cette absence en elle qu'elle se croit parfois robot mécanique parmi les âmes qui vivent. Elle marche à leurs côtés sans ressentir une pleine appartenance. Elle se sent vide à l'intérieur et au creux de ses poignets, sur le haut de ses cuisses, à l'orée de sa poitrine, de longues stries rappellent une adolescence tourmentée, acharnée, à tenter de provoquer ce sentiment qui lui échappait. Outre le mal-être, l'asymbolie à la douleur est également dangereuse, à l'enfance : les réflexes ne se développent pas, dénués de la peur de la douleur. Aussi, Sasha s'est très souvent brisé les os ou brûlé la peau en jouant littéralement ou non avec le feu, collectant les cicatrices comme autant d'histoires sur sa peau.

[story of my life]
Et voici la tant attendue histoire. Tu peux l'écrire comme cela t'inspires, sous forme d'anecdotes, de journal ou autre. L'important, c'est de respecter les trente lignes demandées. Cette partie est facultative si tu as détaillé quinze points dans la partie juste avant. Autrement, pas de minimum exigé, faites comme vous le sentez.


[PSEUDO/PRENOM]
[âge] écrire ici.  [pays] écrire ici. [personnage] inventé.
[commentaires] merciiiiii  coeur bon sasha est cracra et tordue du bulbe mais elle a quand même besoin de liens, je fais la fiche très vite  coeur ps : me suis permis pour scarlett comme j'ai vu que c'était la liste d'inactifs, si c'est pas bon faut me le dire et je change  wop



Dernière édition par Sasha Savage le Mer 26 Avr - 14:03, édité 5 fois
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Mar 25 Avr - 15:20
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Ah bah elle promet celle là mdr

Et en plus une deuxième Salinger, je veux voir ça :P

Je veux bien un lien avec tiens héhé

PS: Pour Scarlett, garde la pour le moment I love you
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Mar 25 Avr - 15:26
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ah merde, j'avais zappé pour le blase, plus d'une semaine d'absence et ça y est, le cerveau s'envole Arrow j'vais voir pour bricoler un truc avec leah si possible (la pauvre mdr) ou changer, mais bon ça peut être rigolo wop
merci, avec plaisir pour le lien héhé
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Mar 25 Avr - 15:27
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mdr mdr Je te laisse gérer ça wop
Du coup j'arrive en mp la blonde héhé
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Mar 25 Avr - 15:32
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Bon courage et profite bien du forum. mega red
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Mar 25 Avr - 15:54
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BORDEL, JE MEURS D'AMOUR dead bave aaah
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Mar 25 Avr - 16:01
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merciiiii coeur
et va nous pondre un rp, toi. you haven't even seen my bad side yet (sasha) 3878617233
je me fatigue, j'ai encore tout cassé le modèle, au secours Arrow Arrow
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Mar 25 Avr - 16:08
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j'avais oublié que c'était à moi de le commencer you haven't even seen my bad side yet (sasha) 3878617233 j'y vais de ce paaaaaas bed
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Mar 25 Avr - 18:23
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rebienvenue. I love you
aaaaah la jolie sasha. I love you je l'aimais bien avec nicola, je vais avoir du mal à modifier ma vision d'elle. mdr
(j'avais pas remarqué que c'était toi. Arrow mais du coup, comme isaiah, on se connaît. I love you )
j'ai toujours autant la flemme de lire ta fiche. siffle mais j'le ferai quand il faudra te valider. you haven't even seen my bad side yet (sasha) 4067472381
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Mar 25 Avr - 18:31
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there's only can be one sasha in dis town you haven't even seen my bad side yet (sasha) 930077175

plus sérieusement, le personnage promet rose

re par ici et bonne chance coeur
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Mar 25 Avr - 19:56
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awi vrai que j'y avais pas pensé à ça. Arrow on va en discuter, parce que du coup deux sasha ça risque de porter à confusion et d'être un peu compliqué. grosyeux
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Mar 25 Avr - 20:37
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Babe Kidd a écrit:
rebienvenue. I love you
aaaaah la jolie sasha. I love you je l'aimais bien avec nicola, je vais avoir du mal à modifier ma vision d'elle. mdr
(j'avais pas remarqué que c'était toi. Arrow mais du coup, comme isaiah, on se connaît. I love you )
j'ai toujours autant la flemme de lire ta fiche. siffle mais j'le ferai quand il faudra te valider. you haven't even seen my bad side yet (sasha) 4067472381

mais j'sais pas qui tu es mdr
(une meuf qui aime pas lire c'est ça ?)
elle a été plus longtemps scarlett que nicola pourtant, je supportais plus sa tête de mérou aaah Arrow

et damdam, je t'ai mpotté sous sasha justement hier pour le pseudo, je me disais que c'était pas gênant vu que c'était un homme et une femme mais si ça t'pose problème tu me dis et je change you haven't even seen my bad side yet (sasha) 3878617233

merci sinon coeur coeur
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Stella Burrows
lost in the world
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Mar 25 Avr - 20:54
Stella Burrows
Damaris Gale a écrit:
there's only can be one sasha in dis town  you haven't even seen my bad side yet (sasha) 930077175

plus sérieusement, le personnage promet rose

re par ici et bonne chance coeur

PTDR TU M'AS TUE
ce gif me tue en toutes circonstances jpp

REBIENVENUE MON AMOUR
T'ES MERVEILLEUSE, IL NOUS FAUT UN LIEN
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Mar 25 Avr - 20:55
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rebienvenue à Liberty you haven't even seen my bad side yet (sasha) 3211241249
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Mar 25 Avr - 21:37
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Re-bienvenue ici avec ce personnage encore canon dead dead
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Mer 26 Avr - 4:41
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Bienvenue parmis nous belle blonde I love you
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Stella Burrows
lost in the world
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Mer 26 Avr - 21:57
Stella Burrows
"collectant les cicatrices comme autant d'histoires sur sa peau." grosyeux
Je valide, ta fiche est wooooow j'ai rarement vu un personnage aussi pensé et détaillé ! I love you
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Jeu 27 Avr - 0:11
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oh putain, trop mimz. merci baby, hâte qu'on s'trouve un lien avec blue coeur coeur
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Ven 28 Avr - 21:26
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Elle envoie du lourd cette fille, hâte de lire tes rp bella red
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