[a lot on my mind]
Il y a des gens qui ... qui sont si préoccupés par l'autre monde qu'ils n'ont jamais appris à vivre dans celui-ci et tu n'as qu'à descendre la rue pour en voir les résultats.

Il y a cru. Il y a cru à toutes ces belles histoires, ces promesses de vie à deux. Il y a cru aux rêves éveillés qui n'étaient que des cauchemars. Il a vu ces garçons défiler dans leur misérable studio près de Sacramento. Il a entendu ces mots qui lui faisaient mal. Samara le faible, le lâche. 18 ans et encore lycéen. 18 ans et encore enfant, et les larmes qui perlent dans ses yeux bleus océan. Il a déçu du monde. Son père, ses professeurs. Tout ça pour pleurer du matin au soir, essayer d'attirer l'attention et l'amour de l'Abruti. L'Abruti n'a plus de nom, il n'est plus qu'un lointain souvenir. Samara a quitté Sacramento. Il l'a quitté et il est de retour à Liberty. Mais le pire reste à venir.  

Le football, l'équipe. Il n'a pas laissé tomber sauf quand il est parti. Il garde sa veste toujours sur lui et espère retrouver sa place. Il n'est pas sûr.
Mais il est déterminé.  Le football lui rappelle vaguement quelque chose,
un écrin de souvenir flou, brouillé par de nombreuses autres ondes. Le sourire de l'Abruti qui lui faisait voir monts et merveilles à travers ses yeux.

Le Cercle. Samara. Son prénom. Il aime se comparer à cette fille qui sort à travers son écran. Elle a cherché sa liberté et s'est exprimée par cette manière. Samara aussi a cherché sa liberté. Il est sorti de son écran,
de sa cage dorée, et s'est exprimé par écrit. Moins effrayant. Juste un mot.
" Je pars. " Sans aucune explication. Fugue juvénile qui se termine mal.
Elle se termine à la case départ. Allez directement en prison, ne touchez pas 20 000 dollars. Le tour est fini.